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Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Cliff & Co
Cliff & Co

Voilà un scénario de conception résolument originale et fertile en bonnes réflexions : de quoi s'échauffer les méninges ! Le personnage principal, Cliff, - que l’on ne voit pas beaucoup d’ailleurs - est engagé pour assister des agents du FBI à traiter certaines affaires "de manier parallèle". En ce qui concerne cette histoire, ils enquêtent sur un tueur en série "la torche". En effet Cliff possède des multiples personnalités. Il a dans son corps l’équivalent de toute l’équipe de mission impossible, celle des experts Las Vegas, un bout de l’équipe de l’agence tout risque et même la protagoniste de la série médium ! ! Bien sur je plaisante mais, il faut accepter le fait que ce Cliff ait de nombreuses "personnes" dans son corps. Toutes douées, et dans des domaines différents, que ce soit Kenneth, John, Elisabeth et bien d’autres. Ils sont soit informaticien hors pair, fanatique religieux, enfant renfermé, médium un peu décalé, beau parleur et il y a même pour couronner le tout dans le lot un tueur en série. Il y a là une congrégation tout entière abritée dans la chair de notre individu. Un fait amusant encore : Ils sont en lui et communiquent entre eux ! ! La seule personne coupée de leur "collectivité", et bien s'est Cliff, justement notre personnage central, qui lui ne leur parle pas et qui n’est pas au courant de ce qui se trame quand un des protagonistes prend possession de son corps. J’adhère complètement, à ce concept qui peut paraître un peu (beaucoup ?) exagéré. Le fait est que chacune de ses personnalisées nous est apportée une par une, ce qui nous facilite "l’acclimatation" à l’arrivée ce ces différents "individus". Evidement le cas de multiples personnalités à déjà été vu moult fois, en littérature et au cinéma, mais, pour ma part, je ne l'ai jamais vu traité de cette façon en BD ! ! C’est tout simplement fait avec brio (non ce n’est pas une des personnalités cachées de Cliff qui a pris la direction de mes doigts sur le clavier ! ! ). Comme si cela n’était pas assez, l’histoire est rondement menée, bien pensée. Avec au programme, un tueur en série assez étrange, finalement très intéressant grâce au développement de sa personnalité, son caractère, et ses motivations au fur et à mesure que l’histoire avance. On sera donc capable de comprendre, sinon d'approuver, sa "quête". Tout cela est ponctué de nombreux flash backs qui entrecoupent le récit principal pour nous montrer comment Cliff en est arrivé là, et cela sans jamais nous égarer dans les personnalités ou les époques. De plus chaque retour en arrière dans le temps apporte de nouveaux éléments, un peu de suspens et même des petites intrigues secondaires. Cette histoire reste "crédible" et le dessin y est pour beaucoup, car même si aucun signe distinctif visuel nous montre que nous traversons différentes périodes temporelles par flash back nous comprenons vite que nous sommes passés à une autre époque. Idem pour les personnalités multiples de Cliff, j'ai été un peu surpris au début par la représentation graphique, mais il y a quasiment toujours quelque chose qui nous montre que nous avons affaire à notre Cliff sous une autre personnalité : un mot d’un des interlocuteurs, le reflet dans un miroir ou dans des lunettes etc. Chapeau bas, difficile de rendre si fluide les différentes époques et personnalités sans perdre le lecteur dedans. Il y a vraiment tout ce qu’il me faut, et il faut dire que je suis bon public pour ce genre de récit. Encore faut-il chercher ces thèmes astucieusement emmêlés : - Tueur en série. - Multiples personnalités bien taillées. - Thriller psychologique tirant très légèrement sur fantastique. Si s’est ce que vous chercher, alors allez y foncez, dans le genre c’est réellement culte. Et mérite 5 étoiles. Une bd pop-corn à presque 5 étoiles ? ? pour moi oui ! Par contre si un ou deux sujets (thriller, personnalités multiples, tueur en série), ne vous intéressent pas, on si l'ensemble vous parait " trop gros" et bien.... passez votre chemin ! (17/20)

17/01/2009 (MAJ le 13/04/2009) (modifier)
Par tolllo
Note: 4/5
Couverture de la série Tout seul
Tout seul

Voilà typiquement le genre d’ouvrage que je ne lis jamais car à l'extrême opposé de mes thrillers habituels. C’est pour "faire plaisir" à ma bibliothécaire, entêtée, que j'ai emprunté cette BD. Empruntée, mais pas réellement choisie... elle me l'a quand même fourrée dans les mains en me disant : "tu me lis ça ! ! " : trois mois qu'elle me tannait avec son "Chabouté". Première impression : négative. Mon feuilletage "réglementaire", - quasiment en biais - s’accompagne d’un rictus de dédain et d’incompréhension… Alors, voyons voir… Le dessin : pas terrible… Noir et blanc : j’vois pas l’intérêt... Plein de pages presque vides… : Au moins cela ne sera pas trop long à lire et elle me fichera la paix après ça. Je l’aurais lu son satané bouquin… Je commence bien malgré moi ce récit, plein d'à priori et rempli de mauvaises intentions sur "ce chef d’œuvre" comme elle dit. J'aurai ainsi tous les éléments en main pour pouvoir lui en dire tout le mal que j’en pense. Et puis… il y a un élément déclencheur. Lequel ? Je ne sais pas, mais… tout prend forme et sens. Les pages presque vides me mettent dans un état d’esprit particulier, une ambiance forte se présente, un climat de solitude s’empare de moi, cette solitude - je me répète - se fait ressentir, une mélancolie l’accompagne… Bon d’accord. Je retire ce que j’ai dit, le dessin est très bon, je me suis trompé, je suis borné il est vrai, mais je sais reconnaître mes erreurs, le dessin remplit bien son objectif… La suite maintenant ! … Je prends connaissance de notre véritable héros. L’histoire suit son cours, rien ne presse, j’apprends à le connaître, tout doucement pour ne pas me brusquer, ou le rudoyer lui, sait-on jamais. J’en viens à me poser des questions à son sujet. J’ai même le plaisir de ressentir une légère curiosité à savoir d’où vient ce "bruit". Ce bruit significatif qui résonne et hante encore bon nombre de lecteurs de "tout seul". Boum, je l’entends encore… Je n’en dis pas plus, cela gâcherait le plaisir des futurs lecteurs. Maintenant, je le connais mieux, ce solitaire. Désormais j’apprends à voir comment il passe ses journées dans son phare, tout seul avec ses occupations… Je suis amusé, étonné, désemparé, par sa façon de voir le monde extérieur avec le peu qu’il en a. Il se révèle imaginatif, naïf, empli d’un flot de questions sur ce monde extérieur. Et surtout, surtout, je découvre que maintenant je l’aime… Finalement, il est beau, intelligent et courageux cet anachorète. La fin est belle également, je fais confiance à mon ami. Bref, ce Chabouté bien chapeauté m'a bien botté. Je vais m’empresser de lire d’autres œuvres de ce merveilleux auteur que je prenais pour un…non, je ne peux plus rien dire de mal sur lui après ce que je viens de lire… Bien sûr, il est préférable de ne pas commencer la lecture dans un endroit bruyant, il faut du calme de la tranquillité. Il faut également prendre son temps pour contempler ses pages "vides" diront certains, pour ma part je parlerai plutôt d'une mise en situation ou d'une "mise en atmosphère". Finalement et comme d’habitude ma bibliothécaire ne s’est pas trompée, cela m'a plu au-delà de toutes mes espérances. Pourtant cela n’était pas gagné avec moi. Mais, Mélancolie et Nostalgie resurgissent en moi à la pensée de cette lecture. (17/20)

05/01/2009 (MAJ le 13/04/2009) (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
Couverture de la série NOU3 (WE3)
NOU3 (WE3)

J'avoue avoir été intrigué par l'avis précèdent de JJJ concernant cette oeuvre dont je ne connaissais pas l'existence jusqu'à ce jour et n'avais jamais rien lu de leurs deux auteurs dont je connais néanmoins la réputation. Une fois l'acquisition faite de WE3, l'intérêt de la lecture n'est plus jamais retombé jusqu'à la dernière case de ce comics un peu différent mais très court et rapide à lire. Bienvenue dans un monde oppressant post "09.11.2001" où la parade militaire n'a eu d'autre idée que de mener des guerres "propres" en dotant de simples animaux domestiques d'une imposante structure exosquellettique afin de les rendre parfaitement invulnérables et offensifs ! La scène d'introduction donne le ton avec un assaut anti terroriste mené par ces 3 prototypes (chien, chat et lapin) sous le nom WE3 (WE non pas pour Week End mais plutôt pour WEapon ou arme) aussi rapide et furtif que sanglant et sans concessions... A l'issue de cette attaque, les autorités bienveillantes jugent bon de débrancher les prototypes devenus obsolètes afin de les remplacer par le secret projet WE4 censé leur succéder mais leur heure n'est pas encore venue de rendre les armes et leur "marraine" va leur rendre leur liberté... Mais on ne lache pas impunément 3 armes absolues en pleine nature, le récit conte dès lors leur fuite et leur traque vers un autre idéal, une "maison" dont ils n'ont plus qu'un vague souvenir... Voici ainsi résumé la quasi totalité du script, car on peut parler effectivement de script ou de storyboard en vue d'une adaptation cinématographique (prévue en 2010 !) lorsqu'on jette un oeil sur le travail plutôt surprenant de Frank Quitely ! WE3 ne se lit pas comme un simple comics ou une bd d'aventure, c'est une expérience surprenante et douloureuse dont le découpage hallucinant entérine l'action comme rarement cela aura pu être fait entre mes mains. La technique est simple : ne pas laisser le lecteur reprendre son souffle en l'assénant de cases d'une taille déraisonnable où sont apposées des vignettes découpant l'action de manière le plus souvent aérée et muette et l'on s'en prend plein la gueule littéralement, le tout contenu d'une violence graphique bien au dessus des standards généralement usités : les corps sont déchiquetés par une myriade de munitions, broyés ou décapités. Ramenés à la réalité les dialogues sont finalement très réduits à leur portion congrue lorsqu'ils ne sont pas simplement éludés, le message très manichéen mais c'est finalement dans cette représentation d'une certaine violence que les intentions deviennent sensorielles : pour reprendre ce qu'a expliqué parfaitement JJJ, le récit est construit pour être vu davantage que pour être lu. On pourra gloser sur le fait que l'intrigue est donc mince et l'histoire vue et revue mais la traiter d'un point de vue animal et avec autant d'ironie mérite amplement sa vision : tout est calibré de surcroit pour être facilement adapté en film comme cela va être le cas (en espérant que la vision ne sera ni altérée ni modifiée en film tous publics) et l'on passe un excellent moment avec une fin de bonne facture tout en gardant en mémoire le message amer de ses auteurs. Et faire parler des animaux domestiques dans un cadre d'horreur et de SF sans les rendre ridicules était un sacré défi relevé haut la main, les rendre émouvants malgré leur actes violents l'était encore plus et c'est également une réussite. Je garde le point final de ma note pour la lecture trop rapide et enthousiaste qui en découle mais qui méritera d'être renouvelée sans lassitude tel un bon film de série B jouissif et addictif.

12/04/2009 (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Sanctuaire
Sanctuaire

Difficile pour un amateur de fantastique de passer à côté d’une série comme Sanctuaire, les couvertures véhiculent à elles-seules une atmosphère particulière, une envie d’en savoir plus et de se lancer dans cette aventure sous-marine. On se retrouve rapidement à plus d’un kilomètre sous la mer, à bord d’un sous-marin futuriste sur le point de faire une découverte aussi importante qu’inattendue. Les personnages découvrent une grotte menant à une ancienne cité habitée par une entité maléfique qui exerce son pouvoir sur tous. Le plus gros point fort de Sanctuaire est sans conteste son atmosphère, oppressante à souhait. L’espace est toujours étriqué : à bord du sous-marin ou même dans la grande citée perdue, c’est le noir, l’obscurité, la peur de voir surgir l’horreur qui domine. J’aime beaucoup ce genre de récit sous-marin, comme Les Aquanautes en BD ou le « The Abyss » de Cameron. De plus, la série ne perd pas son intensité, la fin du tome 3 étant d’ailleurs très bonne. Une vraie fin sombre et pessimiste comme on aimerait en voir plus souvent. Il y a cependant des défauts non-négligeables : on a parfois du mal à comprendre ce qui se passe, et les personnages manquent totalement de profondeur. On ne s’attache à aucun d’entre eux. Les dessins de Bec sont fidèles à ce qu’il a l’habitude de faire, c’est très réaliste et certaines planches sont d’une grande classe. Les décors sous-marins ainsi que la cité perdue sont magnifiques, très glauques. Là où le bât blesse, c’est au niveau des têtes des personnages : on a parfois vraiment du mal à distinguer qui est qui ! C’est fort dommage vu que les personnages ne sont déjà pas très développés. Au final on a une série très solide, en trois tomes bien remplis, qu’il vaut mieux lire à tête reposée car c’est dense et pas toujours facile à suivre. On se plonge sans problème dans cette histoire mystérieuse à l’atmosphère géniale, jusqu’à une fin aussi sombre que le reste, où tout est cependant tiré au clair. Ca en vaut la peine !

12/04/2009 (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Chronique des Immortels
La Chronique des Immortels

Excellente surprise que ce premier album qui nous entraine dans un monde médiéval où le fantastique pointe le bout de son nez. Adapté d’un roman allemand que je ne connaissais pas du tout, ce début de série est diablement efficace. L’histoire n’est pas des plus originales : un homme qui part se venger des assassins de son fils, mais le tout est vraiment bien mené. L’histoire semble couler naturellement, on est vite prit dans les évènements et il devient dur de lâcher le bouquin. L’origine du héro est très floue, il dispose d’un certain pouvoir, nous en apprendrons certainement plus dans le deuxième et dernier tome, qui promet d’être riche et dynamique, tout comme le premier. Les scènes d’actions sont très efficaces, on comprend bien ce qui se passe. Efficacité est vraiment le mot qui pour moi résume très bien « La Chronique des Immortels » : sur une base assez classique, les auteurs ont fait un album excellent qui tient en haleine et dont on veut à tout prix connaitre la fin. Les dessins sont très bons eux aussi. Les décors et les personnages sont dessinés, ou du moins coloriés, d’une manière différente. Le contraste entre les deux fait penser à du dessin-animé, c’est du plus bel effet. Les décors en particulier sont superbes, on prend plaisir à s’immerger dans ce monde. Les personnages ont tous des trognes de durs-à-cuire, ce qui renforce l’atmosphère guerrière de la série. Vraiment un bel objet en tout cas, j’ai été séduit par le graphisme. On a donc ici un début de série du tonnerre, diablement efficace et doté de beaux dessins qui sortent un peu de l’ordinaire. Le tome 2 apportera déjà la conclusion de l’histoire, j’espère que ce sera aussi bon et justifiera définitivement l’achat de la série. A lire en tout cas.

12/04/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série L'Etoile du Désert
L'Etoile du Désert

'L'Étoile du Désert' est un western fait par les mêmes auteurs que Le Scorpion, mais contrairement à ce dernier j'aime bien cette série ! Il faut dire que l'histoire ne dure que deux tomes alors je n'ai pas l'impression de voir du remplissage dont le seul but de faire durer une série lucrative. L'histoire est vraiment bien maîtrisée et la conclusion m'a beaucoup surpris. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Ce qui fait aussi l'intérêt de ce western c'est la psychologie des personnages. Tous ceux qui ont un rôle à jouer dans ce récit ont une personnalité très forte et il n'y a pas de laissé pour compte. Le dessin de Marini est bon, mais je trouve que ça aurait été bien mieux en noir et blanc qu'en couleur.

12/04/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Tendre Violette
Tendre Violette

J'ai lu la plupart des oeuvres de Servais et je possède moi-même quelques-uns de ces titres qui font régulièrement appel à deux thèmes majeurs : la femme et la nature. Je n'avais jamais lu l'oeuvre par laquelle tout a commencé à savoir "Tendre Violette". J'y retrouve immédiatement les aspects de plusieurs héroïnes qu'on a pu côtoyer. Violette est véritablement un condensé de toutes celles qui ont existé par la suite (Lova, Fanchon etc...). La première réflexion qui m'a traversé l'esprit est qu'une telle femme ne peut avoir existé en dépit de ce qu'indique le scénariste : une belle jeune femme un peu sauvage qui vit dans la forêt et qui chasse aussi bien le lapin que les hommes. Cela résonne presque comme un fantasme entre légèreté et séduction. Mais pourquoi pas après tout ? Puis, je découvre que le dessin de Servais est toujours aussi magnifique aussi bien à ses débuts qu'à sa toute dernière oeuvre. Il n'a pas beaucoup évolué d'un point de vue graphique hormis une précision plus marquée. Cependant, en avait-il besoin ? C'est une beauté du trait comme innée. On passe un très agréable moment de lecture au cours de ces sept volumes qui composent actuellement la série. Visiblement, l'auteur y tient, lui qui dépasse rarement les diptyques. Les deux premiers tomes sont de courtes nouvelles qui nous plongent dans l'univers des villageois dans lequel évolue difficilement la belle Violette et ce n'est pas toujours très glorieux pour le monde paysan. Le tome 3 est résolument dramatique autour de la grossesse mouvementée de Violette avec l'un de ses plus grands amours à savoir Bourguignon. Le quatrième tome nous fait découvrir l'influence de la guerre quand la Prusse avait envahit les villages du Nord et de l'Est de la France durant la première guerre mondiale. La consonance devient également historique. Il est dommage que le cinquième tome qui porte sur l'un des personnages récurrent de la série à savoir la mystique Lucie voit s'introduire une bonne dose de fantastique qui dénature un peu le propos de cette série. Les deux derniers tomes forment un diptyque qui nous en révèle un peu plus sur les compétences de Violette avec son lot d'énigme et de mystère. Elle apparaît d'ailleurs comme plus mâture et moins insouciante qu'à ses débuts où elle vivait d'amour et d'eau fraîche comme dans les contes. Il faut dire que 25 ans séparent le premier et le dernier tome. Chapeau pour l'auteur qui a su conserver une certaine fraîcheur et une héroïne mythique avec toujours la même magie du trait.

11/04/2009 (modifier)
Par SLM
Note: 4/5
Couverture de la série Husk
Husk

Je n'ai encore pas lu le tome 02 donc je modifierai après sa lecture. En attendant je suis plus que satisfait de ce premier tome ! Alors d'accord, ça traite de sujet plus ou moins déjà vus mais certains cotés plaisants tout de même. - le dessin bien que très informatisé est plaisant de par ses couleurs très vives. Perso, ça m'a fait penser aux tons de couleur du film Speed Racer... OK aucun rapport mais c'est une impression ! - les hommes/machines m'ont fait penser à Gunnm dans la session motorball. - le côté plutôt bien poussé de la "fusion" homme/machine est plaisant : le Husk aurait sa propre âme qui tend à rendre schizophrénique la personne censée en avoir le contrôle. - le seul côté qui me perturbe un peu est le corps de fillette que semble avoir l'héroïne ce qui me fait douter de l'âge que veut lui donner l'auteur. - pour ce qui est de l'intrigue, il faut voir où elle va nous mener car on peut faire tout et n'importe quoi à partir de ce tome 01 : le meilleur comme le pire ! Pour l'instant on peut en espérer le meilleur car dans la globalité je trouve la BD réussie ! Donc impatient de voir la suite ! Achat du T01 : fortement conseillé !

11/04/2009 (modifier)
Par SLM
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Meteors
Meteors

Une série qui parle d'I.A. dominant l'espèce humaine pour son bien ? Pas nouveau comme thème... Il faut dire qu'avec les romans d'Asimov et ses adaptations, on a eu l'occasion d'en rencontrer des I.A. ! Alors là, bon, je lis le résumé et rien de bien nouveau : un tyran informatique qui opprime les gentils humains pour leur bien. Mais en feuilletant la BD, je tombe sur une scène où les I.A. n'hésitent pas à sacrifier des humains... Ahhh, intéressant ! On n’a donc pas les trois lois de la robotique ! Ca doit valoir le coup d'essayer ! Finalement, l'histoire passe bien. Il y a pas mal de planches (68) et pourtant l'histoire ne m'est pas apparue trop longue. Effet manga peut être, une BD avec plus de planches et un style de dessin japonais ? Mon seul regret est de voir mourir si vite l'historien... Comme si, à cette époque, 2136, les historiens corrects courent les rues pour les faire disparaitre... Sinon la pirouette des singes comme hauts représentants est sympa : l'auteur nous dit que c'est pour garder la mémoire des espèces disparues mais on peut aussi y voir le cliché Planète des singes... Peut être que les I.A. ont lu ce livre ! Dessin : bah, j'aime les mangas et le style s'en rapproche (gros yeux de la ptite I.A., larmes à foison pour signifier les pleurs, etc.) assez sans être choquant dans une BD : 4/5 Bref, impatient de lire le tome 2 pour voir vers où va nous emmener le scénariste... Les personnages vont-ils se croiser comme on pourrait s'y attendre ? Edit après lecture tome 2 : Finalement assez plaisant : l'intrigue avance somme toute peu mais les pieces se mettent en place petit à petit. Les personnages commencent à se regrouper comme "prévu". La petite fille va-t-elle passer du coté obscur de la force ? A voir dans le tome 3. Une chose est sûre : l'auteur nous montre bel et bien que les IA ont aussi hérité des pires maux humains : esprit de supériorité, goûts pervers ou meurtriers, esprit perverti et corrompu...

15/03/2009 (MAJ le 11/04/2009) (modifier)
Par Kikid
Note: 4/5
Couverture de la série Complainte des landes perdues
Complainte des landes perdues

Sans atteindre la qualité de certains poids lourds de l’Heroic-Fantasy, « La Complainte des Landes Perdues » n’en reste pas moins une série de qualité, à mon avis indispensable à tout amateur du genre. Le monde imaginé par Dufaux n’est certes pas d’une originalité folle, mais a le mérite d’être cohérent et doté d’un charme non négligeable. Il s’agit d’un monde médiéval qui pourrait être normal si la magie n’avait de cesse de servir le mal. Le premier cycle est composé de deux histoires de deux albums. Des histoires rapides donc, qui opposent l’héroïne Sioban à des puissances maléfiques. Le déroulement des albums est classique, la fin tombe vite – un peu abruptement – mais la sauce prend. Le Ouki, petite bestiole qui occupe de nombreuses pages alors qu’il ne fait pas grand-chose, est sacrément attachant et augmente le capital sympathie de la série. Rosinski s’est occupé de cette série en restant très proche de son travail sur « Thorgal ». J’aime beaucoup son style, je trouve que ses planches ont toujours un certain équilibre et sont bien mises en couleur. Ici, j’ai trouvé certains passages apaisants, planants, comme lorsque Sioban est dans les Landes Perdues ou que la Complainte résonne enfin. En tout cas je conseille cette très bonne série de fantasy. A lire.

11/04/2009 (modifier)