Se lancer dans un duel, sous le soleil de plomb du Far West américain, avec pour seule arme un one-shot, il faut quand même oser. Personnellement, une gatling me semble l'armement minimum requis pour ce genre de défi, mais après tout, une seule balle bien placée suffit parfois... et c'est le cas ici !
L'univers du western semble pourtant assez difficile d'accès. Comment en effet, pouvoir y entrer sans souffrir des comparaisons avec un Blueberry, un Durango ou consorts ? Ils baignent dans cet univers depuis tant d'années qu'on peut se demander ce qui n'a pas encore été écrit sur le sujet. Et pourtant c'est un scénario original qui nous est proposé, sans pour autant se passer des fondements, et de l’incontournable duel. Il reste surprenant tant par l'histoire de ses protagonistes que par son dénouement. Bref, une entrée en matière dans l’ouest américain plutôt réussie.
Il est vrai que la lecture se fait vite et l'on s'attache sans doute plus facilement aux personnages de Trio Grande ou de L'Etoile du Désert que l'on voit évoluer au fil des pages et des jours. L'histoire nous laisse ici un temps très limité pour les cerner et nous y attacher (certains sont par ailleurs loin d'être attachants), puisque celle-ci se déroule en une seule nuit.
Côté dessin, l’album est découpé et cadré comme un film et ferait un story-board des plus poussés pour un épisode de Deadwood. Je conserve toutefois une préférence pour la version n&b plutôt que pour celle en couleur. Non pas pour critiquer le travail de Hédon, qui colle plutôt bien à l'ambiance, mais le grand format rend véritablement honneur au trait de Guérineau et permet d’apprécier pleinement les expressions et de percevoir la tension qui précède l’heure très attendue du duel.
En bref, c'est au final une bande dessinée très réussie, qui n'a pas grand chose à envier à ses homologues "immanquables". Elle ravira les fans de Clint Eastwood et Sergio Leone, et séduira même très probablement les moins adeptes du genre.
Le premier tome est proche du chef-d'œuvre ! Beuriot et Richelle nous offrent une très grande bande dessinée historique. Les personnages sont très bien décrits psychologiquement et sont très réalistes. J'ai dévoré les pages du début à la fin et pourtant il y en a des pages ! J'avais donc une bonne opinion lorsque j'ai lu les tomes suivants. La première chose qui m'a frappé c'est que le très bon dessin s'est dégradé. Il n'est pas moche, mais ça ne vaut pas celui du premier tome.
Sinon, le scénario du tome 2 est un peu moins bien que celui de son prédécesseur, mais il reste toutefois très passionnant. C'est juste qu'il n'a pas "l'aura" du premier album. En revanche, le tome 3 se lit sans passion. On suit d'autres personnages que Martin qui n'est qu'un figurant dans cet album et je n'ai pas vraiment aimé ça car les vies de ces nouveaux personnages sont moins captivantes que celle de Martin. Ça se laisse lire, mais sans plus.
Tome 1 : 4.5/5
Tome 2 : 4/5
Tome 3 : 3/5
Rabaté nous a fait une bonne adaptation du roman de Tolstoï (que je n'ai pas lu d'ailleurs). L'histoire m'a séduit dès les premières pages. C'est vraiment passionnant de voir Siméon Ivanovitch Nevzorof essayer de devenir riche et de survivre dans une Russie bolchevique remplie de gens malhonnêtes. C'est d'ailleurs une des qualités de la série. On ne sait jamais si les personnages que rencontre Siméon sont méchants.
Je mentirais si dans ses quatre longs albums j'avais tout aimé. Il y a des passages peu intéressants comme celui où Siméon achète un château. Heureusement, l'intrigue est toujours relancée et mon ennui ne dure donc pas très longtemps.
Alors mon avis est erroné. Car je ne connais pas l'édition française et pour cause, c'est introuvable. Par contre j'ai le bonheur de lire les "raccolte" qui sortent tous les 2/3 mois en Italie. C'est à dire des n° spéciaux qui reprennent depuis le début les aventure Dylan et Groucho.
Il est vrai que les épisodes sont inégaux.
De manière générale il est convenue d'accorder à Scavi les épisodes les plus (sur)prenant. C'est généralement lui qui fait réapparaitre Xabaras le grand méchant de la série (peut être bien le père de Dylan ?!?).
On retrouve parmi les persos récurent outre Dylan (ex alcoolo, ex joueur, ex flic, ex tout) et Groucho et ces blagues.... toute une palette de personnages attanchant : Bloch, l'inspecteur de Scotland yard (désolé je ne sais pas comment on l'écrit !) proche de la retraite depuis le début des aventures et qui n'a qu'une peur c'est qu'on la lui sucre, ces adjoints particulièrement débile, la Mort...
Certain épisode sont des pures perles (même au niveau du dessin !) : shinning (belle reprise), le chat...
Un hic, le statut "fumetti" ou plus précisément "fumetti da edicola" empêche de développer réellement les persos. Les caractères sont posés et ne bougeront plus. L'idée c'est qu'un lecteur puisse lire 2 épisodes, lâcher prise, reprendre et n'être jamais perdu dans la lecture. Ce qui rend parfois, pour les histoires les moins intéressantes, frustrant ce mode de publication.
C'est pas mal, c'est un humour un peu débile comme je les aime avec des gags qui ne feront pas rire tout le monde mais moi c'est tout à fait mon humour !
Je trouve le dessin un peu trop simpliste, il aurait pu être davantage travaillé, les personnages sont attachants, un bon moment que la lecture de cet BD.
Je suis le premier étonné de mettre une si bonne appréciation à cette vieille bande dessinée qui ne me donnait pas trop envie à l'origine. Comme il s'agit quand même d'un monument de la bd de science-fiction, je ne pouvais pas passer à côté sans donner mon avis. Celui-ci va rejoindre le concert de louanges au regard de cette oeuvre magistrale.
Si j'ai trouvé le premier tome un peu léger avec une quasi-absence de dialogues, j'ai tout de suite accroché à ce voyage sur le monde d'Edena dès le second tome. La richesse de l'univers crée par Moebius m'a littéralement époustouflé d'autant que c'était réellement novateur pour l'époque.
Il y a une seconde lecture plus fine sur les critiques d'une société technologique moderne qui m'a interpellé. C'est une véritable fable écologique. Mon appréhension concernait surtout le scénario. J'avais peur d'une de ces histoires tarabiscotées pseudo-intellectuelles. Fausse impression...
On suit les aventures de Atan et Stell tel Adam et Eve qui débarquent dans un monde paradisiaque ressemblant étrangement à la Terre. J'ai bien aimé cette évolution de départ: un couple asexué qui prendra une véritable identité par la suite comme une affirmation de soi. Bref, le scénario passionnant réserve bien des surprises.
Que dire de plus sinon de tenter vous aussi l'aventure sur le monde d'Edena malgré son côté vieillot !
C’est tout vieux, mais qu’est-ce que c’est tout bon !..
King ?… c’est d’abord un roman de Zane Grey. Une adaptation en bande dessinée en est effectuée. Elle est distribuée par le « King Features Syndicate » sous forme d’une bande dominicale qui paraît dans divers quotidiens US, King fait son entrée dans le monde le 17 Février 1935. Après avoir vécu de très nombreuses aventures, il saluera une dernière fois le 14 Février 1954.
A ses débuts, Allan Dean est aux commandes graphiques. Le succès est rapide car la Police Montée canadienne a toujours bénéficié d’une certaine aura parmi les américains.
Dès le 02 Mars 1936, « King » bénéficie d’un strip quotidien en plus de la page dominicale. Au dessin, Charles Flanders (Agent Secret X-9, Ivanhoé, Robin des Bois, le Saint –ben oui, c’est lui qui a dessiné le personnage de Simon Templar-) assiste Dean et reprend d’ailleurs l’entièreté de la série en 1938.
En 1939, accaparé par trop de séries, Flanders cède le relais à une autre « pointure » de l’époque Jim Gary (G-Men). Ce dernier mènera King jusqu’à son ultime épisode.
Il est à noter que Fred Harman (Red Ryder) a occasionnellement collaboré à certaines histoires sans en être crédité.
En langue française, je possède personnellement PLUSIEURS CENTAINES DE PAGES (si, si !) où paraît King. La production d’avant-guerre fut énorme aux USA et King traversa l’Atlantique pour, après traduction, se retrouver dans les périodiques « Hurrah ! »(dès le 05 Juin 1935), « l’Aventureux », « Tarzan », « l’Audacieux », « Le journal de Mickey », « Donald » (dès 1947), « Bravo ! », « Far West » (dès 1952).
Ses BDs éditées en langue française étaient alors sous format à l’italienne, en noir et blanc (couvertures en quadrichromie), chacune d’une vingtaine d’assez grandes pages, imprimées sur de l’épais papier d’assez mauvaise qualité. Il en existe une bonne vingtaine éditées par SAGEDITION, dans la série Grand Nord, de 1949 à Avril 1953.
Diverses histoires complètes feront les beaux jours des récits complets « Aventuriers d’aujourd’hui » de 1937 à Mai 1944. Idem pour la collection des « Belles aventures » de fin 1945 à fin 1947.
Les éditions de la S.P.E. publièrent des histoires dans « Au galop » dès Décembre 1953.
Les Editions de Lyon ne l’oublièrent pas dans leur collection « Les héros de l’aventure » dès 1964.
Tout ça pour ?… une très belle et longue série qui fit vraisemblablement la joie des parents et des grands-parents de certains d’entre-vous.
Pour l’époque, ce western était considéré comme « exotique », les histoires mettant en scène les « tuniques rouges » étaient pour ainsi dire inexistantes.
Qui plus est, outre le côté western, les scénarios mettaient aussi en exergue le côté policier avec les enquêtes menées par King. Très populaire dans le milieu des années trente, King « jouait » aussi un peu de l’écologie car il avait la volonté de surveiller volontairement les étendues dont il avait la garde.
Le héros ?… un « vrai de vrai » toujours impeccablement habillé malgré chevauchées et bagarres récurrentes. Le pli du pantalon jamais chiffonné, le chapeau toujours vissé sur un visage volontaire, toujours rasé de près, grand, le port altier, King est une sorte de gravure de mode publicitaire pour la Police Montée. Mais le lectorat n’en avait cure. King l’emmenait dans des histoires –comme il m’a emmené- du « temps de cow-boys » et on ne lui demandait pas de philosopher.
« King » fut même mis en scène. Un premier film, en 1936, fut réalisé par Edward Bretherton avec Robert Kent dans le rôle principal. En 1942, douze longs épisodes furent mis en scène par William Witney et John English.
Pour les puristes : de 1939 à 1955, Jim Gary fut aidé au dessin par John Wade Hampton, Bill Lignante et Rodlow Willard.
Malgré cette énorme production, King n’a fait l’objet que de deux albums, tels qu’on les conçoit de nos jours, ce en 1983 (format à l’italienne, le meilleur) et en 2008.
J’ai mis « série en cours » car je ne désespère pas retrouver King édité… une de ces prochaines années ?…
Je conseille cette série à tous les amateurs de westerns (spaghetti ou non). C'est vraiment du bel ouvrage. Frusin excelle dans la réutilisation de l'imagerie typique du genre et le scénario concocté par Azzarello, s'il peut paraître un peu obscur, est d'une densité remarquable, bourré de vrais salopards aux destins entremêlés (dont un "héros" faisant beaucoup penser au Finlay de Blueberry).
Bravo à Frusin d'avoir su traduire graphiquement la complexité narrative du récit, en mêlant en virtuose différentes temporalités au sein d'une même case.
A ne pas rater !
Je n'ai pas lu la série mère, à part le tome pré-publié dans bodoi, alors je donne un avis de novice en matière de Blueberry. Contrairement à ce qui a été dit les dessins des premiers tomes m'ont un peu rebuté, mais j'ai été captivé par l'histoire ; il y toujours de belles répliques qui m'ont fait sourire.
Là j'en suis au tome 12 et je ne suis toujours pas déçu, certes les dessins de Blanc-Dumont je les ai trouvés un peu statiques au début mais je m'y suis vite fait, j'avoue que notre héros s'évade un peu trop facilement des geôles sudistes mais c'est peu de chose pour gâcher ma lecture.
En tout cas La Jeunesse de Blueberry est un très bon Western dans le genre (guerre de sécession) avec Gibier de Potence.
Voilà un excellent thriller mâtiné de fantastique, je ne me suis pas ennuyé pas une seule seconde. L'histoire est menée tambour battant avec son lot de cadavres, ça bouge beaucoup et l'explication de cette fameuse ombre n'est pas trop tirée par les cheveux à mon goût.
Je ne vais pas éterniser sur les dessins car c'est une question de goût, il y ceux qui vont trouver ça moche, d'autres très beau, pour ma part les dessins sont corrects avec de belles prises de vues, merci aux auteurs.
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Après la nuit
Se lancer dans un duel, sous le soleil de plomb du Far West américain, avec pour seule arme un one-shot, il faut quand même oser. Personnellement, une gatling me semble l'armement minimum requis pour ce genre de défi, mais après tout, une seule balle bien placée suffit parfois... et c'est le cas ici ! L'univers du western semble pourtant assez difficile d'accès. Comment en effet, pouvoir y entrer sans souffrir des comparaisons avec un Blueberry, un Durango ou consorts ? Ils baignent dans cet univers depuis tant d'années qu'on peut se demander ce qui n'a pas encore été écrit sur le sujet. Et pourtant c'est un scénario original qui nous est proposé, sans pour autant se passer des fondements, et de l’incontournable duel. Il reste surprenant tant par l'histoire de ses protagonistes que par son dénouement. Bref, une entrée en matière dans l’ouest américain plutôt réussie. Il est vrai que la lecture se fait vite et l'on s'attache sans doute plus facilement aux personnages de Trio Grande ou de L'Etoile du Désert que l'on voit évoluer au fil des pages et des jours. L'histoire nous laisse ici un temps très limité pour les cerner et nous y attacher (certains sont par ailleurs loin d'être attachants), puisque celle-ci se déroule en une seule nuit. Côté dessin, l’album est découpé et cadré comme un film et ferait un story-board des plus poussés pour un épisode de Deadwood. Je conserve toutefois une préférence pour la version n&b plutôt que pour celle en couleur. Non pas pour critiquer le travail de Hédon, qui colle plutôt bien à l'ambiance, mais le grand format rend véritablement honneur au trait de Guérineau et permet d’apprécier pleinement les expressions et de percevoir la tension qui précède l’heure très attendue du duel. En bref, c'est au final une bande dessinée très réussie, qui n'a pas grand chose à envier à ses homologues "immanquables". Elle ravira les fans de Clint Eastwood et Sergio Leone, et séduira même très probablement les moins adeptes du genre.
Amours fragiles
Le premier tome est proche du chef-d'œuvre ! Beuriot et Richelle nous offrent une très grande bande dessinée historique. Les personnages sont très bien décrits psychologiquement et sont très réalistes. J'ai dévoré les pages du début à la fin et pourtant il y en a des pages ! J'avais donc une bonne opinion lorsque j'ai lu les tomes suivants. La première chose qui m'a frappé c'est que le très bon dessin s'est dégradé. Il n'est pas moche, mais ça ne vaut pas celui du premier tome. Sinon, le scénario du tome 2 est un peu moins bien que celui de son prédécesseur, mais il reste toutefois très passionnant. C'est juste qu'il n'a pas "l'aura" du premier album. En revanche, le tome 3 se lit sans passion. On suit d'autres personnages que Martin qui n'est qu'un figurant dans cet album et je n'ai pas vraiment aimé ça car les vies de ces nouveaux personnages sont moins captivantes que celle de Martin. Ça se laisse lire, mais sans plus. Tome 1 : 4.5/5 Tome 2 : 4/5 Tome 3 : 3/5
Ibicus
Rabaté nous a fait une bonne adaptation du roman de Tolstoï (que je n'ai pas lu d'ailleurs). L'histoire m'a séduit dès les premières pages. C'est vraiment passionnant de voir Siméon Ivanovitch Nevzorof essayer de devenir riche et de survivre dans une Russie bolchevique remplie de gens malhonnêtes. C'est d'ailleurs une des qualités de la série. On ne sait jamais si les personnages que rencontre Siméon sont méchants. Je mentirais si dans ses quatre longs albums j'avais tout aimé. Il y a des passages peu intéressants comme celui où Siméon achète un château. Heureusement, l'intrigue est toujours relancée et mon ennui ne dure donc pas très longtemps.
Dylan Dog
Alors mon avis est erroné. Car je ne connais pas l'édition française et pour cause, c'est introuvable. Par contre j'ai le bonheur de lire les "raccolte" qui sortent tous les 2/3 mois en Italie. C'est à dire des n° spéciaux qui reprennent depuis le début les aventure Dylan et Groucho. Il est vrai que les épisodes sont inégaux. De manière générale il est convenue d'accorder à Scavi les épisodes les plus (sur)prenant. C'est généralement lui qui fait réapparaitre Xabaras le grand méchant de la série (peut être bien le père de Dylan ?!?). On retrouve parmi les persos récurent outre Dylan (ex alcoolo, ex joueur, ex flic, ex tout) et Groucho et ces blagues.... toute une palette de personnages attanchant : Bloch, l'inspecteur de Scotland yard (désolé je ne sais pas comment on l'écrit !) proche de la retraite depuis le début des aventures et qui n'a qu'une peur c'est qu'on la lui sucre, ces adjoints particulièrement débile, la Mort... Certain épisode sont des pures perles (même au niveau du dessin !) : shinning (belle reprise), le chat... Un hic, le statut "fumetti" ou plus précisément "fumetti da edicola" empêche de développer réellement les persos. Les caractères sont posés et ne bougeront plus. L'idée c'est qu'un lecteur puisse lire 2 épisodes, lâcher prise, reprendre et n'être jamais perdu dans la lecture. Ce qui rend parfois, pour les histoires les moins intéressantes, frustrant ce mode de publication.
Le Donjon de Naheulbeuk
C'est pas mal, c'est un humour un peu débile comme je les aime avec des gags qui ne feront pas rire tout le monde mais moi c'est tout à fait mon humour ! Je trouve le dessin un peu trop simpliste, il aurait pu être davantage travaillé, les personnages sont attachants, un bon moment que la lecture de cet BD.
Le Monde d'Edena
Je suis le premier étonné de mettre une si bonne appréciation à cette vieille bande dessinée qui ne me donnait pas trop envie à l'origine. Comme il s'agit quand même d'un monument de la bd de science-fiction, je ne pouvais pas passer à côté sans donner mon avis. Celui-ci va rejoindre le concert de louanges au regard de cette oeuvre magistrale. Si j'ai trouvé le premier tome un peu léger avec une quasi-absence de dialogues, j'ai tout de suite accroché à ce voyage sur le monde d'Edena dès le second tome. La richesse de l'univers crée par Moebius m'a littéralement époustouflé d'autant que c'était réellement novateur pour l'époque. Il y a une seconde lecture plus fine sur les critiques d'une société technologique moderne qui m'a interpellé. C'est une véritable fable écologique. Mon appréhension concernait surtout le scénario. J'avais peur d'une de ces histoires tarabiscotées pseudo-intellectuelles. Fausse impression... On suit les aventures de Atan et Stell tel Adam et Eve qui débarquent dans un monde paradisiaque ressemblant étrangement à la Terre. J'ai bien aimé cette évolution de départ: un couple asexué qui prendra une véritable identité par la suite comme une affirmation de soi. Bref, le scénario passionnant réserve bien des surprises. Que dire de plus sinon de tenter vous aussi l'aventure sur le monde d'Edena malgré son côté vieillot !
King de la Police Montée
C’est tout vieux, mais qu’est-ce que c’est tout bon !.. King ?… c’est d’abord un roman de Zane Grey. Une adaptation en bande dessinée en est effectuée. Elle est distribuée par le « King Features Syndicate » sous forme d’une bande dominicale qui paraît dans divers quotidiens US, King fait son entrée dans le monde le 17 Février 1935. Après avoir vécu de très nombreuses aventures, il saluera une dernière fois le 14 Février 1954. A ses débuts, Allan Dean est aux commandes graphiques. Le succès est rapide car la Police Montée canadienne a toujours bénéficié d’une certaine aura parmi les américains. Dès le 02 Mars 1936, « King » bénéficie d’un strip quotidien en plus de la page dominicale. Au dessin, Charles Flanders (Agent Secret X-9, Ivanhoé, Robin des Bois, le Saint –ben oui, c’est lui qui a dessiné le personnage de Simon Templar-) assiste Dean et reprend d’ailleurs l’entièreté de la série en 1938. En 1939, accaparé par trop de séries, Flanders cède le relais à une autre « pointure » de l’époque Jim Gary (G-Men). Ce dernier mènera King jusqu’à son ultime épisode. Il est à noter que Fred Harman (Red Ryder) a occasionnellement collaboré à certaines histoires sans en être crédité. En langue française, je possède personnellement PLUSIEURS CENTAINES DE PAGES (si, si !) où paraît King. La production d’avant-guerre fut énorme aux USA et King traversa l’Atlantique pour, après traduction, se retrouver dans les périodiques « Hurrah ! »(dès le 05 Juin 1935), « l’Aventureux », « Tarzan », « l’Audacieux », « Le journal de Mickey », « Donald » (dès 1947), « Bravo ! », « Far West » (dès 1952). Ses BDs éditées en langue française étaient alors sous format à l’italienne, en noir et blanc (couvertures en quadrichromie), chacune d’une vingtaine d’assez grandes pages, imprimées sur de l’épais papier d’assez mauvaise qualité. Il en existe une bonne vingtaine éditées par SAGEDITION, dans la série Grand Nord, de 1949 à Avril 1953. Diverses histoires complètes feront les beaux jours des récits complets « Aventuriers d’aujourd’hui » de 1937 à Mai 1944. Idem pour la collection des « Belles aventures » de fin 1945 à fin 1947. Les éditions de la S.P.E. publièrent des histoires dans « Au galop » dès Décembre 1953. Les Editions de Lyon ne l’oublièrent pas dans leur collection « Les héros de l’aventure » dès 1964. Tout ça pour ?… une très belle et longue série qui fit vraisemblablement la joie des parents et des grands-parents de certains d’entre-vous. Pour l’époque, ce western était considéré comme « exotique », les histoires mettant en scène les « tuniques rouges » étaient pour ainsi dire inexistantes. Qui plus est, outre le côté western, les scénarios mettaient aussi en exergue le côté policier avec les enquêtes menées par King. Très populaire dans le milieu des années trente, King « jouait » aussi un peu de l’écologie car il avait la volonté de surveiller volontairement les étendues dont il avait la garde. Le héros ?… un « vrai de vrai » toujours impeccablement habillé malgré chevauchées et bagarres récurrentes. Le pli du pantalon jamais chiffonné, le chapeau toujours vissé sur un visage volontaire, toujours rasé de près, grand, le port altier, King est une sorte de gravure de mode publicitaire pour la Police Montée. Mais le lectorat n’en avait cure. King l’emmenait dans des histoires –comme il m’a emmené- du « temps de cow-boys » et on ne lui demandait pas de philosopher. « King » fut même mis en scène. Un premier film, en 1936, fut réalisé par Edward Bretherton avec Robert Kent dans le rôle principal. En 1942, douze longs épisodes furent mis en scène par William Witney et John English. Pour les puristes : de 1939 à 1955, Jim Gary fut aidé au dessin par John Wade Hampton, Bill Lignante et Rodlow Willard. Malgré cette énorme production, King n’a fait l’objet que de deux albums, tels qu’on les conçoit de nos jours, ce en 1983 (format à l’italienne, le meilleur) et en 2008. J’ai mis « série en cours » car je ne désespère pas retrouver King édité… une de ces prochaines années ?…
Loveless - Retour au bercail
Je conseille cette série à tous les amateurs de westerns (spaghetti ou non). C'est vraiment du bel ouvrage. Frusin excelle dans la réutilisation de l'imagerie typique du genre et le scénario concocté par Azzarello, s'il peut paraître un peu obscur, est d'une densité remarquable, bourré de vrais salopards aux destins entremêlés (dont un "héros" faisant beaucoup penser au Finlay de Blueberry). Bravo à Frusin d'avoir su traduire graphiquement la complexité narrative du récit, en mêlant en virtuose différentes temporalités au sein d'une même case. A ne pas rater !
La Jeunesse de Blueberry
Je n'ai pas lu la série mère, à part le tome pré-publié dans bodoi, alors je donne un avis de novice en matière de Blueberry. Contrairement à ce qui a été dit les dessins des premiers tomes m'ont un peu rebuté, mais j'ai été captivé par l'histoire ; il y toujours de belles répliques qui m'ont fait sourire. Là j'en suis au tome 12 et je ne suis toujours pas déçu, certes les dessins de Blanc-Dumont je les ai trouvés un peu statiques au début mais je m'y suis vite fait, j'avoue que notre héros s'évade un peu trop facilement des geôles sudistes mais c'est peu de chose pour gâcher ma lecture. En tout cas La Jeunesse de Blueberry est un très bon Western dans le genre (guerre de sécession) avec Gibier de Potence.
Les cercles d'Akamoth
Voilà un excellent thriller mâtiné de fantastique, je ne me suis pas ennuyé pas une seule seconde. L'histoire est menée tambour battant avec son lot de cadavres, ça bouge beaucoup et l'explication de cette fameuse ombre n'est pas trop tirée par les cheveux à mon goût. Je ne vais pas éterniser sur les dessins car c'est une question de goût, il y ceux qui vont trouver ça moche, d'autres très beau, pour ma part les dessins sont corrects avec de belles prises de vues, merci aux auteurs.