Adachi, comme Takahashi, possède un style graphique très marqué années 80. On ne peut pas dire que cela ait forcément bien vieilli. De plus les décors sont assez creux et les personnages principaux ont tous le même character design d'une histoire à l'autre. Ce recueil de petites histoires sentimentales part donc plutôt avec un lourd handicap à la base.
Pour autant, j'ai réussi à accrocher. J'ai aimé la finesse avec laquelle cela est conté. Et j'ai aimé les histoires en elles-mêmes. Pas toujours très originales peut-être, mais très efficaces. Ça suinte définitivement de guimauve et de bons sentiments mais je dois dire que j'aime bien ça ;). La qualité est assez homogène et on aimerait parfois un développement un peu plus long de certains scénarii.
Difficile de faire un long développement sur des histoires courtes, pas indispensables mais très agréables à lire.
Cette série a pour cadre les milieux de la franc-maçonnerie et du combat qui l’oppose à l’Eglise pour la découverte du tombeau du Christ. C'est intéressant de lire une série aussi bien documentée. Cependant, on pourra regretter que l’histoire avance trop doucement et qu'elle s'étire un peu en longueur. 7 tomes, cela paraît beaucoup quand on ressent un manque de rythme. Fort heureusement, la série I.N.R.I qui lui succède ne souffre pas de ce défaut.
Il faut reconnaître que le scénario est bien ficelé et structuré : cela demeure palpitant car on explore une thèse pour le moins non conventionnelle. La fin de la série loin du «happy end» généralement habituel m’a bien séduit pour son réalisme.
Le dessin présente quelques lacunes surtout dans sa partie « contemporaine », la faute à une succession de dessinateurs sur la série. Cette mode initiée par les Editions Glénat présente l'avantage d'un rythme de parution plus élevé. Le défaut réside dans l'inégalité graphique de traitement. On ne peut pas tout avoir!
Que dire également d'un héros, archéologue de métier, qui n’est absolument pas charismatique? L’intérêt de la série ne repose pas vraiment sur le dessin mais sur son thème ésotérique: une grande conspiration à travers les siècles avec un mélange d’histoire et de groupes occultes. Le triangle secret se situe dans la même veine que Le Décalogue que je lui préfère. Un achat toutefois recommandable.
Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4/5
Je ne me lasse pas de lire ces petites chroniques des habitants du Bronx plus précisément du quartier juif dans les années 50. Encore du Will Eisner, me direz-vous ! Certainement. Cependant, on ne peut qu'admirer cette nouvelle oeuvre dans la précision d'un trait vif et dépouillé à la fois. ::
Il y a là 4 petites histoires indépendantes pour souligner que les miracles n'existent pas vraiment. C'est d'abord de la volonté humaine dont il s'agit puis des coups de hasard. Le destin d'un individu peut alors basculer pour le meilleur ou pour le pire.
J'ai beaucoup aimé le récit de ce petit garçon victime d'un rapt qui est totalement oublié et qui revient des années plus tard pour bouleverser la vie de tout un quartier.
L'auteur restitue ici une essence: celle du merveilleux. Will Eisner est véritablement le Dieu de la bd américaine. A découvrir au plus vite !
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Ce n'est pas l'un des Taniguchi que j'aime le plus et pourtant j'accorde facilement "4 étoiles" car la qualité est toujours présente dans le dessin comme dans le scénario.
J'ai beaucoup aimé la première nouvelle qui aurait gagné d'être encore plus développé. Les autres histoires sont plus ou moins touchantes même si on frise parfois le mélo. La société japonaise est remplie de respect pour les autres. C'est ce qui m'a prioritairement touché. Si vous allez sonner à la porte de l'un de vos voisins car son arbre envahit de feuilles votre jardin, il vous répondra qu'il est chez lui sur sa propriété privée. Or, au Japon, c'est une toute autre mentalité. Bref, une philosophie que j'apprécie particulièrement et qui est très bien retranscrite.
J'ai vécu une aventure un peu similaire qui m'a rappelé les faits exposés. Mon eucalyptus qui faisait plus de 2 mètres commençaient à faire de l'ombre dans le jardin de mon voisin. J'ai dû l'abattre pour ne pas le gêner alors que j'y tenais beaucoup. Je croyais que par ce geste de respect, cela suffirait à le calmer. C'était sans connaître la méchanceté de certains individus. Bref, en lisant ce récit, c'est comme si on était transporté dans la douceur alors qu'on vît dans un monde de brutes.
Chacune de ces huit nouvelles effleure un aspect de la vie moderne, en y insufflant poésie et émotion. On éprouve de la nostalgie. C'est un auteur qui sait parler directement à votre coeur tout en nous guidant également vers la réflexion à partir de choses simples.
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 4/5
Que j'aime le style de Servais ! C'est véritablement pour moi un dessinateur hors pair. On retrouve dans cette BD, deux de ces thèmes favoris : la femme et la nature.
Cette oeuvre est enivrante et respire le parfum de la campagne. Et puis, il faut avoir un peu de génie pour faire revivre un fantôme qui parcourt et donne du sens à tout l'ensemble de cet album au travers les souvenirs de quatre hommes qui se retrouvent après de longues années.
L'auteur applique encore la fameuse recette de l'authenticité. Les images retranscrites sont d'un grand réalisme. On entend couler l'eau de la rivière, on ressent le vent qui souffle dans les branches. Bref, la simplicité dans toute sa splendeur.
Mais voilà, j'ai l'impression que l'auteur ne sait jamais comment terminé ses histoires. Il nous refait le coup de Déesse blanche, déesse noire ou encore L'Assassin qui parle aux oiseaux. On est toujours déçu par la conclusion avec un sentiment "tout ça pour ça"...
Cependant, il ne faut pas s'attacher rien qu'à cela car c'est une Bd qui mérite d'être lu et également dans votre collection. Elle possède des qualités indéniables dont vous vous rendrez compte à la lecture.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 3.75/5
C'est si brillamment mise en scène, que cette histoire captive du début à la fin. Nous suivons les péripéties d'un garçon prénommé Moïse dont le passé est assez énigmatique.
Cette BD fait preuve d'une singularité intemporelle réjouissante! Nous avons droit à un dessin limpide et pétillant de beauté pour une fidèle transposition du monde des marins.
Cette oeuvre à la fois fragile et pertinente. En effet, ce n'est pas totalement convaincant mais assez hardi et original pour susciter un intérêt sincère. Cette histoire passionne et émeut grâce à une mise en scène d'une rare élégance.
J'ai été juste un peu dérouté par la différence notable entre les deux tomes. Si le premier peut apparaître comme une véritable recherche de paternité, le second nous entraîne en pleine mer pour nous imprégner d'une rude ambiance de marin à huis clos.
Bref, une BD d'une grande beauté plastique à la réalisation efficace dans l'enchaînement des cases. On n'en demandait pas plus. ::
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Hello!
Un très bon mélange de piraterie et de vampires !
Original sachant que ça nous vient de Soleil :p !
Donc, un scénar original bien mené, des persos sympathiques, on suit l'histoire d'une jeune fille grandissant durement au fil des tomes !
De bons graphismes made in Soleil avec une mention spéciale au tome 5 qui nous laisse découvrir une superbe évolution du dessin et un goût de trop peu et qui m'a mis l'eau à la bouche pour le prochain tome !
A voir !
Hello !
Pour reprendre le dernier avis "samuraï" est une histoire de Ronin avec une certaine philosophie samurai qui est agréable à lire !
Une certaine ressemblance avec Okko mais qui ne touche pas le même but au niveau du scenario et du dessin (plus crayonné) mais agréable !
On nous pose l'histoire du Ronin sans trop de détails pour nous le révéler au fur et à mesure des tomes par des petits flash-back bien placés. La fin du tome 4 et du 1er cycle nous laissent présager pour la suite une histoire plus personnelle du héros que j'ai hâte de voir !
Un bon 4/5 pour une triple page excellente dans le tome 4 où il en a bien chié !
Une légende du rock mise en image ça mérite toujours le détour !
Le film "Walk the line" qui s'était déjà penché sur la vie mouvementée de Cash m'avait fait découvrir le personnage. Le passage au format BD par un auteur allemand que je ne connaissais pas, m'a tout naturellement tapé dans l'oeil. Oeil au beurre noir, devrais-je dire, pour coller au genre !
Car la vie de Cash est un scénario rêvé ! Misère, tragédie familiale, réussite, drogue, déchéance : le cocktail explosif rêvé pour une star du rock américain. Heureusement, Reinhard Kleist ne tombe pas dans la facilité des travers de la vie de Cash. Il a su faire un tri judicieux des événements clés et emblématiques qui jalonnent son existence pour nous les rendre avec justesse grâce à un magnifique dessin en noir et blanc qui s'imposait pour le sujet.
Et côté style, Reinhard Kleist a du talent à revendre ! Car tout comme Cash et sa vie accidentée (dans tous les sens du terme), le dessin de Kleist évolue et change en fonction des situations, des événements ou des sentiments qu'il veut nous faire passer.
Bref, un pari réussi et un hommage joliment rendu à cette légende du rock américain.
L'épouvante et le surnaturel à la japonaise, c'est vraiment un monde à part. Dans Dômu, je me suis vraiment retrouvée plongée dans le même genre d'ambiance fantastique, pesante et imprévisible que j'ai trouvé par ailleurs dans les quelques films du même genre que j'ai pu voir.
Cet affrontement à distance entre Etsuko et le vieux Chô-San dont on ne connait finalement pas la raison première, ces ondes négatives que les adultes ne perçoivent pas (sauf le medium qui lui ne les supporte pas), les forces destructrices qui paraissent soudain incontrôlables, la haine dans un regard, la souffrance psychologique, tout est vraiment bien illustré ici.
Certaines parties de l'histoire restent confuses et obligent à faire quelques retours arrière pour voir si on n'a pas loupé quelque chose avant, mais finalement, cela cadre plutôt bien avec le mystère qui colle à ce récit.
Au bout du compte et même l'histoire terminée, on ne sait pas vraiment qui a commencé, qui est à l'origine de tout ça et pourquoi quelqu'un un jour a trouvé amusant de pousser tous ces gens à se suicider ou à tuer, mais peu importe. Même la dernière page tournée, le mystère plane encore et c'est aussi bien comme ça.
Je ne peux conclure mon avis sans évoquer la finesse du trait et le souci du détail, les angles de vue, les perspectives et au final le talent du dessinateur : c'est admirable.
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Adachi, comme Takahashi, possède un style graphique très marqué années 80. On ne peut pas dire que cela ait forcément bien vieilli. De plus les décors sont assez creux et les personnages principaux ont tous le même character design d'une histoire à l'autre. Ce recueil de petites histoires sentimentales part donc plutôt avec un lourd handicap à la base. Pour autant, j'ai réussi à accrocher. J'ai aimé la finesse avec laquelle cela est conté. Et j'ai aimé les histoires en elles-mêmes. Pas toujours très originales peut-être, mais très efficaces. Ça suinte définitivement de guimauve et de bons sentiments mais je dois dire que j'aime bien ça ;). La qualité est assez homogène et on aimerait parfois un développement un peu plus long de certains scénarii. Difficile de faire un long développement sur des histoires courtes, pas indispensables mais très agréables à lire.
Le Triangle Secret
Cette série a pour cadre les milieux de la franc-maçonnerie et du combat qui l’oppose à l’Eglise pour la découverte du tombeau du Christ. C'est intéressant de lire une série aussi bien documentée. Cependant, on pourra regretter que l’histoire avance trop doucement et qu'elle s'étire un peu en longueur. 7 tomes, cela paraît beaucoup quand on ressent un manque de rythme. Fort heureusement, la série I.N.R.I qui lui succède ne souffre pas de ce défaut. Il faut reconnaître que le scénario est bien ficelé et structuré : cela demeure palpitant car on explore une thèse pour le moins non conventionnelle. La fin de la série loin du «happy end» généralement habituel m’a bien séduit pour son réalisme. Le dessin présente quelques lacunes surtout dans sa partie « contemporaine », la faute à une succession de dessinateurs sur la série. Cette mode initiée par les Editions Glénat présente l'avantage d'un rythme de parution plus élevé. Le défaut réside dans l'inégalité graphique de traitement. On ne peut pas tout avoir! Que dire également d'un héros, archéologue de métier, qui n’est absolument pas charismatique? L’intérêt de la série ne repose pas vraiment sur le dessin mais sur son thème ésotérique: une grande conspiration à travers les siècles avec un mélange d’histoire et de groupes occultes. Le triangle secret se situe dans la même veine que Le Décalogue que je lui préfère. Un achat toutefois recommandable. Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4/5
Petits miracles
Je ne me lasse pas de lire ces petites chroniques des habitants du Bronx plus précisément du quartier juif dans les années 50. Encore du Will Eisner, me direz-vous ! Certainement. Cependant, on ne peut qu'admirer cette nouvelle oeuvre dans la précision d'un trait vif et dépouillé à la fois. :: Il y a là 4 petites histoires indépendantes pour souligner que les miracles n'existent pas vraiment. C'est d'abord de la volonté humaine dont il s'agit puis des coups de hasard. Le destin d'un individu peut alors basculer pour le meilleur ou pour le pire. J'ai beaucoup aimé le récit de ce petit garçon victime d'un rapt qui est totalement oublié et qui revient des années plus tard pour bouleverser la vie de tout un quartier. L'auteur restitue ici une essence: celle du merveilleux. Will Eisner est véritablement le Dieu de la bd américaine. A découvrir au plus vite ! Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
L'Orme du Caucase
Ce n'est pas l'un des Taniguchi que j'aime le plus et pourtant j'accorde facilement "4 étoiles" car la qualité est toujours présente dans le dessin comme dans le scénario. J'ai beaucoup aimé la première nouvelle qui aurait gagné d'être encore plus développé. Les autres histoires sont plus ou moins touchantes même si on frise parfois le mélo. La société japonaise est remplie de respect pour les autres. C'est ce qui m'a prioritairement touché. Si vous allez sonner à la porte de l'un de vos voisins car son arbre envahit de feuilles votre jardin, il vous répondra qu'il est chez lui sur sa propriété privée. Or, au Japon, c'est une toute autre mentalité. Bref, une philosophie que j'apprécie particulièrement et qui est très bien retranscrite. J'ai vécu une aventure un peu similaire qui m'a rappelé les faits exposés. Mon eucalyptus qui faisait plus de 2 mètres commençaient à faire de l'ombre dans le jardin de mon voisin. J'ai dû l'abattre pour ne pas le gêner alors que j'y tenais beaucoup. Je croyais que par ce geste de respect, cela suffirait à le calmer. C'était sans connaître la méchanceté de certains individus. Bref, en lisant ce récit, c'est comme si on était transporté dans la douceur alors qu'on vît dans un monde de brutes. Chacune de ces huit nouvelles effleure un aspect de la vie moderne, en y insufflant poésie et émotion. On éprouve de la nostalgie. C'est un auteur qui sait parler directement à votre coeur tout en nous guidant également vers la réflexion à partir de choses simples. Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 4/5
Fanchon
Que j'aime le style de Servais ! C'est véritablement pour moi un dessinateur hors pair. On retrouve dans cette BD, deux de ces thèmes favoris : la femme et la nature. Cette oeuvre est enivrante et respire le parfum de la campagne. Et puis, il faut avoir un peu de génie pour faire revivre un fantôme qui parcourt et donne du sens à tout l'ensemble de cet album au travers les souvenirs de quatre hommes qui se retrouvent après de longues années. L'auteur applique encore la fameuse recette de l'authenticité. Les images retranscrites sont d'un grand réalisme. On entend couler l'eau de la rivière, on ressent le vent qui souffle dans les branches. Bref, la simplicité dans toute sa splendeur. Mais voilà, j'ai l'impression que l'auteur ne sait jamais comment terminé ses histoires. Il nous refait le coup de Déesse blanche, déesse noire ou encore L'Assassin qui parle aux oiseaux. On est toujours déçu par la conclusion avec un sentiment "tout ça pour ça"... Cependant, il ne faut pas s'attacher rien qu'à cela car c'est une Bd qui mérite d'être lu et également dans votre collection. Elle possède des qualités indéniables dont vous vous rendrez compte à la lecture. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 3.5/5 - Note Globale: 3.75/5
Le Coeur en Islande
C'est si brillamment mise en scène, que cette histoire captive du début à la fin. Nous suivons les péripéties d'un garçon prénommé Moïse dont le passé est assez énigmatique. Cette BD fait preuve d'une singularité intemporelle réjouissante! Nous avons droit à un dessin limpide et pétillant de beauté pour une fidèle transposition du monde des marins. Cette oeuvre à la fois fragile et pertinente. En effet, ce n'est pas totalement convaincant mais assez hardi et original pour susciter un intérêt sincère. Cette histoire passionne et émeut grâce à une mise en scène d'une rare élégance. J'ai été juste un peu dérouté par la différence notable entre les deux tomes. Si le premier peut apparaître comme une véritable recherche de paternité, le second nous entraîne en pleine mer pour nous imprégner d'une rude ambiance de marin à huis clos. Bref, une BD d'une grande beauté plastique à la réalisation efficace dans l'enchaînement des cases. On n'en demandait pas plus. :: Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Nocturnes rouges
Hello! Un très bon mélange de piraterie et de vampires ! Original sachant que ça nous vient de Soleil :p ! Donc, un scénar original bien mené, des persos sympathiques, on suit l'histoire d'une jeune fille grandissant durement au fil des tomes ! De bons graphismes made in Soleil avec une mention spéciale au tome 5 qui nous laisse découvrir une superbe évolution du dessin et un goût de trop peu et qui m'a mis l'eau à la bouche pour le prochain tome ! A voir !
Samurai
Hello ! Pour reprendre le dernier avis "samuraï" est une histoire de Ronin avec une certaine philosophie samurai qui est agréable à lire ! Une certaine ressemblance avec Okko mais qui ne touche pas le même but au niveau du scenario et du dessin (plus crayonné) mais agréable ! On nous pose l'histoire du Ronin sans trop de détails pour nous le révéler au fur et à mesure des tomes par des petits flash-back bien placés. La fin du tome 4 et du 1er cycle nous laissent présager pour la suite une histoire plus personnelle du héros que j'ai hâte de voir ! Un bon 4/5 pour une triple page excellente dans le tome 4 où il en a bien chié !
Johnny Cash - I see a darkness
Une légende du rock mise en image ça mérite toujours le détour ! Le film "Walk the line" qui s'était déjà penché sur la vie mouvementée de Cash m'avait fait découvrir le personnage. Le passage au format BD par un auteur allemand que je ne connaissais pas, m'a tout naturellement tapé dans l'oeil. Oeil au beurre noir, devrais-je dire, pour coller au genre ! Car la vie de Cash est un scénario rêvé ! Misère, tragédie familiale, réussite, drogue, déchéance : le cocktail explosif rêvé pour une star du rock américain. Heureusement, Reinhard Kleist ne tombe pas dans la facilité des travers de la vie de Cash. Il a su faire un tri judicieux des événements clés et emblématiques qui jalonnent son existence pour nous les rendre avec justesse grâce à un magnifique dessin en noir et blanc qui s'imposait pour le sujet. Et côté style, Reinhard Kleist a du talent à revendre ! Car tout comme Cash et sa vie accidentée (dans tous les sens du terme), le dessin de Kleist évolue et change en fonction des situations, des événements ou des sentiments qu'il veut nous faire passer. Bref, un pari réussi et un hommage joliment rendu à cette légende du rock américain.
Dômu - Rêves d'enfants
L'épouvante et le surnaturel à la japonaise, c'est vraiment un monde à part. Dans Dômu, je me suis vraiment retrouvée plongée dans le même genre d'ambiance fantastique, pesante et imprévisible que j'ai trouvé par ailleurs dans les quelques films du même genre que j'ai pu voir. Cet affrontement à distance entre Etsuko et le vieux Chô-San dont on ne connait finalement pas la raison première, ces ondes négatives que les adultes ne perçoivent pas (sauf le medium qui lui ne les supporte pas), les forces destructrices qui paraissent soudain incontrôlables, la haine dans un regard, la souffrance psychologique, tout est vraiment bien illustré ici. Certaines parties de l'histoire restent confuses et obligent à faire quelques retours arrière pour voir si on n'a pas loupé quelque chose avant, mais finalement, cela cadre plutôt bien avec le mystère qui colle à ce récit. Au bout du compte et même l'histoire terminée, on ne sait pas vraiment qui a commencé, qui est à l'origine de tout ça et pourquoi quelqu'un un jour a trouvé amusant de pousser tous ces gens à se suicider ou à tuer, mais peu importe. Même la dernière page tournée, le mystère plane encore et c'est aussi bien comme ça. Je ne peux conclure mon avis sans évoquer la finesse du trait et le souci du détail, les angles de vue, les perspectives et au final le talent du dessinateur : c'est admirable.