Les derniers avis (48342 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Patient zéro -  À l'origine du coronavirus en France
Patient zéro - À l'origine du coronavirus en France

Une bande dessinée basée sur une enquête journaliste au sujet de l'arrivée du coronavirus en France. Quand est arrivé le patient zéro ? Qui est le premier à contaminer les autres ? Comment a-t-il lui-même été contaminé ? Je veux pas trop spoiler, mais il ne faut pas avoir de grande attente pour savoir qui est le patient zéro en France. Comme on va le voir au fil des pages, il est très difficile de remonter jusqu'à la source d'une contamination, surtout lorsque cela implique une base militaire qui est soumise au secret défense. On va voir ce qui s'est passé au début de l'année 2020 dans le département de l'Oise où il y a eu plusieurs premiers cas. Disons que si on est un minimum politisé et qu'on a en mémoire ce qui est arrivé au début de la pandémie, il y a pas trop de surprises et de grosses révélations. Les pouvoirs publics ne vont pas savoir que faire face au début de la pandémie, les spécialistes sont divisés sur quelle position prendre, surtout qu'ils ont encore en tête ce qui est arrivé durant la grippe porcine avec Roselyne Bachelot qui s'est fait critiquer pour avoir acheté trop de vaccins et de masques. Certains contaminés pensent avoir une simple grippe au début et autour les gens continuent leurs activités de tous les jours sans se douter de ce qui va arriver ensuite. L'album se laisse lire, il y a quelques passages que j'ai trouvé intéressants, mais globalement j'ai pas eu l'impression d'avoir appris grand chose de nouveau. C'est limite un album témoignage pour le futur afin que les lecteurs de l'avenir voient comment c'était au début de la pandémie. C'est pas mauvais, mais c'est pas une lecture passionnante dans mon cas.

19/03/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Sugar Falls - Une histoire de pensionnat
Sugar Falls - Une histoire de pensionnat

Un comics qui parle de la tragédie des pensionnats au Canada au travers du témoignage d'une femme autochtone qui a vécu ce calvaire, à savoir Betty Ross, membre de la nation de Cross Lake. Le résultat est bien fait même si c'est un peu court. Il faut dire que c'est censé être accessible à tous et c'est vraiment le genre de récit douloureux, mais important qu'on peut faire lire dans une classe d'adolescents. On voit tout ce que peut subir un Amérindien qu'on arrache jeune à ses parents et dont on essaie de détruire la culture. On va voir les abus de pouvoir et ceux d'ordre sexuel sont suggérés. C'est une lecture difficile, mais salutaire, qui traite d'une tragédie que tout le monde devrait connaitre. C'est malheureusement trop court et ça va trop vite pour être vraiment mémorable. Cela vient du fait que ça doit être accessible pour tout le monde alors le niveau n'est pas trop dur. C'est l'album parfait pour ceux qui n'aiment pas les livres trop longs ou qui lisent peu. Pour les fans de lecture comme moi, il est préférable de lire Payer la terre qui creuse plus en profondeur le sujet.

19/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Train des Oubliés
Le Train des Oubliés

Je mets trois étoiles, parce que ça se laisse lire, que ce soit pour la narration ou pour le dessin (un Noir et Blanc simple et efficace), tout est fluide. L’histoire mêle polar et enquête journalistique, il n’y a pas trop de temps mort. Voilà pour les points positifs. Mais, franchement, j’ai trouvé que ce petit album manquait de consistance. L’histoire est un peu trop linéaire, et aurait sans doute mérité d’être davantage développée, au niveau du scénario (quelques petits « détours » dans l’histoire n’auraient pas été superflus) ou au niveau des personnages (dont l’histoire et les personnalités ne sont pas très fouillées). Une petite lecture pas désagréable, mais quelque peu frustrante. Note réelle 2,5/5.

19/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Hugo (Dupuis)
Hugo (Dupuis)

J'ai trouvé cette série pour très jeunes enfants (3/5 ans) assez intéressante. En effet le scénario fait une approche du fantastique dans l'univers quotidien des enfants. L'auteur introduit dans l'espace sécurisant de Hugo, sa chambre, sa maison ou sa classe, des éléments angoissants qui lui sont personnels et qu'il doit affronter avec ses moyens. Le final est toujours positif sans être mièvre car Hugo sort vainqueur de l'angoisse qu'il a dû surmonter. Comme c'est une BD sans texte, le graphisme proposé est immédiatement appropriable par les enfants avec des cases très dynamiques et surtout une très belle mise en couleur où les teintes chaudes dominent. Une jolie série pour accompagner ses tout-petits vers le livre. Un bon 3

19/03/2023 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Tango pour un Berliet
Tango pour un Berliet

C’est une belle surprise cet album qui fleure bon l’atmosphère du film d’Henri Verneuil de 1964, avec Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura ou encore Bernard Blier… cent mille dollars au soleil. C’est délicieux de replonger dans cette ambiance bien noire des années soixante. Le graphique est un peu rugueux mais complétement adapté à la situation. Les personnages charismatiques de cette histoire ont des tronches magnifiques. Ils évoluent dans le même registre que le film sous le soleil marocain. La colorisation est réussie. Elle permet d’intensifier les émotions. Le scénario tient la route. C’est efficace. Ce n’est pas très original mais ce n’est surtout pas ennuyant bien au contraire, je me suis régalé et j’ai lu cette histoire, plutôt ce film dessiné en version grand angle, d’une seule traite. A découvrir si vous trouvez cette BD éditée en 2005.

18/03/2023 (modifier)
Par Cleck
Note: 3/5
Couverture de la série Sangoma - Les Damnés de Cape Town
Sangoma - Les Damnés de Cape Town

Voici une BD policière se lisant fort agréablement, bien illustrée, à la narration plutôt maîtrisée. Un thriller nerveux avec en toile de fond, une Afrique du Sud post Apartheid, dont les stigmates du passé restent brûlants. S'emmêlent plutôt habilement les croyances/mythologies anciennes, l'émancipation sociale, le travail au quotidien dans une ferme, la situation politique et des amourettes de trentenaires. Mes réserves concernent le regard porté sur l'Afrique du Sud et sur ce que serait la justice. Disons-le immédiatement, c'est très droitier, quand bien même les "gros méchants" seraient d'extrême droite. Les déshérités de Mitchell's Plain tireraient donc sur une voiture sans la moindre raison, il serait légitime en conséquence de riposter dans la foulée et de les tuer (un peu comme dans la plupart des films français évoquant la banlieue, selon lesquels la violence serait omniprésente, toujours le fait de personnes de couleur, les flics forcément de bons gars faisant du mieux possible un métier difficile : Les Misérables, "Bac Nord", "Dheepan", etc.), la justice pourrait n'être rendue qu'à moitié par des flics pourtant présentés comme intègres, etc. Très douteux idéologiquement, mais rondement mené.

18/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Carbone & Silicium
Carbone & Silicium

Malheureusement, après tant d'avis élogieux, je m'attendais évidemment à mieux. L'auteur arrive à créer un monde et des personnages crédibles et attachants. Plus on lit et plus on rentre dans l'histoire et plus on attend le dénouement final. Et puis le dessin retranscrit très bien ce monde. Ma déception vient de la manière dont le thème de l'IA comme une nouvelle forme d'humanité nous est présentée. Je n'y ai pas cru une seule seconde. Il y a trop de raccourcis simplificateurs. Ce que je comprends car cela reviendrait à définir ce qu'est un humain... pas facile d'illustrer ce type de thème dans une BD d'aventure. J'ai donc lu cette histoire en considérant inconsciemment Carbone et silicium comme des humains un peu différents, et là ça passe.

18/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Poulbots
Poulbots

Un album sympa, qui se laisse lire très agréablement, même s’il ne déclenche jamais l’enthousiasme. Le dessin de Prugne est, comme toujours, vraiment superbe. Même si je m’étais habitué à le voir magnifier les grands espaces nord-américains ces dernières années. J’avoue d’ailleurs préférer grandement ses paysages forestiers à ceux de cette zone montmartroise. Mais ne chipotons pas, son coup de pinceau est encore très chouette. Ses albums nord-américains, s’ils sont très beaux, souffrent très souvent d’un scénario bien trop léger. C’est aussi en partie le cas ici, car Prugne ne prend pas de risque, que ce soit pour l’intrigue elle-même, finalement classique et linéaire, ou pour les grandes lignes. Car ces aventures de gamins des rues sentent le déjà-vu. Même le « méchant », fossoyeur de la butte et père sans cœur, reste un personnage sans surprise et sous-exploité. La surprise vient surtout du fait que, si Poulbot apparaît bien dans l’album, il ne le fait que de façon accessoire, simple prétexte ou accompagnement à ces enfants des rues dont il fera un archétype dessiné. Pourquoi pas ? On a au moins là une certaine originalité (et peut-être une frustration, pour ceux qui espéraient en savoir plus sur l’artiste lui-même). Une lecture pas désagréable, mais qui manque un peu de densité et d’originalité. A emprunter à l’occasion.

18/03/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Lincoln
Lincoln

Le pitch de départ est savoureux, Lincoln est un cow-boy grincheux, têtu et au langage grossier, mais Dieu va passer par là et lui donner l'immortalité en espérant lui donner goût à la vie et ainsi faire le bien autour de lui. Lincoln est le parfait anti-héros et il va donner du fil à retordre à Dieu et à son concurrent, le Diable. Une guéguerre entre le bien et le mal avec notre cow-boy au milieu. A partir de ce moment, Lincoln va vivre de trépidantes aventures qui vont le balader au Mexique où la révolution gronde, en France pendant la grande guerre et bien évidemment aux États-Unis pour y vivre la prohibition et bien d'autres bouleversements. Une narration basée sur un humour caustique, notre cher Lincoln n'en faisant toujours qu'à sa tête, qui pointe la politique, la religion, la guerre, le pouvoir, la lutte des classes et la liberté. Ce n'est pas toujours subtil et les situations sont assez redondantes et j'ai eu un problème avec Lincoln, il me laisse indifférent. De plus, les albums sont inégaux, j'ai préféré les tomes 4 à 7, les autres m'ont laissé un goût de trop peu. Graphiquement, le dessin de Jérôme Jouvray me plaît beaucoup, son style semi-caricatural au trait épais tout en simplicité est très expressif. La colorisation est réussie. En conclusion, une série qui vaut la peine d'être lue pour son côté insolent.

18/03/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 3/5
Couverture de la série Trio Grande - Adios Palomita
Trio Grande - Adios Palomita

Un album sympa et divertissant. Le scénario est bien construit avec un brin d’originalité, pas mal d’humour, de clichés bien exagérés et des personnages bien dans leur rôle. Chacun joue sa partition jusqu’au dénouement en forme de clin d’œil au début de l’histoire. J’ai bien aimé le dessin, anguleux, nerveux et les couleurs chaudes qui créent l’ambiance. Ce n’est pas un grand cru de western mais j’ai passé un bon moment de lecture.

18/03/2023 (modifier)