Les derniers avis (31886 avis)

Par dut
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mon année
Mon année

Une association de Taniguchi et de Morvan ? Le moins qu'on puisse dire, c'est que ca attire l'attention ! Je prends la BD sur l'étalage, la couverture et le coté carton-matte (comment expliquer...) me plaisent, j'ouvre la BD, et découvre du Taniguchi en couleur pastelles ! Ok c'est bon, j'achète, je suis déjà convaincu ! Graphiquement, c'est superbe, enfin moi j'aime quoi ! Déjà j'adore le style de Taniguchi, mais alors la avec cette couleur pastelle, c'est limite l'extase, je trouve ca mignon, doux, reposant (et j'en passe). Coté scénar, Je suis surpris par la légèreté (dans le bon sens du terme) de l'histoire proposé par Morvan. Et ouais, il peut faire autre chose que du Sillage ! (même si j'aime ses productions en général) :) Le thème de l'handicap est un thème assez glissant, et Morvan aurait pu se gaufrer royalement, mais il, on sent qu'il s'est bien documenté, et l'histoire est sensible, mignonne, pas voyeuriste, bref c'est réussit ! J'ajouterais que si la suite est au niveau de ce tome 1, il est très probable que ma note sera un 5/5 bien mérité !

28/12/2009 (modifier)
Par pol
Note: 4/5
Couverture de la série Marilyn - De l'autre côté du miroir
Marilyn - De l'autre côté du miroir

Je ne savais pas à quoi à m'attendre et cette BD m'a surpris du début à la fin et rien que pour ça je l'ai aimée. Allais-je lire un documentaire ? Une biographie ? Une histoire totalement fictive autour du personnage de Marilyn ? Je n'en avais aucune idée avant de commencer ma lecture. Et cette histoire m'a baladé tout le long grâce à un scénario qui sans cesse m'a emmené dans des directions que je n'attendais pas du tout. La rencontre entre une star et monsieur tout le monde, une balade campagnarde, une demeure terriblement étrange... Chaque virage que prend l'histoire est inattendu. J'adore être surpris et là je dois dire que j'ai été servi. Et cela dure jusque dans la conclusion car même celle ci nous offre un dernier contre pied. C'est déroutant, c'est ça qui est bon.

28/12/2009 (modifier)
Par frank
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Moundir is back
Moundir is back

Moi je l'ai lue (et achetée!). 'Faut comprendre que c'est entièrement basé sur le personnage de Moundir de la série Koh Lanta que beaucoup connaissent déjà et donc de ses coups de gueule et phrases "cultes". Je dois dire que j'ai bien rigolé sur certaines phrases (que Moundir a écrites lui-même d'après ce que j'ai compris). Le dessin colle assez même si c'est vrai que ça fait bâclé mais on sent la maîtrise derrière et quand on voit les autres travaux du dessinateur on comprend tout de suite le délire (dessin enfantin sur fond humour macho). Je n'ai pas vu de sponsor TF1 ni de logo Koh Lanta sur l'album donc je ne crois pas que le but soit commercial (il n'y a écrit nulle part qu'il s'agit du Moundir de Koh Lanta, donc ceux qui connaissent pas ne captent pas...). Et enfin c'est paru aux Éditions Carabas qui sortent de beaux titres avec de vrais auteurs (rien a voir avec les éditions Jungle et autres...). Bon délire, objet sympa... J'attends la poupée qui parle.

28/12/2009 (modifier)
Couverture de la série Pascal Brutal
Pascal Brutal

Pascal ? J’avoue l’avoir croisé par hasard. Mon budget mensuel n’était pas encore atteint et je me suis laissé tenter par cette nouvelle virilité. Grand bien m’en prit. Dans un futur proche et ultralibéral où la France d’Alain Madelin compte 13 millions de chômeurs pour 36 millions d’âmes, nous suivons les déambulations de cet être hors-normes envié par la majorité des hommes et désiré par la quasi-totalité des femmes. Ce ‘bébé-shit’, croisement improbable entre une teufeuse et un punk à chien, est adepte des salles de musculation, de moto, de R'n'B, de shit et de femmes/hommes/divers. Doté d’un tarin, d’une carrure et d’une force aussi immenses que le vide entre ses deux oreilles, il est le type même du macho dans toute sa splendeur. Et pourtant, au fil de ses aventures dans des mises en scène variées (voix-off, vue subjective, …), nous découvrons un homme certes viril mais aussi attachant et parfois même émouvant. Avec un tel personnage plongé dans un milieu aussi hard, Riad Sattouf, que je ne connaissais pas avant de plonger dans cette série, s’en donne à cœur joie et caricature à peu près tout ce qu’il touche. C’est tellement énorme que l’on en rigole pratiquement du début à la fin. Là où je ris un peu moins, c’est dans le futur imaginé par l’auteur tant celui-ci me parait parfois réaliste: le dollar chinois, le nombre de chômeurs, la Bretagne autonome (ah non, ça c’est comique) … Graphiquement, Pascal Brutal ne pèse pas lourd mais ce qui pourrait paraitre pour un défaut n’en est pas un tant le dessin colle bien aux situations. Son intérêt est ailleurs … En conclusion et même si le tome 3 est un peu inférieur aux précédents, cette série est à lire sans modération pour peu que l’on apprécie les caricatures extrêmes.

27/12/2009 (modifier)
Par Scram
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Guerre Eternelle
La Guerre Eternelle

J'avais lu le roman de Joe Haldeman avant de lire l'adaptation faite par l'auteur lui-même et cela se sent. La BD est très fidèle au livre et c'est tant mieux car le roman m'avait beaucoup plu, il m'avait laissé essoufflé et dérangé mais dans le bon sens du terme. Le livre parvenait à faire sentir toute l'horreur de la guerre avec en plus tous les dangers de l'espace. Les deux mélangés donnaient une atmosphère pesante, sombre et menaçante. La moindre inattention et c'est une mort atroce et inéluctable dans les secondes qui suivent sous les yeux de vos camarades qui de toute façon ne pourront rien faire pour vous aider. Cette impression de danger permanent est également bien rendue dans la BD même s'il est plus difficile de la faire ressentir avec des dessins. La guerre n'est déjà pas une sinécure, mais si en plus vous le faites dans un milieu hostile, alors l'angoisse monte encore d'un cran. La force de cette série est que l'on ne peut jamais se reposer avec le héros car l'ennemi est partout et il se présente sous plusieurs formes : les extra-terrestres, le vide spatial et la hiérarchie militaire... J'ai découvert en lisant le dossier à la fin de l'intégrale que Joe Haldeman avait fait la guerre du Vietnam. Cette expérience a nourri son histoire et la guerre est présentée comme ce qu'elle est : une boucherie insensée. L'ennemi est ici une race extra-terrestre que nous ne connaissons pas et qui justifie donc qu'on essaie de l'exterminer. La force de la BD (et du roman) est que l'on perçoit le désarroi des soldats qui sentent l'absurdité de certaines missions qui les obligent à partir pendant des décennies, voire des siècles (à cause de la durée du voyage) pour un gain dérisoire. Le comble étant qu'à leur retour, la société a tellement changé qu'ils n'y ont plus aucuns repères. Ils sont à leur tour des étrangers sur leur propre planète (sentiment que doivent ressentir de nombreux vétérans après être allés au front). Leur seule porte de sortie, se réengager. C'est un cercle sans fin. On sent réellement le pessimisme de l'auteur, on ne peut pas lutter contre la société. Soit vous suivez le mouvement, soit elle vous broie. Le fait que vous vous soyez battu pour elle ne change rien, bien évidemment (l'image de la mère du héros est assez révélatrice). La fin tempère un peu ce bilan mais dans l'ensemble, ce qui ressort de cette BD, ce n'est pas la joie de vivre et la beauté des balades dans l'espace. Bref, c'est aussi fort que le roman (qu'il faut lire), c'est plutôt bien dessiné, on rentre très vite dans cet univers sombre et sans pitié mais on en sort un peu secoué.

27/12/2009 (modifier)
Par pol
Note: 4/5
Couverture de la série Airborne 44
Airborne 44

Voilà une série pour laquelle il est bien difficile de trancher entre 3 et 4 étoiles. Moi personnellement ça m'a fait penser à du Gibrat, et tout particulièrement à Le Sursis et Le Vol du Corbeau. Le style de dessin, un diptyque, la seconde guerre mondiale, des soldats obligés de se cacher, des bouts d'histoires d'amours.... les points de comparaison sont nombreux, mais Airborne 44 n'a pas à en souffrir. Au contraire. L'histoire est suffisamment prenante et j'ai lu les 2 tomes d'une traite. Ce qui ressort aussi de très important et qui se démarque des 2 séries précitées, c'est la partie qui parle des nazis et du traitement qu'ils ont fait subir au Juifs. Ces passages sont assez forts et alors que généralement ces évènements sont rapportés par des juifs, ils sont ici traités d'une manière plutôt originale de mon point de vue, puisqu'ils sont rapportés par un allemand. Bien que les dessins soit vraiment beaux, ils souffrent d'un léger défaut (qui me fait vraiment hésiter avec le 3/5) : il n'est vraiment pas toujours évident de distinguer qui est qui sous les casques et les uniformes. Dans certaines scènes de combat impossible de savoir si il s'agit d'un américain ou d'un allemand. Ça aurait pu ne pas avoir trop d'importance, mais quand ce sont les personnages principaux qui sont en action, c'est un peu gênant de ne pas le savoir...

26/12/2009 (modifier)
Par GiZeus
Note: 4/5
Couverture de la série Un homme est mort
Un homme est mort

Avant toute chose, il me faut révéler que ce one-shot m'a demandé deux lectures. Une première avec mes préjugés d'homme de droite, convaincu de l'exagération de certains faits et du manichéisme voulu, une seconde faisant abstraction de mes opinions. Entre ces deux lectures s'est passé quelque chose, non que j'ai changé de bord, mais j'ai lu sur le forum de ce site que les événements rapportés dans cet album étaient bel et bien authentiques et que les opinions des auteurs n'altéraient en rien la vérité. Il me faut également souligner que ma relecture étant peu espacée de la découverte, j'ai logiquement éprouvé moins de plaisir à relire ce très joli documentaire. Ce qui frappe d'entrée lorsqu'on ouvre cette BD, c'est tout d'abord le graphisme de Davodeau. Élégant, chaleureux, fluide sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit pour le désigner. Il émane des planches une sorte de douceur mélancolique qui m'a captivé immédiatement. Concernant l'histoire à proprement parler, Kris et Davodeau ont eu l'intelligence et surtout le talent de romancer leur propos. L'introduction est vite mais proprement expédiée et l'on plonge rapidement dans le cœur du sujet. On découvre ainsi une galerie de personnages très attachants. Ma première lecture m'avait beaucoup gêné à cause de la redondance du terme camarade, de sorte que je m'écartais des personnages au lieu de m'en rapprocher. Cette difficulté mise à part, les personnages sont à l'image du dessin : chaleureux, expressifs. Et malgré la reprise de quelques éléments qui m'apparaissaient comme clichés (des communistes qui font grève, des ouvriers qui dénoncent les avantages des patrons...), je pense après coup que c'était un mal nécessaire, ne serait-ce que par souci de vérité historique. En plus les auteurs n'insistent pas sur ces éléments, c'est donc facilement oublié. Mais ce qui m'a le plus ému, ou ce qui m'aurait ému encore plus si j'avais levé mes barrières, est bien entendu le point culminant de ce documentaire, les projections du film, notamment l'interprétation libre de 'ti Zef qui demeure le moment fort de l'album. Au final, on se retrouve avec une œuvre engagée et sincèrement humaine. Même si ce que j'ai ressenti à ma première lecture (la plus riche en émotions) n'atteignait pas forcément ce 4 étoiles, il me semble juste d'attribuer une étoile supplémentaire à cet album qui le mérite amplement.

25/12/2009 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série L'Encre du Passé
L'Encre du Passé

Quelle belle maîtrise du scénario et du dessin dans cette bande dessinée. Les dessins de Maël, auteur que j'ai découvert avec Les Rêves de Milton et avec Notre Mère la Guerre qui avaient, je crois, atteint des sommets, sont tout aussi sublimes ici. Passionné d'Haiku, je suis resté sensible à l'ambiance qui se dégage de cette histoire, et j'ai découvert l'art de la calligraphie sous un jour nouveau. Un excellent one shot, une histoire touchante qui m'a fait passer un très agréable moment. Lisez-le.

25/12/2009 (modifier)
Par Chéreau
Note: 4/5
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

J'hésite entre pas mal et franchement bien. Aurais-je un peu honte d'aimer Thorgal ? J'ai au moins l'argument du dessin : Rosinski est un maître à la virtuosité effarante. C'est davantage du côté des personnages que la série tombe un peu dans le cliché : Thorgal est d'une telle perfection ! Beau, brun, ténébreux, guerrier intrépide et courageux tout autant que père attentionné amoureux de sa tranquillité. On n'y croit pas une minute mais peu importe. Je soupçonne d'ailleurs Van Hamme d'y mettre, à force, un peu d'autodérision. Autodérision que je retrouve dans le côté poissard de ce malheureux Thorgal. Il y a une vraie forme de sadisme à lui faire tomber avec une telle constance une telle série de tuiles sur la tête. Tuiles qu'il affronte avec une impavidité suspecte. Aimerait-il ça, au fond, les aventures palpitantes qui le jettent dans le danger et les bras de jeunes donzelles forcément folles de lui, sous ses airs de bon papa amoureux de son train-train et de sa ménagère (balèze quand même, la ménagère, une belle blonde viking quand même) ? La série s'épuise un peu après une quinzaine de tomes et les mêmes ficelles scénaristiques commencent à revenir. Mais je recommande particulièrement les Archers et les 3 vieillards du pays d'Aran.

25/12/2009 (modifier)
Par Chéreau
Note: 4/5
Couverture de la série Tom-Tom et Nana
Tom-Tom et Nana

Abonné toute mon enfance à J'aime Lire, j'ai été tellement nourri à Tom-Tom et Nana que j'aurai sans doute du mal à en faire une critique objective. Commençons par le dessin : joyeusement foutraque, d'un manque de rigueur dans la perspective aussi total qu'assumé. Mais débordant d'énergie. Chaque histoire tient en une douzaine de pages et rappelle la construction scénaristique d'un dessin animé de Tex Avery : immanquablement, les inventions de Tom-Tom, garnement de 7 ans, et de sa petite soeur Nana, finissent en cataclysme. Ecrire sa leçon sur un gâteau et le manger pour l'apprendre, faire pousser une plante carnivore géante, construire une fusée dans sa chambre, fabriquer un cadeau de fête des mères géant avec tout ce qu'on peut trouver dans la maison... Tom-Tom et Nana font ce qu'aucun enfant n'oserait faire. Et c'est ça qui est si réjouissant. Les lecteurs de J'aime Lire ont tellement plébiscité la série (un lecteur de J'aime Lire qui se respecte commence toujours par le "Tom-Tom et Nana") que plusieurs tentatives de remplacement par une autre série ont échoué. Le lecteur adulte risque d'être rebuté par les dessins et par des scénarios abracadabrants. Le lecteur de moins de 10 ans -cible de la série- en redemandera !

25/12/2009 (MAJ le 25/12/2009) (modifier)