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Couverture de la série Kid Venom - Les origines
Kid Venom - Les origines

Un mélange audacieux entre folklore japonais et univers Marvel, porté par un style graphique très manga. Kid Venom propose un concept original et visuellement réussi, même si le scénario reste encore un peu creux. Prometteur, surtout pour un public ado ou fan de shonen.

14/06/2025 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
Couverture de la série Peter Pan de Kensington
Peter Pan de Kensington

Petite déception à la lecture de cet album ; sans doute en attendais-je un peu trop... J'avais adoré l'adaptation de Loisel de Peter Pan avec son côté sombre et cruel, ici j'ai eu l'impression de me retrouver lu cul entre deux chaises... En effet, Munuera s'empare de façon réussie de ce préquel de Barrie, jouant justement de ce côté féérique ou les Ombres rodent et ne sont jamais très loin, mais malgré cette belle évocation je n'ai pas réussi à me faire happer par cette histoire. J'ai eu l'impression d'en rester un lointain spectateur, tapi à la lisière de ces deux mondes, comme si j'étais devenu trop adulte pour y croire. Pourtant de ce côté là, j'en suis loin... Bref, j'ai quand même passé un bon moment de lecture grâce au travail graphique remarquable de l'auteur, mais je reste un brin déçu par une histoire dont j'attendais beaucoup et qui n'aura pas réussi à me transporter.

14/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Poursuite du bonheur
La Poursuite du bonheur

Une lecture sympathique. J’aime bien le dessin et la colorisation de Cyril Bonin, avec son trait reconnaissable, très fin, moderne, sur des tons verts et cuivrés agréables. Un rendu moderne plaisant. Il adapte ici un roman que je ne connais pas. L’histoire se laisse lire, même si elle un petit air de déjà-vu. En lisant l’album, j’ai immédiatement pensé au film de Pollack « nos plus belles années » dans lequel un homme et une femme vivent une histoire d’amour hachée et bouleversée par le Maccarthysme, comme c’est le cas ici (même si c’est le frère de Sara et non celui qu’elle aime, Jack, qui en est victime (mais cela à une incidence décisive sur leurs relations). La narration est fluide, agréable, mais l’intrigue manque un peu de rebondissements, d’aspérités, voire de surprises. Tous les personnages donnent l’impression d’être écrasés par l’Histoire et leur destin, et du coup, subissent une voie qui semble tracée d’avance, et ne surprend donc pas assez le lecteur. Mais bon, ça reste quand même, par-delà le travail graphique de Bonin que j’aime toujours autant, un bon roman graphique. Sans doute trop classique.

14/06/2025 (modifier)
Couverture de la série La Fille du Savant Fou
La Fille du Savant Fou

Mouais. Disons que ça se laisse lire. Mais sans plus me concernant. Il faut dire que j’ai lu l’ensemble dans l’intégrale, et que mon ressenti aurait peut-être été un chouia plus positif si j’avais lu les épisodes par petites touches. C’est un peu lassant au bout d’un moment. Car si c’est du tout public, ça s’adresse quand même avant tout à un jeune lectorat. C’est gentiment amusant, avec des aventures pour de rire, dans lesquelles Argile et son copain Georges le cochon arrivent immanquablement à déjouer les pièges et autres mauvaises ondes du super méchant de l’histoire, le machiavélique professeur W (toujours secondé par son sbire Grischka), ennemi juré du gentil, naïf et maladroit professeur T (le savant père d’Argile donc). C’est clairement à réserver à vos enfants. Le dessin de Sapin, simple et efficace, leur plaira aussi assurément. Note réelle 2,5/5.

14/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Couleur de peau : miel
Couleur de peau : miel

J'avais beaucoup aimé la lecture de Babybox et j'attendais probablement trop de cette deuxième lecture de Jung. Pourtant la lecture reste agréable grâce à une narration fluide et par moment touchante. Las cette suite d'anecdotes plus ou moins signifiantes sur les thématiques principales ne m'a pas toujours captivé. En effet à travers cette autobiographie chronologique pas à pas Jung mélange ce qui est propre à l'adoption et au déracinement avec ce qui est du ressort d'étapes d'un modèle éducatif occidental. Comme toujours je suis assez dubitatif sur la justesse de souvenirs très anciens. Ainsi pour sortir de la platitude on se retrouve souvent avec un concentré d'épisodes émotionnels où dramatiques. Comme les personnes mises en cause n'ont jamais de droit de réponse je lis toujours ce type de récit avec distance. Même si j'avais trouvé son graphisme plus abouti dans Babybox Jung fait déjà preuve d'une belle maitrise du N&B. Son trait rond est déjà très précis et propose de belles expressions. De plus une grande partie de l'humour qu'introduit Jung passe par sa narration graphique. Cela se lit vite et plaisante mais j'ai trouvé les anecdotes d'un intérêt assez inégal.

14/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Calamity Jane (Bardiaux-Vaïente)
Calamity Jane (Bardiaux-Vaïente)

Calamity Jane a eu droit à plusieurs séries en BD et j'en ai déjà lu certaines donc je n'ai pas apprit de nouveau durant ma lecture, mais cela ne m'a pas dérangé parce que ce one-shot est bien fait. Ici, les autrices mélangent bien les scènes qui montrent Calamity Jane tels que le voie la légende de l'ouest américain et ce qu'elle devait être dans la vraie vie. J'ai bien aimé les passages qui étaient dessinés comme si cela venait d'un de ses nombreux feuilletons de l'époque. La personnalité de Calamity est attachante parce que les autrices montrent que derrière son attitude grossière se cachait une femme qui doit survivre dans un monde fait par et pour des hommes très viril. Contrairement à d'autres biographies du même genre, on ne mets pas Calamity Jane sur un piédestal en la montrant femme super-courageuse qui semble avoir aucun défaut. Elle était une humaine avec ses qualités et ses défauts et cela la rends terriblement humane et fascinante. Le dessin est bien sympa et au-dessus de la moyenne qu'on retrouve dans ce type de collection en BD.

13/06/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Little Big Horn
Little Big Horn

J'aime bien quand une bande dessinée biographique montre un événement ou au moins une partie de la vie d'un personnage historique au lieu de juste faire un survolé en 44 pages de la vie de quelqu'un. Ici, on parle de la bataille de Little Big Horn de manière réaliste, loin de la glorification posthume qu'à eu Custer, dont le seul vrai fait d'armes au final a été d'êtres un incompétent qui a fini tué par les Amérindiens. On voit aussi les événements qui ont emmené à l'affrontement entre les tuniques bleues et certaines nations amérindiennes, avec des traités bafoués par le gouvernement américain dès qu'on trouve de l'or dans un territoire sacré. La BD résume bien la bataille et le dossier à la fin est un bon bonus et pas le seul intérêt de l'album, comme c'est le cas avec les mauvaises biographies en BD. Le dessin est pas mal et les scènes de combats sont bien dynamiques. Une BD à emprunter si on est intéressé par l'histoire de l'ouest américain.

13/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Comment réussir sa migration clandestine
Comment réussir sa migration clandestine

L’auteur algérien Salim Zerrouki (que je découvre avec cet album) a pris le parti de traiter un sujet d’actualité de plus en plus présent en BD de façon relativement originale. En effet, il va user d’humour noir, d’un cynisme détourné, de situations caricaturales – encore que, on espère qu’elles le sont au moins en partie ? – pour nous montrer l’envers du décor des migrants clandestins cherchant à quitter l’Afrique pour rejoindre une Europe fantasmée. Dès les premières histoires courtes nous sommes fixés. Cette « méthode du parfait petit migrants » n’est ni un guide ni un catalogue sérieux, mais une dénonciation « par la bande » d’horreurs qui elles sont hélas bien réelles. Car sous couvert d’humour, ce sont bien des réalités tangibles qui nous sont montrées : noyades, maltraitances diverses (renforcées si vous êtes noirs !), complicité hypocrite des Européens qui « délèguent » le contrôle de leurs frontières extérieures – et donc la gestion de ces « flux migratoires » à des États clairement peu respectueux des droits humains (voir la monstrueuse séance de torture aux airs d’expérience SM déjantée sous les yeux d’observateurs européens !). Si l’ensemble est inégal, la lecture est agréable et intéressante. Elle renouvelle un peu le traitement du sujet, et parvient à glisser un peu d’humour dans des histoires très glauques.

13/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Barbarone
Barbarone

Voilà une série que j’ai trouvée déroutante. Déroutante en général. Mais aussi par rapport à ce que je connaissais de l’auteur (et je commence à avoir lu pas mal de Gipi !). En effet, j’ai été surpris de retrouver le nom de Gipi sur cette couverture, qui singe – c’est le cas de le dire ! (même si la planète des singes érotomanes n’apparait que dans les premières pages, puis dans la conclusion de ce tome) – celle de pas mal de feuilletons/pulps des années 1950/60. Une couverture qui, par sa présentation, mais aussi ses « avertissements », me laissait penser que j’allais plonger dans une histoire d’humour déjanté et totalement loufoque, un genre qui n’est a priori pas celui dans lequel Gipi se lance habituellement. Après avoir fini ce premier tome, je dois dire que pas mal de questions restent en suspens. Certes, ça n’est pas un gros délire d’humour débile. Mais les esprits cartésiens et autres amateurs de Franco-Belge classique peuvent s’abstenir. Car le casting est on ne peut plus surprenant. En plus de Barbarone, Terrien dont le vaisseau s’est échoué sur une planète perdue, nous avons une flaque de pisse (si si !), un personnage inclassable, Goggo, sorte de géant simplet (dans le cerveau duquel s’est glissé notre flaque de pisse – si si !), et quelques autres personnages improbable (dont uache, sorte de saucisson sur pattes). Résumer l’intrigue est difficile et peu intéressant. Je ne sais pas si Gipi avait d’emblée l’histoire entière en tête. J’ai eu l’impression de lire parfois quelques improvisations. Quant au dessin, ça reste ce qu’il y a de plus classique ici (mais là aussi ceux qui ne connaissent pas son coup de crayon et ne jurent que par du Franco-Belge classique seront déçus). Mais moi j’aime bien son trait nerveux, son crayonné rageur qui donne un rendu faussement brouillon, mais agréable et très lisible. Au final, c’est un album très surprenant, qui va interroger ceux qui découvrent l’auteur comme ceux qui le connaissent bien, tant il livre ici quelque chose de foutraque et hors des sentiers battus – y compris par lui-même. A voir ce que ça va donner par la suite…

13/06/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Lebensborn
Lebensborn

Un album qui met en lumière un aspect peu connu de la seconde guerre mondiale, la création de pouponnières par le IIIe Reich afin de peupler son empire d'enfants aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Les fameux Lebensborn, ils étaient situés principalement en Norvège et en Allemagne. Un programme de purification aryenne chapeauté par la SS. Un album qui n'est pas présenté sous la forme d'un documentaire, mais par le biais d'une enquête familiale initiée par la mère de l'autrice, elle est née dans un Lebensborn en Norvège. Elle va retrouver de la famille et découvrir que son père était un SS. Un récit bien construit, il m'a permis de m'instruire sur ces maternités de la honte et de m'attacher à tout ce petit monde qui gravite autour de la mère d'Isabelle Maroger. Par contre, malgré cet attachement, il m'a manqué de l'émotion pour être complètement comblé. Un témoignage historique nécessaire pour faire connaître cette facette du nazisme. Le dessin d'Isabelle Maroger est simple, expressif et va à l'essentiel. Pas d'esbroufes. Une ligne fluide, elle manque cependant de dynamisme. Une colorisation en adéquation avec ce style graphique. Une mise en page aérée. Très sympa. Lecture conseillée.

13/06/2025 (modifier)