Quelle superbe découverte ! Un de mes coup de coeur 2004 à n'en pas douter. Lisez "Pest" vous serez conquis parole de Guillaume.M :)
Le dessin tout d'abord a un très bon style. C'est original c'est sûr. Je note tout de même une influence graphique de La Nef des fous et de Horologiom. Je veux également souligner, comme tous les autres, que les pages 30 et 31 sont vraiment superbes. Le tout est servi par des couleurs à dominance grise et beige qui accentuent encore le style du dessin : c'est beau...
Les personnages sont bien pensés avec un gentil propulsé malgré lui au centre des intérêts de Spleen City, un grand méchant, un méchant tiraillé par des remord,...
Le scénario est très bon. Une bonne intrigue avec du rythme voilà ce qu'il me fallait. A noter que vu la manière dont se termine l'album, je serai au premier rang pour la sortie du second.
Je mets 4/5 pour le moment mais si le second tome est aussi bon, je mettrais le 5/5 sans hésiter.
Captain Biceps ne fait pas dans la dentelle. Ses auteurs non plus.
Pourtant comment ne pas rire aux éclats devant ces gags tous très percutant et parodiant allègrement un genre qui pèche souvent par son absence d'humour ou de second degré, les comics de super-héros. On pourrait citer en référence la série TV "The Tick" de Bary Sonnenfeld (celui des Men In Black) qui maniait aussi l'humour complètement absurde dans un monde super-héroïque. Captain Biceps a en plus de taper directement sur les icônes du genre (les FF, Spidey, Batman et consor, mais aussi un Michael Jakson à l'honomatopée "spéciale" ou encore Terminator). A noter qu'un autre auteur, Cyril Munaro, s'attaque lui aussi au genre, dans des petits strips très drôles (faut quand même une certaine culture des super-héroïqueries de Marvel et DC) qu'on peut retrouver dans les éditions française des périodiques US.
Pour en revenir au Captain Biceps, bien sûr, les blagues sont un peu lourdingues (mon fils de 4 ans adore), mais des petits strip verticaux en fin de planche font à chaque fois preuve d'un humour bien plus subtil et ravageur.
Et certaines planches valent leur pesant de non-sens hypertrophié (les super-héros méconnus comme "nounoursman" ou "super-mal-gaulé", les super-pouvoirs inutiles, ...).
Mais surtout l'album mets plusieurs fois en scène un nouveau type de super-héros (mon chouchou) :
Pacific Man, l'ami des yaourts. Ce nouveau personnage justfie à lui seul l'existence de cette BD.
Derrière une couverture qui non seulement passe complètement inaperçue mais en plus n'est pas des plus jolies, se cache un petit bijou (c'est en gras pour qu'on le voit).
Le dessin de Virginie Augustin (issue de la célèbre école des Gobelins -- où on dirait que Delcourt a installé un bureau de recrutement -- et du monde de l'animation et dont c'est le premier album) est en effet absolument magnifique, dans la lignée des Morgana, Le jour des magiciens et autres Sky Doll. C'est rond, c'est joli à un point tel que c'est superbe, et comme si ça ne suffisait pas, les couleurs sont à se taper le cul par terre. Euh, enfin elles sont magnifiques, quoi. ^__^
La crainte pour ce genre d'album est évidemment le scénario. Parce qu'une histoire toute pourrie très joliment illustrée restera une histoire toute pourrie.
Eh bien "Alim le tanneur", ce n'est pas tout pourri ! Au contraire, Lupano est parti sur l'idée d'opposer la religion en tant que croyance avec la religion en tant qu'instrument de pouvoir, ce qui confère une substance plutôt agréable à l'histoire. En outre, le fait d'avoir placé le récit (assez fantasy dans l'esprit) dans un décor oriental lui donne une saveur vraiment sympathique, qui change un peu des stéréotypes du genre.
Alors ce tome 1 est un véritable régal pour les yeux et l'histoire est à la fois légère (mais pas dénuée de substance !), un peu ironique, et prenante. Une excellente surprise.
Bonus : Interview de Wilfrid LUPANO & Virginie AUGUSTIN par Delcourt.
Après le très décevant Diablotus du même auteur paru dans la même collection, voici un Patte de mouche dont le récit repose sur le même principe à ceci près qu’il m’a nettement plus intéressé et amusé. Ce petit bonhomme qui ne sais s’imposer dans la société est drôlement bien imaginé. J’adore l’expression de ce personnage "patatisé" qui se passe de tout commentaire !
Tout comme Don Lope, j’ai trouvé le final avec la mort excellent !
Décidément, Trondheim a le don de conclure la plupart de ses albums avec un certain savoir-faire.
"non, non, non," est-il à découvrir ? oui, oui, oui ! :)
Récit complètement déjanté, Imbroglio fait mouche dans la collection !
Cet album est constitué par une cascade de rebondissements abracadabrants concoctés par l’ami Trondheim et couchés sur le papier à la façon "Lapinot" par l'auteur himself.
C’est à la fois tordu, amusant et surprenant.
A noter un final bien trouvé pour conclure cette histoire qui aurait pu encore durer.
D’une lecture très agréable, ce Patte de mouche est à ne pas manquer !
Un très bon Patte de mouche que voici (comme souvent d’ailleurs) ! ;)
Le trait de Le Gall, de type "ligne-claire-ancienne-école", convient parfaitement pour mettre en images ce petit huit clos "multi-facial" de Mister Trondheim.
Encore un récit "moulé" pour un Patte de mouche (un de plus).
A découvrir !
Mon coup de coeur du moment en matière de manga. Ces petites histoires sur les transparents sont originales et amusantes. Certaines sont un peu nunuches… mais ça passe très bien car un second degré salvateur est toujours présent pour permettre une autre lecture des événements contés. L’idée de base est complètement absurde mais très bien exploitée et développée, de manière tantôt mélodramatique, tantôt carrément humoristique (la première et la dernière histoire m’ont plié de rire). Alors un conseil : ne vous arrêtez pas à la couverture qui ressemble trop à celle d’un Shojo à l’eau de rose. Ca n’en est pas un. Espérons que les tomes suivants garde la même inventivité et que cela ne devienne pas répétitif.
Alors évidement ca n'est pas les Watchmen ou V pour Vendetta mais cette série se rapproche de la perfection tant en terme de mise en image que d'ingéniosité pour nous démonter gentiement tous les mythes qui forment aujourd'hui les bases des séries télés qui innondent nos écrans.
Alors c'est vrai que Sieur Moore est moins mordant que d'habitude mais peut etre aussi parce qu'il porte un regard tout aussi accusateur de certain travers et abus de la platitude de ces séries, mais aussi un certain amour pour le principe de ces séries.
Les persos sont travaillés et distillés tout au long d'épisodes bourrés d'humour et de références aux séries télés à la manière des gentlemans extraordinaire, l'amour en moins.
A acheter, à dévorer, c'est irrévérenscieux, c'est drole, c'est beau...
La Comtesse Volodine
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Pour ma première BD d'Olivier Berlion, je dois dire que je n'ai pas été déçu par la lecture de Tony Corso. OK, ce n'est pas LA bande-dessinée de l'année, mais les aventures de ce privé jet-set font la part belle à l’action grâce à un scénario efficace. Côté graphisme, les dessins de Berlion sont agréables avec des personnages bien réalisés et des décors plutôt sympa.
Vivement le tome 2...
Prime Time
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Ce deuxième opus confirme la bonne impression ressentie dès la lecture du tome 1.
L’intrigue est bien construite et on suit avec plaisir cette nouvelle enquête au sein de la télé-réalité. Berlion aborde intelligemment un univers où seuls comptent l’audience et donc le succès. Le personnage de Tony Corso commence à gagner en épaisseur puisque Berlion nous laisse entrevoir quelques bribes de son histoire. On notera cependant que les retrouvailles avec Madgid semblent un peu artificielles. Outre l'intrigue, les dialogues méritent eux aussi le détour avec quelques répliques des plus réussies.
Coté dessins, j'aime le traitement graphique de cette série. Berlion reste simple avec des planches agréables et soignées qui permettent une lecture aisée.
Une BD de facture classique mais divertissante. Objectif atteint !
Un peu difficile de noter cette série, le sentiment n'est pas clair. Même s'il y a de bonnes choses, le récit ne m'a pas ébloui. Néanmoins le déroulement de l'histoire de M. Alzéal que je ne connaissais que de nom avant cette lecture, est très vif et la présence très faible de dialogues montre bien la rapidité des actions de même que la rapidité à tourner les pages. Chaque ouvrage fait environ 100 pages, et sont en effet tous les 2 très vite lus, la numérotation des planches du 2ème tome poursuit celle du premier. On ne ressent pas vraiment de coupure entre les 2, le tome 1 n'a pas de vraie fin.
Concernant l'histoire, ça démontre l'absurdité des conflits humains et les horreurs de la guerre à travers ce monde et ces personnages évoluant dans un univers qu'on pourra qualifier de médiéval.
Les dessins sont en noir et blanc, très peu détaillés et soignés, peu de décors, mais servent bien la "vitesse" du récit.
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Pest
Quelle superbe découverte ! Un de mes coup de coeur 2004 à n'en pas douter. Lisez "Pest" vous serez conquis parole de Guillaume.M :) Le dessin tout d'abord a un très bon style. C'est original c'est sûr. Je note tout de même une influence graphique de La Nef des fous et de Horologiom. Je veux également souligner, comme tous les autres, que les pages 30 et 31 sont vraiment superbes. Le tout est servi par des couleurs à dominance grise et beige qui accentuent encore le style du dessin : c'est beau... Les personnages sont bien pensés avec un gentil propulsé malgré lui au centre des intérêts de Spleen City, un grand méchant, un méchant tiraillé par des remord,... Le scénario est très bon. Une bonne intrigue avec du rythme voilà ce qu'il me fallait. A noter que vu la manière dont se termine l'album, je serai au premier rang pour la sortie du second. Je mets 4/5 pour le moment mais si le second tome est aussi bon, je mettrais le 5/5 sans hésiter.
Captain Biceps
Captain Biceps ne fait pas dans la dentelle. Ses auteurs non plus. Pourtant comment ne pas rire aux éclats devant ces gags tous très percutant et parodiant allègrement un genre qui pèche souvent par son absence d'humour ou de second degré, les comics de super-héros. On pourrait citer en référence la série TV "The Tick" de Bary Sonnenfeld (celui des Men In Black) qui maniait aussi l'humour complètement absurde dans un monde super-héroïque. Captain Biceps a en plus de taper directement sur les icônes du genre (les FF, Spidey, Batman et consor, mais aussi un Michael Jakson à l'honomatopée "spéciale" ou encore Terminator). A noter qu'un autre auteur, Cyril Munaro, s'attaque lui aussi au genre, dans des petits strips très drôles (faut quand même une certaine culture des super-héroïqueries de Marvel et DC) qu'on peut retrouver dans les éditions française des périodiques US. Pour en revenir au Captain Biceps, bien sûr, les blagues sont un peu lourdingues (mon fils de 4 ans adore), mais des petits strip verticaux en fin de planche font à chaque fois preuve d'un humour bien plus subtil et ravageur. Et certaines planches valent leur pesant de non-sens hypertrophié (les super-héros méconnus comme "nounoursman" ou "super-mal-gaulé", les super-pouvoirs inutiles, ...). Mais surtout l'album mets plusieurs fois en scène un nouveau type de super-héros (mon chouchou) : Pacific Man, l'ami des yaourts. Ce nouveau personnage justfie à lui seul l'existence de cette BD.
Alim le tanneur
Derrière une couverture qui non seulement passe complètement inaperçue mais en plus n'est pas des plus jolies, se cache un petit bijou (c'est en gras pour qu'on le voit). Le dessin de Virginie Augustin (issue de la célèbre école des Gobelins -- où on dirait que Delcourt a installé un bureau de recrutement -- et du monde de l'animation et dont c'est le premier album) est en effet absolument magnifique, dans la lignée des Morgana, Le jour des magiciens et autres Sky Doll. C'est rond, c'est joli à un point tel que c'est superbe, et comme si ça ne suffisait pas, les couleurs sont à se taper le cul par terre. Euh, enfin elles sont magnifiques, quoi. ^__^ La crainte pour ce genre d'album est évidemment le scénario. Parce qu'une histoire toute pourrie très joliment illustrée restera une histoire toute pourrie. Eh bien "Alim le tanneur", ce n'est pas tout pourri ! Au contraire, Lupano est parti sur l'idée d'opposer la religion en tant que croyance avec la religion en tant qu'instrument de pouvoir, ce qui confère une substance plutôt agréable à l'histoire. En outre, le fait d'avoir placé le récit (assez fantasy dans l'esprit) dans un décor oriental lui donne une saveur vraiment sympathique, qui change un peu des stéréotypes du genre. Alors ce tome 1 est un véritable régal pour les yeux et l'histoire est à la fois légère (mais pas dénuée de substance !), un peu ironique, et prenante. Une excellente surprise. Bonus : Interview de Wilfrid LUPANO & Virginie AUGUSTIN par Delcourt.
Non, Non, Non
Après le très décevant Diablotus du même auteur paru dans la même collection, voici un Patte de mouche dont le récit repose sur le même principe à ceci près qu’il m’a nettement plus intéressé et amusé. Ce petit bonhomme qui ne sais s’imposer dans la société est drôlement bien imaginé. J’adore l’expression de ce personnage "patatisé" qui se passe de tout commentaire ! Tout comme Don Lope, j’ai trouvé le final avec la mort excellent ! Décidément, Trondheim a le don de conclure la plupart de ses albums avec un certain savoir-faire. "non, non, non," est-il à découvrir ? oui, oui, oui ! :)
Imbroglio
Récit complètement déjanté, Imbroglio fait mouche dans la collection ! Cet album est constitué par une cascade de rebondissements abracadabrants concoctés par l’ami Trondheim et couchés sur le papier à la façon "Lapinot" par l'auteur himself. C’est à la fois tordu, amusant et surprenant. A noter un final bien trouvé pour conclure cette histoire qui aurait pu encore durer. D’une lecture très agréable, ce Patte de mouche est à ne pas manquer !
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Un très bon Patte de mouche que voici (comme souvent d’ailleurs) ! ;) Le trait de Le Gall, de type "ligne-claire-ancienne-école", convient parfaitement pour mettre en images ce petit huit clos "multi-facial" de Mister Trondheim. Encore un récit "moulé" pour un Patte de mouche (un de plus). A découvrir !
Transparent
Mon coup de coeur du moment en matière de manga. Ces petites histoires sur les transparents sont originales et amusantes. Certaines sont un peu nunuches… mais ça passe très bien car un second degré salvateur est toujours présent pour permettre une autre lecture des événements contés. L’idée de base est complètement absurde mais très bien exploitée et développée, de manière tantôt mélodramatique, tantôt carrément humoristique (la première et la dernière histoire m’ont plié de rire). Alors un conseil : ne vous arrêtez pas à la couverture qui ressemble trop à celle d’un Shojo à l’eau de rose. Ca n’en est pas un. Espérons que les tomes suivants garde la même inventivité et que cela ne devienne pas répétitif.
Top 10
Alors évidement ca n'est pas les Watchmen ou V pour Vendetta mais cette série se rapproche de la perfection tant en terme de mise en image que d'ingéniosité pour nous démonter gentiement tous les mythes qui forment aujourd'hui les bases des séries télés qui innondent nos écrans. Alors c'est vrai que Sieur Moore est moins mordant que d'habitude mais peut etre aussi parce qu'il porte un regard tout aussi accusateur de certain travers et abus de la platitude de ces séries, mais aussi un certain amour pour le principe de ces séries. Les persos sont travaillés et distillés tout au long d'épisodes bourrés d'humour et de références aux séries télés à la manière des gentlemans extraordinaire, l'amour en moins. A acheter, à dévorer, c'est irrévérenscieux, c'est drole, c'est beau...
Tony Corso
La Comtesse Volodine ----------------------- Pour ma première BD d'Olivier Berlion, je dois dire que je n'ai pas été déçu par la lecture de Tony Corso. OK, ce n'est pas LA bande-dessinée de l'année, mais les aventures de ce privé jet-set font la part belle à l’action grâce à un scénario efficace. Côté graphisme, les dessins de Berlion sont agréables avec des personnages bien réalisés et des décors plutôt sympa. Vivement le tome 2... Prime Time ------------ Ce deuxième opus confirme la bonne impression ressentie dès la lecture du tome 1. L’intrigue est bien construite et on suit avec plaisir cette nouvelle enquête au sein de la télé-réalité. Berlion aborde intelligemment un univers où seuls comptent l’audience et donc le succès. Le personnage de Tony Corso commence à gagner en épaisseur puisque Berlion nous laisse entrevoir quelques bribes de son histoire. On notera cependant que les retrouvailles avec Madgid semblent un peu artificielles. Outre l'intrigue, les dialogues méritent eux aussi le détour avec quelques répliques des plus réussies. Coté dessins, j'aime le traitement graphique de cette série. Berlion reste simple avec des planches agréables et soignées qui permettent une lecture aisée. Une BD de facture classique mais divertissante. Objectif atteint !
L'Animal à six pattes
Un peu difficile de noter cette série, le sentiment n'est pas clair. Même s'il y a de bonnes choses, le récit ne m'a pas ébloui. Néanmoins le déroulement de l'histoire de M. Alzéal que je ne connaissais que de nom avant cette lecture, est très vif et la présence très faible de dialogues montre bien la rapidité des actions de même que la rapidité à tourner les pages. Chaque ouvrage fait environ 100 pages, et sont en effet tous les 2 très vite lus, la numérotation des planches du 2ème tome poursuit celle du premier. On ne ressent pas vraiment de coupure entre les 2, le tome 1 n'a pas de vraie fin. Concernant l'histoire, ça démontre l'absurdité des conflits humains et les horreurs de la guerre à travers ce monde et ces personnages évoluant dans un univers qu'on pourra qualifier de médiéval. Les dessins sont en noir et blanc, très peu détaillés et soignés, peu de décors, mais servent bien la "vitesse" du récit.