Carmen Mc Callum, ah, Carmen ! Pour moi, c’est une des mes héroïnes préférées de la bd (j’ai un faible aussi pour Véra de El Niño). Cette série, je la suis depuis que le premier tome est paru.
J’avoue que j’ai failli arrêter cette bd au 8ème album mais le bon remplacement de Gess par Emem un jeune dessinateur et le scénario assez solide du 9ème tome m’ont motivé à poursuivre Carmen Mc Callum.
Les qualités de la série sont les suivantes : une belle héroïne au fort tempérament, un dessin dynamique et précis, de l’action, beaucoup d’action (!) et une situation dans un futur proche de nous et probable. Bref, si vous êtes fans de ce genre de bd, il y a de fortes chances que vous tombiez sous le charme de « Carmen Mc Callum » ! Pour moi, c'est une de mes séries préférées dans le genre "action".
Voici mes avis cycle par cycle :
Premier cycle : Tomes 1 à 3
La couverture du premier tome « Jukurpa » est très explicite : vous voulez de l’action ? En voilà plein les mirettes !
Ce cycle débute par l’évasion à l’aide d’un hélicoptère d’une détenue d’un centre carcéral situé en pleine mer par la mercenaire Carmen Mc Callum. La « libération » ne se passe pas comme prévu et l’engin s’écrase sur terre ferme non loin de là, c’est le début d’une cavale qui emmènera notre héroïne loin de la Terre…
Ce qui m’a plu dans ce cycle, c’est la fluidité des séquences d’actions et le deuxième tome « Mare tranquilitatis » que je considère comme l’un des meilleurs albums de la série. Le lecteur y découvrira un futur assez probable et des décors originaux (et réalistes !). Par contre, je n’ai pas aimé le dénouement de ce cycle qui plonge le bédéphile dans l’univers du cyber.
Au niveau du graphisme, Gess assure comme un pro les découpages des scènes d’actions. Son trait n’est pas très fin mais il suffit largement pour cette bd. La mise en couleurs est confiée à Isabelle Rabarot que je considère comme une des meilleurs coloristes du moment.
Ce premier cycle n’est pas celui que je préfère car le troisième tome « Intrusions » qui le conclue dans l’univers du cyber (je n’ai jamais vraiment aimé ce genre de récit). Néanmoins, les trois premiers albums posent les bases de la série qui sont d’excellentes scènes d’actions, une belle héroïne très attachante et un futur réaliste : ce qui est déjà pas si mal que ça !
Note finale : 3,5/5
Deuxième cycle : Tomes 4 et 5
Jusqu’à ce jour, c’est le cycle que je préfère de « Carmen Mc Callum ».
Le récit a pour thème principal la nanotechnologie, c’est peut-être pour ça que j’aime ces deux tomes car ce scénario m’est apparu très réaliste, bien plus que dans les trois premiers tomes dont le dénouement m’a semblé loufoque.
De plus, je n’ai pas été insensible aux séquences qui mettent en scène des victimes.
Quant au dessin, le coup de patte de Gess n’a pas évolué par rapport au premier cycle. Par conséquent, les lecteurs qui avaient apprécié le trait de cet auteur dans les trois premiers albums ne seront pas déçus.
Contrairement aux autres bédéphiles, j’ai beaucoup apprécié ce cycle de « Carmen Mc Callum » dont le thème m’est apparu plus réaliste que les autres. Peut-être qu’une relecture leur feront changer d’avis ?
Note finale : 4/5
Troisième cycle : Tomes 6 à 8
Franchement, j’ai été bluffé par la qualité graphique du sixième tome « Le Sixième doigt de Pendjab » ! J’ai été très impressionné par la finesse du trait, la richesse des décors et la fluidité des scènes d’action de la part d’un dessinateur ! Au point que je me suis procuré rapidement la version noir et blanc de cet album ! Le coup de crayon de Gess a beaucoup évolué entre « Deus ex machina » et ce sixième album de la série, je le trouve plus mature et plus précis (jetez un coup d’œil sur la scène d’action sous la pluie !)… bref, ce tome a été une vraie claque au niveau du dessin !
Quant à l’histoire, à part la romance entre Carmen et un des personnages principaux des premiers tomes qui m’a semblé fausse, la trame est assez intéressante et met en avant les dérives liées aux OGM (Organismes Génétiquement Modifiés).
Puis vient le septième tome « L'Appel de Baikonour » dont le scénario et le dessin ne sont apparus très en deçà du « Sixième doigt de Pendjab ». Je ne détaillerai pas ce qui m’a déçu dans ce tome mais je le considère comme le plus mauvais tome de la série au point que je me suis posé la question de savoir si j’allais continuer à lire « Carmen Mc Callum ».
Le huitième tome de la série « Dans le Vide de Kirkwood » clôt assez bien ce cycle mais sans plus. J’ai senti que Gess était un peu à bout de souffle. D’ailleurs, Fred Duval avait prévu son remplacement au vu du dénouement de cet album que je vous laisse découvrir…
Note finale : 3/5
Tome 9 : « Vendetta »
Surprise ! C’est Emem, le dessinateur de Idoles qui reprend la série au niveau du dessin ! Après un temps d’adaptation et de méfiance envers cet auteur, je fus assez rapidement charmé par son coup de patte : précis, ressemblance de l’héroïne par rapport aux tomes réalisés par Gess, décors fouillés, découpage très fluide, etc. Bref, j’ai apprécié son dessin !
La mise en couleurs a été confiée à Pierre Schelle et là aussi, j’ai été assez convaincu par son travail même si je regrette sa réalisation à l’informatique : les tons sont adaptés à l’intensité dramatique de chaque séquence et me sont apparus agréables à l’œil.
Au niveau du scénario, « Vendetta » est un tome d’introduction mais il se passe tout de même beaucoup d’action. Avec cet album, j’ai eu l’impression de revoir un des premiers tomes de « Carmen Mc Callum » où l’héroïne apparaît à la fois forte (par son tempérament bien entendu) et fragile (tout le monde veut sa peau !). J’y ai apprécié les nombreux clins d’œil disséminés ça et là dans la bd (Barcelone, Marseille, la Corse…).
« Vendetta » m’est apparu comme un tome très plaisant à lire. Sans vouloir offenser Gess dont j’ai énormément admiré le travail sur « Le Sixième doigt de Pendjab », le trait d’Emem est –à mon avis- très convaincant. J’attends de voir comment évoluera le scénario de Fred Duval au prochain tome pour me faire une idée plus précise mais en attendant, cet album m’a vraiment plu !
Note finale : 4/5
J'ai trouvé dans ce manga à peu près tout ce que j'aime dans les bons shonen nekketsu.
Un dessin très maîtrisé, des personnages attachants, un univers assez original, une narration fluide et une véritable envie de lire la suite.
On pourrait lui faire quelques reproches.
Le premier viendra de ceux qui n'aiment pas les shonen et encore moins les nekketsu du style Hunter X Hunter et autres FullMetal Alchemist. En effet, Letter Bee n'apporte pas grand chose de neuf à ce genre et ceux qui en sont lassés ou qui y sont allergiques ne changeront probablement pas d'avis suite à sa lecture.
Le second vient précisément de l'une des différences entre Letter Bee et ces autres shonen nekketsu : le Coeur, élément essentiel de l'intrigue de ce manga, qui est une sorte de transfert d'émotions entre les personnages par le biais de courriers ou autres. Original, certes, mais cela entraîne aussi un côté très larmoyant par moment qui n'est pas tellement pour me séduire. L'auteur le reconnait d'ailleurs lui-même : son héros est plutôt un pleurnichard.
Mais ces reproches mis à part, j'ai pris un réel plaisir à la lecture de ce manga.
J'ai aimé cet univers simple et un peu enfantin, un monde plongé dans la nuit bâti de manière circulaire autour d'une ville centrale et riche illuminée par un soleil artificiel, entourée de régions de plus en plus pauvres et défavorisées au fur et à mesure qu'elles s'éloignent de la lumière. L'intrigue s'entame à l'extrêmité de ce pays et le héros se rapproche du centre et de son mystère.
J'ai aimé aussi ce ciel étoilé presque permanent, ses astres symboliques, les décors de villes de style Allemagne médiévale, la religion qui s'est instaurée autour de l'Impératrice, etc.
J'ai aimé les personnages. Pas trop le héros, Lag Seeing, que je trouve trop larmoyant par moment comme dit au-dessus. Mais Niche, Steak et les autres letter bees m'ont bien plu. La majorité sont originaux et beaucoup sont assez drôles ou touchants.
Au bout de 2 tomes actuellement parus en France, il ne s'est pas encore formé de vraie intrigue globale sur la longueur, mais les différents chapitres et le destin du jeune Lag m'ont diverti et bien intéressé. Le public visé est un peu plus jeune que celui d'une série comme FullMetal Alchemist mais je lirais la suite sans hésitation.
C'est une belle bd intimiste que voilà par un auteur espagnol. Nous avons trois tranches de vie de nanas à peu près normales loin des grandes héroïnes de romans d'aventure. Si l'épisode consacré à Sofia et Ana m'ont bien plu, cela n'a pas été de même avec le dernier récit concernant Victoria qui semble être totalement à part. Le lecteur remarquera qu'il y a quelques connexions entre les deux premiers. Le troisième semble marquer une rupture.
Dans le genre, c'est plutôt une réussite. J'ai beaucoup apprécié le dessin dont je retrouve quelques tendances un peu manga. J'ai pu observer également comme une évolution dans le style graphique de l'artiste comme si ces histoires n'avaient pas été écrites durant la même période. Renseignement pris, ces trois histoires ont été réalisées avec des techniques différentes: Sofia au pinceau et à l’aquarelle, Ana à la plume et à l’aquarelle, et Victoria au pinceau et à l’ordinateur. Des femmes en tout cas très sexy. Je dis cela parce que la plupart du temps, les dessinateurs ne savent pas dessiner les femmes sous leur meilleur jour c'est à dire sans tomber dans la vulgarité.
Au final, Souvenirs apparaît comme un bon roman graphique d'un auteur peu connu du public français. On suivra de près sa carrière.
Note Dessin: 4.5/5 - Note scénario: 3/5 - Note Globale: 3.75/5
"Après la nuit" fait partie de ces westerns sobres et efficaces que j'aime avec un arrière goût des films de Sergio Léone. On sent également l'influence de John Ford. Il ne manquerait plus que Clint Eastwood apparaisse au détour d'une case...
La tension va en crescendo dans cette petite bourgade de l'Ouest sauvage. Le dessin est quasi magnifique notamment les visages des différents protagonistes. L'affrontement entre un shérif légendaire et un jeune usurpateur mystérieux promet dans ce bled isolé du Kansas.
Pourtant le final n'est pas à la hauteur de ce qu'on pouvait légitimement espérer. Cependant, pour une fois, cela ne m'a pas dérangé en outre mesure. La raison est que l'atmosphère ainsi que la psychologie dominent nettement sur le reste. Le scénario est suffisamment haletant pour décrocher la timbale. Le western a encore de beaux jours devant lui s'il atteint à chaque fois cette qualité.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
C'est sans doute la meilleure série d'Andreas, en tout cas, celle que je préfère. Il maîtrise aussi bien l'aspect technique que scénaristique. Les cases sont superbement structurées avec un découpage frôlant la perfection. Les albums sont d'une grande richesse iconographique et visuelle. Quant au récit, il est proprement révolutionnaire avec ces univers parallèles et ces multiples clés. Percutant, dense et instructif.
Arq est devenu au fil du temps un classique de la science-fiction mais qui n'est pas facilement abordable pour tous les lecteurs. L'auteur a réussi à construire un univers fertile proprement déconcertant et unique en son genre. Les personnages sont confrontés à quelque chose qui les dépasse. Le mystère reste entier et on va de surprise en surprise au fil des tomes. On se demande si on navigue entre le rêve ou le cauchemar. C'est captivant à souhait.
Passionnant et imaginatif. Que dire de plus ? Découvrez Arq !
Waouh, ça c'est de la claque visuelle comme j'en ai rarement reçue ! Le duo Prugne / Oger n'avait pas su me convaincre avec Canoë Bay mais ici je suis scotchée ! J'ai fait l'acquisition de l'intégrale haute densité de ce triptyque après que mon libraire me l'ait montrée en me disant que le petit format pour cette BD était une injure au talent du dessinateur… moi j'ai trouvé que la miniaturisation du dessin de Prugne était une aubaine, car c'est le grand format (entre autres) de Canoë Bay qui m'avait un peu rebutée avec ses grandes cases un peu vides (et très oranges). Je n'ai pas eu l'occasion de feuilleter cette histoire dans sa taille d'origine mais graphiquement, le format compacté m'a semblé parfaitement adapté et il ne nuit pas du tout à la lecture des dialogues dont la taille reste plus que correcte.
Graphiquement donc, rien à dire, c'est du grand art, le trait est précis et juste, les perspectives, les angles de vue, les cadrages sont parfaits, variés, bien choisis. La mise en couleur est à tomber par terre, je n'aime pas dire du mal, mais le rendu du mauvais temps Breton est une petite merveille ! Luminosité, mouvement, architectures, morphologies, expressions des visages, fureur des éléments, Patrick Prugne vient rejoindre sans hésiter Vink et Beatrice Tillier au top de mes dessinateurs BD "franco-belge" préférés.
Le scénario est un habile et crédible mélange de légende bretonne, de fable fantastique et de vengeance "divine", le tout raconté par un vieux bonhomme malade à un écrivain en mal d'inspiration, un peu comme un vieux souvenir à faire passer à la postérité pour qui voudra bien y croire. La construction du récit est très bonne, on passe régulièrement des échanges "actuels" entre l'écrivain et le vieux à la mise en scène des souvenirs eux-mêmes, le récit laisse régulièrement la place aux scènes et dialogues d'époque, créant ainsi un équilibre parfaitement dosé dans la mise en scène entre passé et "présent", action et narration. Même si l'identité du vieux bonhomme ne reste pas un mystère très longtemps, la chute nous replonge finalement dans l'expectative, j'avais un peu peur que la conclusion de la série me déçoive et brise l'élan créé par l'histoire et le dessin, il n'en fut rien, à mon grand soulagement.
A acheter, lire, relire ou simplement re-feuilleter juste pour la contemplation.
Le premier cycle est un chef d’œuvre de romantisme. Avec « Sambre », Yslaire (alias Hislaire) créait une saga passionnante et passionnée d’envergure.
L’histoire est résolument mélodramatique. L’évocation historique est réussie et je me suis totalement immergé dans cet univers digne des meilleurs romans de Zola.
Le dessin d’Yslaire est d’une élégance raffinée, mais son impact est surtout accentué par une idée de génie. En limitant drastiquement le choix des couleurs, l’artiste crée un style unique incroyablement envoutant. Je ne connais que la « berceuse assassine » pour avoir réussi à provoquer pareil impact avec un concept similaire Grandiose, tout simplement.
Les couvertures sont, elles aussi, très réussies, et il est difficile de résister à l’envie de saisir ces livres.
Seul bémol : le commencement d’un nouveau cycle, qui ne se justifiait absolument pas à mes yeux.
C’est la raison pour laquelle je n’accorde qu’un 4/5 à cet indispensable de la bd européenne contemporaine.
Achat conseillé pour le premier cycle.
Je découvre cette série grâce aux 3 intégrales qui sont sorties il n'y a pas si longtemps. C'est pour moi comme une séance de rattrapage d'un indispensable de la bd qu'il faut lire.
L'association de ces deux grands auteurs que sont Léo et Rodolphe fonctionnent ici à merveille pour un résultat de grande classe. Nous avons là une très belle série d'aventure.
Il est vrai que je préfère généralement les héros qui se dévoilent à ceux qui expriment beaucoup de retenue. J'ai envie de connaître l'histoire, le passé et les intentions d'un personnage central d'un récit. Néanmoins, c'est également plaisant de découvrir le caractère d'un personnage de manière progressive sans que tout ne soit tout de suite dévoilé pour entretenir le mystère. Ainsi, les différents tomes sont ponctués par des bribes de souvenirs et des flash-back utilisés à bon escient.
Trent est finalement très différent ce que j'ai pu lire dans le genre western et c'est peut-être cette originalité qui m'attire incontestablement. Cependant, il n'y a pas que cela. La narration est efficace. Le dessin est parfois sublime car l'auteur sait mettre en valeur les grands paysages sauvages. Les couvertures sont magnifiques dans leur sobriété. Les intrigues sont imaginatives et surtout très efficaces. On ne s'ennuie pas et ce n'est jamais la même chose.
Oui, Trent est de la bien bonne bande dessinée avec une identité qui lui est propre.
Franchement j’ai beaucoup apprécié cette bédé. La narration est parfaite avec des pointes d’humour. La lecture est facile et très agréable. L’auteur prend à l’envers certaine idées toutes faites comme quoi le génie d’Aladin est forcément un gentil, que les sirènes sont des canons de beauté et que la vieille sorcière centenaire est forcément une mémé. Le dessin est quand à lui chaleureux et coloré.
Au final, très bien.
Un zoo en hiver est l'une des meilleures œuvres de Taniguchi qu'il m'ait été donné de lire. Une sensibilité qui sonne juste sans rendre l'histoire larmoyante (ça change), et une chouette présentation du monde de la BD au Japon il n'y a pas si longtemps que ça (et qui n'a guère évolué depuis d'ailleurs).
Une tranche de vie autobiographique et instructive, bien racontée et bien dessinée (même si avec le temps je commence à trouver un peu froid le trait de l'auteur), de quoi passer un moment apaisant de lecture. Chaudement recommandé !
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Carmen Mc Callum
Carmen Mc Callum, ah, Carmen ! Pour moi, c’est une des mes héroïnes préférées de la bd (j’ai un faible aussi pour Véra de El Niño). Cette série, je la suis depuis que le premier tome est paru. J’avoue que j’ai failli arrêter cette bd au 8ème album mais le bon remplacement de Gess par Emem un jeune dessinateur et le scénario assez solide du 9ème tome m’ont motivé à poursuivre Carmen Mc Callum. Les qualités de la série sont les suivantes : une belle héroïne au fort tempérament, un dessin dynamique et précis, de l’action, beaucoup d’action (!) et une situation dans un futur proche de nous et probable. Bref, si vous êtes fans de ce genre de bd, il y a de fortes chances que vous tombiez sous le charme de « Carmen Mc Callum » ! Pour moi, c'est une de mes séries préférées dans le genre "action". Voici mes avis cycle par cycle : Premier cycle : Tomes 1 à 3 La couverture du premier tome « Jukurpa » est très explicite : vous voulez de l’action ? En voilà plein les mirettes ! Ce cycle débute par l’évasion à l’aide d’un hélicoptère d’une détenue d’un centre carcéral situé en pleine mer par la mercenaire Carmen Mc Callum. La « libération » ne se passe pas comme prévu et l’engin s’écrase sur terre ferme non loin de là, c’est le début d’une cavale qui emmènera notre héroïne loin de la Terre… Ce qui m’a plu dans ce cycle, c’est la fluidité des séquences d’actions et le deuxième tome « Mare tranquilitatis » que je considère comme l’un des meilleurs albums de la série. Le lecteur y découvrira un futur assez probable et des décors originaux (et réalistes !). Par contre, je n’ai pas aimé le dénouement de ce cycle qui plonge le bédéphile dans l’univers du cyber. Au niveau du graphisme, Gess assure comme un pro les découpages des scènes d’actions. Son trait n’est pas très fin mais il suffit largement pour cette bd. La mise en couleurs est confiée à Isabelle Rabarot que je considère comme une des meilleurs coloristes du moment. Ce premier cycle n’est pas celui que je préfère car le troisième tome « Intrusions » qui le conclue dans l’univers du cyber (je n’ai jamais vraiment aimé ce genre de récit). Néanmoins, les trois premiers albums posent les bases de la série qui sont d’excellentes scènes d’actions, une belle héroïne très attachante et un futur réaliste : ce qui est déjà pas si mal que ça ! Note finale : 3,5/5 Deuxième cycle : Tomes 4 et 5 Jusqu’à ce jour, c’est le cycle que je préfère de « Carmen Mc Callum ». Le récit a pour thème principal la nanotechnologie, c’est peut-être pour ça que j’aime ces deux tomes car ce scénario m’est apparu très réaliste, bien plus que dans les trois premiers tomes dont le dénouement m’a semblé loufoque. De plus, je n’ai pas été insensible aux séquences qui mettent en scène des victimes. Quant au dessin, le coup de patte de Gess n’a pas évolué par rapport au premier cycle. Par conséquent, les lecteurs qui avaient apprécié le trait de cet auteur dans les trois premiers albums ne seront pas déçus. Contrairement aux autres bédéphiles, j’ai beaucoup apprécié ce cycle de « Carmen Mc Callum » dont le thème m’est apparu plus réaliste que les autres. Peut-être qu’une relecture leur feront changer d’avis ? Note finale : 4/5 Troisième cycle : Tomes 6 à 8 Franchement, j’ai été bluffé par la qualité graphique du sixième tome « Le Sixième doigt de Pendjab » ! J’ai été très impressionné par la finesse du trait, la richesse des décors et la fluidité des scènes d’action de la part d’un dessinateur ! Au point que je me suis procuré rapidement la version noir et blanc de cet album ! Le coup de crayon de Gess a beaucoup évolué entre « Deus ex machina » et ce sixième album de la série, je le trouve plus mature et plus précis (jetez un coup d’œil sur la scène d’action sous la pluie !)… bref, ce tome a été une vraie claque au niveau du dessin ! Quant à l’histoire, à part la romance entre Carmen et un des personnages principaux des premiers tomes qui m’a semblé fausse, la trame est assez intéressante et met en avant les dérives liées aux OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Puis vient le septième tome « L'Appel de Baikonour » dont le scénario et le dessin ne sont apparus très en deçà du « Sixième doigt de Pendjab ». Je ne détaillerai pas ce qui m’a déçu dans ce tome mais je le considère comme le plus mauvais tome de la série au point que je me suis posé la question de savoir si j’allais continuer à lire « Carmen Mc Callum ». Le huitième tome de la série « Dans le Vide de Kirkwood » clôt assez bien ce cycle mais sans plus. J’ai senti que Gess était un peu à bout de souffle. D’ailleurs, Fred Duval avait prévu son remplacement au vu du dénouement de cet album que je vous laisse découvrir… Note finale : 3/5 Tome 9 : « Vendetta » Surprise ! C’est Emem, le dessinateur de Idoles qui reprend la série au niveau du dessin ! Après un temps d’adaptation et de méfiance envers cet auteur, je fus assez rapidement charmé par son coup de patte : précis, ressemblance de l’héroïne par rapport aux tomes réalisés par Gess, décors fouillés, découpage très fluide, etc. Bref, j’ai apprécié son dessin ! La mise en couleurs a été confiée à Pierre Schelle et là aussi, j’ai été assez convaincu par son travail même si je regrette sa réalisation à l’informatique : les tons sont adaptés à l’intensité dramatique de chaque séquence et me sont apparus agréables à l’œil. Au niveau du scénario, « Vendetta » est un tome d’introduction mais il se passe tout de même beaucoup d’action. Avec cet album, j’ai eu l’impression de revoir un des premiers tomes de « Carmen Mc Callum » où l’héroïne apparaît à la fois forte (par son tempérament bien entendu) et fragile (tout le monde veut sa peau !). J’y ai apprécié les nombreux clins d’œil disséminés ça et là dans la bd (Barcelone, Marseille, la Corse…). « Vendetta » m’est apparu comme un tome très plaisant à lire. Sans vouloir offenser Gess dont j’ai énormément admiré le travail sur « Le Sixième doigt de Pendjab », le trait d’Emem est –à mon avis- très convaincant. J’attends de voir comment évoluera le scénario de Fred Duval au prochain tome pour me faire une idée plus précise mais en attendant, cet album m’a vraiment plu ! Note finale : 4/5
Letter Bee
J'ai trouvé dans ce manga à peu près tout ce que j'aime dans les bons shonen nekketsu. Un dessin très maîtrisé, des personnages attachants, un univers assez original, une narration fluide et une véritable envie de lire la suite. On pourrait lui faire quelques reproches. Le premier viendra de ceux qui n'aiment pas les shonen et encore moins les nekketsu du style Hunter X Hunter et autres FullMetal Alchemist. En effet, Letter Bee n'apporte pas grand chose de neuf à ce genre et ceux qui en sont lassés ou qui y sont allergiques ne changeront probablement pas d'avis suite à sa lecture. Le second vient précisément de l'une des différences entre Letter Bee et ces autres shonen nekketsu : le Coeur, élément essentiel de l'intrigue de ce manga, qui est une sorte de transfert d'émotions entre les personnages par le biais de courriers ou autres. Original, certes, mais cela entraîne aussi un côté très larmoyant par moment qui n'est pas tellement pour me séduire. L'auteur le reconnait d'ailleurs lui-même : son héros est plutôt un pleurnichard. Mais ces reproches mis à part, j'ai pris un réel plaisir à la lecture de ce manga. J'ai aimé cet univers simple et un peu enfantin, un monde plongé dans la nuit bâti de manière circulaire autour d'une ville centrale et riche illuminée par un soleil artificiel, entourée de régions de plus en plus pauvres et défavorisées au fur et à mesure qu'elles s'éloignent de la lumière. L'intrigue s'entame à l'extrêmité de ce pays et le héros se rapproche du centre et de son mystère. J'ai aimé aussi ce ciel étoilé presque permanent, ses astres symboliques, les décors de villes de style Allemagne médiévale, la religion qui s'est instaurée autour de l'Impératrice, etc. J'ai aimé les personnages. Pas trop le héros, Lag Seeing, que je trouve trop larmoyant par moment comme dit au-dessus. Mais Niche, Steak et les autres letter bees m'ont bien plu. La majorité sont originaux et beaucoup sont assez drôles ou touchants. Au bout de 2 tomes actuellement parus en France, il ne s'est pas encore formé de vraie intrigue globale sur la longueur, mais les différents chapitres et le destin du jeune Lag m'ont diverti et bien intéressé. Le public visé est un peu plus jeune que celui d'une série comme FullMetal Alchemist mais je lirais la suite sans hésitation.
Souvenirs
C'est une belle bd intimiste que voilà par un auteur espagnol. Nous avons trois tranches de vie de nanas à peu près normales loin des grandes héroïnes de romans d'aventure. Si l'épisode consacré à Sofia et Ana m'ont bien plu, cela n'a pas été de même avec le dernier récit concernant Victoria qui semble être totalement à part. Le lecteur remarquera qu'il y a quelques connexions entre les deux premiers. Le troisième semble marquer une rupture. Dans le genre, c'est plutôt une réussite. J'ai beaucoup apprécié le dessin dont je retrouve quelques tendances un peu manga. J'ai pu observer également comme une évolution dans le style graphique de l'artiste comme si ces histoires n'avaient pas été écrites durant la même période. Renseignement pris, ces trois histoires ont été réalisées avec des techniques différentes: Sofia au pinceau et à l’aquarelle, Ana à la plume et à l’aquarelle, et Victoria au pinceau et à l’ordinateur. Des femmes en tout cas très sexy. Je dis cela parce que la plupart du temps, les dessinateurs ne savent pas dessiner les femmes sous leur meilleur jour c'est à dire sans tomber dans la vulgarité. Au final, Souvenirs apparaît comme un bon roman graphique d'un auteur peu connu du public français. On suivra de près sa carrière. Note Dessin: 4.5/5 - Note scénario: 3/5 - Note Globale: 3.75/5
Après la nuit
"Après la nuit" fait partie de ces westerns sobres et efficaces que j'aime avec un arrière goût des films de Sergio Léone. On sent également l'influence de John Ford. Il ne manquerait plus que Clint Eastwood apparaisse au détour d'une case... La tension va en crescendo dans cette petite bourgade de l'Ouest sauvage. Le dessin est quasi magnifique notamment les visages des différents protagonistes. L'affrontement entre un shérif légendaire et un jeune usurpateur mystérieux promet dans ce bled isolé du Kansas. Pourtant le final n'est pas à la hauteur de ce qu'on pouvait légitimement espérer. Cependant, pour une fois, cela ne m'a pas dérangé en outre mesure. La raison est que l'atmosphère ainsi que la psychologie dominent nettement sur le reste. Le scénario est suffisamment haletant pour décrocher la timbale. Le western a encore de beaux jours devant lui s'il atteint à chaque fois cette qualité. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Arq
C'est sans doute la meilleure série d'Andreas, en tout cas, celle que je préfère. Il maîtrise aussi bien l'aspect technique que scénaristique. Les cases sont superbement structurées avec un découpage frôlant la perfection. Les albums sont d'une grande richesse iconographique et visuelle. Quant au récit, il est proprement révolutionnaire avec ces univers parallèles et ces multiples clés. Percutant, dense et instructif. Arq est devenu au fil du temps un classique de la science-fiction mais qui n'est pas facilement abordable pour tous les lecteurs. L'auteur a réussi à construire un univers fertile proprement déconcertant et unique en son genre. Les personnages sont confrontés à quelque chose qui les dépasse. Le mystère reste entier et on va de surprise en surprise au fil des tomes. On se demande si on navigue entre le rêve ou le cauchemar. C'est captivant à souhait. Passionnant et imaginatif. Que dire de plus ? Découvrez Arq !
L'Auberge du Bout du Monde
Waouh, ça c'est de la claque visuelle comme j'en ai rarement reçue ! Le duo Prugne / Oger n'avait pas su me convaincre avec Canoë Bay mais ici je suis scotchée ! J'ai fait l'acquisition de l'intégrale haute densité de ce triptyque après que mon libraire me l'ait montrée en me disant que le petit format pour cette BD était une injure au talent du dessinateur… moi j'ai trouvé que la miniaturisation du dessin de Prugne était une aubaine, car c'est le grand format (entre autres) de Canoë Bay qui m'avait un peu rebutée avec ses grandes cases un peu vides (et très oranges). Je n'ai pas eu l'occasion de feuilleter cette histoire dans sa taille d'origine mais graphiquement, le format compacté m'a semblé parfaitement adapté et il ne nuit pas du tout à la lecture des dialogues dont la taille reste plus que correcte. Graphiquement donc, rien à dire, c'est du grand art, le trait est précis et juste, les perspectives, les angles de vue, les cadrages sont parfaits, variés, bien choisis. La mise en couleur est à tomber par terre, je n'aime pas dire du mal, mais le rendu du mauvais temps Breton est une petite merveille ! Luminosité, mouvement, architectures, morphologies, expressions des visages, fureur des éléments, Patrick Prugne vient rejoindre sans hésiter Vink et Beatrice Tillier au top de mes dessinateurs BD "franco-belge" préférés. Le scénario est un habile et crédible mélange de légende bretonne, de fable fantastique et de vengeance "divine", le tout raconté par un vieux bonhomme malade à un écrivain en mal d'inspiration, un peu comme un vieux souvenir à faire passer à la postérité pour qui voudra bien y croire. La construction du récit est très bonne, on passe régulièrement des échanges "actuels" entre l'écrivain et le vieux à la mise en scène des souvenirs eux-mêmes, le récit laisse régulièrement la place aux scènes et dialogues d'époque, créant ainsi un équilibre parfaitement dosé dans la mise en scène entre passé et "présent", action et narration. Même si l'identité du vieux bonhomme ne reste pas un mystère très longtemps, la chute nous replonge finalement dans l'expectative, j'avais un peu peur que la conclusion de la série me déçoive et brise l'élan créé par l'histoire et le dessin, il n'en fut rien, à mon grand soulagement. A acheter, lire, relire ou simplement re-feuilleter juste pour la contemplation.
Sambre
Le premier cycle est un chef d’œuvre de romantisme. Avec « Sambre », Yslaire (alias Hislaire) créait une saga passionnante et passionnée d’envergure. L’histoire est résolument mélodramatique. L’évocation historique est réussie et je me suis totalement immergé dans cet univers digne des meilleurs romans de Zola. Le dessin d’Yslaire est d’une élégance raffinée, mais son impact est surtout accentué par une idée de génie. En limitant drastiquement le choix des couleurs, l’artiste crée un style unique incroyablement envoutant. Je ne connais que la « berceuse assassine » pour avoir réussi à provoquer pareil impact avec un concept similaire Grandiose, tout simplement. Les couvertures sont, elles aussi, très réussies, et il est difficile de résister à l’envie de saisir ces livres. Seul bémol : le commencement d’un nouveau cycle, qui ne se justifiait absolument pas à mes yeux. C’est la raison pour laquelle je n’accorde qu’un 4/5 à cet indispensable de la bd européenne contemporaine. Achat conseillé pour le premier cycle.
Trent
Je découvre cette série grâce aux 3 intégrales qui sont sorties il n'y a pas si longtemps. C'est pour moi comme une séance de rattrapage d'un indispensable de la bd qu'il faut lire. L'association de ces deux grands auteurs que sont Léo et Rodolphe fonctionnent ici à merveille pour un résultat de grande classe. Nous avons là une très belle série d'aventure. Il est vrai que je préfère généralement les héros qui se dévoilent à ceux qui expriment beaucoup de retenue. J'ai envie de connaître l'histoire, le passé et les intentions d'un personnage central d'un récit. Néanmoins, c'est également plaisant de découvrir le caractère d'un personnage de manière progressive sans que tout ne soit tout de suite dévoilé pour entretenir le mystère. Ainsi, les différents tomes sont ponctués par des bribes de souvenirs et des flash-back utilisés à bon escient. Trent est finalement très différent ce que j'ai pu lire dans le genre western et c'est peut-être cette originalité qui m'attire incontestablement. Cependant, il n'y a pas que cela. La narration est efficace. Le dessin est parfois sublime car l'auteur sait mettre en valeur les grands paysages sauvages. Les couvertures sont magnifiques dans leur sobriété. Les intrigues sont imaginatives et surtout très efficaces. On ne s'ennuie pas et ce n'est jamais la même chose. Oui, Trent est de la bien bonne bande dessinée avec une identité qui lui est propre.
SinBad
Franchement j’ai beaucoup apprécié cette bédé. La narration est parfaite avec des pointes d’humour. La lecture est facile et très agréable. L’auteur prend à l’envers certaine idées toutes faites comme quoi le génie d’Aladin est forcément un gentil, que les sirènes sont des canons de beauté et que la vieille sorcière centenaire est forcément une mémé. Le dessin est quand à lui chaleureux et coloré. Au final, très bien.
Un zoo en hiver
Un zoo en hiver est l'une des meilleures œuvres de Taniguchi qu'il m'ait été donné de lire. Une sensibilité qui sonne juste sans rendre l'histoire larmoyante (ça change), et une chouette présentation du monde de la BD au Japon il n'y a pas si longtemps que ça (et qui n'a guère évolué depuis d'ailleurs). Une tranche de vie autobiographique et instructive, bien racontée et bien dessinée (même si avec le temps je commence à trouver un peu froid le trait de l'auteur), de quoi passer un moment apaisant de lecture. Chaudement recommandé !