Les derniers avis (31371 avis)

Cette série est tout simplement sublime par l'originalité du scénario de Corbeyran et par les magnifiques planches de Cécil. Cette histoire est en tout point captivante, que ce soit par l'univers proposé, par le destin des personnages et leur descente aux enfers. Cette série a tout pour devenir culte... sauf qu'elle semble abandonnée, et là c'est incompréhensible!!! Initialement prévue en 3 tomes, mais le 3ème se fait maintenant attendre depuis de trop nombreuses années et aucune information ne semble vouloir raviver une lueur d'espoir pour le fan que je suis. Je n'ose pas croire que Mouche et Eustache soient abandonnés par leurs créateurs et j'espère de tout cœur pouvoir un jour (peu importe le nombre d'années à attendre, quand on aime on ne compte pas... et au point où on en est maintenant!) revenir sur ce message pour commenter le dénouement de cette série et lui donner enfin sa 5ème étoile. I have a dream... : )

10/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

Du grand Davodeau !!! Ce road movie BD est une merveille : le récit est dense, ça semble partir dans tous les sens mais du début à la fin ça reste cohérent. Les 3 protagonistes principaux sont intéressants surtout Abel (qui permet d'aborder beaucoup de sujets dont certains chers à l'auteur). Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Il y a tant de thèmes abordés que je reste bouche bée devant cette BD qui passe du coq à l'âne pour ne faire qu'un seul et même récit. Graphiquement, c'est du traditionnel pour Davodeau, tant le trait que la colorisation, donc pas de surprises pour ceux qui ont déjà lu une de ses autres productions. Un gros 4/5. Spoiler : La fin ouverte ne l'est pas tant que ça : soit Vincent part avec Rose, soit il prend une balle dans le front : à chacun de choisir ;)

10/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

Après la lecture des 3 tomes. Etrange sensation pour cette série que j'ai dévorée d'une traite. Elle pourrait faire partie de plusieurs autres catégories, dont celle de l'humour. Il est clair que cette série est malheureusement passée au travers de la surproduction et mérite d'être au moins lue. Le dessin est tout bon mais c'est surtout la mise en couleur qui a retenu mon attention, surtout les décors qui ressemblent parfois à des aquarelles. Le scénario est original, basé sur l'humour. Les auteurs n'ont visiblement pas cherché à faire une BD sérieuse, juste une série plaisante et décalée, ce qu'ils ont bien fait. J'ai l'impression que la série a été écourtée car il reste des inconnues dans le scénario dont le devenir de l'enfant divin et de ses parents. Quand l'occasion se présentera, j'investirai sur ces 3 tomes ou sur une éventuelle intégrale.

10/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

*Avis portant sur les deux premiers tomes* J'ai eu beaucoup de plaisir à lire les aventures de 'Aleksis Strogonov'. C'est un bon mélange de BD historique et humoristique. Ça me fait penser à ce que Yann a fait sur le même sujet (La Patrouille des Libellules, Celestin Speculoos), le politiquement incorrect en moins (quoiqu'il y a quelques moments d'humour noir). On a droit à une bonne galerie de personnages souvent attachants (j'aime bien le producteur français à moitié fou). Ce que j'ai surtout aimé, c'est que les auteurs montrent l'horreur du communisme et du fascisme sur un ton un peu léger. Je trouve ça plus efficace que certaines œuvres plus 'sérieuses' qui parlent pourtant du même sujet.

10/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

Voici le versant comique du combat ordinaire. Une des BD les plus drôles de ces derniers temps. Avant cette BD, seul Binet avait réussi à me faire rire aux éclats en lisant une BD, ce que ma moitié réprouve quand c'est au lit, après 22h et que les enfants dorment. Je n'y peux rien, c'est irrépressible et témoigne de la qualité de cette série, sous forme de gags qui s'enchaînent. Il n'y a vraiment rien à jeter dans chaque tome et c'est aussi accessible pour les enfants (après les avoir réveillés par manque de discrétion, il a fallu leur lire et ils ont aussi pas mal rigolé). A découvrir sans retard.

09/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

Le Davodeau nouveau est arrivé. J'avoue avoir découvert assez récemment cet auteur complet, qui a fini par m'attendrir. Après l'excellent Un homme est mort et le fabuleux témoignage, Les Mauvaises gens, Étienne Davodeau nous revient avec cette chronique familiale, enfin presque, puisque l'héroïne, Lulu a décidé tout d'un coup de vivre en rupture de sa famille, de partir, bref de vivre sa vie... C'est autour d'un repas, sur une terrasse, que nous découvrons l'histoire de Lulu, à travers le témoignage de Xavier, un de ses meilleurs amis. Lulu, mère de trois enfants, mariée à un abruti a décidé de ne pas rentrer chez elle....et tout s'enchaîne. Une histoire poignante, souvent drôle (car j'ai beaucoup ri à la lecture de cet album) et qui ne vous laissera guère indifférent : Charles et ses deux frères sont irrésistibles et la scène du "restaurant" romantique au camping est à mourir de rire. La couverture peut nous faire plonger vers la mélancolie mais Davodeau s'en éloigne rapidement et nous offre un hymne, un hymne à la vie, et à la jouissance (carpe diem !). Encore une fois, Davodeau m'a littéralement bluffé avec cet album, avec un dessin assez épuré et un scénario béton. L'histoire étant prévu en deux volumes, je ne peux que saluer le travail des éditions Futuropolis qui depuis quelques mois nous livrent des bandes dessinées de très grande qualité.

09/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

A prime vue, je viens de lire l'édition 3 volumes en 1 (165 pages) en NB, édition février 2000. Dessin classique, bien documenté et léché, rien qui déborde. Une histoire pour enfants, pas guimauve, bien campée, loin des poncifs traditionnels. Une remarque quand même sur les bulles un peu curieuses. Néanmoins bref, du bon. J'ai été agréablement surpris. Non, je ne connaissais pas du tout, peut-être suis-je trop "vieux" pour l'avoir lu lors de sa parution. Un Bd que je recommande à mes petits-enfants virtuels :)

09/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

Voici un sujet certainement délicat qui ne peu laisser le lecteur indifférent. Il s'agit ici de l'enlèvement d'enfants destinés au sacrifice dans le cadre d'un rituel qui devrait rendre toute sa grandeur à une secte très ancienne, une secte du Dieu Baal-Hammon. Deux personnages voient leur destin se croiser dans leur recherche insensée des êtres perdus. Le premier, un homme ordinaire qui vient de perdre sa sœur dans un accident de voiture et qui voit disparaître son neveu dont il ignorait jusque là l'existence. Le second, ex-soldat d'Irak qui a ramené un petit souvenir en plus de ses traumas de guerre et qui espère recommencer une nouvelle vie. Cette bd est découpée en trois actes : les deux premiers sont les présentations des personnages et le dernier nous mène au dénouement de cette intrigue bien organisée. L'auteur nous permet de nous attacher aux personnages en les présentant brièvement ancrés dans le présent avant de nous emmener dans la découverte des horreurs que l'homme peut provoquer. Baal est un mélange de thèmes (la guerre en Irak et sa légitimité, la difficulté de réinsertion des soldats, la pédophilie, les sectes, etc.) qui se croisent, dont l'auteur nous propose un simple aperçu au travers de ses personnages, ce qui lui permet de ne pas s'engager sur des terrains délicats et de ne pas s'enfoncer dans une bd à rallonge. J'apprécie les informations brutes, sans détour et surtout les one shot. Car, Ludovic Lambour aurait pu avec un tel scénario proposer trois volumes distincts et rallonger l'histoire des personnages, mais cela aurait demandé de compléter certains thèmes abordés le plus simplement du monde. Le dessin sobre et hachuré permet d'encrer cette ambiance un peu glauque ou sordide. Le peu de couleurs utilisées essentiellement pour donner une ambiance met les personnages en évidence. L'auteur n'utilise des décors que lorsqu'il est nécessaire de mettre en scène certains moments et ainsi de les mettre en évidence, à l'inverse, les décors n'apparaissent pas dans des scènes plus "psychologiques". Enfin, pour terminer, Baal est un ancien Dieu phénicien vénéré depuis le troisième millénaire avant Jésus Christ. Un Dieu que l'on retrouve dans tous les textes saints, la Bible, le Coran ou la Torah. Je conseille donc de découvrir cette bd écrite et illustrée par un jeune auteur récemment mis sous les feux de la rampe à Angoulême. C'est un moment de lecture très agréable, sans aucune prétention j'imagine et qui me laisse entrevoir d'autres beaux moments de lecture lors des prochaines sorties de Ludovic Lambour, que je suivrais avec attention.

09/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

On peut parler de Rocky et ses amis en les qualifiant d'adultes immatures, de grands enfants ne pensant qu'à glander et faire la fête. Ils sont sans le sou, ils s'ennuient, ils ne bossent pas, galèrent pour se loger... mais pour moi ils sont plus que ça, pour moi ce sont des branleurs de première. Rocky, le héros à tête de chien est le pire ou le meilleur de cette bande de branleurs. J'ai beaucoup d'affection pour ce personnage malgré qu'il soit vulgaire, lâche, phallocrate, profiteur, veule, immoral et j'en passe. Rocky a du panache, il est un parasite haut de gamme, pas un des glands qu'il fréquente ne lui arrive à la cheville. Mais surtout Rocky a de l'humour. L'auteur aussi. Les strips se suivent plus ou moins, je les ai ingurgités sans lassitude et avec beaucoup de plaisir. Peut-être parce que j'ai trouvé beaucoup de point communs entre les situations vécues par Rocky et des points de ma propre vie. Peut-être parce que l'aspect générationnel joue un peu. Dans ce premier album : La Revanche, l'action se situe entre 1998 et 2000, Rocky a vingt cinq ans... j'avais 25 ans moi-même en 2000. Cet album de cent pages m'a vraiment fait rire, le descriptif des situations est juste. Toutes les teufs pourries, les moments de déprimes étalées sur le canapé des copains, les discussions foireuses au bistrot, les cuites... autant de moments montrés avec justesse, sans enjolivement malvenu, sans fard mais avec assez d’autodérision (Rocky est inspiré de la vie de l’auteur) pour que ce soit accrocheur et sonne vrai. De plus, les références populaires abondent... des références qui me parlent. Les dessins sont simples, la représentation des personnages sous forme d'animaux évite l'aspect drame humain ennuyeux et colle bien à l'esprit cabot des aventures de cette joyeuse petite bande de potes. J'ai beaucoup aimé, si un jour il y a une suite je la lirai avec plaisir... JJJ

09/11/2008 (modifier)

Gérer mes listes

BD où les grandes mégalopoles tiennent incontestablement le premier rôle. C’est une sorte d’hommage aux grands architectes du siècle dernier. L’histoire se situe dans une sorte de monde parallèle au nôtre mais pas tellement différent en ce qui concerne ses lois et ses codes. Chaque tome est indépendant bien qu’on retrouve des personnages ici où là en clin d’œil. C'est une oeuvre qui pousse à une véritable réflexion philosophique. L’approche ne sera pas aisée pour tout le monde, il faut le savoir. Malgré un certain classicisme du dessin, l’architecture des cités est vraiment soignée. Les personnages sont au contraire raides et inexpressifs. Ce n’est pas une de mes séries préférés, je dois le concéder ! Je reconnais une certaine qualité mais c’est quelquefois beaucoup trop abstrait et froid pour moi. L'achat se justifie pour quelques tomes emblématiques mais pas sur toute la collection. Pour ma part, je possède les titres suivants: les murailles de Samaris, la fièvre d'Urbicande, la Tour, Brüsel. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 3/5 – Note Globale : 3.75/5

14/02/2007 (MAJ le 09/11/2008) (modifier)

Gérer mes listes