Ayako est à mon humble avis un des meilleurs Tezuka qui ait été traduit en France. Mais c'est une oeuvre un peu difficile à aborder, et surprenante pour qui voit dans le manga une distraction légère. Surtout que Tezuka est plus connu ici-bas pour ses oeuvres plus grand public.
Si vous aimez les oeuvres qui sondent les tréfonds noirs de l'âme humaine, n'hésitez pas un seul instant, cette BD est remarquable ! (et si vous ne trouvez pas ça assez noir, MW est fait pour vous ^_^)
4 étoiles, voilà qui semble sans doute exagéré (allez 3.8 ). Cette bd au dessin "gentillet" vaut surtout par la qualité de son humour. Je n'ai pas pu toutes les lire (4 en fait) mais elles furent toujours constantes dans la qualité.
On passe vraiment un excellent moment.
Et bien ma mère lisait ces BDs étant jeune et nous les a données à ma soeur et moi.
Mon père aime également ces histoires et s'est fait faire dédicacer presque toutes nos BDs. Il a reçu en plus une planche d'une des histoires.
Plusieurs jeunes filles se retrouveront dans Julie claire ou Cécile, qui vivent des moments d'aujourd'hui.
Le seul inconvénient que j'y trouve est les manque d'originalité vis a vis des noms tels que Jean Pierre, Jean Bernard,... qui reviennent toujours pour des garçons différents.
Voila.
Les trois premiers albums sont vraiment biens. On y trouve une sorte de Tintin accompagné d'une jeune femme aux atouts qui ne nous font pas regretter Milou. Les thèmes abordés sont profonds (dictature, secte...), mais traités avec beaucoup d'humour.
Ces ouvrages font partie de mes plus vieilles bd et de plus éditées aux éditions Ouest France, alors pour les retrouver en librairie...
Comme souvent pour les premiers tomes de séries, il est difficile de mettre une cote. En effet, une histoire qui démarre de façon banale peut donner quelque chose de franchement bien, tout comme on peut être déçu de lire la suite après un début extra.
Ici, on a affaire à un bon début. J'espère que la suite sera à la hauteur, mais d'ici à lire le tome 2, je mets 4/5.
Les bases du scénario sont plantées, avec tout d'abord des personnages attachants et bien caractérisés: Pouip, le petit marrant; Driggs, l'aventurier fort et brave; Caboche, l'intelligent; Kromdor, le mage qui va les guider...
Et puis il y a des fées et diverses autres créatures qui vivent dans différentes contrées. Et l'histoire nous laisse présager de la découverte de nombreuses créatures et de tout un monde merveilleux dans les prochains tomes.
Ceux-ci promettent d'être riches en découvertes et en rebondissements. En effet, le premier tome contient déjà beaucoup d'action et suscite l'intérêt du lecteur, avec de l'humour bien dosé...
Cependant, quelque chose qui me dérange un peu est la ressemblance avec Le Seigneur des Anneaux. On a des magiciens, dont un en particulier veille sur le petit peuple des lutins (qui se révèle bien surprenant), des volontaires inattendus pour une quête importante, une maison de bagueer qui n'est pas sans rappeler celle d'un hobbit... Mais ce n'est peut-être pas un mal.
Quant au dessin, je le trouve très beau, très soigné et riche. Les couleurs sont gaies et aident au côté merveilleux de la série.
Donc, un très bon début. Reste à espérer qu'on ne soit pas déçus par la suite.
Vraiment très sympa.
Dessin typique Leturgie, avec un manque d’originalité pour les personnages de ses différentes séries, mais on aime !:)
Scénario bien foutu, avec de l’action, beaucoup de baston et quelques explosions de têtes en prime. Certaines choses me dérangent un peu, comme le fait que Polstar se fout de sa famille sauf de sa "mère", je trouve ça très moyen, ça n’ajoute selon moi rien de drôle à l’histoire.
Le premier cycle, formé par les trois premiers tomes, se referme sur lui-même dans une construction très bien faite, prévisible mais incontournable.
Bref : on aime.:)
C’est un très bon début que nous offrent ici les auteurs.
L’histoire est déjantée et amusante, avec des personnages attachants. J’aime beaucoup les délires amoureux d’Aliénor (peut-être parce que je suis une fille ? :?) ) et la petite Etamine est trop mignonne. Le personnage de Shu-Alaï, avec ses combats façon Dragon Ball, semble un peu venir de nulle part, mais au fond ce n’est pas bien grave. Et puis le corbeau du méchant fait un peu trop Disney, mais ce n’est pas grave non plus.
Le dessin est très chouette, style italien (on les aime, ces dessinateurs italiens ! :) ) et les couleurs flashy correspondent bien à l’ambiance déjantée de l’histoire. J’aime particulièrement les expressions de l’ours et Etamine est vraiment extra.
Un bon moment de détente.
Sans erreur de scénario !!! Je conçois que l'on n'aime pas le manichéisme qui fait paraître tout simpliste, mais là je vous ferais remarquer que le jeune ami blond de Mayo dans le premier tome qui par la suite se fait tout de même un peu violer sur les bords par le tueur fou, ne réapparaît jamais ! A la fin, je sais il ne faut jamais raconter les fins mais celle ci est éloquente pour ce qu'il y a à en dire, parmi les personnes qui assistent au mariage de nos deux héros (j'ai soupiré de soulagement quand on a échappé à l'inceste) je n'ai pas entraperçu le jeune ami que l'on a donc vu pour la dernière fois sur le lit d'hôpital! Par contre son agresseur, qui entre temps est devenu l'ami préféré de notre héros, était présent, lui!
De plus les dernières pages avec la série de retournements « mourra-mourra pas » des deux "bannis": Le frère de Mayo et son acolyte, ex-ennemi lui aussi, est un peu lourde de sorte que l'on a du mal à y croire.
Pour le dessin vous m'avez permis de réaliser qu'en effet il est très statique, et jure avec la tradition manga, pourtant c'est pour lui que j'approuve son achat. Car s'il est statique on ne peut pour autant nier qu'il est purement sublime, ce serait comme si l'on avait demandé à un peintre de talent de dessiner un manga, évidemment on peut ne pas aimer. A propos de cette même critique je voulais aussi dire que cette immobilité rajoute à la noble stature des personnages, et que ce n'est de fait pas un élément totalement négligeable vu le nombre de costumes qui apparaissent dans ce manga.
Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans).
Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question:
Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation !
Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde...
Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité.
Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes.
Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner!
Convard se trompe? qui sait.
Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons...
Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes.
consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats.
Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme!
Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique.
La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile...
Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs)
Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles.
Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum)
Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure.
Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
Arf !
Génial !
Excellent !
C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série.
La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien.
J’en redemande !
Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)
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Ayako
Ayako est à mon humble avis un des meilleurs Tezuka qui ait été traduit en France. Mais c'est une oeuvre un peu difficile à aborder, et surprenante pour qui voit dans le manga une distraction légère. Surtout que Tezuka est plus connu ici-bas pour ses oeuvres plus grand public. Si vous aimez les oeuvres qui sondent les tréfonds noirs de l'âme humaine, n'hésitez pas un seul instant, cette BD est remarquable ! (et si vous ne trouvez pas ça assez noir, MW est fait pour vous ^_^)
Martin Milan
4 étoiles, voilà qui semble sans doute exagéré (allez 3.8 ). Cette bd au dessin "gentillet" vaut surtout par la qualité de son humour. Je n'ai pas pu toutes les lire (4 en fait) mais elles furent toujours constantes dans la qualité. On passe vraiment un excellent moment.
Julie, Claire, Cécile
Et bien ma mère lisait ces BDs étant jeune et nous les a données à ma soeur et moi. Mon père aime également ces histoires et s'est fait faire dédicacer presque toutes nos BDs. Il a reçu en plus une planche d'une des histoires. Plusieurs jeunes filles se retrouveront dans Julie claire ou Cécile, qui vivent des moments d'aujourd'hui. Le seul inconvénient que j'y trouve est les manque d'originalité vis a vis des noms tels que Jean Pierre, Jean Bernard,... qui reviennent toujours pour des garçons différents. Voila.
Rona
Les trois premiers albums sont vraiment biens. On y trouve une sorte de Tintin accompagné d'une jeune femme aux atouts qui ne nous font pas regretter Milou. Les thèmes abordés sont profonds (dictature, secte...), mais traités avec beaucoup d'humour. Ces ouvrages font partie de mes plus vieilles bd et de plus éditées aux éditions Ouest France, alors pour les retrouver en librairie...
Le Grimoire de Féerie
Comme souvent pour les premiers tomes de séries, il est difficile de mettre une cote. En effet, une histoire qui démarre de façon banale peut donner quelque chose de franchement bien, tout comme on peut être déçu de lire la suite après un début extra. Ici, on a affaire à un bon début. J'espère que la suite sera à la hauteur, mais d'ici à lire le tome 2, je mets 4/5. Les bases du scénario sont plantées, avec tout d'abord des personnages attachants et bien caractérisés: Pouip, le petit marrant; Driggs, l'aventurier fort et brave; Caboche, l'intelligent; Kromdor, le mage qui va les guider... Et puis il y a des fées et diverses autres créatures qui vivent dans différentes contrées. Et l'histoire nous laisse présager de la découverte de nombreuses créatures et de tout un monde merveilleux dans les prochains tomes. Ceux-ci promettent d'être riches en découvertes et en rebondissements. En effet, le premier tome contient déjà beaucoup d'action et suscite l'intérêt du lecteur, avec de l'humour bien dosé... Cependant, quelque chose qui me dérange un peu est la ressemblance avec Le Seigneur des Anneaux. On a des magiciens, dont un en particulier veille sur le petit peuple des lutins (qui se révèle bien surprenant), des volontaires inattendus pour une quête importante, une maison de bagueer qui n'est pas sans rappeler celle d'un hobbit... Mais ce n'est peut-être pas un mal. Quant au dessin, je le trouve très beau, très soigné et riche. Les couleurs sont gaies et aident au côté merveilleux de la série. Donc, un très bon début. Reste à espérer qu'on ne soit pas déçus par la suite.
Polstar
Vraiment très sympa. Dessin typique Leturgie, avec un manque d’originalité pour les personnages de ses différentes séries, mais on aime !:) Scénario bien foutu, avec de l’action, beaucoup de baston et quelques explosions de têtes en prime. Certaines choses me dérangent un peu, comme le fait que Polstar se fout de sa famille sauf de sa "mère", je trouve ça très moyen, ça n’ajoute selon moi rien de drôle à l’histoire. Le premier cycle, formé par les trois premiers tomes, se referme sur lui-même dans une construction très bien faite, prévisible mais incontournable. Bref : on aime.:)
Aliénor
C’est un très bon début que nous offrent ici les auteurs. L’histoire est déjantée et amusante, avec des personnages attachants. J’aime beaucoup les délires amoureux d’Aliénor (peut-être parce que je suis une fille ? :?) ) et la petite Etamine est trop mignonne. Le personnage de Shu-Alaï, avec ses combats façon Dragon Ball, semble un peu venir de nulle part, mais au fond ce n’est pas bien grave. Et puis le corbeau du méchant fait un peu trop Disney, mais ce n’est pas grave non plus. Le dessin est très chouette, style italien (on les aime, ces dessinateurs italiens ! :) ) et les couleurs flashy correspondent bien à l’ambiance déjantée de l’histoire. J’aime particulièrement les expressions de l’ours et Etamine est vraiment extra. Un bon moment de détente.
Strain
Sans erreur de scénario !!! Je conçois que l'on n'aime pas le manichéisme qui fait paraître tout simpliste, mais là je vous ferais remarquer que le jeune ami blond de Mayo dans le premier tome qui par la suite se fait tout de même un peu violer sur les bords par le tueur fou, ne réapparaît jamais ! A la fin, je sais il ne faut jamais raconter les fins mais celle ci est éloquente pour ce qu'il y a à en dire, parmi les personnes qui assistent au mariage de nos deux héros (j'ai soupiré de soulagement quand on a échappé à l'inceste) je n'ai pas entraperçu le jeune ami que l'on a donc vu pour la dernière fois sur le lit d'hôpital! Par contre son agresseur, qui entre temps est devenu l'ami préféré de notre héros, était présent, lui! De plus les dernières pages avec la série de retournements « mourra-mourra pas » des deux "bannis": Le frère de Mayo et son acolyte, ex-ennemi lui aussi, est un peu lourde de sorte que l'on a du mal à y croire. Pour le dessin vous m'avez permis de réaliser qu'en effet il est très statique, et jure avec la tradition manga, pourtant c'est pour lui que j'approuve son achat. Car s'il est statique on ne peut pour autant nier qu'il est purement sublime, ce serait comme si l'on avait demandé à un peintre de talent de dessiner un manga, évidemment on peut ne pas aimer. A propos de cette même critique je voulais aussi dire que cette immobilité rajoute à la noble stature des personnages, et que ce n'est de fait pas un élément totalement négligeable vu le nombre de costumes qui apparaissent dans ce manga.
Les Huit jours du diable
Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans). Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question: Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation ! Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde... Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité. Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes. Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner! Convard se trompe? qui sait. Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons... Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes. consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats. Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme! Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique. La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile... Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs) Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles. Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum) Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure. Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
La Mission infernale
Arf ! Génial ! Excellent ! C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série. La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien. J’en redemande ! Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)