"La peur, c'est la seule compagne fidèle du matador... De celui qui cherche à naître homme en poursuivant sa mort."
Ce roman graphique en trois volumes mérite bien 5/5 pour le scénario. Il est carrément génial. Il nous plonge au coeur de l'Espagne des années 30, et est presque un documentaire sur le monde de la corrida.
Indispensable à toute bonne bibliothèque de bd.
J'aime moins les dessins de Labiano, cependant. Sous la plume de Romero ou Delaby, ça aurait été un chef d'oeuvre.
Je suis un peu déçu, je m'attendais à beaucoup mieux, ayant lu plusieurs critiques sur cette bd, qui est en plus "accréditée" par Michael Green, consultant historique pour le film "gladiateur". Le dessinateur a décidément une fixation sur l'anatomie masculine, et c'est un peu dommage. Il ne manque pas une occasion de dessiner un homme à poil. L'esclave Draxius qui se fout à poil dans l'arène pour l'"apprivoiser", c'est totalement gratuit, et aussi ridicule que d'imaginer un torero espagnol qui arriverait à poil dans l'arène avant la corrida. C'est décevant dans un scénario de cette qualité.
Les dessins sont cependant magnifiques, et de grande qualité. Et il faut dire que la série semble s'améliorer avec le temps.
Historiquement, les gladiateurs ne se battaient pas nus. Ils portaient au minimum un "subligaculum ou sous-vêtement romains" dans le cas des rétiaires, ou un choton (tunique qui se portait par dessus le subligaculum). Et les sublicaculums des gladiateurs de Murena ressemblent plus à des sous-vêtements érotiques pour danseurs d'un bar homosexuel qu'aux subligaculums et chotons de combat portés par les gladiateurs qu'on peut voir sur différentes mosaiques et vases de l'époque classique romaine.
L'auteur semble confondre avec les jeux olympiques grecs, où les athlètes étaient nus, et qui étaient interdits aux femmes (qui avaient parfaitement le droit d'assister aux combats de gladiateurs de l'empire romain).
Paradoxalement, les filles nues se font très pudiques et discrètes, et n'apparaissent que très rarement au fil des pages.
Le scénario est génial.
Quel cynisme, ce qui m'impressionne dans cette série c'est cette lucidité. Une peinture sociale qui a l'air délirante mais qui sonne pourtant juste.
Mention pour Paintex, artiste minable, sans talent qui peine à cacher sa frustration. Félicitations pour les Poissart qui sont une représentation de la misère sociale mais qui continuent à se nourrir d'un pathétique espoir.
Une leçon magistrale d'humour noir.
Je ne suis vraiment pas fan des BDs humoristiques, mais en ce qui concerne ce cher Jean Claude j'avoue que là, vraiment j'adore. Franchement les passages sur l'enfance sont tellement bien faits, ça sent le vécu tout ça...
De toute façon faut bien l'avouer on a tous eu un peu de Tergal en nous à un moment, c'est la force de cette BD oser rire d'une petite personne inoffensive et pitoyable qui ressemble à pas mal de monde.
A lire sans complexes.
L'histoire a l'air un peu "raz les pâquerettes" au premier abord et le dessin n'est pas très engageant mais je vous conseille vraiment de surmonter ces deux à priori pour vous plonger dans un manga vraiment bon...
La force de ce manga, au delà du dessin, que j'apprécie vraiment et qui change vraiment de ce que l'on peut voir habituellement, est qu'aucun manichéisme ne sort de cette histoire. Les bons ne sont pas bons et les méchants sont sympathiques. Une certaine violence se dégage de ce manga, malgré le fait que les scènes violentes soient rares... L'ensemble est noir mais très plaisant...
Ce qui est vraiment bien c'est que l'univers spécial de Hole est bien pensé et bien rendu.
Cependant il n'y a encore que deux tomes, j'attends donc la suite pour voir, mais le début est vraiment très bon.
Alors, tout d'abord je trouve le dessin franchement bien le héros en rouge et blanc-gris et vraiment bien fait, merci Alberti! (en plus les couleurs sont vraiment agréables)
Au niveau du scénario il y a la base un monde après l'apocalypse, sujet au demeurant classique mais bien traité par Busiek. Donc on a un héro qui ne se souvient plus de rien d'avant et qui ne sait pas pourquoi il super méga fort, bon je sais c'est classique voir commun mais ici c'est pas mal fait qu'en même.
Donc franchement bien et on attend la suite avec impatience pour savoir ce que va devenir Redhand dans un monde qu'il ne connait pas et où il n'est pas le bienvenu.
En plus c'est contre les dieux et moi je suis athée donc c'est parfait!
J'ai lu La Métamorphose pour la 1ère fois il y a plus de 10 ans, et on peut dire que ça m'avait vraiment marqué à l'époque.
En lisant cette adaptation en BD, j'avais un peu peur de détruire le monde que j'avais imaginé d'après la livre et d'après l'univers de fou décrit par Kafka, et j'ai finalement été très étonné de voir que le dessin de Kuper colle parfaitement à ce que j'avais jusqu'à maintenant imaginé. L'immersion a donc été totale dès le début.
Le seul élément qui m'a un peu gêné est que la traduction ne semble pas avoir été la même dans l'adaptation BD et dans le livre que j'ai lu plusieurs fois. J'ai donc un peu été gêné parfois par des passages dont je me souvenais et dont la traduction me faisait sortir la tête du bouquin en grimaçant.
A part ça, c'est assez fabuleux de voir du Kafka en BD, surtout que le style graphique de Kuper est très particulier (l'utilisation de la carte à gratter donne vraiment un effet sympa) Il réussit à donner un côté ignoble et niais à notre cher grégor, ce qui correspond parfaitement au personnage décrit par Kafka.
Une sacrée bonne idée que cette adaptation :)
Je m'attendais à des pauvres récits de nanas bien mièvres et bien sûr sans intérêt puisque féministe etc, mais non, loin de là, et j'ai même été très surpris de voir un discours carrement abouti dans une BD qui semblait au 1er abord carrement légère.
C'est assez rare ce genre de bouquin dont l'idée de base est finalement carrement bateau, mais qui arrive à intéresser grace à des thèmes particuliers, à un découpage simple et efficace, un dessin et des couleurs très propres et surtout un réel humour qui fait souvent mouche.
Les nanas sont des garces, les mecs des salauds, mais le mondes est quand même beau dans ce one-shot :)
Jodorowsky et Manara ! La fine équipe ! Enfin « fine » n’est peut-être pas le bon mot, quand on connaît le goût prononcé de ces deux auteurs pour la provocation… Pour ces deux adeptes du mysticisme et du sexe trash, les aventures de la famille Borgia est un sujet de choix. Ce premier tome est réussi… il horrifie et fascine à la fois. Mes aïeux ! Quelle époque ! J’en frisonne encore…(Le coup des bites coupées était des plus raffinés…brrrr… et dire qu’on a canonisé des monstres pareils…) …A donner envie d’être protestant, tiens !
Seul regret : la couverture que je trouve un peu « plate »…
Manga sombre et violent datant de 1980, Satsuma présente un aspect historique pour l'instant très poussé, plus encore que dans Lone Wolf & Cub. S'il ressemble un peu à ce dernier, le propos est plus vaste puisqu'il traite d'une époque, d'un climat social, d'une révolte. Les parenthèses (encore plus) historiques sont d'ailleurs multiples, parfois un peu complexes (les termes japonais ne facilitant pas la compréhension immédiate) mais pas pesantes pour autant, au contraire.
La "réalité" de l'époque est très bien décrite, ainsi que l'état d'esprit de la population. Par moments ce manga aurait presque un aspect documentaire, comme lorsque l'auteur décrit les différents métiers exercés par les samouraïs (p.60-71), qui montre un souci poussé de documentation et qui apprend pas mal de choses sur ces métiers et façons de faire.
La première scène, en grande partie muette et assez longue (60 pages), fait preuve de violence, presque de cruauté. Très dynamique, sa lisibilité n'est pas toujours parfaite (alors que dans le reste de l'album tout est très fluide), mais elle donne bien le ton. Le dessin présente très peu de trames, et ressemble parfois beaucoup à celui de Lone Wolf & Cub, dynamique et vraiment agréable. Un point noir tout de même : la police de caractères quand les personnages crient, toute distordue, et surtout assez illisible...
Très bien pour l'instant, assez passionnant (même s'il établit surtout l'ambiance, le climat et l'état d'esprit des différentes classes), ce premier tome augure d'une suite prometteuse.
Et en plus la jaquette est très belle et les notes de fin de volume intéressantes et enrichissantes. Aucune raison de s'en priver, donc. :)
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Matador
"La peur, c'est la seule compagne fidèle du matador... De celui qui cherche à naître homme en poursuivant sa mort." Ce roman graphique en trois volumes mérite bien 5/5 pour le scénario. Il est carrément génial. Il nous plonge au coeur de l'Espagne des années 30, et est presque un documentaire sur le monde de la corrida. Indispensable à toute bonne bibliothèque de bd. J'aime moins les dessins de Labiano, cependant. Sous la plume de Romero ou Delaby, ça aurait été un chef d'oeuvre.
Murena
Je suis un peu déçu, je m'attendais à beaucoup mieux, ayant lu plusieurs critiques sur cette bd, qui est en plus "accréditée" par Michael Green, consultant historique pour le film "gladiateur". Le dessinateur a décidément une fixation sur l'anatomie masculine, et c'est un peu dommage. Il ne manque pas une occasion de dessiner un homme à poil. L'esclave Draxius qui se fout à poil dans l'arène pour l'"apprivoiser", c'est totalement gratuit, et aussi ridicule que d'imaginer un torero espagnol qui arriverait à poil dans l'arène avant la corrida. C'est décevant dans un scénario de cette qualité. Les dessins sont cependant magnifiques, et de grande qualité. Et il faut dire que la série semble s'améliorer avec le temps. Historiquement, les gladiateurs ne se battaient pas nus. Ils portaient au minimum un "subligaculum ou sous-vêtement romains" dans le cas des rétiaires, ou un choton (tunique qui se portait par dessus le subligaculum). Et les sublicaculums des gladiateurs de Murena ressemblent plus à des sous-vêtements érotiques pour danseurs d'un bar homosexuel qu'aux subligaculums et chotons de combat portés par les gladiateurs qu'on peut voir sur différentes mosaiques et vases de l'époque classique romaine. L'auteur semble confondre avec les jeux olympiques grecs, où les athlètes étaient nus, et qui étaient interdits aux femmes (qui avaient parfaitement le droit d'assister aux combats de gladiateurs de l'empire romain). Paradoxalement, les filles nues se font très pudiques et discrètes, et n'apparaissent que très rarement au fil des pages. Le scénario est génial.
Les Poissart (Les Damnés de la terre associés)
Quel cynisme, ce qui m'impressionne dans cette série c'est cette lucidité. Une peinture sociale qui a l'air délirante mais qui sonne pourtant juste. Mention pour Paintex, artiste minable, sans talent qui peine à cacher sa frustration. Félicitations pour les Poissart qui sont une représentation de la misère sociale mais qui continuent à se nourrir d'un pathétique espoir. Une leçon magistrale d'humour noir.
Jean-Claude Tergal
Je ne suis vraiment pas fan des BDs humoristiques, mais en ce qui concerne ce cher Jean Claude j'avoue que là, vraiment j'adore. Franchement les passages sur l'enfance sont tellement bien faits, ça sent le vécu tout ça... De toute façon faut bien l'avouer on a tous eu un peu de Tergal en nous à un moment, c'est la force de cette BD oser rire d'une petite personne inoffensive et pitoyable qui ressemble à pas mal de monde. A lire sans complexes.
Dorohedoro
L'histoire a l'air un peu "raz les pâquerettes" au premier abord et le dessin n'est pas très engageant mais je vous conseille vraiment de surmonter ces deux à priori pour vous plonger dans un manga vraiment bon... La force de ce manga, au delà du dessin, que j'apprécie vraiment et qui change vraiment de ce que l'on peut voir habituellement, est qu'aucun manichéisme ne sort de cette histoire. Les bons ne sont pas bons et les méchants sont sympathiques. Une certaine violence se dégage de ce manga, malgré le fait que les scènes violentes soient rares... L'ensemble est noir mais très plaisant... Ce qui est vraiment bien c'est que l'univers spécial de Hole est bien pensé et bien rendu. Cependant il n'y a encore que deux tomes, j'attends donc la suite pour voir, mais le début est vraiment très bon.
Redhand
Alors, tout d'abord je trouve le dessin franchement bien le héros en rouge et blanc-gris et vraiment bien fait, merci Alberti! (en plus les couleurs sont vraiment agréables) Au niveau du scénario il y a la base un monde après l'apocalypse, sujet au demeurant classique mais bien traité par Busiek. Donc on a un héro qui ne se souvient plus de rien d'avant et qui ne sait pas pourquoi il super méga fort, bon je sais c'est classique voir commun mais ici c'est pas mal fait qu'en même. Donc franchement bien et on attend la suite avec impatience pour savoir ce que va devenir Redhand dans un monde qu'il ne connait pas et où il n'est pas le bienvenu. En plus c'est contre les dieux et moi je suis athée donc c'est parfait!
La Métamorphose
J'ai lu La Métamorphose pour la 1ère fois il y a plus de 10 ans, et on peut dire que ça m'avait vraiment marqué à l'époque. En lisant cette adaptation en BD, j'avais un peu peur de détruire le monde que j'avais imaginé d'après la livre et d'après l'univers de fou décrit par Kafka, et j'ai finalement été très étonné de voir que le dessin de Kuper colle parfaitement à ce que j'avais jusqu'à maintenant imaginé. L'immersion a donc été totale dès le début. Le seul élément qui m'a un peu gêné est que la traduction ne semble pas avoir été la même dans l'adaptation BD et dans le livre que j'ai lu plusieurs fois. J'ai donc un peu été gêné parfois par des passages dont je me souvenais et dont la traduction me faisait sortir la tête du bouquin en grimaçant. A part ça, c'est assez fabuleux de voir du Kafka en BD, surtout que le style graphique de Kuper est très particulier (l'utilisation de la carte à gratter donne vraiment un effet sympa) Il réussit à donner un côté ignoble et niais à notre cher grégor, ce qui correspond parfaitement au personnage décrit par Kafka. Une sacrée bonne idée que cette adaptation :)
Souvenirs
Je m'attendais à des pauvres récits de nanas bien mièvres et bien sûr sans intérêt puisque féministe etc, mais non, loin de là, et j'ai même été très surpris de voir un discours carrement abouti dans une BD qui semblait au 1er abord carrement légère. C'est assez rare ce genre de bouquin dont l'idée de base est finalement carrement bateau, mais qui arrive à intéresser grace à des thèmes particuliers, à un découpage simple et efficace, un dessin et des couleurs très propres et surtout un réel humour qui fait souvent mouche. Les nanas sont des garces, les mecs des salauds, mais le mondes est quand même beau dans ce one-shot :)
Borgia
Jodorowsky et Manara ! La fine équipe ! Enfin « fine » n’est peut-être pas le bon mot, quand on connaît le goût prononcé de ces deux auteurs pour la provocation… Pour ces deux adeptes du mysticisme et du sexe trash, les aventures de la famille Borgia est un sujet de choix. Ce premier tome est réussi… il horrifie et fascine à la fois. Mes aïeux ! Quelle époque ! J’en frisonne encore…(Le coup des bites coupées était des plus raffinés…brrrr… et dire qu’on a canonisé des monstres pareils…) …A donner envie d’être protestant, tiens ! Seul regret : la couverture que je trouve un peu « plate »…
Satsuma - L'Honneur de ses Samouraïs
Manga sombre et violent datant de 1980, Satsuma présente un aspect historique pour l'instant très poussé, plus encore que dans Lone Wolf & Cub. S'il ressemble un peu à ce dernier, le propos est plus vaste puisqu'il traite d'une époque, d'un climat social, d'une révolte. Les parenthèses (encore plus) historiques sont d'ailleurs multiples, parfois un peu complexes (les termes japonais ne facilitant pas la compréhension immédiate) mais pas pesantes pour autant, au contraire. La "réalité" de l'époque est très bien décrite, ainsi que l'état d'esprit de la population. Par moments ce manga aurait presque un aspect documentaire, comme lorsque l'auteur décrit les différents métiers exercés par les samouraïs (p.60-71), qui montre un souci poussé de documentation et qui apprend pas mal de choses sur ces métiers et façons de faire. La première scène, en grande partie muette et assez longue (60 pages), fait preuve de violence, presque de cruauté. Très dynamique, sa lisibilité n'est pas toujours parfaite (alors que dans le reste de l'album tout est très fluide), mais elle donne bien le ton. Le dessin présente très peu de trames, et ressemble parfois beaucoup à celui de Lone Wolf & Cub, dynamique et vraiment agréable. Un point noir tout de même : la police de caractères quand les personnages crient, toute distordue, et surtout assez illisible... Très bien pour l'instant, assez passionnant (même s'il établit surtout l'ambiance, le climat et l'état d'esprit des différentes classes), ce premier tome augure d'une suite prometteuse. Et en plus la jaquette est très belle et les notes de fin de volume intéressantes et enrichissantes. Aucune raison de s'en priver, donc. :)