La 6e heure

Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)

Il fait beau quand la belle Samaëlle est libérée du pénitencier W. Phips. À sa sortie, une petite fille est heureuse et lui saute dans les bras. Le vent souffle une petite bourrasque chaude tandis qu’une grosse limousine flambant neuve approche avec à son bord, une très vieille femme heureuse de savoir la famille de nouveau réunie. Trois femmes, ensemble à nouveau, après 256 années de séparation. Trois femmes, unies dans un but ultime : faire peur à Dieu. Trois criminelles réapparaissent après une absence de plusieurs siècles. Mystification ou mystère ancestral ? La suite le dira (peut-être)...


Esotérisme

Il fait beau quand la belle Samaëlle est libérée du pénitencier W. Phips. À sa sortie, une petite fille est heureuse et lui saute dans les bras. Le vent souffle une petite bourrasque chaude tandis qu’une grosse limousine flambant neuve approche avec à son bord, une très vieille femme heureuse de savoir la famille de nouveau réunie. Trois femmes, ensemble à nouveau, après 256 années de séparation. Trois femmes, unies dans un but ultime : faire peur à Dieu. Trois criminelles réapparaissent après une absence de plusieurs siècles. Mystification ou mystère ancestral ? La suite le dira (peut-être)...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Novembre 2010
Statut histoire Série abandonnée (abandon éditeur) 2 tomes parus

Couverture de la série La 6e heure © Soleil 2010
Les notes
Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)
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23/11/2010 | Ro
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Par McClure
Note: 1/5
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Je suis extrêmement bon public. En fiction, je suis a peu près friand de tout, pourvue que la qualité soit au rendez vous. Mais une seule thématique ne m’accroche pas, c’est l’ésotérisme. Tout ce qui touche de près ou de loin aux religions (à l’exception d’un bon gros polar géopolitique réaliste) me laisse froid. Il faut donc pour me séduire sur ce genre de récit, vraiment verser dans quelque chose d’intéressant, de novateur et surtout de bien ficelé. Et force est de constater que rarement ce genre de récit ne réunit ces critères. Bon, là disons le tout net, c’est du bon gros bousain. Graphiquement, rien à en retirer. Ca cherche à être tape à l’œil mais pour réussir le pari du bling, cela, il faut être sacrément bon. Comme Ro l’a souligné, le dessinateur masque son amateurisme en utilisant tous les artifices possibles, du cadrage « michaelbayesque » au plan nichon. A bien y regarder d’ailleurs, c’est d’ailleurs aussi la technique utilisée par Pona au scénario. Un bon gros fourre tout avec tous les clichés qu’il a pu réunir (y a eu un brainstorming peut être). Economisez temps et argent.

23/11/2012 (modifier)
Par AqME
Note: 1/5

Il y a des séries, je me demande bien comment elles peuvent sortir et se faire éditer. Je sais depuis quelques temps déjà que les éditions Soleil sont ce qui se fait de pire dans le domaine de l'édition. Peu regardant sur la qualité, ils préfèrent booster des ventes sur des séries médiocres comme pour la Geste des chevaliers dragons et lancer des séries surfant sur un fait d'actualité ou essayant de prendre au piège des parents voulant faire plaisir à leurs enfants. Bien entendu, tout n'est pas à jeter chez cet éditeur, mais la série la 6ème heure fait partie de ces daubes infâmes qui espèrent faire des partisans en lorgnant grandement vers le Da vinci Code et la religion. Le dessin est vraiment atroce. Je ne trouve pas d'autres mots pour décrire ce tas de planches médiocres où se mêlent des personnages grossiers alliant graphisme réaliste et cartoonesque et des décors vides, carrés et aseptisé. Les effets de lumières et d'ombres sont ridicules et pour palliant à ce réel manque de talent, le dessinateur nous impose des plans cinématographiques complètement raté. De toute façon, quand un réalisateur abuse d'une astuce au cinéma, c'est pour pallier à un manque de talent et d'ingéniosité. Et bien, c'est la même chose en BD! Le scénario est assez aberrant et on ne comprend vraiment rien. On mélange des gangs asiatiques, avec une femme aux gros seins muettes et sa fille très pertinente, avec un duo de flics pas très clean dont un magicien et un porto-ricain qui frise la bêtise humaine et on obtient la 6ème heure qui ne donne aucun point de départ et surtout aucun point d'arrivée. Le pompon étant à la fin avec un retour au temps de Jésus et avec la lance de Longinus qui reste des plus incompréhensibles. Et puis il faut dire qu'aucun personnage n'est attachant. Entre le flic magicien d'origine arabe qui nique toutes les filles mais dont sa vraie femme est en train de mourir dans un hôpital, le porto-ricain vulgaire dragueur et macho, le type de la balistique en kilt et la vieille chinoise qui gère un gang nommé les lumières d'août, on tombe dans les plus gros clichés jamais vu et surtout, on tombe dans une surenchère de personnages incongrus et qui ne fonctionnent aucunement ensemble. Bref, inutile de vous fourvoyez dans cette mascarade signé Soleil. Les fans d'ésotérisme seront vite déçu et le triste aperçu historique et religieux qui tient sur deux planches ne donne pas du tout envie de se pencher plus en avant sur cette série. C'est moche, laborieux et con. Je déconseille vivement!

11/11/2011 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Cette lecture m'a barbé. Je l'ai trouvée totalement artificielle et pompée sur un cocktail de clichés issus de comics, de films et de séries télé américaines. Le dessin m'a déplu d'emblée. Je n'aime pas du tout son style réaliste raté, avec des visages aussi changeants que les anatomies, des couleurs informatiques très laides, et tout un ensemble de choses qui m'y font voir un manque flagrant d'aisance technique que le dessinateur tente de masquer par des angles de vues aussi originaux que possibles. Au niveau du scénario, c'est de l’esbroufe de bout en bout. Une narration qui manque méchamment de fluidité et de clarté, d'insupportables dialogues sans aucun naturel, une surabondance d'effets de manche aussi bien graphiques que narratifs qui tombent comme des cheveux sur la soupe, des invraisemblances et des facilités grossières qui s'accumulent, et des personnages qui sont de vrais "Mary-Sue", ces personnages beaux, cools et super doués dans lesquels on sent que les auteurs auraient plaisir à se personnifier pour profiter de leurs pouvoirs magiques sortis du chapeau. Malgré ces défauts rebutants, je reste intrigué à l'idée d'où veulent en venir les auteurs avec ces personnages de sorcières probablement immortelles, ce héros policier un peu magicien et le rapport de tout ça avec le Christ et la lance de Longinus. Mais ce n'est que si j'ai le temps et si la suite me tombe un jour sous la main que j'y jetterai éventuellement un oeil... Et puis j'aime la fin du résumé fourni par l'éditeur, Soleil : "La suite le dira (peut-être)...". Auraient-ils déjà prévu d'abandonner la série après le premier tome ? :)

23/11/2010 (modifier)