Les derniers avis (31331 avis)

Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Les Tuniques Bleues
Les Tuniques Bleues

Allez ! Un petit mot tout de même, sur cette série incontournable, même si elle n’a pas besoin de moi pour se faire connaître ou se défendre… " Les tuniques bleues", c’est avant tout une histoire d’enfance, de réminiscence, voire de nostalgie... Ceux qui sont tombés dedans quand ils étaient petits, gardent une affection certaine, pour cette saga. Un conseil donc : il vaut mieux la commencer jeune pour l'apprécier, s'en imprégner, en retirer toute la substantifique moelle ... Bon, pour vous chers lecteurs s'il est à priori trop tard pour la découvrir, extasiés, il vous reste à la découvrir amusés et par la suite la faire découvrir à vos enfants, neveux, nièces et aux petits voisins du quartier... etc. Un bémol pourtant, aux dires des uns et des autres, les tomes sont de moins en moins bons. Pour ma part, la cassure se fait nettement au tome 35 Captain Nepel. Il y a heureusement quelques albums chouettes après ce numéro, mais souvent les histoires s’apparentent à des suites ou des reprises d’autres idées : Puppet blues qui rappelle fortement Des bleus en noir et blanc et qui arrive même à contredire l’album d’origine, La Traque qui est la suite de La Prison de Robertsonville, Les Bleus dans le brouillard, qui reprend la trame d’un album plus ancien … Néanmoins, pour moi, la magie opère toujours, le plaisir d’avoir encore une de mes séries d’enfance qui sort de façon régulière est "rassurant". Car mis à par Thorgal, il ne me reste plus beaucoup de séries qui me plaisent autant. Il en reste d’autres, certes, mais j’ai décroché. Il en résulte donc pour moi, qu’il reste assez de qualités à cette très longue série pour m’attirer irrémédiablement vers ses ces fameux compères. Je les connais bien et c’est vrai qu’ils sont un peu plus au calme, j'irai jusqu'à dire plus "plan-plan", après tant d’années passionnantes et exaltantes. Ils se sont un peu "mis au vert". Je trouve tout de même qu’ils ont de beaux restes et qu’ils n’ont pas à rougir de leurs aventures récentes. Petites précisions, quelques albums peuvent être laissés de côté : le tome 44 L'oreille de Lincoln, le 46 Requiem pour un Bleu et le 47 Les Nancy Hart. Je conseillerais, pour commencer la série, tous les tomes à partir du n° 6 jusqu'au n°28 où la qualité ne faiblit que très rarement. Mis à part les tomes dessinés par Salverius, les tomes 9 et 10 qui sont différents tout comme les premiers tomes du 1 au 5 bien, mais dissemblables tout simplement. Maintenant mes indispensables. Dans mon ordre de préférence. Le 34 -Vertes années (pas de surprise, c’est le meilleur), le 27 - Bull Run, le 18 - Blue rétro, le 12 - Les bleus tournent Cosaques, le 26 - L'or du Québec le… bon je m’arrête là avant de tous les citer. Le meilleur de Cauvin. Scénario : réellement excellent mis à part une petite dizaine de tomes moins bons. Dessin : gros nez simples mais on s’y attache très rapidement. Atmosphère : historiquement agréable et de temps en temps géniale. Développements et psychologie des personnages : on les aime bien depuis le temps qu’on les connait. (17/20)

02/03/2009 (modifier)
Par Stéphane
Note: 4/5
Couverture de la série L'Agent 212
L'Agent 212

Série découverte dans l'hebdomadaire Spirou et dont je fais la collection pour mon plaisir et ceux de mes enfants. Gags désopilants et humour super. Pur moment de détente lors de la lecture d'une BD de cet agent 212.

02/03/2009 (modifier)
Par Stéphane
Note: 4/5
Couverture de la série 421
421

Série découverte dans l'hebdomadaire Spirou à l'époque et qui me plaisait énormément, mais je ne connais pas la série intégralement. Ce que j'en connais me laisse en tout cas un excellent souvenir.

02/03/2009 (modifier)
Par fred0873
Note: 4/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

Certes, c'est beau ! Certes, c'est très bien raconté ! Certes, le dessin est une oeuvre d'art ! Mais où tout cela va-t-il nous mener ?? Après 5 tomes, l'auteur est-il capable de continuer ou de conclure la guerre des yeux ? Pas si sûr quand on voit le rythme, que 5 albums sont sortis en un peu plus de 20 ans et surtout quand on voit que l'auteur travaille maintenant sur La Guerre des Sambre. Ca ne me déplaît pas pour autant. J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette histoire tragique qui se déguste comme un bon Zola. Et surtout, ce dessin !! Je conseille la lecture voire l'achat.

02/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Le Vol du Corbeau
Le Vol du Corbeau

Après Le Sursis dont la lecture m'avait enchantée, je me suis donc attaquée au "Vol du Corbeau". Côté dessin, rien de plus à dire, c'est admirable : après nous avoir plongé dans la vie de village en Aveyron, nous voilà au cœur de Paris, sur ses toits, sur ses canaux, dans les cellules de ses commissariats, sous ses platanes, à vélo sur ses rues pavées, dans son métro aérien, le voyage en péniche du tome deux, bien que moins mouvementé, n'en reste pas moins très agréable à suivre. Une chose m'a quand même gênée dans le premier tome : Jeanne est presque le sosie de Cécile dans Le Sursis, et, après avoir cru que l'héroïne était la même Cécile mais avec un faux nom, pendant 90% du premier tome j'ai finalement pensé que c'était juste une coïncidence et que les deux histoire n'avaient en fin de compte aucun rapport entre elles. Je fus heureusement détrompée sur ce dernier point dans les toutes dernières pages de ce premier volume, mais tout de même. Pour les personnages de cette histoire, en fin de compte on retrouve à peu près les mêmes profils que dans Le Sursis, François, même s'il n'est pas amoureux transi dès le départ, est au départ aussi insouciant que Julien l'était et c'est probablement pour plaire à Jeanne qu'il se met petit à petit à mettre sa pierre à l'édifice de la résistance. Même physiquement les allures des personnages dessinés par Gibrat sont souvent les mêmes. Et Huguette, la femme de René le propriétaire de la péniche qui accueille Jeanne et François, est quand même super neu-neu, une vraie caricature de bonne femme inconsciente et bébête, elle est exaspérante ! A noter la très belle fin "à demi-mot" qui redonne l'espoir que Le Sursis nous avait volé. A elle toute seule, cette série vaut son 4/5 comme Le Sursis, peut-être tout de même légèrement un ton au dessous (je n'ai pas ressenti la même tension liée à l'occupation que dans le diptyque précédent)… lue après Le Sursis elle manque tout de même cruellement de sentiments forts et d'originalité tant dans le sujet que dans la physionomie et la psychologie des personnages.

02/03/2009 (modifier)
Par Pasukare
Note: 4/5
Couverture de la série Le Sursis
Le Sursis

"Le Sursis" c'est d'abord une claque visuelle magistrale ! Le dessin de Gibrat est tout simplement magnifique. Que ce soit pour les personnages, l'architecture ou les paysages, quel talent ! Et les couleurs, la lumière, je crois que je ne me suis jamais autant "rincé" l'œil en BD qu'avec ce diptyque. Côté scénario, on s'intègre complètement dans ce petit village de l'Aveyron et on s'attache vraiment à ces héros ordinaires et à leurs petites vies "tranquilles", à cette histoire simple avec ses joies, ses peines, ses tragédies, la tension presque palpable de cette France pas encore libre et l'humour et la dérision qui permettent d'y faire face tant bien que mal. L'ambiance nonchalante du tome 1 laisse place progressivement à une réalité plus grave et implacable dans la deuxième partie, se mêlent alors histoire d'amour et trahisons sur fonds de montée en puissance de la Résistance avec toujours en arrière plan la progression des forces alliées en Europe, un cocktail détonnant et efficace, avec son lot d'injustices, de dénonciations et de morts inacceptables et encore cette vie qui semble parfois si "normale" malgré le contexte. Julien, le déserteur passif, insouciant et complètement désengagé, une fois Cécile retrouvée et conquise, va prendre conscience des actions de résistance de certains de ses proches et son profil psychologique tout au long de ces deux volumes va évoluer petit à petit pour finalement lui ouvrir les yeux sur la nécessité d'agir, même si c'était un peu contraint et forcé. Je comprends toutefois que l'on puisse être horripilé par tant de désinvolture dans un tel contexte, mais déserter est une manière plutôt courageuse d'affirmer ses convictions mais qui laisse ensuite peu d'alternative quand on souhaite sauver sa peau et quand on est amoureux ! La fin est à la hauteur de l'intrigue et de l'intitulé de l'histoire. Une très belle œuvre, à lire, à acheter, à offrir, sans hésiter.

02/03/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Betty Blues
Betty Blues

Parfois, avec une histoire simple, on peut faire de grandes choses. C'est le cas avec "Betty Blues" qui réussit à marquer les lecteurs grâce à sa fin. Pourtant, au début, j'étais un peu sceptique car je trouvais que l'histoire avait un goût de déjà-vu (le héros perd sa copine et devient dépressif). Puis, au fil des pages, je me suis attaché à ce canard musicien mélancolique. Il est vraiment charismatique. En plus, le dessin est très bon et permet d'installer une ambiance remplie de jazz et de tristesse. C'est vraiment un gros plus pour ce one-shot.

02/03/2009 (modifier)
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

Adaptation d’un roman de science-fiction inspiré à son auteur par son expérience de la guerre du Vietnam, « La guerre éternelle » est un des rares récits du genre que j’ai vraiment adoré. Pourtant, le dessin de Marvano n’avait rien pour me plaire. Je le trouve trop brut, pas assez soigné, ni dans ses décors ni (surtout) au niveau des personnages. Par conséquent, la force de ce récit ne pouvait forcément que reposer sur un scénario en béton ! Et bien, non… non plus. Le scénario est bon mais pas exceptionnel. Il est surtout représentatif d’un état d’esprit dans l’air du temps au début des années ’70. Fortement antimilitariste, convaincu que la conquête spatiale allait tout révolutionner, confiant en les progrès de la technologie mais ne se faisant plus aucune illusion sur les comportements humains, le roman de Haldeman est un concentré des convictions d’une certaine jeunesse américaine au sortir d’une guerre traumatisante. Là se cache peut-être la plus grande force du récit. Et la narration à la première personne l’accentue encore. Le héros est incroyablement crédible et attachant. Il paraît authentique, ce qui n’est pas un moindre exploit dans un roman de science-fiction. Il nous permet de nous immerger dans cet univers. Ce personnage principal, c’est Haldeman, et son ressenti est réel, sa volonté de bien faire, ses désillusions, sa lassitude ou son courage ne sont pas feints. L’ancrage de ce roman d’anticipation dans une réalité émotionnelle apporte à l’ensemble une crédibilité qui fait souvent défaut dans ce type d’œuvre. C’est LA grande force d’un récit par ailleurs assez conventionnel quoique de très bonne qualité. Et c'est la raison pour laquelle j'ai adoré une bd qui, de prime abord, n'était pas faite pour me plaire.

02/03/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Toto l'ornithorynque
Toto l'ornithorynque

Une autre série jeunesse qui peut être lue autant par les enfants que par les adultes. Enfin, comme le dit Ro, les histoires sont courtes et un adulte lit cela très vite (moi, ça me prend moins de 10 minutes), mais les scénarios sont rafraichissants, bourrés d'humanisme et de personnages totalement mignons malgré leurs mauvais côtés. J'aime bien la naïveté de Toto, la mauvaise foi de Wawa, le mauvais caractère de Fafa, etc. Une série qu'il faut absolument montrer à ses enfants.

02/03/2009 (modifier)
Par pol
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Welcome to Hope
Welcome to Hope

Welcome to Hope, bienvenue à Ploucland... Ce petit village perdu au fin fond du Kansas à des dizaines de miles de la première ville à tout pour plaire. Des bons paysans du cru, des champs de maïs à perte de vue, de vrais péquenauds à tous les coins de rues, des notables (banquier, shérif...,) tous aussi véreux les uns que les autres, des jeunes filles (serveuses en général) qui rêvent de quitter ce trou perdu, et enfin, évidement, son étranger de passage dans le coin. La lente immersion dans ce décor est réussie à tous les points, les personnages font évidemment clichés mais on ne tombe pas dans le caricatural, ils sont juste "comme il faut". Le cadre est terrible, on s'y croirait. L'histoire qui si au départ à un petit air de déjà-vu (l'étranger qui se retrouve bloqué dans ce bled paumé) prend une tournure plutôt inattendue à la fin du tome 1. Excellent, ça fait même un peu froid dans le dos. La suite n'est pas si originale mais vraiment prenante et savamment dosée. L'histoire est à la fois rythmée et bien équilibrée entre les 3 tomes. On à l'impression que nos héros n'arriveront jamais à quitter ce putain de village. J'ai également beaucoup apprécié le final et le dessin. Réaliste, détaillé, précis, et aux couleurs bien agréables. Bref, que du bon, j'ai enchaîné les 3 tomes. Un grand moment de lecture, qui pourrait prétendre à une étoile de plus lors d'une relecture. J'aime ce type d'histoire et on n'est pas loin d'avoir un des must du genre.

02/03/2009 (modifier)