Les derniers avis (48335 avis)

Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série Asphodèle
Asphodèle

Ce 1er tome est bon, pas de doute. Le dessin de Defali s'est amelioré depuis Garous, mais je crois que c'est surtout la mise en couleur qui accentue ce changement. En tout cas, j'aime beaucoup le résultat. Le scenario est bien ficelé, on est vite absorbé par cette étrange histoire. Ceci dit, ça se la joue un peu facile parfois... Je suis curieux de lire le 2e et dernier tome pour voir ce que ça donne.

19/03/2003 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série Des lendemains sans nuage
Des lendemains sans nuage

Malgré les qualités évidentes de cette bd, je suis resté un peu sur ma faim. J'ai l'impression que les auteurs auraient pu raconter d'autres histoires sans problème, étayer un peu le tout. Mais dans l'ensemble, ça se lit quand même très bien. Les différentes histoires écrites par ce vieil ingénieur pour sauver le monde sont généralement cohérentes et bien menées. Le dessin est sympa (sans plus) mais il sert bien cette bd. Un album à lire.

19/03/2003 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série La Théorie des gens seuls
La Théorie des gens seuls

Un tome qui se lit avec plaisir si on aime Monsieur Jean. Cet album me semble d'ailleurs plus abouti que Monsieur Jean puisqu'il ne cherche pas à tout faire tourner autour de la crise de la 30aine mais vraiment autour des rapports sociaux en general. Le dessin est tres agréable, comme d'hab' :) Je pense que cet album est une bonne approche pour ceux qui veulent connaitre Monsieur Jean.

19/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 3/5
Couverture de la série Fée et tendres Automates
Fée et tendres Automates

Le premier tome de cette série m'avait émerveillée, le second m'a un peu déçue... Non qu'il soit mauvais, mais la poésie et l'originalité du début lui font un peu défaut. J'attends quand même avec impatience la conclusion de cette histoire tendre et innovatrice.

19/03/2003 (modifier)
Par Remyz
Note: 3/5
Couverture de la série Shaman
Shaman

Pour sa renaissance Nuclea² attaque très fort avec cette nouvelle série des frères Peru. En effet, ils vont créer un monde de toutes pièces aussi étrange que fascinant. Un épais mystère plane sur la Ville-Monde qui pourrait s'apparenter à une prison contrôlée par les shamans et autres gouverneurs. Cette ville est entourée de terres dévastées aussi étranges et dangereuses de par leurs habitants, tel que les dormeurs de vases, des monstres à plusieurs machoires et gigantesques tentacules.... Bref un monde intéressant et mystérieux dans lequel vont se dérouler les péripéties des trois compagnons d'infortune. Ce premier tome installe les bases de la série qui promet beaucoup, à la fois complexe et compréhensible, elle est captivante. Le rôle de chacun est encore très flou et de nombreuses questions fusent alors dans nos têtes. Des questions concernant la ville, les Terres et les habitants, notamment le rôle des shamans. Parlons maintenant des dessins, les décors sont tout bonnement sublimes, très détaillés et très beaux, voilà comment qualifier les décors. Les dessins des personnages sont plus maladroits mais cela reste tout de même très bon pour un tome 1. Les couleurs rajoutent un peu plus à cette beauté et finissent par instaurer une atmosphère assez particulière, énigmatique. Ne connaissant Nuclea que de réputation, et pas des plus élogieuse, je me suis laissé tenter par cette nouveauté et j'ai vraiment beaucoup aimé, j'attends avec impatience la suite.

19/03/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Le Cheval Blême
Le Cheval Blême

Bon, autant le dire tout net je suis bien embêté pour noter cette BD... Il n'y a pas de véritable histoire, il s'agit de condensés de pans de cauchemars rêvés par David B. Le dessin en noir et blanc est vraiment dans le ton de la BD, sans ingéniosité de trait mais avec beaucoup de trouvailles dans l'utilisation de ce noir et de ce blanc. Tous les décors (ciel, arbres, terre, maison) sont autant de bases à un délire d'absorption de noir ou de rejet de blanc, traduisant l'acceptation ou le refus d'un élément extérieur. Les premiers rêves de David B. sont datés de 1981, et il est incroyable de voir l'imaginaire que développait déjà inconsciemment le futur auteur lorsqu'il était encore très jeune. Les rêves racontés ici alternent le très bon et le moins bon, certains se prêtant mieux que d'autres au récit par la BD. Mais tous sont très personnels et on sent que David B. exorcise déjà pas mal de ressentis personnels sur cet ouvrage qui a déjà 11 ans. Certains de ces rêves m'ont vraiment rappelé certains de mes propres rêves et tous partagent un élément commun : la terrifiante angoisse du cauchemar plus vrai que nature, qui vous fait vous réveiller, en nage, paniqué, vraiment mal… Après avoir découvert David B. sur des œuvres plus accessibles (Hop Frog, Urani, La lecture des ruines notamment), le cheval blême est un passage que je devine déjà plus ou moins obligé pour la compréhension de l'œuvre de cet auteur étonnant. Sur ma table de nuit m'attendent en effet Le Tengû Carré et les 3 premiers tomes de L'Ascension du Haut Mal. Selon l'itinéraire que je prendrais en lisant ces nouvelles BD, je reviendrai peut-être sur ma note de 3/5 qui n'est qu'une impression générale, mais qui demande à coup sûr une nouvelle notation à la lumière d'une descente plus profonde dans l'univers onirique et fantasmagorique incroyable de David B. Intriguant, vraiment…

18/03/2003 (modifier)
Par Perle
Note: 3/5
Couverture de la série Dragon Head
Dragon Head

Une série qui pourrait être géniale mais... Au début, le titre... Ca fait penser à Dragon Ball et je me dis "Houlà ! Allons voir ailleurs !" Ensuite, j'apprends que ça n'a rien à voir et que, pendant les deux premiers volumes, ils essaient de sortir d'un tunnel... Méfiance... Et puis, tous mes potes me disent "Mais si, lis-le, c'est génial !"... Alors je me lance... Et là, effectivement, c'est excellent ! Un rythme lent mais sans longueurs, chaque instant étant mit à profit pour montrer les différentes réactions des protagonistes... Celui qui pète complètement les plombs, ceux qui deviennent violents, mystiques... Ou ceux qui tentent de surmonter leurs peurs... Donc,le déroulement de cette série est proprement excellent, même si la rigidité des dessins peut rebuter de prime abord. Alors pourquoi seulement 3/5 ? A cause de la fin, qui m'a un peu déçue. Pas mauvaise mais un peu facile, très en dessous de nos (mes?) attentes.

18/03/2003 (modifier)
Par JBT900
Note: 3/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

Franchement, qui ne s'est pas écrié "Pu**** mais c'est moi le héros!" en lisant Le combat ordinaire ? Bon le dessin est secondaire, je n'en parlerai donc pas beaucoup : tout juste pour dire qu'il va bien à l'histoire, car à son image il est à la fois humoristique et grave; les couleurs sont bien choisies, bref du boulot sérieux. Non franchement, c'est incroyable ce que Larcenet parvient à faire : il prend un monsieur tout le monde, et parvient à raconter une histoire sur 46 planches pendant laquelle il n'arrive rien de franchement extraordinaire et pourtant ça intéresse le lecteur. Là je dois avouer que Manu Larcenet fait fort. Parce qu'au début j'ai eu un peu peur que ça vire à l'auto observation de nombril. C'est une histoire forte qui me laisse avec pas mal de sensations variées à l'esprit : plaisir de lecture, sourire amusé, sourire gêné car rappelant un épisode de sa propre vie, haussement d'épaules face à une situation qui ne nous parle pas (ou alors pas sur le moment?), et déception face à une orientation narrative choisie… Larcenet parvient à jongler entre humour et sérieux, et joue une partition difficile en s'en sortant plutôt bien : l'humour n'est pas lourd, le côté sérieux n'est pas gnan gnan ni auto-psychanalyse de comptoir à deux francs… Pour autant le traitement de l'histoire n'est pas non plus révolutionnaire : Larcenet parvient à (bien) raconter une histoire classique et un ressenti que nous avons tous ou tous eu à un moment de notre vie, et il traite ça sans grande originalité. C'est bien ficelé, bien foutu mais ma sensibilité personnelle m'a fait ressentir la fin comme une fin trop classique, trop prévisible, trop évidente, trop consensuelle. Ma sensibilité personnelle m'aurait fait apprécier de voir Marco s'enfoncer un peu plus dans ses angoisses et se montrer déstabilisé ou remué par ses nombreuses années de psychanalyse. J'aurai souhaité le voir se transformer en une icône onirique dépassé et détruit par ses angoisses obsessionnelles existentielles, comme un personnage de roman noir… Bref, j'aurais aimé qu'on aille un peu plus au fond des choses, qu'on dépasse le côté superficiel que présente cet album. Mais bon, en tant que créateur, Larcenet est le seul maître à bord (c'est vraiment jouissif la puissance qu'on a lorsqu'on est auteur ;)) et décide donc de raconter son histoire à sa façon. C'est bien fait, ça ne choque pas, on est souvent ému, mais ça s'émousse sur la fin et on ne garde pas un goût très fort en bouche, mais juste un "ouais, pas mal, mais j'aurai pas vu la fin comme ça"

17/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Joyeux Noël, May !
Joyeux Noël, May !

Effectivement pas le meilleur Cosey mais l'histoire de ces deux personnes se (re)trouvant est plutôt bien menée. Je ne trouve pas qu'on tombe dans le sensible un peu facile (en tout cas pas plus que d'habitude chez Cosey), c'est même une histoire plutôt touchante, qui souffre malheureusement de quelques ficelles un peu grosses (la mère passant une nuit dans la neige par exemple). Mais pour être clair je mets 3 étoiles pour les paysages absolument magnifiques si vous aimez ce style de dessin assez épuré (presque géométrique parfois je trouve!) et parce que je suis un grand amateur de cet auteur. Un Cosey dispensable mais tout de même agréable malgré ses défauts.

17/03/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5
Couverture de la série Les Compagnons du Crépuscule
Les Compagnons du Crépuscule

Putaing, c'est dur à lire mais alors vraiment dur (ou bien je suis un illettré). Les phrases sont en vieux françois (dans le texte), avec une tripotée de mots inconnus au bataillon et des construction grammaticales alambiquée d'inspiration anglo-saxone, posant régulièrement les adjectifs avant les mots. Pour ne rien gater, Bourgeon nous plonge dans une histoire médiévale fantastique où l'on ne sait jamais vraiment si on est dans la réalité ou dans un songe et si c'est le cas, de quel personnage. Graphiquement, c'est plus que beau mais y a au moins 4 femmes blondes aux cheveux longs dans le 3ème tome et on a un peu de mal à savoir qui est qui d'une page à l'autre. Bref c'est une oeuvre de 250 pages en tout mais avec les retours en arrière (parfois de quelques pages) et la double lecture quasi-obligatoire d'une grande majorité des cases, ça en fait bien 400, ce qui donne un excellent ratio argent investi/temps de lecture. Le problème c'est qu'on n'est pas en analyse financière ici et le plaisir de lecture est en conséquence parfois sérieusement mis à mal: amoureux de la fluidité narrative, passez votre chemin. Le deuxième tome est symptomatique: un scénario heurté, à la limite de la compréhension parfois, entre rêve et réalité, dans lequel les deux héroines sont également un vieux sage et son disciple; vous ne me suivez pas, c'est normal. Je trouve de plus que ces trois tomes manquent singulièrement de liant entre eux, on a l'impression d'avoir 3 histoires séparées mettant en scène les 3 même personnages. Sans doute Bourgeon se place t-il dans le cadre du rêve (et le rêve de chacun des personnages finit par bifurquer à la fin) mais ce n'est pas une évidence. Bref, une oeuvre pour se creuser les méninges. Et paradoxalement, c'est sans doute sa force. C'est riche, très riche, documenté, merveilleusement dessiné, avec des dialogues travaillés (trop?) et un troisième tome globalement très bon (même si assez compliqué tout de même) qui rachète un peu le deuxième et me fait mettre 3 étoiles sans hésitation (4 si je ne devais noter que celui-là). Une oeuvre vraiment à part qui ne plaira pas à tout le monde (celui qui n'aime pas le cycle de Cyann n'appréciera sans doute pas plus les compagnons du crépuscule) et qui demande un investissement certain et du temps devant soi. Mais j'ai un peu de mal à comprendre comment on peut aimer cette série au point de metre 5 étoiles.

17/03/2003 (modifier)