Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran.
Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Hello,
C'est une très bonne BD.
Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique.
- Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé...
Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange.
Vite la suite.
- Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD...
Conclusion :
Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;)))
Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite.
P.S :
J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style...
P.S :
Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival :
Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!)
Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres.
Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima.
Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite.
Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages.
Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !
Cette BD est une bouffée d'air frais dans le monde de la BD. J'ai parfois l'impression qu'il manque des BD qui arrivent à décrire avec le ton juste ce fameux phénomène qu'on dénomme "coup de foudre". Et Thompson y arrive avec brio. A travers cette oeuvre intimiste, il réussit à recréer l'ambiance, les premiers frissons, les petites étincelles qui vous traversent l'esprit à ce moment-là. Cette dépendance totale à l'autre est rendue à merveille. Le tout à travers un dessin à priori modeste mais qui arrive à transmettre les émotions voulues. Enfin le tableau de la communauté catholique (presque extrémiste) est bien réalisé et souligne le poids que peuvent avoir les religions dans la vie des gens. Bref une BD de qualité qui recèle de petites pépites de bonheur.
Il me semble avoir lu des remarques totalement injustes au sujet de cette série qui d'après certains serait d'un graphisme "immonde" et "monstrueux". Ok, ce ne sont pas les traits de Tintin mais personnellement je les trouve assez beaux et surtout très inspirés.
Secondo, il est vrai que le scénar n'est pas hyper complexe mais il présente tout de même l'intérêt d'être suffisamment construit et accrocheur, je ne trouve pas nécessaire de faire une bd avec une histoire incompréhensible si on loupe quelques pages (XIII par exemple).
En résumé, je trouve que ce sont 2 beaux albums de steam/cyber punk et bien menés par un scénar structuré.
Voila ensuite libre à vous de vous faire votre propre avis sur la chose (heureusement !!!).
Des enquêtes policières bien menées et bien fouillées, un très joli graphisme, un (deux) personnage principal vraiment original. Non vraiment une très bonne BD à lire.
De plus, le fait que chaque album soit une histoire à part entière, ne laisse pas le lecteur dans l’attente d’une année afin de connaître la fin de l’intrigue. Mais d’un autre coté, il ne faut pas espérer que la série va durer ad vitam eternam, parce que là, je reverrai ma côte à la baisse (les séries à rallonge qui n’en finissent plus et qui sont exploitées jusqu’à la moelle…. Non merci).
Pour résumer, ces trois premiers tomes sont vraiment très bons et j’attends la suite avec impatience.
C'est une histoire d’aventure dans un monde très original. La complexité du monde de la Tour s’estompe au fur et à mesure que l’histoire progresse… alors ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas tout dès le premier tome (NE surtout PAS se faire une idée après la lecture du seul 1er Tome).
Tome 1 : 3,5/5. L'histoire est un peu dure à comprendre au début. Les schnouboufs font un peu gentillets. Mais pour le reste c'est du TRES bon. Le décor donne tout de suite le ton de l'univers dans lequel vont évoluer les personnages. Certains ne vont pas accrocher mais lisez les 2 tomes suivants.
Tome 2 : 4/5. On y decouvre un peu plus le monde de la Tour. C'est un régal d'originalité. On a vraiment l'impression d'évoluer dans un monde de fous.
Tome 3 : 4,5/5. Ca y est ! Tout devient clair ou presque. On comprend enfin le rôle de chacun. Qui veut quoi. Qui manipule qui. Et l'histoire ne tourne pas en rond. On évolue toujours dans la tour. Encore des idées nouvelles.
Tome 4 : 4,5/5. Le niveau ne baisse pas. Le grand jeu d'échec a commencé. Les 2 ennemis semblent connaître le prochain coup de l'autre. Mais que veulent-ils vraiment ? Qui va l'emporter ?
Tome 5 : 4/5. J'ai tellemet aimé les 4 premiers Tomes que j'attendais énormément du dernier. J'étais un peu déçu après l'avoir achevé... mais avec du recule, il achève bien la série. Bravo !
Rentrant de congés, j'ai porté mon choix de lecture sur cette bd. Une manière pour moi de ne pas se déconnecter trop vite de ces moments privilégiés que sont les vacances. Ce choix ne m'a pas déçu. Cosey nous montre, ici, toute l'expression de son talent et c'est, ma foi, tout à fait convaincant.
Le scénario démarre en douceur. A tel point qu'on se demande parfois où va nous conduire le récit. Mais après quelques pages, on est finalement absorbé par l'histoire. En résumé, l'auteur met à l'honneur l'amitié de deux hommes et une femme, amis de longue date, qui se retrouvent lors d'un voyage en Italie.
Le récit est très bien construit. Pourtant, quelques flash-back viennent régulièrement interrompre l'idée de base mais ces cassures ne gênent en rien la continuité de l'histoire.
La densité des personnages n'est pas négligée, ce qui rend cette bd encore plus captivante.
D'un point de vue graphique, Cosey est fidèle à lui même. Son trait fin et subtil est toujours aussi agréable. Fraîcheur et raffinement sont, ici, à l'honneur et on ne s'en plaindra pas.
Voyage en Italie est une réussite visuelle et scénaristique. Je ne peux que vous le conseiller.
A lire !
Lors d'une dédicace, Grégory Charlet m'avait fait comprendre que Kabbale lui tenait à coeur. Il m'avait expliqué toutes les options possibles du scénario et tout cela me semblait très ambitieux.
Après avoir lu cette série, je pense que le récit est à la hauteur de ses objectifs. L'histoire se met en place en douceur et même s'il est vrai qu'on ne sait pas encore où va nous conduire le scénario, on devine, malgré tout, le potentiel scénaristique que nous offre cette bd.
Pour le moment, le résumé est assez simple : l'auteur nous raconte la vie d'un garçon, Gaël, qui a beaucoup de difficultés à supporter son milieu social où règne la violence à chaque instant. On sent très bien que la suite va, vraisemblablement, prendre des accents beaucoup plus fantastiques, ce qui évidemment attise notre curiosité.
Les différents personnages ne manquent pas de personnalité et leurs angoisses sont palpables à chaque instant.
Pour le dessin, il est clair que Grégory Charlet est fortement inspiré du manga. Il se dégage de son graphisme, justesse, finesse et clarté. Les expressions des visages sont très réussies comme par exemple celle de Carole à la page 19 du tome 2. J'ai trouvé cela vraiment superbe !
A travers cette bd, l'auteur nous prouve son talent de scénariste autant que celui de dessinateur. Je ne peux que souhaiter longue vie à cette série qui le mérite vraiment.
A conseiller !
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L'Ombre du Corbeau
Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
Quelques Mois à l'Amélie
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran. Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Vo'Hounâ
Hello, C'est une très bonne BD. Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique. - Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé... Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange. Vite la suite. - Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD... Conclusion : Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;))) Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite. P.S : J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style... P.S : Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival : Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!) Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
MPD-Psycho, le détective schizophrène
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres. Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima. Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite. Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages. Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !
Blankets - Manteau de neige
Cette BD est une bouffée d'air frais dans le monde de la BD. J'ai parfois l'impression qu'il manque des BD qui arrivent à décrire avec le ton juste ce fameux phénomène qu'on dénomme "coup de foudre". Et Thompson y arrive avec brio. A travers cette oeuvre intimiste, il réussit à recréer l'ambiance, les premiers frissons, les petites étincelles qui vous traversent l'esprit à ce moment-là. Cette dépendance totale à l'autre est rendue à merveille. Le tout à travers un dessin à priori modeste mais qui arrive à transmettre les émotions voulues. Enfin le tableau de la communauté catholique (presque extrémiste) est bien réalisé et souligne le poids que peuvent avoir les religions dans la vie des gens. Bref une BD de qualité qui recèle de petites pépites de bonheur.
Le Régulateur
Il me semble avoir lu des remarques totalement injustes au sujet de cette série qui d'après certains serait d'un graphisme "immonde" et "monstrueux". Ok, ce ne sont pas les traits de Tintin mais personnellement je les trouve assez beaux et surtout très inspirés. Secondo, il est vrai que le scénar n'est pas hyper complexe mais il présente tout de même l'intérêt d'être suffisamment construit et accrocheur, je ne trouve pas nécessaire de faire une bd avec une histoire incompréhensible si on loupe quelques pages (XIII par exemple). En résumé, je trouve que ce sont 2 beaux albums de steam/cyber punk et bien menés par un scénar structuré. Voila ensuite libre à vous de vous faire votre propre avis sur la chose (heureusement !!!).
Les Arcanes du Midi-minuit
Des enquêtes policières bien menées et bien fouillées, un très joli graphisme, un (deux) personnage principal vraiment original. Non vraiment une très bonne BD à lire. De plus, le fait que chaque album soit une histoire à part entière, ne laisse pas le lecteur dans l’attente d’une année afin de connaître la fin de l’intrigue. Mais d’un autre coté, il ne faut pas espérer que la série va durer ad vitam eternam, parce que là, je reverrai ma côte à la baisse (les séries à rallonge qui n’en finissent plus et qui sont exploitées jusqu’à la moelle…. Non merci). Pour résumer, ces trois premiers tomes sont vraiment très bons et j’attends la suite avec impatience.
Thorinth
C'est une histoire d’aventure dans un monde très original. La complexité du monde de la Tour s’estompe au fur et à mesure que l’histoire progresse… alors ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas tout dès le premier tome (NE surtout PAS se faire une idée après la lecture du seul 1er Tome). Tome 1 : 3,5/5. L'histoire est un peu dure à comprendre au début. Les schnouboufs font un peu gentillets. Mais pour le reste c'est du TRES bon. Le décor donne tout de suite le ton de l'univers dans lequel vont évoluer les personnages. Certains ne vont pas accrocher mais lisez les 2 tomes suivants. Tome 2 : 4/5. On y decouvre un peu plus le monde de la Tour. C'est un régal d'originalité. On a vraiment l'impression d'évoluer dans un monde de fous. Tome 3 : 4,5/5. Ca y est ! Tout devient clair ou presque. On comprend enfin le rôle de chacun. Qui veut quoi. Qui manipule qui. Et l'histoire ne tourne pas en rond. On évolue toujours dans la tour. Encore des idées nouvelles. Tome 4 : 4,5/5. Le niveau ne baisse pas. Le grand jeu d'échec a commencé. Les 2 ennemis semblent connaître le prochain coup de l'autre. Mais que veulent-ils vraiment ? Qui va l'emporter ? Tome 5 : 4/5. J'ai tellemet aimé les 4 premiers Tomes que j'attendais énormément du dernier. J'étais un peu déçu après l'avoir achevé... mais avec du recule, il achève bien la série. Bravo !
Le Voyage en Italie
Rentrant de congés, j'ai porté mon choix de lecture sur cette bd. Une manière pour moi de ne pas se déconnecter trop vite de ces moments privilégiés que sont les vacances. Ce choix ne m'a pas déçu. Cosey nous montre, ici, toute l'expression de son talent et c'est, ma foi, tout à fait convaincant. Le scénario démarre en douceur. A tel point qu'on se demande parfois où va nous conduire le récit. Mais après quelques pages, on est finalement absorbé par l'histoire. En résumé, l'auteur met à l'honneur l'amitié de deux hommes et une femme, amis de longue date, qui se retrouvent lors d'un voyage en Italie. Le récit est très bien construit. Pourtant, quelques flash-back viennent régulièrement interrompre l'idée de base mais ces cassures ne gênent en rien la continuité de l'histoire. La densité des personnages n'est pas négligée, ce qui rend cette bd encore plus captivante. D'un point de vue graphique, Cosey est fidèle à lui même. Son trait fin et subtil est toujours aussi agréable. Fraîcheur et raffinement sont, ici, à l'honneur et on ne s'en plaindra pas. Voyage en Italie est une réussite visuelle et scénaristique. Je ne peux que vous le conseiller. A lire !
Kabbale
Lors d'une dédicace, Grégory Charlet m'avait fait comprendre que Kabbale lui tenait à coeur. Il m'avait expliqué toutes les options possibles du scénario et tout cela me semblait très ambitieux. Après avoir lu cette série, je pense que le récit est à la hauteur de ses objectifs. L'histoire se met en place en douceur et même s'il est vrai qu'on ne sait pas encore où va nous conduire le scénario, on devine, malgré tout, le potentiel scénaristique que nous offre cette bd. Pour le moment, le résumé est assez simple : l'auteur nous raconte la vie d'un garçon, Gaël, qui a beaucoup de difficultés à supporter son milieu social où règne la violence à chaque instant. On sent très bien que la suite va, vraisemblablement, prendre des accents beaucoup plus fantastiques, ce qui évidemment attise notre curiosité. Les différents personnages ne manquent pas de personnalité et leurs angoisses sont palpables à chaque instant. Pour le dessin, il est clair que Grégory Charlet est fortement inspiré du manga. Il se dégage de son graphisme, justesse, finesse et clarté. Les expressions des visages sont très réussies comme par exemple celle de Carole à la page 19 du tome 2. J'ai trouvé cela vraiment superbe ! A travers cette bd, l'auteur nous prouve son talent de scénariste autant que celui de dessinateur. Je ne peux que souhaiter longue vie à cette série qui le mérite vraiment. A conseiller !