Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en voyant la couverture... Mais il se trouve qu'il s'agit tout simplement là de l'une des meilleures BD fantastiques que j'aie jamais lues ! Au début, on a un peu l'impression que le récit part dans plusieurs directions, mais le puzzle se met progressivement en place, tissant un inextricable écheveau dont on ne peut s'échapper ! C'est puissant, bien écrit, et formidablement mis en images par Snejbjerg. Un petit joyau. :)
Ca y est, je l'ai enfin lu!
Alors oui, c'est une très bonne BD. Mais contrairement aux avis précédents, je trouve le dessin (couleurs, mise en scene de l'action, cadrages...) génial. Ca me rappelle certains (très) bons films d'action d'Hollywood.
Cerise sur le gateau, le personnage d'Alfred m'a surpris par son humour ironique, toujours percutant, juste.
Sinon, le seul point 'négatif' selon moi est le manque d'émotion lors de la lecture. L'ensemble est peut-être trop froid. Par exemple, l'auteur reste distant rapport au nombre énorme de victimes dans cette aventure: les morts sont plus des chiffres que des drames. Miller ne cherche pas à (ou ne veut pas) titiller la corde sensible du lecteur. Certains diront que je chipote, mais une dimension plus psychologique à l'ensemble, et pas uniquement à Batman, aurait rendu cette oeuvre culte.
Allez, comme promis, mon avis : Lou est une BD sympa, avec des gags qui font sourire et de temps en temps rire. Jolies couleurs, dessin moderne et personnel. Une série à suivre de près ! Espérons que l'auteur se renouvellera.
J’ai énormément hésité avant d’acheter cette bd. En général je ne suis pas très friande de ce que fait le scénariste par ailleurs, et j’avoue que la seule motivation de cet achat à été pour moi le dessin et les couleurs de cette bd (qui ne semblent pourtant pas faire l’unanimités ici). J’y allais donc à reculons en me disant qu’à défaut d’un scénario peu convainquant, les graphismes me feraient au moins passer un bon moment.
Et là, je dois avouer que j’ai pas été déçue, cet album est une bonne surprise pour moi. Tout se passe parfois trop rapidement, mais justement, c’est ce qui m’a plu : on a pas le temps de s’ennuyer. Les scènes s’enchaînent rapidement et on n’a pas le temps de se lasser. Le scénario est assez convainquant, la narration et la mise en scène sont plutôt réussies. Les dessins sont très réussis même si on sent que le dessinateur est parfois encore en train de se chercher, les décors très travaillés et le parti pris pour les couleurs colle tout à fait à l’histoire racontée.
On en vient même à regretter que ce ne soit qu’un one-shot.
Assurément un achat que je ne regrette pas, en ce qui me concerne.
Fan de Baudoin, surtout des ces premières années (Couma Aco, La peau du lézard), j'ai beaucoup aimé cette BD qui aide à mieux le connaître. Son dessin y est comme toujours du grand art, et cette Bd aide à comprendre pourquoi...
Pour moi, ce qu'il a fait de mieux depuis les 2 merveilles citées plus haut.
Une BD pleine de sensibilité, tant dans le scénario que dans le dessin, dont la force tient surtout à ce qu'elle est très ancrée dans la réalité. En effet, combien de personnes éprouvent des regrets sentimentaux au moment de faire le bilan de leur vie ? Combien d'entre elles n'oseront jamais se dévoiler à leurs propres enfants ? Combien d’autres ne parviennent pas à être eux-mêmes par peur du regard d'autrui ?
Autant de questions graves abordées dans cette magnifique BD…
Les deux personnages de M. Malles sont dépeints avec force et profondeur (on pourrait parler de 3 personnages car cette fille qui ne connaît pas vraiment sa propre mère est aussi touchante), et le dénouement est exprimé lui aussi avec beaucoup de sensibilité. J'aime bien aussi l'idée que l'histoire se répète de génération en génération, avec ici l'arrière petite fille de l'héroïne, une façon de prolonger cette histoire une fois le livre fermé...
Une histoire à relire pour se laisser imprégner par son ambiance mystérieuse, reflet de questions existentielles.
Etrange, comme série.
Je l'avoue, moi aussi, je commence tezuka par cette série, probablement pas la plus facile. Par contre, j'ai ntrouvé que c'était très intéressant pour saisir tout un pan de la culture japonaise (la réforme agraire de l'immédiat après-guerre, les yakuzas), même si ce n'est pas forcément le coeur du récit. J'ai quand même appris pas mal de choses.
Horrifié par cette famille complètement pourrie, j'ai suivi avec une curiosité grandissante le destin des tengé, et celui d'Ayako, qui ne sert, d'après moi, que de ressort à l'action. Elle cristallise tous les défauts de la famille, victime innocente sur bien des points...
J'ai un peu de mal avec le dessin de Tezuka, que je trouve un peu simpliste, mais la complexité de son histoire fait tout oublier. Complexité louable, assortie de rebondissments que je trouve un peu artificiels (par exemple, la façon dont la famille est réunie à la fin du tome 3).
Mais dans tous les cas, c'est une série à lire.
Il est clair que avec cette série, la comparaison avec Les Maîtres de l'Orge est inévitable. On retrouve, ici, les mêmes bases qui caractérisent ce genre de récit et le résultat est, ma foie, plutôt réussi.
Malka, le scénariste est, lui-même, avocat de profession, ce qui facilite pas mal de chose concernant la crédibilité de l'histoire. Et je dois dire que l'ambiance qui émane de son travail est tout à fait réussite. Dès le début, on est absorbé par cette histoire mettant en scène deux cabinets d'avocats qui vont s'affronter pour des motifs économiques mais également pour des raisons plus personnelles. La narration est très efficace et on ne s'ennuie pas une seule seconde. La description historique est, quant à elle, très minutieuse. Un peu à l'image de la page de garde où on peut y voir l'arbre généalogique des deux familles. J'ai trouvé ce petit supplément plutôt interessant pour le suivi de l'histoire.
Le dessin de Paul Gillon sert très bien le récit. Son traît très fin met surtout bien en valeur les visages. Bon, c'est vrai que les personnages de l'auteur ne sont pas très expressifs. Pourtant en lisant ce récit, je pû constater que j'avais carrément oublié ce détail sûrement grâce à la qualité du scénario.
L'Ordre de Cicéron est une série qui commence plutôt bien.
Je vous avoue que je suis impatient de connaitre la suite.
C'est à suivre !
Une très bonne surprise que ces Arcanes du Midi-Minuit !
En effet ça se lit vraiment bien : un scénario agréable et rafraichissant dans lequel on ne s'ennuie pas :)
Bon il est clair que les ficelles sont un peu faciles, et même si on retrouve les stéréotypes habituels, l'exploitation originale et novatrice de l'univers steampunk-fantasy fait passer la pilule tout seul.
Je regretterais seulement la complémentarité Jim/Jenna un peu limitée et inutile pour le moment...
Ajoutez à cela des dessins frais, ronds et mignons, hauts en couleur, qui reflètent parfaitement le genre, et vous obtenez une excellente surprise de chez Soleil !
BD qui était pour moi culte après le premier cycle.
Ensuite on flirte trop avec le fantastique. Je ne déteste pas le fantastique bien au contraire, mais le premier cycle nous avait habitué à s'en approcher alors qu'au final les explications cartésiennes prenaient le dessus.
Les deux cycles suivants ne sont pas pour autant décevants, mais ils n'ont pas la qualité du premier.
Le dessin n'est pas ce que j'aime le mieux dans cette série, par contre j'accroche bien à l'époque victorienne.
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Les maîtres du désordre
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en voyant la couverture... Mais il se trouve qu'il s'agit tout simplement là de l'une des meilleures BD fantastiques que j'aie jamais lues ! Au début, on a un peu l'impression que le récit part dans plusieurs directions, mais le puzzle se met progressivement en place, tissant un inextricable écheveau dont on ne peut s'échapper ! C'est puissant, bien écrit, et formidablement mis en images par Snejbjerg. Un petit joyau. :)
Batman - The Dark Knight returns
Ca y est, je l'ai enfin lu! Alors oui, c'est une très bonne BD. Mais contrairement aux avis précédents, je trouve le dessin (couleurs, mise en scene de l'action, cadrages...) génial. Ca me rappelle certains (très) bons films d'action d'Hollywood. Cerise sur le gateau, le personnage d'Alfred m'a surpris par son humour ironique, toujours percutant, juste. Sinon, le seul point 'négatif' selon moi est le manque d'émotion lors de la lecture. L'ensemble est peut-être trop froid. Par exemple, l'auteur reste distant rapport au nombre énorme de victimes dans cette aventure: les morts sont plus des chiffres que des drames. Miller ne cherche pas à (ou ne veut pas) titiller la corde sensible du lecteur. Certains diront que je chipote, mais une dimension plus psychologique à l'ensemble, et pas uniquement à Batman, aurait rendu cette oeuvre culte.
Lou !
Allez, comme promis, mon avis : Lou est une BD sympa, avec des gags qui font sourire et de temps en temps rire. Jolies couleurs, dessin moderne et personnel. Une série à suivre de près ! Espérons que l'auteur se renouvellera.
Maxime Murene
J’ai énormément hésité avant d’acheter cette bd. En général je ne suis pas très friande de ce que fait le scénariste par ailleurs, et j’avoue que la seule motivation de cet achat à été pour moi le dessin et les couleurs de cette bd (qui ne semblent pourtant pas faire l’unanimités ici). J’y allais donc à reculons en me disant qu’à défaut d’un scénario peu convainquant, les graphismes me feraient au moins passer un bon moment. Et là, je dois avouer que j’ai pas été déçue, cet album est une bonne surprise pour moi. Tout se passe parfois trop rapidement, mais justement, c’est ce qui m’a plu : on a pas le temps de s’ennuyer. Les scènes s’enchaînent rapidement et on n’a pas le temps de se lasser. Le scénario est assez convainquant, la narration et la mise en scène sont plutôt réussies. Les dessins sont très réussis même si on sent que le dessinateur est parfois encore en train de se chercher, les décors très travaillés et le parti pris pour les couleurs colle tout à fait à l’histoire racontée. On en vient même à regretter que ce ne soit qu’un one-shot. Assurément un achat que je ne regrette pas, en ce qui me concerne.
Piero
Fan de Baudoin, surtout des ces premières années (Couma Aco, La peau du lézard), j'ai beaucoup aimé cette BD qui aide à mieux le connaître. Son dessin y est comme toujours du grand art, et cette Bd aide à comprendre pourquoi... Pour moi, ce qu'il a fait de mieux depuis les 2 merveilles citées plus haut.
L'Autre Laideur l'Autre Folie
Une BD pleine de sensibilité, tant dans le scénario que dans le dessin, dont la force tient surtout à ce qu'elle est très ancrée dans la réalité. En effet, combien de personnes éprouvent des regrets sentimentaux au moment de faire le bilan de leur vie ? Combien d'entre elles n'oseront jamais se dévoiler à leurs propres enfants ? Combien d’autres ne parviennent pas à être eux-mêmes par peur du regard d'autrui ? Autant de questions graves abordées dans cette magnifique BD… Les deux personnages de M. Malles sont dépeints avec force et profondeur (on pourrait parler de 3 personnages car cette fille qui ne connaît pas vraiment sa propre mère est aussi touchante), et le dénouement est exprimé lui aussi avec beaucoup de sensibilité. J'aime bien aussi l'idée que l'histoire se répète de génération en génération, avec ici l'arrière petite fille de l'héroïne, une façon de prolonger cette histoire une fois le livre fermé... Une histoire à relire pour se laisser imprégner par son ambiance mystérieuse, reflet de questions existentielles.
Ayako
Etrange, comme série. Je l'avoue, moi aussi, je commence tezuka par cette série, probablement pas la plus facile. Par contre, j'ai ntrouvé que c'était très intéressant pour saisir tout un pan de la culture japonaise (la réforme agraire de l'immédiat après-guerre, les yakuzas), même si ce n'est pas forcément le coeur du récit. J'ai quand même appris pas mal de choses. Horrifié par cette famille complètement pourrie, j'ai suivi avec une curiosité grandissante le destin des tengé, et celui d'Ayako, qui ne sert, d'après moi, que de ressort à l'action. Elle cristallise tous les défauts de la famille, victime innocente sur bien des points... J'ai un peu de mal avec le dessin de Tezuka, que je trouve un peu simpliste, mais la complexité de son histoire fait tout oublier. Complexité louable, assortie de rebondissments que je trouve un peu artificiels (par exemple, la façon dont la famille est réunie à la fin du tome 3). Mais dans tous les cas, c'est une série à lire.
L'Ordre de Cicéron
Il est clair que avec cette série, la comparaison avec Les Maîtres de l'Orge est inévitable. On retrouve, ici, les mêmes bases qui caractérisent ce genre de récit et le résultat est, ma foie, plutôt réussi. Malka, le scénariste est, lui-même, avocat de profession, ce qui facilite pas mal de chose concernant la crédibilité de l'histoire. Et je dois dire que l'ambiance qui émane de son travail est tout à fait réussite. Dès le début, on est absorbé par cette histoire mettant en scène deux cabinets d'avocats qui vont s'affronter pour des motifs économiques mais également pour des raisons plus personnelles. La narration est très efficace et on ne s'ennuie pas une seule seconde. La description historique est, quant à elle, très minutieuse. Un peu à l'image de la page de garde où on peut y voir l'arbre généalogique des deux familles. J'ai trouvé ce petit supplément plutôt interessant pour le suivi de l'histoire. Le dessin de Paul Gillon sert très bien le récit. Son traît très fin met surtout bien en valeur les visages. Bon, c'est vrai que les personnages de l'auteur ne sont pas très expressifs. Pourtant en lisant ce récit, je pû constater que j'avais carrément oublié ce détail sûrement grâce à la qualité du scénario. L'Ordre de Cicéron est une série qui commence plutôt bien. Je vous avoue que je suis impatient de connaitre la suite. C'est à suivre !
Les Arcanes du Midi-minuit
Une très bonne surprise que ces Arcanes du Midi-Minuit ! En effet ça se lit vraiment bien : un scénario agréable et rafraichissant dans lequel on ne s'ennuie pas :) Bon il est clair que les ficelles sont un peu faciles, et même si on retrouve les stéréotypes habituels, l'exploitation originale et novatrice de l'univers steampunk-fantasy fait passer la pilule tout seul. Je regretterais seulement la complémentarité Jim/Jenna un peu limitée et inutile pour le moment... Ajoutez à cela des dessins frais, ronds et mignons, hauts en couleur, qui reflètent parfaitement le genre, et vous obtenez une excellente surprise de chez Soleil !
Fog
BD qui était pour moi culte après le premier cycle. Ensuite on flirte trop avec le fantastique. Je ne déteste pas le fantastique bien au contraire, mais le premier cycle nous avait habitué à s'en approcher alors qu'au final les explications cartésiennes prenaient le dessus. Les deux cycles suivants ne sont pas pour autant décevants, mais ils n'ont pas la qualité du premier. Le dessin n'est pas ce que j'aime le mieux dans cette série, par contre j'accroche bien à l'époque victorienne.