Très bonne série qui mais commence à être légèrement longuette. (eh oui plein de sousous).
L'influence du Grand JB Poquelin (Molière si vous préférez) est plus que convenue et on ne s'en plaindra pas.
Dessins et couleurs très beaux.
Quasi-culte.
Après lecture du tome 9, je retrouve une série intéressante !
En effet, tant le 1er cycle m'avait bien plu que le second moins... Pis là nouveau souffle sur Mars depuis le T8.
D'une manière plus générale, j'apprécie le dessin plus dans les 2 derniers albums que dans les précédents, je le trouve plus fini, plus mature.
Question personnages, j'aime bien le duo Nash/Audrey pour leur don à se mettre dans la première embrouille venue et aussi pour sa complémentarité et les quelques prises de tête.
La quête du Pr Labory commence à arriver à son terme et ce n'est pas un mal au bout de 9 tomes... Ca devient un peu longuet et les méandres scénaristiques nous faisaient parfois perdre le fil de l'histoire... Ce tome 9 apporte pas mal de réponses sur l'origine d'Audrey et il y a fort à parier que l'on aura quasi toutes les réponses au prochain tome.
J'ai longuement hésité à l'acheter mais devant tant d'éloges je n'ai finalement pas pu résister... Et au bout du coup je suis tout à fait content !!
Je ne vais pas redire tout ce qui a été dit plus bas : Le dessin est très très sympa, les couleurs vont biens avec l'ambiance et le scénario a l'air bien bien fait même si ce n'est pas non plus LE scénario de l'année.
En fait j'ai beaucoup aimé l'ambiance et plus particulièrement les héros que je trouve très attachant (j'adore la bouille d'Alim : Un regard simple naïf et franchement sympathique !) Cette série me fait un peu penser à une animation de Walt Disney.
Bref, une série rafraîchissante, très plaisante à lire et relire => Gageons que ça dure !
Une BD entièrement lesbienne et limite féministe par moment, c'est assez rare !
J'adore franchement ce dessin en noir et blanc, les ombrages sont à la fois simples et précis. Un seul défaut côté dessin : les poitrines des femmes sont énormes ! C'est parfois assez laid :-/
On apprends à la fin de cet album que les nanas présentées sont toujours les mêmes, au fil des âges. Mouais, bah franchement on s'en fout, ça n'apporte rien. On a donc 4 petites histoires à différentes époques (1992, 1955, 1898 et 1080) qui mettent en scène deux femmes qui semblent ne pas regretter les hommes vu comme elles s'amusent. Si elle se tapaient un peu moins la discut' pendant leurs ébats ça ne m'aurais pas posé de problème, parce que sinon c'est très excitant (alors que généralement je ne suis pas friand de scènes entre femmes)
Aldébaran est vraiment une bonne BD, qui se lit bien, qui est relativement bien construite et pour laquelle LEO a fait preuve d'imagination. J'ai été bluffé par le cinquième tome avec les constructions géométriques de la Mantrisse. Je trouve que les personnages sont bien trouvés, avec de la personnalité et du caractère (que dire de Monsieur Pad). Mais l'histoire constitue vraiment l'atout majeur de cette série parce que le dessin n'est pas au top.
En fait le dessin est très joli, mais je trouve qu'il manque vraiment de personnalité, je le trouve froid. Ceci étant, il se prête assez bien à une série d'aventure sur une île tropicale, avec des poissons énormes, des forêts exotiques, et une mer lunatique.
J'ai bien aimé l'évocation de la résistance musicale et l'invention de la dictature avec de forts relents ecclesiastiques.
Une Bd à lire au moins pour découvrir la BD car on accroche vraiment bien. Après quand on a goûté à des dessins moins conventionnels, plus personnalisés et à des histoires plus originales, on lit Aldébaran pour se reposer la tête.
Je suis surpris que "Anahire" est si peu d'avis, d'autant plus qu'ils ne sont pas très élogieux.
J'ai trouvé cette série FANTASY très attrayante. (en tout cas beaucoup plus que de nombreuses séries qui sont lâchées au public à grand renfort de pub, et qui sont elles au ras des pâquerettes côté scénario: non non je ne les citerai pas)
L'univers créé est original et les divers personnages rencontrés participent bien à son élaboration.
Les dessins sont beaux (même si les personnages sont laids: disons que leur laideur est bien dessinée) et les couleurs chatoyantes des vêtements se marient bien avec les couleurs sombres des différents lieux.
De plus il n'y a que 4 tomes: ce n'est ni trop court, ni trop long pour raconter une histoire passionnante: de la vrai FANTASY
Cette série me fait penser à la série TV 24 heures chrono (même si ici tout se joue sur environ 9 jours...).
Le scénario de Morvan est prenant et le compte à rebours distillé au cours des pages apporte un peu plus de stress au lecteur. (Stress dans le bon sens du terme).
Le dessin "propre" des deux premiers tomes laisse place à un dessin plus brouillon, plus "sale" dans le troisième, et c'est dommage.
Mais c'est peut-être dû au changement de coloriste entre le tome 2 et 3.
De plus question couverture les deux premières sont très belles (quant à la "3": bof!)
En 3 tomes, seulement 2 jours se sont écoulés, la série risque donc d'être assez longue.
A suivre...
PS: page 30 du tome 1, vous aurez sûrement reconnu les deux agents les plus connus du FBI (serions-nous dans une affaire non classée...)
C'est quand même plus qu'une introduction, ce tome 1! Vous en connaissez beaucoup des premiers tomes qui vous raconte la moitié de la vie du personnage principal? Il y a dans cet album une densité romanesque assez rare en bd. On embrasse un personnage d'un seul coup, avec son passé, son présent, prêt à plonger dans son avenir.
Le contexte historique parait crédible. Le dessin est élégant, malgré certaines libertés graphiques (les personnages de Labiano ont toujours une grosse tête...).
Et puis j'ai trouvé la fin de ce premier tome, très bonne, moi. Du très bon Desberg, vraiment!
"Ne jamais se faire un ennemi de Luz", telle est en somme une des pensées qui peut venir à la lecture des Mégret gèrent la ville. Car la caricature est féroce. Poussée très loin aussi. Il ne s'agit pas d'une caricature qui reste proche de la réalité, non, plutôt une caricature qui extraie la substantifique moëlle de l'esprit des événements et des personnages et les restitue sous des dehors outrés, grotesques... et terriblement jouissifs. Les pages suivent parfois l'actualité de l'époque, mais certains thèmes reviennent (nécéssairement) fréquemment et sont plutôt intemporels.
Qu'il s'agisse des Agad' mon p'tit rat, agad' ! de (je cite) "la grande gourde", des exclamations telles que Par la sainte moustache !, Doux Adolf !, Führer for ever et autres, ou encore du dessin qui fourmille de petits détails (tiens, l'appareil photo qui au lieu de faire "clic" fait "kuklux" ! :D), tout dans cet album est absolument jubilatoire ! L'image donnée par Luz est extrême (droite, ah ah ah. Pardon...) et en plus de faire rire, fait bien comprendre certains mécanismes.
Le dessin justement, est également un des points forts de l'album : le coup de crayon de Luz est vraiment excellent, d'une parfaite maîtrise dans ses persos et leurs expressions.
Je mettrais presque un 5, si ce n'était une petite lassitude au bout de 80 pages (rappelons qu'il s'agit initialement de planches hebdomadaires), mais ne vous y trompez pas : dans son genre, cet album EST culte ! Par contre, si vous faites parti du FN, vous risquez de moins rire. Evidemment, mille bunkers.
Je suis relativement embêté pour noter cette série. En effet je la trouve moins réussie que Love My life, mais elle est tout de même bien...
Le style de dessin épuré de Ebine Yamaji me touche toujours autant. J'apprécie vraiment la lecture de ses mangas pour la qualité et la beauté de son dessin.
L'histoire est profonde, mais les personnages sont beaucoup moins attachants que dans Love My Life, manga duquel se détachait un véritable dynamisme. Là on sombre un peu dans le tristus et dans le nostalgique, car au final Rutsu ne sait pas qui elle est, n'arrive pas à s'assumer et fait preuve de lâcheté envers les deux personnes qu'elle aime. J'apprécie ceci étant la profondeur du récit, qui soulève de fortes questions et qui montre qu'on ne "naît pas homosexuel", ce que pensent beaucoup de personnes. Etant persuadé que tous se demandent un jour, "pourquoi l'homosexualité?", voire "pourquoi une personne du même sexe m'attire ?", je trouve que ce manga retranscrit bien ce que pense Ebine Yamaji.
J'aime beaucoup aussi les liens que garde Yamaji avec le quotidien, les arts et la sexualité... Son monde ressemble au nôtre en toute simplicité et c'est vraiment agréable à lire.
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De Cape et de Crocs
Très bonne série qui mais commence à être légèrement longuette. (eh oui plein de sousous). L'influence du Grand JB Poquelin (Molière si vous préférez) est plus que convenue et on ne s'en plaindra pas. Dessins et couleurs très beaux. Quasi-culte.
Nash
Après lecture du tome 9, je retrouve une série intéressante ! En effet, tant le 1er cycle m'avait bien plu que le second moins... Pis là nouveau souffle sur Mars depuis le T8. D'une manière plus générale, j'apprécie le dessin plus dans les 2 derniers albums que dans les précédents, je le trouve plus fini, plus mature. Question personnages, j'aime bien le duo Nash/Audrey pour leur don à se mettre dans la première embrouille venue et aussi pour sa complémentarité et les quelques prises de tête. La quête du Pr Labory commence à arriver à son terme et ce n'est pas un mal au bout de 9 tomes... Ca devient un peu longuet et les méandres scénaristiques nous faisaient parfois perdre le fil de l'histoire... Ce tome 9 apporte pas mal de réponses sur l'origine d'Audrey et il y a fort à parier que l'on aura quasi toutes les réponses au prochain tome.
Alim le tanneur
J'ai longuement hésité à l'acheter mais devant tant d'éloges je n'ai finalement pas pu résister... Et au bout du coup je suis tout à fait content !! Je ne vais pas redire tout ce qui a été dit plus bas : Le dessin est très très sympa, les couleurs vont biens avec l'ambiance et le scénario a l'air bien bien fait même si ce n'est pas non plus LE scénario de l'année. En fait j'ai beaucoup aimé l'ambiance et plus particulièrement les héros que je trouve très attachant (j'adore la bouille d'Alim : Un regard simple naïf et franchement sympathique !) Cette série me fait un peu penser à une animation de Walt Disney. Bref, une série rafraîchissante, très plaisante à lire et relire => Gageons que ça dure !
Nuits Torrides (Deux doux minous)
Une BD entièrement lesbienne et limite féministe par moment, c'est assez rare ! J'adore franchement ce dessin en noir et blanc, les ombrages sont à la fois simples et précis. Un seul défaut côté dessin : les poitrines des femmes sont énormes ! C'est parfois assez laid :-/ On apprends à la fin de cet album que les nanas présentées sont toujours les mêmes, au fil des âges. Mouais, bah franchement on s'en fout, ça n'apporte rien. On a donc 4 petites histoires à différentes époques (1992, 1955, 1898 et 1080) qui mettent en scène deux femmes qui semblent ne pas regretter les hommes vu comme elles s'amusent. Si elle se tapaient un peu moins la discut' pendant leurs ébats ça ne m'aurais pas posé de problème, parce que sinon c'est très excitant (alors que généralement je ne suis pas friand de scènes entre femmes)
Aldébaran
Aldébaran est vraiment une bonne BD, qui se lit bien, qui est relativement bien construite et pour laquelle LEO a fait preuve d'imagination. J'ai été bluffé par le cinquième tome avec les constructions géométriques de la Mantrisse. Je trouve que les personnages sont bien trouvés, avec de la personnalité et du caractère (que dire de Monsieur Pad). Mais l'histoire constitue vraiment l'atout majeur de cette série parce que le dessin n'est pas au top. En fait le dessin est très joli, mais je trouve qu'il manque vraiment de personnalité, je le trouve froid. Ceci étant, il se prête assez bien à une série d'aventure sur une île tropicale, avec des poissons énormes, des forêts exotiques, et une mer lunatique. J'ai bien aimé l'évocation de la résistance musicale et l'invention de la dictature avec de forts relents ecclesiastiques. Une Bd à lire au moins pour découvrir la BD car on accroche vraiment bien. Après quand on a goûté à des dessins moins conventionnels, plus personnalisés et à des histoires plus originales, on lit Aldébaran pour se reposer la tête.
Anahire
Je suis surpris que "Anahire" est si peu d'avis, d'autant plus qu'ils ne sont pas très élogieux. J'ai trouvé cette série FANTASY très attrayante. (en tout cas beaucoup plus que de nombreuses séries qui sont lâchées au public à grand renfort de pub, et qui sont elles au ras des pâquerettes côté scénario: non non je ne les citerai pas) L'univers créé est original et les divers personnages rencontrés participent bien à son élaboration. Les dessins sont beaux (même si les personnages sont laids: disons que leur laideur est bien dessinée) et les couleurs chatoyantes des vêtements se marient bien avec les couleurs sombres des différents lieux. De plus il n'y a que 4 tomes: ce n'est ni trop court, ni trop long pour raconter une histoire passionnante: de la vrai FANTASY
7 secondes
Cette série me fait penser à la série TV 24 heures chrono (même si ici tout se joue sur environ 9 jours...). Le scénario de Morvan est prenant et le compte à rebours distillé au cours des pages apporte un peu plus de stress au lecteur. (Stress dans le bon sens du terme). Le dessin "propre" des deux premiers tomes laisse place à un dessin plus brouillon, plus "sale" dans le troisième, et c'est dommage. Mais c'est peut-être dû au changement de coloriste entre le tome 2 et 3. De plus question couverture les deux premières sont très belles (quant à la "3": bof!) En 3 tomes, seulement 2 jours se sont écoulés, la série risque donc d'être assez longue. A suivre... PS: page 30 du tome 1, vous aurez sûrement reconnu les deux agents les plus connus du FBI (serions-nous dans une affaire non classée...)
Black Op
C'est quand même plus qu'une introduction, ce tome 1! Vous en connaissez beaucoup des premiers tomes qui vous raconte la moitié de la vie du personnage principal? Il y a dans cet album une densité romanesque assez rare en bd. On embrasse un personnage d'un seul coup, avec son passé, son présent, prêt à plonger dans son avenir. Le contexte historique parait crédible. Le dessin est élégant, malgré certaines libertés graphiques (les personnages de Labiano ont toujours une grosse tête...). Et puis j'ai trouvé la fin de ce premier tome, très bonne, moi. Du très bon Desberg, vraiment!
Les Mégret Gèrent la Ville
"Ne jamais se faire un ennemi de Luz", telle est en somme une des pensées qui peut venir à la lecture des Mégret gèrent la ville. Car la caricature est féroce. Poussée très loin aussi. Il ne s'agit pas d'une caricature qui reste proche de la réalité, non, plutôt une caricature qui extraie la substantifique moëlle de l'esprit des événements et des personnages et les restitue sous des dehors outrés, grotesques... et terriblement jouissifs. Les pages suivent parfois l'actualité de l'époque, mais certains thèmes reviennent (nécéssairement) fréquemment et sont plutôt intemporels. Qu'il s'agisse des Agad' mon p'tit rat, agad' ! de (je cite) "la grande gourde", des exclamations telles que Par la sainte moustache !, Doux Adolf !, Führer for ever et autres, ou encore du dessin qui fourmille de petits détails (tiens, l'appareil photo qui au lieu de faire "clic" fait "kuklux" ! :D), tout dans cet album est absolument jubilatoire ! L'image donnée par Luz est extrême (droite, ah ah ah. Pardon...) et en plus de faire rire, fait bien comprendre certains mécanismes. Le dessin justement, est également un des points forts de l'album : le coup de crayon de Luz est vraiment excellent, d'une parfaite maîtrise dans ses persos et leurs expressions. Je mettrais presque un 5, si ce n'était une petite lassitude au bout de 80 pages (rappelons qu'il s'agit initialement de planches hebdomadaires), mais ne vous y trompez pas : dans son genre, cet album EST culte ! Par contre, si vous faites parti du FN, vous risquez de moins rire. Evidemment, mille bunkers.
Indigo Blue
Je suis relativement embêté pour noter cette série. En effet je la trouve moins réussie que Love My life, mais elle est tout de même bien... Le style de dessin épuré de Ebine Yamaji me touche toujours autant. J'apprécie vraiment la lecture de ses mangas pour la qualité et la beauté de son dessin. L'histoire est profonde, mais les personnages sont beaucoup moins attachants que dans Love My Life, manga duquel se détachait un véritable dynamisme. Là on sombre un peu dans le tristus et dans le nostalgique, car au final Rutsu ne sait pas qui elle est, n'arrive pas à s'assumer et fait preuve de lâcheté envers les deux personnes qu'elle aime. J'apprécie ceci étant la profondeur du récit, qui soulève de fortes questions et qui montre qu'on ne "naît pas homosexuel", ce que pensent beaucoup de personnes. Etant persuadé que tous se demandent un jour, "pourquoi l'homosexualité?", voire "pourquoi une personne du même sexe m'attire ?", je trouve que ce manga retranscrit bien ce que pense Ebine Yamaji. J'aime beaucoup aussi les liens que garde Yamaji avec le quotidien, les arts et la sexualité... Son monde ressemble au nôtre en toute simplicité et c'est vraiment agréable à lire.