Les derniers avis (31882 avis)

Par ThomasPi
Note: 4/5
Couverture de la série La Licorne
La Licorne

Captivant ! Le scénario mêle avec succès médecine du XVIe siècle (avec des noms non moins illustres que ceux d'Ambroise Paré et de Paracelse - à côté de Nostradamus), merveilleux (quelques "monstres" qui constituent une forme particulière d'humains ancestraux), une quête, une lutte de pouvoir, un mystère... Très prenant, d'autant plus que les dessins sont très beaux, les planches sont très finement réalisées (taille et place des cases), la couleur est adaptée au scénario. A lire et à relire avec plaisir !

06/11/2009 (modifier)
Par ThomasPi
Note: 4/5
Couverture de la série Achille Talon
Achille Talon

Achille Talon, c'est le rire garanti, pour peu que l'on soit un peu amoureux des mots et que l'on aime un peu lire : que ceux qui aiment les bulles très courtes et les gros gags s'abstiennent... Ici, c'est le gag assez fin, fondé sur un personnage qui manque justement de finesse, et qui a plutôt tendance à foncer dans le tas tête baissée, à tourner des phrases ultra-alambiquées avec une saveur incontournable et une bêtise savoureuse... Selon les albums, vous avez soit une aventure complète de 48 pages, soit des gags sur une page ou une double-page (fondés souvent sur un jeu de mots) : les gags courts me semblent faire mouche davantage, plus hilarants.

06/11/2009 (modifier)
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

Voila une série découverte grâce à ce site qui m’a laissé pantois ! Et pourtant les récits de guerre ont rarement été mes œuvres favorites ! Ces trois tomes renferment une histoire riche et prenante, apparentée science fiction, la crédibilité du héros nous rapproche du récit. Les trois tomes déclinent trois thèmes principaux, chaque tome mettant particulièrement l’accent sur un thème. D’abord évidemment le guerre : quelle est la condition intellectuelle de l’homme devenu soldat ? Comment survivre avec ses anciennes « valeurs » dans un conflit où l’humanité n’existe plus ? Ensuite une analyse de l’évolution de la société civile en période de guerre : Information ou propagande, restrictions et hiérarchisation de la société, besoin de rêve… Et enfin une analyse particulièrement bien vue du décalage que va retrouver notre guerrier de retour dans la société civile. Certes au premier niveau il ne s’agit que d’un décalage temporel dus aux voyages spatiaux qui engendre des décalages de mentalité énormes, mais la trame de fond concerne bien ce difficile retour des guerriers déshumanisés, ayant tenté de conserver leurs repères qui voient une société complètement différente à leur retour. Cette série de guerre ne traite pas que des horreurs et de l’absurdité de cette dernière. Pendant un moment de l’histoire j’aurai aimé que les ennemis ne soient que les humains du futur pris dans l’espace temps, l’home détruisant son avenir par la guerre semblait un message convenant à la tonalité générale du récit. La version proposée nous touche tout autant par les développements connexes aux conflits et les relations entre combattants évoluant au gré des trous temporels. Le récit pourrait tout à fait s’écrire aujourd’hui. Graphiquement, en revanche les albums matérialisent les années passées. Le trait noir et blanc reste solide sans plus et la créativité graphique ne montre pas de faiblesse, (quoique les combinaisons et techniques n’évoluent guère malgré les sauts temporels du récit) mais la colorisation parait aujourd’hui fade et pauvre. Une colorisation ton sur ton trop basique fait aujourd’hui vieillotte, même si rien ne dit que ce type de travail ne revienne à la mode. Au final vraie claque pour un scénario magistral ! La conception graphique nécessite un temps d’adaptation mais s’avère au final tout à fait pertinente dans ses découpages et angles. Le lecteur plonge au cœur du récit avec joie et ressent le récit dans sa lecture. On ne décroche que difficilement entre les tomes. Le temps et de futures relectures pourront peut être faire évoluer cette série vers mon panthéon et les 5 étoiles.

06/11/2009 (modifier)
Par Thaugor
Note: 4/5
Couverture de la série Tirésias
Tirésias

Tirésias est une tranche historique assez fidèle qui présente les guerres intestines entre les grandes cités grecques mêlé à une mythologie qui faisait partie intégrante de leur vie. La Grèce de l'époque est très bien décrite et on voit évoluer les personnages dans leur vie quotidienne. Les couleurs sont en parfaite harmonie avec les dessins et le tout dégage une chaleur agréable avec des tons jaunes et rouges qui nous baignent dans le climat grecque et renforce le scénario. L'histoire est une adaptation et une interprétation d'un mythe grecque. Il nous présente les différences entre les hommes et les femmes en créant un personnage qui après une intervention divine passe d'un sexe à l'autre. On le suit alors dans ses découvertes, les regards des autres qu'il ressent dans ce corps différent et ses propres pensées. Le tout associe donc un superbe graphisme à une histoire agréable et originale dans un contexte historique. À lire !

06/11/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Palaces
Palaces

J’avais tellement aimé le « Bureau des prolongations » de Simon Hureau que quand j’ai vu « Palaces » du même auteur lors d’une des mes virées dans une librairie parisienne, je n’ai pas pu m’empêcher de l’acheter ! D’ailleurs, ça aurait été vraiment idiot de ma part de laisser tomber cette lecture car « Palaces » est en quelque sorte le prologue du « Bureau des prolongations ». Ce récit est en réalité le carnet de voyage de Simon Hureau au Cambodge. Le lecteur y découvrira un homme qui semble se négliger un peu comme les fanas du mouvement « grunge » des années 90 (souvenez-vous, c’était « Nirvana », « Soundgarden », etc…). Bref, l’auteur se retrouve dans ce pays avec quelques amis, il ne se prend le pied qu’en dormant à la belle étoile même au beau milieu d’un champ de mines abandonné par les Khmers rouges et de partager ses péripéties avec la population locale… Ce genre de voyage où le gus part à l’aventure avec pour seuls compagnons un sac à dos et une bonne dose de culots (ou d’insouciances), je l’ai fait il y a quelques années et j’en ai ramené d’excellents souvenirs. Et quelles sont les raisons qui m’ont motivé à faire ça ? Réponses : ne pas être enfermé dans la cage dorée d’un hôtel proposé par une agence de voyages et le… peu d’argent, et c’est certainement ces raisons qui ont aussi poussé Simon Hureau à se rendre ainsi au Cambodge. Bref, je pense que vous l’avez compris : j’ai passé un très bon moment de lecture en voyageant en compagnie de Simon Hureau. J’ai admiré avec lui les monumentales « pierres » d’Angkor, j’ai frissonné avec lui quand il s’est réfugié dans cette fameuse bâtisse, je me suis mis à sourire lorsqu’il était « secoué » sur sa mobylette en empruntant les pistes cambodgiennes, etc… ça a été un bon dépaysement pour moi de lire cette bd ! Au niveau du dessin, je préfère me taire car je risque de ne dire que des superlatifs ! J’aime déjà le noir et blanc de Hureau Simon aperçu dans « "Le Bureau des prolongations" » mais là, avec l’emploi de tons rougeâtres, c’est vraiment ma-gni-fi-que ! Et dire que l’auteur a réalisé sa bd à partir de croquis faits sur place (et donc nombre d’entre eux ont « disparu » pendant son voyage), je suis vraiment époustouflé par son coup de crayon ! Sans être aussi enrichissant que « La Tentation » de Renaud de Heyn ou encore « Le Photographe » de Guibert & Lefèvre, « Palaces » offre aux lecteurs une vision très divertissante d’un voyage dans un pays dit « risqué » ; c’est cet aspect-là qui m’a plu dans cette bd. Dommage que l’album (au format et à la pagination conséquente) coûte 28€00 ( !)…

05/11/2009 (modifier)
Par GiZeus
Note: 4/5
Couverture de la série I.R.$. - All Watcher
I.R.$. - All Watcher

Spin-off attendu avec suspicion au vu de la qualité pas toujours excellente de la série mère, cette série dérivée s'avère finalement de très bonne facture, voire même meilleure que la série originale. Ici, l'auteur change complètement d'orientation et on trouve un personnage totalement nouveau. Moins lisse que Larry, protagoniste de I.R.$., plus en proie au doute, plus humaine et plus attachante. Changement de registre également en ce qui concerne l'intrigue. Plus centrée sur le mystère autour de la protagoniste, on est constamment ballotté entre diverses opinions qui ne trouveront leur dénouement qu'à la fin de l'album. Donc l'intrigue est très prenante et bien ficelée. A propos du dessin, on sent qu'un pallier a été franchi depuis la série mère. Plus réaliste mais malheureusement un peu trop informatisé à mon goût, le changement est quand même agréable quand on voit de magnifiques bagnoles retranscrites sur le papier. En définitive, ce premier tome remplit complètement son office et annonce une intrigue principale assez accrocheuse. Espérons seulement que ce n'est pas un pétard mouillé et que la bonne surprise se confirmera.

05/11/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série La Gloire d'Héra
La Gloire d'Héra

De l’avis général, la gloire d’Hera serait un cran en-dessous de son illustre prédécesseur « Tirésias » des mêmes auteurs. Je confirme mais il n’en demeure pas moins que ce titre reste excellent. La manière de raconter l’histoire ainsi que les différentes péripéties font de ce drame grec un must du genre. Il est dommage que les auteurs n’aient pas continué sur cette lancée pour nous offrir d’autres histoires de cette qualité. La mythologie grecque n’a jamais été aussi bien illustrée. Par ailleurs, le dénominateur commun entre "La gloire d’Héra" et Tirésias est de raconter une histoire originale des grands héros de la mythologie grecque mais avant leur histoire officielle. C’est franchement une démarche novatrice qui nous fait découvrir ces héros sous un autre aspect pour le moins inattendu. J’ai à peine senti l’humour de certaines situations servies par un personnage secondaire sensé apporter un peu de fraîcheur à savoir le Centaure. Le ton reste grave dans l’ensemble et l’essentiel est sauf. On passe un agréable moment en se plongeant dans ce qu’il y a de meilleur. C’est bon signe de prendre encore du plaisir après des milliers de lectures diverses. Je conseille vivement cette lecture.

05/11/2009 (modifier)
Par peckexcel
Note: 4/5
Couverture de la série Encyclomerveille d'un tueur
Encyclomerveille d'un tueur

J'ai découvert cette BD un peu avant qu'elle ne sorte, avec les avant premières du site Delcourt. J'ai tout de suite accroché, visuellement Segur (que je n'avais pas recroisé depuis Légendes des Contrées Oubliées) a fait un travail magnifique, allant du minimalisme de certaines cases où le décor est réduit à un fond coloré, jusqu'à la surenchère la plus totale fourmillant de détails, qui n'est pas sans faire penser au travail d'Olivier Ledroit dans Requiem, Chevalier Vampire mais avec des couleurs plus "gaies". Au niveau scénario, j'avoue que le fait qu'il soit de Patrick Chamoiseau a pesé dans la balance, en faveur de l'achat. Un prix Goncourt qui fait de la BD c'est pas tout les jours ! Je rejoins l'avis du commentaire précédent sur le fait qu'il manque un petit souffle épique à l'aventure, mais moi j'ai beaucoup aimé que tout se passe dans le cimetière, il s'agit ici d'un premier tome d'une série, une initiation d'un jeune garçon... Pour conclure une BD prometteuse qui allie un scénario de qualité à des graphismes superbes.

05/11/2009 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Pape Terrible
Le Pape Terrible

Un joli coup de cœur pour moi ! Malgré des œuvres parfois contestées, pouvant mêler violence et sexe, Jodorowski arrive une nouvelle fois à nous surprendre, en restant cependant dans le même créneau. Si le scénario, à la clôture du premier opus, peut se résumer en quelques lignes (magouilles d’un cardinal pour accéder au trône papal), l’auteur enrobe le récit de différents éléments le rendant pour le moins original… Attention, cet album n’est pas à mettre en toutes les mains. Je vous laisse découvrir mais la couverture, pour le moins réussie, en dit long! Le rythme est également très maîtrisé : les pages défilent et le lecteur est immergé dans la Rome du XVIème siècle. Nul doute que la qualité graphique extraordinaire y est aussi pour quelque chose ; le travail sur le dessin et les couleurs est tout simplement superbe! Une nouvelle fois, je suis vraiment satisfait d’avoir découvert un premier volume de cette qualité. Je vois plus la série se terminer en trois qu’en deux tomes car j’attends encore pas mal de rebondissements dans ce récit historique qui étonne et dégoute… Coup de cœur à découvrir si le "too much" de l'auteur ne vous fait pas peur!

05/11/2009 (modifier)
Couverture de la série DareDevil - Jaune
DareDevil - Jaune

« Daredevil - Jaune » est un one shot de la célèbre paire Loeb-Sale, auteurs de « Batman - Un Long Halloween » ou « Batman - Dark Victory ». Après de telles réussites, il fallait être capable de soutenir la comparaison. A mon avis c’est le cas sans aller aussi haut. Cet album nous raconte les débuts de Daredevil comme le faisait « Batman : Année 1 » pour le chevalier noir. Le récit est triste. Matt Murdock perd son père ce qui lance sa carrière de justicier. Mais ce n’est pas tout puisque la narration est construite sous la forme d’une lettre par chapitre adressée à Karen sa fiancée décédée qu’il n’arrive pas à oublier. La réussite de la narration vient du fait que les auteurs ne tombent pas dans la surenchère. C’est triste et émouvant parfois mais jamais lourd ou dramatique non plus et quelques passages font même sourire. Cette narration en « voix-off » est intéressante puisqu’elle rend le récit personnel et favorise l’immersion dans la psychologie de Daredevil. C’est un fait, je ne suis pas un connaisseur et gros lecteur des aventures de l’homme sans peur mais j’ai bien aimé cette histoire. Cela tient également au fait que je suis amateur des origines des super héros. J’aime savoir d’où vient l’homme derrière le héros, ce qui l’a poussé à se consacrer aux autres. Le seul petit défaut vient du fait que l’origine des pouvoirs de Daredevil n’est pas montrée, simplement évoquée dans une bulle au milieu d’une conversation. Côté dessin, l’aspect rétro est indéniable mais le trait est moins net et léché que dans « Batman - Dark Victory » ou « Batman - Un Long Halloween ». La mise en couleur est également plus empruntée. Le tout reste très correct et agréable à regarder. Ma lecture a été rapide car absorbée et agréable. Je n’ai pas vu le temps passé. N’est-ce pas là l’essentiel ?

04/11/2009 (modifier)