Je conseillerai cette BD pour les fans de film comme Scream ou bien 8mm avec N.Cage.
Certes les dessins ne sont pas franchement transcendants (et les couleurs encore moins), mais le scénario correspond à ce que l'on peut attendre de ce genre d'oeuvre: des meurtres mystérieux, des personnages bizarres, le tout autour de films étranges (j'ai réussi à trouver trois adjectifs qui veulent dire quasiment la même chose: youpi!!!).
La fin de ce premier tome réussit à nous tenir en haleine et la suite devrait nous en dévoiler un peu plus sur ce qui se trame.
A suivre donc...
Vous me direz peut-être "Encore une histoire de Samouraï !!!", moi je vous dirai que vous risquez de passer à côté d'une série justement pas comme les autres.
Ronin, Katana, combats, tous les ingrédients classiques sont là. Mais Hub a ajouté une poignée d'originalité qui fait que "Okko" est à lire.
Un savoureux mélange de culture et de magie qui sert totalement l'aventure.
Chaque personnage développe une véritable personnalité.
La construction des planches est dynamique à souhait et la qualité du dessin et des couleurs exemplaires.
Excellent scénario, bon une fois de plus cela se passe durant la période Nazi avec une histoire d’arme ultime fantastique. C’est passionnant et cela se lit très bien. Cependant il faudrait que notre auteur pense à mettre des petites bulles resituant l’action. Parfois on saute d’un pays à l’autre en plein milieu de page et nous sommes très vite perdus surtout lors de la première lecture.
Pour le dessin, j’ai du mal avec le visage des personnages, il y a beaucoup trop d’ombres. Et puis page 25, la grosse case en bas me choque. On dirait une photo ? Regardez bien les bâtiments dans cette case et comparez avec ceux du reste de l’album.
4.5
Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, cette BD est superbement réalisée.
J'ai vraiment accroché du début à la fin, le suspense est tel qu'une fois fermé le premier tome on ne peut s'empêcher d'ouvrir le suivant !
Scénario, dessin, couleurs, tout est fait pour plonger dans l'atmosphère sombre et oppressante du sanctuaire, presque angoissante...
Le bémol est la ressemblance des personnages et les scènes un peu brouillonnes qui sèment une certaine confusion, notamment dans le premier tome, mais heureusement ça s'arrange un peu après :)
Une BD à la limite du culte si ce n'était une fin plutôt étrange, peut-être décevante pour certains, mais qui mérite d'être lue absolument !
"Salvatore" est la première série que je lis de De Crécy, et je dois avouer que cela ne m'a pas déçu. Au départ, j'étais assez sceptique. J'étais persuadé que j'allais me plonger dans une histoire surréaliste et déconcertante. Mes craintes n'étaient pas fondées et cet album est vraiment bien fait.
Le scénario est présenté un peu à la manière d'un conte animalier. Le ton est très frais et l'humour n'est pas négligé. Dès les premières pages, on est captivé par cette histoire très poétique. Dans ce premier tome, les éléments importants du récit ne sont dévoilés qu'au fur et à mesure que l'on tourne les pages. On ne comprend vraiment les motivations de Salvatore qu'à la fin de l'album. Grâce à cela, on prend son temps pour faire connaissance avec les différents protagonistes tout en se demandant quels seront les aboutissants de cette histoire.
Au niveau du dessin, Nicolas de Crécy assure sans problème. Son trait délicat colle parfaitement avec le scénario. Ses personnages sont très attachants.
Nous avons droit ici à une galerie de portraits haut en couleurs. Celle-ci contribue beaucoup à la réussite de cet album.
Les couleurs sont dans les tons pastels, ce qui donne un côté apaisant à la lecture de cette série.
"Salvatore" est une bd qui ne devrait pas passer inaperçue, et c'est totalement justifié.
A suivre sans hésitation !
J'aime vraiment beaucoup cette série. Et je trouve ça trop fort, qu'avec son style de dessin (qu'on s'attendrait plus à voir dans de l'humour), Sokal arrive à planter des ambiances aussi noires !
Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du polar noir. Encore plus noir que Blacksad, par exemple, parce qu'en plus, c'est d'un cynisme à faire peur. Et Canardo, s'il reste à peu près honnête, est désespérant d'indifférence et de pessimisme.
Bref, l'intérêt de la série vient surtout de cette ambiance noirâtre, tellement efficace qu'on a l'impression d'un brouillard qui colle à la peau.
Sinon, en ce qui concerne l'inégalité des scénarios dont tous les avis parlent, je ne suis pas forcément d'accord. Sokal s'est essayé à plusieurs styles : le polar "urbain", le road-movie, le polar exotique, le huis-clos... J'ai trouvé qu'ils étaient tous très forts, mais forcément, on préfère toujours un style.
A essayer
Ce qui frappe quand on lit Rex Mundi c'est son monde étrange. Un monde au contexte géopolitique totalement différent. La BD s'ouvre sur une double page montrant une Europe inédite avec ses empires, ses émirats et autres républiques...
La France est une monarchie, le clergé est puissant, les guildes et princes marchands pullulent. J'insiste sur la description de cet univers parce qu’en plus de l'intrigue principale qui nous fait suivre Julien Saunière, ce qui se passe en toile de fond est d'un réel intérêt, ce n'est pas qu'un simple contexte, tout semble vrai et cohérent. Les divers complots et tensions politiques entre ces états fictifs nous renvoient à notre monde où les intérêts politiques sont souvent les mêmes (compte tenu de l'époque).
Le sentiment d'oppression vécu par la population est palpable, la ville de Paris est sombre, des détails insignifiants tels les fissures sur les murs, les lieux mal éclairés, nous font bien sentir que c'est un monde passéïste régi de façon autoritaire et archaïque où l'inquisition fait régner la terreur.
L'intrigue principale est touffue et captivante, les intervenants sont nombreux et même si l'on est loin de tenir tous les tenants et aboutissants à la fin de ce premier tome, il serait réducteur de dire que c'est juste une mise en place.
Les dessins sont plutôt réussis même si certaines expressions sur les visages sont parfois un peu exagérées, mais c'est pour chipoter, l'ensemble est correct.
Une très bonne lecture donc, j'attends la suite avec impatience, ma seule réserve est le prix que je trouve un poil élevé pour un album de cette collection.
J'ai été très étonné par cette série, qui ne payait pas de mine quand je me suis penché dessus... Les histoires se révèlent cependant très fortes et bien fouillées... J'apprécie réellement le lien qui est fait entre les BDs sur la route... C'est vraiment une bonne idée, car la route couvre tous les pays, mais les pratiques au volant sont très différentes et des vies se trament au bord ou sur le bitume.
J'apprécie l'humanité des personnages, qui comportent leurs blessures, leurs défauts et leurs envies.
Les dessins varient selon les tomes mais se révèlent en général plutôt plaisant et agréable.
On se laisse vraiment prendre à la lecture de ces tomes, et il en ressort une certaine fraîcheur et une certaine mélancolie...
Même si on a plus la surprise et qu'on sait à quoi s'attendre après Aldébaran, on est pas déçu. Le scénario est toujours palpitant et bien construit, les personnages sont intéressants (bien qu'un peu trop tranchés) et surtout, surtout, les paysages et le bestiaire sont toujours aussi fabuleux. Léo se lache et c'est une réussite. Rien que pour les bestioles qu'il invente, chaque tome est un régal. Quelle imagination !
Bon, évidemment, le récit n'avance pas très vite. Et encore un autre cycle après Betelgeuse ?!! Va falloir qu'il soit béton ! On va voir.
En tout cas, Aldébaran et Bételgeuse sont de très bonnes BD pour convertir quelqu'un à la BD ou y ramener les égarés !
Première chose à dire : C'EST BEAU !!! Le dessin est une pure merveille ! C'est doux, c'est pur, c'est très bien fini... Florence Magnin sait vraiment aller à l'essentiel sans ajouter de fioriture. Ca donne donc une impression de calme et de simplicité, et pourtant les détails sont loin d'être négligés lorsqu'ils sont nécessaires. Elle joue aussi beaucoup sur les lumières. Et les couleurs sont parfaites : à la fois jolies et suffisamment soutenues, mais pas trop vives non plus. On a l'impression qu'un très léger voile recouvre les pages. Un peu comme un voile de mystère, quoi ! Pour moi, le travail de Magnin est encore plus beau dans L'Autre Monde que dans Mary la Noire ou dans L'Héritage d'Emilie, qui sont pourtant très réussies.
Le scénario de Rodolphe est lui aussi de tout premier ordre. L'idée est géniale, le rythme parfait, les rebondissements inattendus. On dirait un peu du Jules Verne. Quelle imagination ! Et tout ça mené de telle façon qu'on est surpris à chaque page. Les personnages sont tous adorables.
L'impression générale est celle d'une lecture reposante. Attention, je n'ai pas dit ennuyeuse, soporifique ou je ne sais quoi de péjoratif ! Non, ce que je veux dire c'est que la douceur du graphisme et le scénario très intéressant font passer un très, très bon moment, sans avoir un coup au coeur toutes les deux pages. Et c'est souvent exactement ce que je demande à une série.
Avec tout ça, c'est sans doute étonnant de ne pas mettre 5/5 ? C'est simplement que pour classer une série en "Culte!", il me faut justement ce coup au coeur toute les 2 pages, ou constater a posteriori que j'ai lu un album entier en apnée, ou me faire péter la rate de rire, avoir pleuré comme une madeleine... Cet album ne manque de rien, il est parfait, mais il n'est pas du genre "Culte!". Si je pouvais, je lui mettrais quand même 4,5/5.
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L'Ombre du Cinéphage
Je conseillerai cette BD pour les fans de film comme Scream ou bien 8mm avec N.Cage. Certes les dessins ne sont pas franchement transcendants (et les couleurs encore moins), mais le scénario correspond à ce que l'on peut attendre de ce genre d'oeuvre: des meurtres mystérieux, des personnages bizarres, le tout autour de films étranges (j'ai réussi à trouver trois adjectifs qui veulent dire quasiment la même chose: youpi!!!). La fin de ce premier tome réussit à nous tenir en haleine et la suite devrait nous en dévoiler un peu plus sur ce qui se trame. A suivre donc...
Okko
Vous me direz peut-être "Encore une histoire de Samouraï !!!", moi je vous dirai que vous risquez de passer à côté d'une série justement pas comme les autres. Ronin, Katana, combats, tous les ingrédients classiques sont là. Mais Hub a ajouté une poignée d'originalité qui fait que "Okko" est à lire. Un savoureux mélange de culture et de magie qui sert totalement l'aventure. Chaque personnage développe une véritable personnalité. La construction des planches est dynamique à souhait et la qualité du dessin et des couleurs exemplaires.
Je suis légion
Excellent scénario, bon une fois de plus cela se passe durant la période Nazi avec une histoire d’arme ultime fantastique. C’est passionnant et cela se lit très bien. Cependant il faudrait que notre auteur pense à mettre des petites bulles resituant l’action. Parfois on saute d’un pays à l’autre en plein milieu de page et nous sommes très vite perdus surtout lors de la première lecture. Pour le dessin, j’ai du mal avec le visage des personnages, il y a beaucoup trop d’ombres. Et puis page 25, la grosse case en bas me choque. On dirait une photo ? Regardez bien les bâtiments dans cette case et comparez avec ceux du reste de l’album.
Sanctuaire
4.5 Je ne vais pas répéter tout ce qui a été dit, cette BD est superbement réalisée. J'ai vraiment accroché du début à la fin, le suspense est tel qu'une fois fermé le premier tome on ne peut s'empêcher d'ouvrir le suivant ! Scénario, dessin, couleurs, tout est fait pour plonger dans l'atmosphère sombre et oppressante du sanctuaire, presque angoissante... Le bémol est la ressemblance des personnages et les scènes un peu brouillonnes qui sèment une certaine confusion, notamment dans le premier tome, mais heureusement ça s'arrange un peu après :) Une BD à la limite du culte si ce n'était une fin plutôt étrange, peut-être décevante pour certains, mais qui mérite d'être lue absolument !
Salvatore
"Salvatore" est la première série que je lis de De Crécy, et je dois avouer que cela ne m'a pas déçu. Au départ, j'étais assez sceptique. J'étais persuadé que j'allais me plonger dans une histoire surréaliste et déconcertante. Mes craintes n'étaient pas fondées et cet album est vraiment bien fait. Le scénario est présenté un peu à la manière d'un conte animalier. Le ton est très frais et l'humour n'est pas négligé. Dès les premières pages, on est captivé par cette histoire très poétique. Dans ce premier tome, les éléments importants du récit ne sont dévoilés qu'au fur et à mesure que l'on tourne les pages. On ne comprend vraiment les motivations de Salvatore qu'à la fin de l'album. Grâce à cela, on prend son temps pour faire connaissance avec les différents protagonistes tout en se demandant quels seront les aboutissants de cette histoire. Au niveau du dessin, Nicolas de Crécy assure sans problème. Son trait délicat colle parfaitement avec le scénario. Ses personnages sont très attachants. Nous avons droit ici à une galerie de portraits haut en couleurs. Celle-ci contribue beaucoup à la réussite de cet album. Les couleurs sont dans les tons pastels, ce qui donne un côté apaisant à la lecture de cette série. "Salvatore" est une bd qui ne devrait pas passer inaperçue, et c'est totalement justifié. A suivre sans hésitation !
Canardo
J'aime vraiment beaucoup cette série. Et je trouve ça trop fort, qu'avec son style de dessin (qu'on s'attendrait plus à voir dans de l'humour), Sokal arrive à planter des ambiances aussi noires ! Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est du polar noir. Encore plus noir que Blacksad, par exemple, parce qu'en plus, c'est d'un cynisme à faire peur. Et Canardo, s'il reste à peu près honnête, est désespérant d'indifférence et de pessimisme. Bref, l'intérêt de la série vient surtout de cette ambiance noirâtre, tellement efficace qu'on a l'impression d'un brouillard qui colle à la peau. Sinon, en ce qui concerne l'inégalité des scénarios dont tous les avis parlent, je ne suis pas forcément d'accord. Sokal s'est essayé à plusieurs styles : le polar "urbain", le road-movie, le polar exotique, le huis-clos... J'ai trouvé qu'ils étaient tous très forts, mais forcément, on préfère toujours un style. A essayer
Rex Mundi
Ce qui frappe quand on lit Rex Mundi c'est son monde étrange. Un monde au contexte géopolitique totalement différent. La BD s'ouvre sur une double page montrant une Europe inédite avec ses empires, ses émirats et autres républiques... La France est une monarchie, le clergé est puissant, les guildes et princes marchands pullulent. J'insiste sur la description de cet univers parce qu’en plus de l'intrigue principale qui nous fait suivre Julien Saunière, ce qui se passe en toile de fond est d'un réel intérêt, ce n'est pas qu'un simple contexte, tout semble vrai et cohérent. Les divers complots et tensions politiques entre ces états fictifs nous renvoient à notre monde où les intérêts politiques sont souvent les mêmes (compte tenu de l'époque). Le sentiment d'oppression vécu par la population est palpable, la ville de Paris est sombre, des détails insignifiants tels les fissures sur les murs, les lieux mal éclairés, nous font bien sentir que c'est un monde passéïste régi de façon autoritaire et archaïque où l'inquisition fait régner la terreur. L'intrigue principale est touffue et captivante, les intervenants sont nombreux et même si l'on est loin de tenir tous les tenants et aboutissants à la fin de ce premier tome, il serait réducteur de dire que c'est juste une mise en place. Les dessins sont plutôt réussis même si certaines expressions sur les visages sont parfois un peu exagérées, mais c'est pour chipoter, l'ensemble est correct. Une très bonne lecture donc, j'attends la suite avec impatience, ma seule réserve est le prix que je trouve un poil élevé pour un album de cette collection.
Bitume
J'ai été très étonné par cette série, qui ne payait pas de mine quand je me suis penché dessus... Les histoires se révèlent cependant très fortes et bien fouillées... J'apprécie réellement le lien qui est fait entre les BDs sur la route... C'est vraiment une bonne idée, car la route couvre tous les pays, mais les pratiques au volant sont très différentes et des vies se trament au bord ou sur le bitume. J'apprécie l'humanité des personnages, qui comportent leurs blessures, leurs défauts et leurs envies. Les dessins varient selon les tomes mais se révèlent en général plutôt plaisant et agréable. On se laisse vraiment prendre à la lecture de ces tomes, et il en ressort une certaine fraîcheur et une certaine mélancolie...
Bételgeuse
Même si on a plus la surprise et qu'on sait à quoi s'attendre après Aldébaran, on est pas déçu. Le scénario est toujours palpitant et bien construit, les personnages sont intéressants (bien qu'un peu trop tranchés) et surtout, surtout, les paysages et le bestiaire sont toujours aussi fabuleux. Léo se lache et c'est une réussite. Rien que pour les bestioles qu'il invente, chaque tome est un régal. Quelle imagination ! Bon, évidemment, le récit n'avance pas très vite. Et encore un autre cycle après Betelgeuse ?!! Va falloir qu'il soit béton ! On va voir. En tout cas, Aldébaran et Bételgeuse sont de très bonnes BD pour convertir quelqu'un à la BD ou y ramener les égarés !
L'Autre Monde
Première chose à dire : C'EST BEAU !!! Le dessin est une pure merveille ! C'est doux, c'est pur, c'est très bien fini... Florence Magnin sait vraiment aller à l'essentiel sans ajouter de fioriture. Ca donne donc une impression de calme et de simplicité, et pourtant les détails sont loin d'être négligés lorsqu'ils sont nécessaires. Elle joue aussi beaucoup sur les lumières. Et les couleurs sont parfaites : à la fois jolies et suffisamment soutenues, mais pas trop vives non plus. On a l'impression qu'un très léger voile recouvre les pages. Un peu comme un voile de mystère, quoi ! Pour moi, le travail de Magnin est encore plus beau dans L'Autre Monde que dans Mary la Noire ou dans L'Héritage d'Emilie, qui sont pourtant très réussies. Le scénario de Rodolphe est lui aussi de tout premier ordre. L'idée est géniale, le rythme parfait, les rebondissements inattendus. On dirait un peu du Jules Verne. Quelle imagination ! Et tout ça mené de telle façon qu'on est surpris à chaque page. Les personnages sont tous adorables. L'impression générale est celle d'une lecture reposante. Attention, je n'ai pas dit ennuyeuse, soporifique ou je ne sais quoi de péjoratif ! Non, ce que je veux dire c'est que la douceur du graphisme et le scénario très intéressant font passer un très, très bon moment, sans avoir un coup au coeur toutes les deux pages. Et c'est souvent exactement ce que je demande à une série. Avec tout ça, c'est sans doute étonnant de ne pas mettre 5/5 ? C'est simplement que pour classer une série en "Culte!", il me faut justement ce coup au coeur toute les 2 pages, ou constater a posteriori que j'ai lu un album entier en apnée, ou me faire péter la rate de rire, avoir pleuré comme une madeleine... Cet album ne manque de rien, il est parfait, mais il n'est pas du genre "Culte!". Si je pouvais, je lui mettrais quand même 4,5/5.