Le Mercenaire est une série un peu à part dans le paysage bédéphilique.
Voilà un héros d'heroic-fantasy qui n'a pas de nom, dont on ne sait quasiment rien, qui n'a pas d'autre but que de survivre (souvent au dépens des autres), et de se faire des nanas roulées comme des déesses. Le dessin est très réussi, baignant dans une sorte de brouillard perpétuel.
Un OVNI.
Une série qui nous paraît ancienne, mais qui mérite d'être connue, ne serait-ce que pour les premières histoires. Sulfateuses, cigares, poursuites et p'tites pépées, tout le decorum du bon vieux polar est là. En +, ça se passe à Chicago, si je me souviens bien ! Des personnages sympas (surtout le boss de Sammy), des histoires correctes (pour du Cauvin), un dessin régulier ; du travail correct.
Le grand reproche que je ferais à cette série, c'est sa longueur. Je pense qu'un seul cycle aurait suffi au propos. Au lieu de cela, l'histoire se prolonge, se noue, se dénoue, se renoue au point de nous faire dire "mais qu'est ce qu'ils attendent pour en finir ? qu'il neige vraiment ?". Visiblement convart est un auteur peu préoccupé par le rythme de ses histoires. On sent qu'il aime prendre son temps, et bouger ses pions tranquillement.
Sinon ceci dit, le postulat de départ de cette série est trés original. Les personnages multiples qu'on rencontre tout au long des deux cycles, sont surprenants et plein d'authenticité. J'ai personnellement un faible pour cueille la mort et northman. Le dessin de gine est quant à lui toujours aussi précis et aéré. Son style est trés agréable à appréhender.
Comme souvent aprés un premier tome, il convient d'attendre le second pour confirmer l'essai... J'ai été intéressé par l'histoire et accroché par le graphisme. De plus l'héroïne est belle. Rendez vous donc pour le tome 2
Attention ne nous trompons pas sur la marchandise. Il faut savoir à quoi s'attendre en ouvrant un album de cette série. Bon, rien qu'en voyant les couvertures, on s'imagine bien que c'est pas un roman intimiste qui sert de fil rouge à l'histoire.
Non, ici on parle de la guerre contre les armées démoniaques de Lilith, qui est bien décidée à prendre possession de la Terre. Cette trame de fond est surtout et avant tout prétexte à du cul, de la débauche de barbaque et d'humour corrosif (certains diront vulgaire). Le personnage principal vaut à lui seul le détour : Carmody est le croisement improbable du Punisher, de Duke Nukem et de l'Exorciste !
Bref, amoureux du premier degré, passez votre chemin ! Ici, c'est du délire total, trash et sans compromis.
Tacito ? pas mal du tout ma foi ... on sent qu'il aime les femmes aux formes généreuses, c'est sûr ! Le dessin n'est peut-être pas académique, mais bel et bien dans l'esprit de la BD.
Alors, c'est vrai, on est très loin de l'apologie du bon goût, définitivement à l'opposé même ! Je conçois que cela puisse déplaire, il faut lire 666 dans un certain état d'esprit pour l'apprécier. Pourquoi étaler cette histoire sur 6 albums alors que 2 ou 3 auraient pu suffir ? Bah, avec un titre pareil, il fallait bien ça, non ?
Raciste, sexiste et anti-clérical ? Au premier degré oui, l'humour est là pour se charger de nous rappeler que ce n'est pas d'un point de vue sérieux qu'il faut envisager cette histoire.
Qui pourrait en avoir l'idée d'ailleurs ?
Alvin Norge fait partie de ces séries qui surfent sur la vague "cyber". Le héros, informaticien doué est pris dans une embrouille du style "complot" assez bien ficelée. À mi-chemin entre le polar informatique et le Whodunit, cette série parvient à intéresser le lecteur, même si celui-ci n'est pas un pro en informatique.
Le perso principal, Alvin, est jeune, moderne, en un mot : cool. C'est quand tout se détraque autour de lui que ce dernier va être obligé de réagir pour s'en sortir. L'intrigue est plutôt bien menée, le dessin sans être spectaculaire est plaisant. Le principal défaut à mon avis est le manque de connexion entre les 2 tomes.
Alors qu'on pouvait s'attendre à une suite du premier album (questions laissées en suspens, personnages à approfondir), on passe directement à une autre histoire dans le 2ème tome.
Est-ce signe d'un manque d'ambition du scénario, ou de confiance dans le personnage principal ?
Malgré tout, Alvin Norge reste une lecture agréable et mérite sa chance au milieu des dizaines de nouveautés mensuelles.
Une bonne petite BD sympathique donc.
Alors attention, ce n'est pas pour les enfants !!!
C'est bien gras, bien gore, et bien rigolo... MAIS (car il y a un mais) c'est assez inégale... j'explique : certains strips sont vraiment drole, fendars mais d'autres sont moyen et pas forcement droles...
Donc pour resumer, c'est le typede strips que j'aimerais retrouver dans mon magasine télé mais pas forcement en album... c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat malgré le fait que ca soit drole...
Un peu trop inégal pour mériter 4/5, ce recueil de sept histoires satisfera néanmoins les fans de Larcenet : on reste dans un humour bien absurde, avec des références et des détails dans tous les coins.
En 93, O'Groj s'imposait d'emblée par cet album comme un auteur à la personnalité forte et au talent débridé. Il n'avait pas peur des ruptures de ton et s'autorisait les expérimentations graphiques et narratives les plus étranges. C'est ce qui donne le côté disparate de cet album effervescent qui, d'un histoire à l'autre, nous fait passer d'un genre à l'autre... Je l'ai classé dans "humour", faute de mieux, une catégorie "absurde" lui conviendrait mieux, il y figurerait à côté des oeuvres de Boucq.
Aujourd'hui, O'Groj a calmé ses ardeurs de jeune auteur et dessine pour le journal de Spirou (Les Dragz)... C'est certes plus conventionnel (quoique) mais cela ne manque pas non plus de personnalité....
On retrouve dans cette bd tout l'engagement "politique et social" de christin et bilal. Cela se lit comme un roman comme beaucoup des productions des deux auteurs. C'est vraiment un style de bd qui est à part. Ce n'est pas en effet le genre de truc qu'on peut lire pour se distraire. C'est plus une invitation à la réflexion... Le dessin de bilal se marie bien avec le thème traité. Il donne un côté solennel et tourmenté au propos abordé.
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Le Mercenaire
Le Mercenaire est une série un peu à part dans le paysage bédéphilique. Voilà un héros d'heroic-fantasy qui n'a pas de nom, dont on ne sait quasiment rien, qui n'a pas d'autre but que de survivre (souvent au dépens des autres), et de se faire des nanas roulées comme des déesses. Le dessin est très réussi, baignant dans une sorte de brouillard perpétuel. Un OVNI.
Sammy
Une série qui nous paraît ancienne, mais qui mérite d'être connue, ne serait-ce que pour les premières histoires. Sulfateuses, cigares, poursuites et p'tites pépées, tout le decorum du bon vieux polar est là. En +, ça se passe à Chicago, si je me souviens bien ! Des personnages sympas (surtout le boss de Sammy), des histoires correctes (pour du Cauvin), un dessin régulier ; du travail correct.
Neige
Le grand reproche que je ferais à cette série, c'est sa longueur. Je pense qu'un seul cycle aurait suffi au propos. Au lieu de cela, l'histoire se prolonge, se noue, se dénoue, se renoue au point de nous faire dire "mais qu'est ce qu'ils attendent pour en finir ? qu'il neige vraiment ?". Visiblement convart est un auteur peu préoccupé par le rythme de ses histoires. On sent qu'il aime prendre son temps, et bouger ses pions tranquillement. Sinon ceci dit, le postulat de départ de cette série est trés original. Les personnages multiples qu'on rencontre tout au long des deux cycles, sont surprenants et plein d'authenticité. J'ai personnellement un faible pour cueille la mort et northman. Le dessin de gine est quant à lui toujours aussi précis et aéré. Son style est trés agréable à appréhender.
El Niño
Comme souvent aprés un premier tome, il convient d'attendre le second pour confirmer l'essai... J'ai été intéressé par l'histoire et accroché par le graphisme. De plus l'héroïne est belle. Rendez vous donc pour le tome 2
666
Attention ne nous trompons pas sur la marchandise. Il faut savoir à quoi s'attendre en ouvrant un album de cette série. Bon, rien qu'en voyant les couvertures, on s'imagine bien que c'est pas un roman intimiste qui sert de fil rouge à l'histoire. Non, ici on parle de la guerre contre les armées démoniaques de Lilith, qui est bien décidée à prendre possession de la Terre. Cette trame de fond est surtout et avant tout prétexte à du cul, de la débauche de barbaque et d'humour corrosif (certains diront vulgaire). Le personnage principal vaut à lui seul le détour : Carmody est le croisement improbable du Punisher, de Duke Nukem et de l'Exorciste ! Bref, amoureux du premier degré, passez votre chemin ! Ici, c'est du délire total, trash et sans compromis. Tacito ? pas mal du tout ma foi ... on sent qu'il aime les femmes aux formes généreuses, c'est sûr ! Le dessin n'est peut-être pas académique, mais bel et bien dans l'esprit de la BD. Alors, c'est vrai, on est très loin de l'apologie du bon goût, définitivement à l'opposé même ! Je conçois que cela puisse déplaire, il faut lire 666 dans un certain état d'esprit pour l'apprécier. Pourquoi étaler cette histoire sur 6 albums alors que 2 ou 3 auraient pu suffir ? Bah, avec un titre pareil, il fallait bien ça, non ? Raciste, sexiste et anti-clérical ? Au premier degré oui, l'humour est là pour se charger de nous rappeler que ce n'est pas d'un point de vue sérieux qu'il faut envisager cette histoire. Qui pourrait en avoir l'idée d'ailleurs ?
Alvin Norge
Alvin Norge fait partie de ces séries qui surfent sur la vague "cyber". Le héros, informaticien doué est pris dans une embrouille du style "complot" assez bien ficelée. À mi-chemin entre le polar informatique et le Whodunit, cette série parvient à intéresser le lecteur, même si celui-ci n'est pas un pro en informatique. Le perso principal, Alvin, est jeune, moderne, en un mot : cool. C'est quand tout se détraque autour de lui que ce dernier va être obligé de réagir pour s'en sortir. L'intrigue est plutôt bien menée, le dessin sans être spectaculaire est plaisant. Le principal défaut à mon avis est le manque de connexion entre les 2 tomes. Alors qu'on pouvait s'attendre à une suite du premier album (questions laissées en suspens, personnages à approfondir), on passe directement à une autre histoire dans le 2ème tome. Est-ce signe d'un manque d'ambition du scénario, ou de confiance dans le personnage principal ? Malgré tout, Alvin Norge reste une lecture agréable et mérite sa chance au milieu des dizaines de nouveautés mensuelles. Une bonne petite BD sympathique donc.
Maurice et Patapon
Alors attention, ce n'est pas pour les enfants !!! C'est bien gras, bien gore, et bien rigolo... MAIS (car il y a un mais) c'est assez inégale... j'explique : certains strips sont vraiment drole, fendars mais d'autres sont moyen et pas forcement droles... Donc pour resumer, c'est le typede strips que j'aimerais retrouver dans mon magasine télé mais pas forcement en album... c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat malgré le fait que ca soit drole...
Les Superhéros Injustement Méconnus
Un peu trop inégal pour mériter 4/5, ce recueil de sept histoires satisfera néanmoins les fans de Larcenet : on reste dans un humour bien absurde, avec des références et des détails dans tous les coins.
Au fil du rasoir
En 93, O'Groj s'imposait d'emblée par cet album comme un auteur à la personnalité forte et au talent débridé. Il n'avait pas peur des ruptures de ton et s'autorisait les expérimentations graphiques et narratives les plus étranges. C'est ce qui donne le côté disparate de cet album effervescent qui, d'un histoire à l'autre, nous fait passer d'un genre à l'autre... Je l'ai classé dans "humour", faute de mieux, une catégorie "absurde" lui conviendrait mieux, il y figurerait à côté des oeuvres de Boucq. Aujourd'hui, O'Groj a calmé ses ardeurs de jeune auteur et dessine pour le journal de Spirou (Les Dragz)... C'est certes plus conventionnel (quoique) mais cela ne manque pas non plus de personnalité....
La Croisière des Oubliés
On retrouve dans cette bd tout l'engagement "politique et social" de christin et bilal. Cela se lit comme un roman comme beaucoup des productions des deux auteurs. C'est vraiment un style de bd qui est à part. Ce n'est pas en effet le genre de truc qu'on peut lire pour se distraire. C'est plus une invitation à la réflexion... Le dessin de bilal se marie bien avec le thème traité. Il donne un côté solennel et tourmenté au propos abordé.