Une BD violente (on se répète), mais qui a suffisamment d'avantages pour dépasser ce cadre.
Alors suivons donc l'histoire de Ryo Narushima. Le point de départ est brutal, il assassine ses propres parents. A ce moment là, il a 16 ans et est un adolescent plutôt calme, "tout ce qu'il y a de plus normal".
Entrée en maison de correction : pour un enfant plutôt frêle, brimades physiques et persécutions insoutenables vont, à défaut de tuer Ryo, le transformer en une machine à combattre, son outil sera le Karaté, "son Karaté".
Après bien des évènements, nous suivrons les traces de Ryo avec ses amis qu'on ne voudrait connaître pour rien au monde, mais aussi ses doutes, et ses erreurs aussi fréquentes qu'impardonables. Il ne trouvera ni paix ni rédemption, il ne les cherche d'ailleurs pas.
Ryo Narushima veut briller et son seul moyen d'y arriver : vaincre son anathème. Et là, on se pose des questions, car bien que Ryo soit incontestablement mauvais, il est loin d'être le seul, et même si ses motivations et surtout les moyens qu'il met en oeuvre pour arriver à ses fins ont de quoi révulser, il paraît presque sympathique et (il l'est incontestablement) attachant.
Son envie irrépressible de vaincre lui fait même oublier ses priorités (Il avait une jeune soeur au moment où il a tué ses parents), et le fait que nombre de gens se dévouent à sa cause, même si tous ne sont pas désintéressés, lui semble naturel ou pire : acquis.
Bon, tout ça pour dire que « Coq de combat » ne se limite pas à être un truc ultraviolent ou une BD de baston débile, où le type s'entraîne un volume entier pour foutre une rouste à son adversaire grâce à une super technique cachée dont tout le monde se fout (genre « Tough »).
En plus, l'auteur est pervers avec son personnage. Ici, pas question de se dire « oui mais Ryo même si c'est un pourri et bien il s'entraîne dur et à l'ancienne ». Chose qui pourrait lui apporter certes un coté honorable. Mais non, Ryo s'entraîne dur c'est vrai, mais il ne respecte aucune règle, n'hésite pas à tricher, insulte copieusement son maître, et, cerise sur le gâteau : il va même jusqu'à prendre certains produits...
Bref, pour l'instant, je suis plutôt pour « Coq de combat », d'autant plus que le dessin s'améliore au fil des tomes (même si pour les visages il y a de nombreux sosies) et que les scènes de combats sont pures et sans artifices.
Je finis quand même avec mes réserves : une petite vingtaine de volumes au Japon, il y en a 9 en France et l'histoire est à son apogée... Alors faudrait pas tomber dans le remplissage inutile non plus. Autre contrariété : les volumes sont très vite lus et ont des fins bien frustrantes. De plus, les compléments d'infos à la fin ont disparu au profit de la réclame.
A acheter en étant conscient(e) que ce n'est pas une BD tout public et qu'elle n'est pas exempte de défauts. A suivre...
19/09/05:
Je viens de lire le tome 12 et franchement je ne suis pas déçu, la baisse d'intêret que j'avais senti dans les tomes 6 à 8 est bel et bien oubliée. Ryo retrouve du mordant et un vrai but, à partir du tome 10 l'interêt redecolle et le "dépassement de soi" redevient le moteur de l'histoire. Le coq de combat nous frappe au ventre et devient grand. Ryo a réussi à briser les normes!
Un très bon album dont le script m'a, par moment, fait penser à "Pulp Fiction" (Quentin Tarantino) et "Suicide Kings" (Peter O'Fallon).
Après avoir scénarisé le cultissime "Tueur", Matz signe un polar noir d'excellente facture dont les personnages guère attachants possèdent tous des caractères bien trempés. Certes, jusqu'à présent, l'intrigue ne brille pas par son originalité, mais l'atmosphère générale du récit et une méthode narrative très efficace font que l'on se languit de connaître la suite. Si on ajoute qu'une bonne dose d’humour agrémente cette histoire, il est juste de dire que "Les Petits Poissons" semble être le premier tome d’une série prometteuse.
Le dessin classique et élégant de Colin Wilson confère à ses planches une ambiance sombre qui sied très bien à l'histoire. Les couleurs sont d'un bon niveau, même si l'informatique laisse transparaître un petit manque de chaleur.
Une belle réussite que je conseille vivement !
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître.
Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond.
Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit.
Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2.
Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent.
Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler).
Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques.
Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires...
Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes...
Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture!
100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon.
Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable.
Conclusion: Vivement le n°3.
La première chose qui me vient à l'esprit est un regret concernant le choix de la couverture... Certe elle est jolie et symbolique (elle prend tout son sens après lecture du tome) mais j'aurais vu quelque chose plus en phase avec les planches.
Hormis cela, ce premier tome est une énorme surprise. Je lorgnais dessus depuis quelque temps via les previews Delcourt et me suis donc empréssé de l'acheter. C'est beau, voire superbe. Un trait rond tout en douceur et proche du dessin animé. De splendides couleurs. Bref c'est admirable pour un premier tome
Concernant l'histoire, bien qu'elle ne soit pas originale, elle est bigrement bien conté et donne envie de connaître la suite. Les persos sont attachants, Bul est carrément craquante ;)
SUPERBE !!!!
J'adore ! David B. nous embarque toujours dans des histoires à la symbolique riche. Au niveau du dessin, c'est plus sobre, on ne retrouve pas la géniale exubérance et le foisonnement de L'Ascension du Haut Mal (son chef-d'oeuvre qu'il FAUT lire ABSOLUMENT !) mais c'est le sujet qui impose cette sobriété, ce ... dépouillement, devrais-je dire ! On est dans une allégorie et même si on se doute de la fin, c'est le cheminement et son traitement visuel qui sont intéressants.
Féroce ! Cette petite variation à la carte à gratter sur "l'enfer c'est les autres". Satire cynique et cruelle d'une certaine société obsédée de sécurité, M. Lehmann démontre, avec une belle technique tant graphique que narrative, que l'on n'est jamais à l'abri de la bêtise humaine.
Ici M-A M. reprends ses thèmes chers : la solitude existentielle dans les grandes foules anonymes, un univers urbain oppressant, et même si le récit est très linéaire, on se laisse entraîner en se demandant où l'auteur veut en venir... et c'est peut-être là qu'on peut éventuellement être un peu déçu. Mais on peut aussi accepter cette fin, et, si on aime le style graphique si particulier de M-A Matthieu pourquoi se priver d'un petit plaisir pas cher ?
UPDATE : Après lecture des 6 Tomes !
On a droit à un manga très bien fait et très documenté (ça sent les nuits blanches à la bibli du coin ^^) avec un duo très original, surtout le héros, Ogami Itto, un des personnages les plus complexe et fouillé que j'ai eu l'occasion de voir (notez au passage que je n'en profite même pas pour dénigrer Kenshin ^^).
Le truc un peu lourd avec Itto, c'est qu'il a tellement la Top Classe 8) qu'il n'est jamais en situation de désavantage et qu'il lui suffit de remuer du Katana (enfin du Dotanuki pour les puristes 8)) et tout le monde il meurt.
Les couvertures dessinés par un certain Miller, qui a l'air tellement connues que je le connais pas, ne sont pas de francs chef d'oeuvres:(, on ira même jusqu'à dire que j'aime pas !
Au bout de 6 Tomes, l'intrigue commence enfin à se resserrer sur le nœud principal : La Vengeance de Itto, qui devait bien se venger Itto ou tard (jetez moi des cailloux :(().
Son fils est un personnage extrêmement troublant et intéressant, même si son mutisme m'a agacé pendant les 2 premiers tomes, et je ne peux pas dire qu'il y ait un seul personnage dont la personnalité ait été bâclée.
Le dessin, qui fait très "crayonné fait main" m'a finalement bien plu, même si j'avais auparavant fermé trois fois le 1e Tome sans le lire (la flemme de me forcer :)) !
Seul bémol, les coupes de cheveux des hommes et femmes sont tellement semblables qu'il m'est arrivé de confondre des personnages (en plus leurs tronches n'ont pas de grandes différences non plus) !
Sinon, un très bon manga qui à bien quelques défauts par-ci par-là, mais qui instruit en divertissant !
J'en recommande l'achat parce que c'est un truc qu'il faut lire chez soi peinard, puis le relire, voire le re-relire, se prendre le chou avec le lexique et la petite notice historique (forcez-vous ça fait intello devant les filles 8)) et comme moi-même je les ai acheté... ça fait beau sur ma bibli !
UPDATE : Hep hep hep, je pose cete update pour signaler au gentil posteur de la bédé que le Tome 7 est sorti depuis un bout de temps, tous à la Fnac ! (nan je fais pas de pub:P)
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Coq de combat
Une BD violente (on se répète), mais qui a suffisamment d'avantages pour dépasser ce cadre. Alors suivons donc l'histoire de Ryo Narushima. Le point de départ est brutal, il assassine ses propres parents. A ce moment là, il a 16 ans et est un adolescent plutôt calme, "tout ce qu'il y a de plus normal". Entrée en maison de correction : pour un enfant plutôt frêle, brimades physiques et persécutions insoutenables vont, à défaut de tuer Ryo, le transformer en une machine à combattre, son outil sera le Karaté, "son Karaté". Après bien des évènements, nous suivrons les traces de Ryo avec ses amis qu'on ne voudrait connaître pour rien au monde, mais aussi ses doutes, et ses erreurs aussi fréquentes qu'impardonables. Il ne trouvera ni paix ni rédemption, il ne les cherche d'ailleurs pas. Ryo Narushima veut briller et son seul moyen d'y arriver : vaincre son anathème. Et là, on se pose des questions, car bien que Ryo soit incontestablement mauvais, il est loin d'être le seul, et même si ses motivations et surtout les moyens qu'il met en oeuvre pour arriver à ses fins ont de quoi révulser, il paraît presque sympathique et (il l'est incontestablement) attachant. Son envie irrépressible de vaincre lui fait même oublier ses priorités (Il avait une jeune soeur au moment où il a tué ses parents), et le fait que nombre de gens se dévouent à sa cause, même si tous ne sont pas désintéressés, lui semble naturel ou pire : acquis. Bon, tout ça pour dire que « Coq de combat » ne se limite pas à être un truc ultraviolent ou une BD de baston débile, où le type s'entraîne un volume entier pour foutre une rouste à son adversaire grâce à une super technique cachée dont tout le monde se fout (genre « Tough »). En plus, l'auteur est pervers avec son personnage. Ici, pas question de se dire « oui mais Ryo même si c'est un pourri et bien il s'entraîne dur et à l'ancienne ». Chose qui pourrait lui apporter certes un coté honorable. Mais non, Ryo s'entraîne dur c'est vrai, mais il ne respecte aucune règle, n'hésite pas à tricher, insulte copieusement son maître, et, cerise sur le gâteau : il va même jusqu'à prendre certains produits... Bref, pour l'instant, je suis plutôt pour « Coq de combat », d'autant plus que le dessin s'améliore au fil des tomes (même si pour les visages il y a de nombreux sosies) et que les scènes de combats sont pures et sans artifices. Je finis quand même avec mes réserves : une petite vingtaine de volumes au Japon, il y en a 9 en France et l'histoire est à son apogée... Alors faudrait pas tomber dans le remplissage inutile non plus. Autre contrariété : les volumes sont très vite lus et ont des fins bien frustrantes. De plus, les compléments d'infos à la fin ont disparu au profit de la réclame. A acheter en étant conscient(e) que ce n'est pas une BD tout public et qu'elle n'est pas exempte de défauts. A suivre... 19/09/05: Je viens de lire le tome 12 et franchement je ne suis pas déçu, la baisse d'intêret que j'avais senti dans les tomes 6 à 8 est bel et bien oubliée. Ryo retrouve du mordant et un vrai but, à partir du tome 10 l'interêt redecolle et le "dépassement de soi" redevient le moteur de l'histoire. Le coq de combat nous frappe au ventre et devient grand. Ryo a réussi à briser les normes!
Du plomb dans la tête
Un très bon album dont le script m'a, par moment, fait penser à "Pulp Fiction" (Quentin Tarantino) et "Suicide Kings" (Peter O'Fallon). Après avoir scénarisé le cultissime "Tueur", Matz signe un polar noir d'excellente facture dont les personnages guère attachants possèdent tous des caractères bien trempés. Certes, jusqu'à présent, l'intrigue ne brille pas par son originalité, mais l'atmosphère générale du récit et une méthode narrative très efficace font que l'on se languit de connaître la suite. Si on ajoute qu'une bonne dose d’humour agrémente cette histoire, il est juste de dire que "Les Petits Poissons" semble être le premier tome d’une série prometteuse. Le dessin classique et élégant de Colin Wilson confère à ses planches une ambiance sombre qui sied très bien à l'histoire. Les couleurs sont d'un bon niveau, même si l'informatique laisse transparaître un petit manque de chaleur. Une belle réussite que je conseille vivement !
Des lendemains sans nuage
Avec "Des Lendemains Sans Nuages", Fabien Vehlmann nous livre un album découpé en nouvelles futuristes où l'ironie règne en maître. Ce mode de narration est assez original puisque le fil conducteur l'histoire est constitué par les synopsis desdites nouvelles qui ne sont rien moins que les réalités futures vécues par l'un des personnages. En outre, chacune de ces histoires possède sa propre ambiance et nous projette dans un futur à la dérive pour mieux nous ramener au réel et à l'intrigue de fond. Les dessins alternés de Bruno Gazzoti et Ralph Meyer sont sobres et bien mis en valeur par la colorisation tout au long du récit. Au final, cet album sera un véritable plaisir pour les amateurs de de S-F (et les autres !) car nous avons là de la très bonne BD à lire et à relire.
Hellsing
Pour être honnête, j’ai été déçu par le tome 1. Caractère design irrégulier et histoire décousue sont les principaux défauts de ce premier tome. L’humour et des scènes de combat pas mal sont quand même là pour sauver les meubles mais bon. Alors allez vous demander pourquoi avoir mis 4/5. Et bien étant fan de l’animé, j’ai décidé d’acheter quand même le tome 2. Et là, O joie: le dessin est bien plus beau même si il n est pas encore parfait. Puis l’histoire est unie et est assez recherchée (beaucoup plus que dans l’animé). Les scènes de combat déjà pas mal dans le tome 1 sont ici géniales et l’humour noir d’Alucard est encore plus présent. Seul petit défaut que certain pourront trouver à ce tome 2, un petit moment où un combat part en couille (attention spoiler): Alucard et Anderson commencent un combat mais l’arrêtent car la femme flic fait visiter le musé ou ils sont à un groupe de petit vieux japonais.(fin de spoiler). Mis à par ça (et encore moi ça m a bien fais délirer) ce tome 2 est génial. En conclusion ne vous arrêtez pas au tome 1 car la suite est (ou du moins s’annonce) bien meilleur.
100 bullets
Voila une BD au sujet assez inédit: Un type qui connait tout vos malheurs et leurs responsables, vous propose une vengeance à assouvir quasi sans risques. Donc pour ce qui est du premier volume on a droit à deux histoires qui suivent ce shéma: Grave connait votre vie, il vous refile la mallette, et tous les renseignements nécessaires... Pour le deuxième volume c'est pareil mais on commence à en savoir plus sur Grave et ses potes... Mais 100 Bullets c'est bien parce que la façon de parler des personnages est "cool", les dialogues valent vraiment une lecture! 100 Bullets c'est bien aussi pour les dessins, les tronches des personnages (galerie de clichés mais ils ne sont pas là longtemps alors...) sont réussies les décors sont variés et c'est joliment mis en case, que du bon. Un dernier truc que vraiment j'adore c'est les couleurs, pas de fioritures pas de couleurs pétantes et l'ensemble est trés homogène, ça apporte un confort de lecture non négligeable. Conclusion: Vivement le n°3.
Alim le tanneur
La première chose qui me vient à l'esprit est un regret concernant le choix de la couverture... Certe elle est jolie et symbolique (elle prend tout son sens après lecture du tome) mais j'aurais vu quelque chose plus en phase avec les planches. Hormis cela, ce premier tome est une énorme surprise. Je lorgnais dessus depuis quelque temps via les previews Delcourt et me suis donc empréssé de l'acheter. C'est beau, voire superbe. Un trait rond tout en douceur et proche du dessin animé. De splendides couleurs. Bref c'est admirable pour un premier tome Concernant l'histoire, bien qu'elle ne soit pas originale, elle est bigrement bien conté et donne envie de connaître la suite. Les persos sont attachants, Bul est carrément craquante ;) SUPERBE !!!!
Le cercueil de course
J'adore ! David B. nous embarque toujours dans des histoires à la symbolique riche. Au niveau du dessin, c'est plus sobre, on ne retrouve pas la géniale exubérance et le foisonnement de L'Ascension du Haut Mal (son chef-d'oeuvre qu'il FAUT lire ABSOLUMENT !) mais c'est le sujet qui impose cette sobriété, ce ... dépouillement, devrais-je dire ! On est dans une allégorie et même si on se doute de la fin, c'est le cheminement et son traitement visuel qui sont intéressants.
Isolacity
Féroce ! Cette petite variation à la carte à gratter sur "l'enfer c'est les autres". Satire cynique et cruelle d'une certaine société obsédée de sécurité, M. Lehmann démontre, avec une belle technique tant graphique que narrative, que l'on n'est jamais à l'abri de la bêtise humaine.
Le coeur des ombres
Ici M-A M. reprends ses thèmes chers : la solitude existentielle dans les grandes foules anonymes, un univers urbain oppressant, et même si le récit est très linéaire, on se laisse entraîner en se demandant où l'auteur veut en venir... et c'est peut-être là qu'on peut éventuellement être un peu déçu. Mais on peut aussi accepter cette fin, et, si on aime le style graphique si particulier de M-A Matthieu pourquoi se priver d'un petit plaisir pas cher ?
Lone Wolf & Cub
UPDATE : Après lecture des 6 Tomes ! On a droit à un manga très bien fait et très documenté (ça sent les nuits blanches à la bibli du coin ^^) avec un duo très original, surtout le héros, Ogami Itto, un des personnages les plus complexe et fouillé que j'ai eu l'occasion de voir (notez au passage que je n'en profite même pas pour dénigrer Kenshin ^^). Le truc un peu lourd avec Itto, c'est qu'il a tellement la Top Classe 8) qu'il n'est jamais en situation de désavantage et qu'il lui suffit de remuer du Katana (enfin du Dotanuki pour les puristes 8)) et tout le monde il meurt. Les couvertures dessinés par un certain Miller, qui a l'air tellement connues que je le connais pas, ne sont pas de francs chef d'oeuvres:(, on ira même jusqu'à dire que j'aime pas ! Au bout de 6 Tomes, l'intrigue commence enfin à se resserrer sur le nœud principal : La Vengeance de Itto, qui devait bien se venger Itto ou tard (jetez moi des cailloux :((). Son fils est un personnage extrêmement troublant et intéressant, même si son mutisme m'a agacé pendant les 2 premiers tomes, et je ne peux pas dire qu'il y ait un seul personnage dont la personnalité ait été bâclée. Le dessin, qui fait très "crayonné fait main" m'a finalement bien plu, même si j'avais auparavant fermé trois fois le 1e Tome sans le lire (la flemme de me forcer :)) ! Seul bémol, les coupes de cheveux des hommes et femmes sont tellement semblables qu'il m'est arrivé de confondre des personnages (en plus leurs tronches n'ont pas de grandes différences non plus) ! Sinon, un très bon manga qui à bien quelques défauts par-ci par-là, mais qui instruit en divertissant ! J'en recommande l'achat parce que c'est un truc qu'il faut lire chez soi peinard, puis le relire, voire le re-relire, se prendre le chou avec le lexique et la petite notice historique (forcez-vous ça fait intello devant les filles 8)) et comme moi-même je les ai acheté... ça fait beau sur ma bibli ! UPDATE : Hep hep hep, je pose cete update pour signaler au gentil posteur de la bédé que le Tome 7 est sorti depuis un bout de temps, tous à la Fnac ! (nan je fais pas de pub:P)