Je conseille l'achat pour ceux qui ont aimé les autres séries de transgénèse, car l'histoire est interessante, le developpement du propos continue.
Mais je n'aime pas du tout le dessin de Damour (dommage d'autant plus que dans Nash ça passait bien), non seulement il a toujours du mal à dessiné un enfant qui ne serait pas inquietant (c'est peut-être voulu, mais je ne vois pas pourquoi). Mais les dessins sont trop crayonnés, pas finis (c'est l'impression que j'ai), les plans d'ensemble manquent de détails. Ce qui tranche beaucoup avec Fides et l'ancetre programmé qui avaient une cohérence graphique, ici on reconnait à peine certains personnages, ce qui est dommage.
Un effort pour la suite please.
Bonne série, les dessins sont supers et les paysages sont grandioses!
A la montagne on s'y croirait et j'ai presque froid rien que d'y penser...
J'ai une préference pour le tome cinq malgré une petite déception personelle à la fin car j'avais bien craqué sur le beau et charmant Névé...
Ahhhh... Léonard le génie a bercé ma tendre enfance de son humour vraiment très spécial, surtout axé sur le comique de situation.
Surtout composés d'histoires courtes (de 1 à quelques pages), les différents albums de cette série s'en tirent plutot bien, même si les derniers font bien pâles figures comparés aux, disons, 15 premiers.
Toujours ce même problème : sur la longueur, l'originalité s'estompe, c'est inéluctable... :)
Nous voci donc en présence de deux des personnages les plus atypiques de la bande dessinée franco-belge : Léonard le génie et son disciple.
Certes, les gags tournent vite en boucle (le réveil du disciple, grand classique de l'ensemble des albums, a grand renfort de cornes de brumes, etc...) mais on s'amuse tout de même à suivre les aventures de ces deux personnages.
Un petit coté sympa : le chat et la souris, toujours à faire n'importe quoi à l'arrière plan de l'ensemble des cases de la BD. Ca ajoute un nouvel aspect comique (nouveau à l'époque de son edition, entendons nous bien) assez sympathique.
Le style graphique est, une fois de plus dans ce genre d'ouvrages, typique du style humoristique franco-belge : des formes bien rondes en ligne claire, assez grasses, alliées à une mise en couleur simple et efficace, à tendance vive.
Oui, Léonard est vraiment sympa (surtout enfant), mais de là a tout acheter... non non... il en traine plein les bibliothèques :)
Je n'ai lu pour l'instant que les deux premiers tomes de cette série, et modifierai mon avis en temps et en heure ;)
Marlysa est souvent comparée dans sa présentation à la série phare de Soleil, Lanfeust. Certes, on peut dénoter certaines similitudes à l'ensemble de tout ça, mais l'humour de la série d'Arleston n'est pas présent ici, où une quête au premier plan active les héros.
Le scénario est tout à fait correct, et surtout est assez actif : on ne s'ennuie pas une minute, ce qui est un bon point !
Rien de fracassant, bien sûr, mais un bon moment de lecture, donc, et qui promet une suite vraiment sympa.
Après un premier tome qui permet de mettre bien en place l'univers et de présenter les personnages, suit un déroulement assez bien construit qui permet de faire durer l'attention du lecteur... c'est plutot bien conté.
Le système de narration est assez original : c'est un des aventuriers, compagnon de Marlysa, qui nous donne sa version des faits sans pour autant alourdir la BD comme dans Arthur, par exemple. Ses interventions sont en effet très discretes.
Les illustrations, qui peuvent rappeller celles de Crisse (qui est d'ailleurs le concepteur du storyboard de cet album, comme c'est etrange :)), sont assez rondes et surtout très colorées, faisant justement un peu penser au style du dessinateur d'Atalante. (Mauvais point, j'aime pas du tout le style. argh !) La mise en couleur est assez bonne, bien colorée (et elle s'améliorera au fil des albums), et joue un rôle primordial dans l'instauration de l'ambiance si particulière à cette série.
Une bonne série, en somme, sans pour autant être miraculeuse :)
Mister O, ou l'apologie du minimalisme sous sa forme la plus simple !
Pour le coup, Trondheim fait assez fort, je l'avoue. Le pari n'était pas facile : narrer les aventures d'une patatoïde à forme humaine, dans un univers de patatoïdes à forme humaine, dont le seul but est de franchir le gouffre séparant les deux parties des très nombreuses vignettes de cette BD, et ce sur l'ensemble de l'album...
Mais je dois avouer que le résultat est assez sympa. Attention, calmons les ardeurs : Fubuki trouve cette série hilarante, je la trouve pour ma part "distrayante". Ce qui est déjà très fort tant le sujet aurait pu être ennuyeux, au final.
La grosse restriction que s'est donné l'auteur : l'absence de tout texte, quel qu'il soit. Avec un sujet pareil et avec une contrainte telle, le tout aurait pu etre vraiment mauvais, soit trop subtil, soit trop abstrait... soit trop chiant, tout simplement.
Mais Trondheim s'en tire vraiment très bien !
Toutefois, pas de quoi acheter l'album, si vous voulez mon avis. La lecture des différentes planches en pré-publications m'ont bien suffit, et si la surprise est au rendez vous dans les premieres planches, on se fait vite à ce style assez nouveau.
La BD ne fait que 32 pages, tant mieux ! car c'est une longueur parfaite pour ce type d'exercice auquel c'est attelé Trondheim ici, et faire plus long aurait surement entaché la qualité générale de l'ouvrage.
Le style graphique de Trondheim, on ne le présente plus. Très simple, soit on déteste, soit on adore. Pour ma part, je suis assez charmé par ce style très minimaliste mais qui mais très bien en image les pensées de l'auteur.
Bref... une curiosité qui mérite qu'on sy intéresse, tout de meme... :)
Un monde absurde mais parfaitement cohérant, comme corbeyran sait les construire...
Ca se lit bien, c'est original et interressant.
Mais il y a je ne sais quelle maladresse dans le dessin et le scénar qui me retiennent de mettre une meilleure note.
Peut-être est-ce un peu trop froid, on s'attache pas assez aux personnages ? Ou peut-être est-ce un peu trop compliqué pour que le lecteur soit vraiment passionné...
2nd cycle : je viens d'achever le second cycle, qui traite des malheurs d'une population asservie en société de consomation par l'administration d'un grand magasin.
Les dessins comme le rythme de la série se sont nettement améliorés, mais à présent c'est l'originalité de l'histoire que je remet en question (décidément je ne suis jamais satisfaite :) ) : le monde si bien immaginé par Corbeyran a changé, et si ce qui lui fait place reste intriguant et étrange, ce n'est pas nouveau, et l'histoire qui y prend place l'est encore moins. Enfin à vous de voir. Les nouveaux personnages sont très sympa, et le tout avance beaucoup plus vite.
Ici débute l'histoire de cette esclave des hommes qui finira par rendre les hommes esclaves.
Le scénario se présente comme une histoire simple du temps où les hommes considéraient leurs contemporains comme des animaux sans âme. Ce qui est plaisant, c'est de voir une femme provoquer leur bassesse sans prononcer une parole ! Mais elle est douée pour les utiliser malgré eux.
J’aime beaucoup le récit, on y trouve le goût de la vengeance et les lâchetés des humains (hommes, femmes confondus). Grâce à Fulù, on reprend espoir.
Le graphisme est plutôt simple, un peu caricatural, sous certains angles un peu grossier. La couleur a tendance à se fondre sur certaines planches - elle est basique, les détails ne sont pas peaufinés. Mais finalement, l'ensemble est passable et se laisse lire agréablement.
Dans la collection les grands pastiches, voici un bon exemple de parodies burlesques où les héros sont nos deux célèbres mais néanmoins modestes amis astérix et obélix ! enfin plutôt istérix et grobélix !
Pour démontrer mon avis je citerais quelques célébrités :
« bonjour le dessin, bonjour l’histoire, bonjour les couleurs, bonjour les dialogues. En un mot : bonjour l’album ! » Yves mourousix
ou encore : « Colossadossium ! extraordinairemensionnel ! spectagadaculaire ! inimagicable ! je suis fou du chocolat romain ! » Salvador Dalix.
Et enfin :
« sur le papier couché, l’encre s’est allongée ;
Dessous les phrases belles, les mots firent étincelle,
Et telle une lueur résonnèrent les couleurs,
Pour qu’enfin puisse naître un bel hommage au maître. » Alfred de Vignix
Voilà une partie de franche rigolade qui rend honneur au créateur de nos fameux gaulois ! à déguster en buvant un pastiche avec 2 glaçons et beaucoup de soleil !
Maintenant voilà la liste des pasticheurs : Bontemps, Chanteloup, Coyote, Gégé, Grégoire, Jaap, Joop, Merezette, Mysius, Nikolaz, Papec, C.Ray, Rodrigue, Tournaire et Vruble (ouf !)
Cet album est un chouette coup de chapeau aux auteurs de notre enfance !
L’histoire des hommes à de tous temps flirté avec le monde féerique. Combien de versions de l’histoire de Merlin existe-t-il ? Il faudrait des années avant de conclure !
Mais peu importe, la légende qui m’a le plus émerveillée est celle écrite par Barjavel, « L’enchanteur ». Un roman sur Merlin, sa vie, son œuvre et sa croisade pour sauver les hommes.
Ce qui m’amène à cette bd, est l’inspiration de l’auteur Jean-luc Istin qui rejoint celle de René Barjavel. Il y a bien sûr des faits qui diffèrent mais la même sensibilité s’y trouve.
Donc, un scénario classique certes mais bien établi dans la durée, j'espère.
Ce premier tome à vu le jour en 2000, il nous raconte la naissance de Merlin et son enfance. Le second, sorti en 2001, je ne sais pas encore et le troisième ??? Nul ne le sait !
Niveau graphisme, un trait précis, bien héroïque fantaisie. Un magnifique dragon trône en page 25, et Elaüm est incorporel! Des couleurs fondues avec soin, des planches harmonieuses et équilibrées, Eric Lambert s’est appliqué et donne un travail soigné.
Les couleurs sont réalisées par Stambeco, que je ne connais pas, pas plus que ses 2 acolytes cités ci-dessus! Ils me laissent tous une vive émotion.
J’ai vraiment beaucoup aimé cet album et je danse de joie à l’idée de savourer le second tome.
A découvrir absolument pour les rêveurs impénitents et tous ceux qui se souviennent du monde occulte !
J’ai découvert Chabouté au salon de la BD de Paris… Bon d’accord, je l’avoue, j’ai toujours aimé les histoires de sorcières !
Cet album est composé d’historiettes bien sympathiques sur nos croyances, nos peurs et notre culture campagnarde ! Rien de bien exceptionnel me direz-vous ! Pourtant le cynisme dont fait preuve l’auteur m’a beaucoup séduit. En effet, la sorcellerie se traduit aussi par l’attitude des gens sans pouvoirs autre que celui d’être plein de méchanceté et d’acidité.
En cela Chabouté nous démontre que parfois l’horreur de notre prédateur (nous même!) remplace les monstres paranormaux et autres histoires de sorcières !
Un graphisme acéré et noir qui crée une atmosphère dense et palpitante! Le trait est simple voire parfois grossier, mais se révèle efficace.
Bon ce n’est pas du grand art, je vous l’accorde! Mais si on devait lire une bd uniquement pour les dessins, ce serait nier la richesse des scénarii où l’imaginaire est sans limite et la sagesse parfois profonde.
Alors amateurs d’insolite et de saugrenu je vous invite cordialement à découvrir Chabouté et ses sorcières…hum…
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Transgénèse - 2035-2039 - Le Silence de la terre
Je conseille l'achat pour ceux qui ont aimé les autres séries de transgénèse, car l'histoire est interessante, le developpement du propos continue. Mais je n'aime pas du tout le dessin de Damour (dommage d'autant plus que dans Nash ça passait bien), non seulement il a toujours du mal à dessiné un enfant qui ne serait pas inquietant (c'est peut-être voulu, mais je ne vois pas pourquoi). Mais les dessins sont trop crayonnés, pas finis (c'est l'impression que j'ai), les plans d'ensemble manquent de détails. Ce qui tranche beaucoup avec Fides et l'ancetre programmé qui avaient une cohérence graphique, ici on reconnait à peine certains personnages, ce qui est dommage. Un effort pour la suite please.
Névé
Bonne série, les dessins sont supers et les paysages sont grandioses! A la montagne on s'y croirait et j'ai presque froid rien que d'y penser... J'ai une préference pour le tome cinq malgré une petite déception personelle à la fin car j'avais bien craqué sur le beau et charmant Névé...
Léonard
Ahhhh... Léonard le génie a bercé ma tendre enfance de son humour vraiment très spécial, surtout axé sur le comique de situation. Surtout composés d'histoires courtes (de 1 à quelques pages), les différents albums de cette série s'en tirent plutot bien, même si les derniers font bien pâles figures comparés aux, disons, 15 premiers. Toujours ce même problème : sur la longueur, l'originalité s'estompe, c'est inéluctable... :) Nous voci donc en présence de deux des personnages les plus atypiques de la bande dessinée franco-belge : Léonard le génie et son disciple. Certes, les gags tournent vite en boucle (le réveil du disciple, grand classique de l'ensemble des albums, a grand renfort de cornes de brumes, etc...) mais on s'amuse tout de même à suivre les aventures de ces deux personnages. Un petit coté sympa : le chat et la souris, toujours à faire n'importe quoi à l'arrière plan de l'ensemble des cases de la BD. Ca ajoute un nouvel aspect comique (nouveau à l'époque de son edition, entendons nous bien) assez sympathique. Le style graphique est, une fois de plus dans ce genre d'ouvrages, typique du style humoristique franco-belge : des formes bien rondes en ligne claire, assez grasses, alliées à une mise en couleur simple et efficace, à tendance vive. Oui, Léonard est vraiment sympa (surtout enfant), mais de là a tout acheter... non non... il en traine plein les bibliothèques :)
Marlysa
Je n'ai lu pour l'instant que les deux premiers tomes de cette série, et modifierai mon avis en temps et en heure ;) Marlysa est souvent comparée dans sa présentation à la série phare de Soleil, Lanfeust. Certes, on peut dénoter certaines similitudes à l'ensemble de tout ça, mais l'humour de la série d'Arleston n'est pas présent ici, où une quête au premier plan active les héros. Le scénario est tout à fait correct, et surtout est assez actif : on ne s'ennuie pas une minute, ce qui est un bon point ! Rien de fracassant, bien sûr, mais un bon moment de lecture, donc, et qui promet une suite vraiment sympa. Après un premier tome qui permet de mettre bien en place l'univers et de présenter les personnages, suit un déroulement assez bien construit qui permet de faire durer l'attention du lecteur... c'est plutot bien conté. Le système de narration est assez original : c'est un des aventuriers, compagnon de Marlysa, qui nous donne sa version des faits sans pour autant alourdir la BD comme dans Arthur, par exemple. Ses interventions sont en effet très discretes. Les illustrations, qui peuvent rappeller celles de Crisse (qui est d'ailleurs le concepteur du storyboard de cet album, comme c'est etrange :)), sont assez rondes et surtout très colorées, faisant justement un peu penser au style du dessinateur d'Atalante. (Mauvais point, j'aime pas du tout le style. argh !) La mise en couleur est assez bonne, bien colorée (et elle s'améliorera au fil des albums), et joue un rôle primordial dans l'instauration de l'ambiance si particulière à cette série. Une bonne série, en somme, sans pour autant être miraculeuse :)
Mister O
Mister O, ou l'apologie du minimalisme sous sa forme la plus simple ! Pour le coup, Trondheim fait assez fort, je l'avoue. Le pari n'était pas facile : narrer les aventures d'une patatoïde à forme humaine, dans un univers de patatoïdes à forme humaine, dont le seul but est de franchir le gouffre séparant les deux parties des très nombreuses vignettes de cette BD, et ce sur l'ensemble de l'album... Mais je dois avouer que le résultat est assez sympa. Attention, calmons les ardeurs : Fubuki trouve cette série hilarante, je la trouve pour ma part "distrayante". Ce qui est déjà très fort tant le sujet aurait pu être ennuyeux, au final. La grosse restriction que s'est donné l'auteur : l'absence de tout texte, quel qu'il soit. Avec un sujet pareil et avec une contrainte telle, le tout aurait pu etre vraiment mauvais, soit trop subtil, soit trop abstrait... soit trop chiant, tout simplement. Mais Trondheim s'en tire vraiment très bien ! Toutefois, pas de quoi acheter l'album, si vous voulez mon avis. La lecture des différentes planches en pré-publications m'ont bien suffit, et si la surprise est au rendez vous dans les premieres planches, on se fait vite à ce style assez nouveau. La BD ne fait que 32 pages, tant mieux ! car c'est une longueur parfaite pour ce type d'exercice auquel c'est attelé Trondheim ici, et faire plus long aurait surement entaché la qualité générale de l'ouvrage. Le style graphique de Trondheim, on ne le présente plus. Très simple, soit on déteste, soit on adore. Pour ma part, je suis assez charmé par ce style très minimaliste mais qui mais très bien en image les pensées de l'auteur. Bref... une curiosité qui mérite qu'on sy intéresse, tout de meme... :)
Le Fond du Monde
Un monde absurde mais parfaitement cohérant, comme corbeyran sait les construire... Ca se lit bien, c'est original et interressant. Mais il y a je ne sais quelle maladresse dans le dessin et le scénar qui me retiennent de mettre une meilleure note. Peut-être est-ce un peu trop froid, on s'attache pas assez aux personnages ? Ou peut-être est-ce un peu trop compliqué pour que le lecteur soit vraiment passionné... 2nd cycle : je viens d'achever le second cycle, qui traite des malheurs d'une population asservie en société de consomation par l'administration d'un grand magasin. Les dessins comme le rythme de la série se sont nettement améliorés, mais à présent c'est l'originalité de l'histoire que je remet en question (décidément je ne suis jamais satisfaite :) ) : le monde si bien immaginé par Corbeyran a changé, et si ce qui lui fait place reste intriguant et étrange, ce n'est pas nouveau, et l'histoire qui y prend place l'est encore moins. Enfin à vous de voir. Les nouveaux personnages sont très sympa, et le tout avance beaucoup plus vite.
Fulù
Ici débute l'histoire de cette esclave des hommes qui finira par rendre les hommes esclaves. Le scénario se présente comme une histoire simple du temps où les hommes considéraient leurs contemporains comme des animaux sans âme. Ce qui est plaisant, c'est de voir une femme provoquer leur bassesse sans prononcer une parole ! Mais elle est douée pour les utiliser malgré eux. J’aime beaucoup le récit, on y trouve le goût de la vengeance et les lâchetés des humains (hommes, femmes confondus). Grâce à Fulù, on reprend espoir. Le graphisme est plutôt simple, un peu caricatural, sous certains angles un peu grossier. La couleur a tendance à se fondre sur certaines planches - elle est basique, les détails ne sont pas peaufinés. Mais finalement, l'ensemble est passable et se laisse lire agréablement.
Les Invraisemblables Aventures d'Istérix
Dans la collection les grands pastiches, voici un bon exemple de parodies burlesques où les héros sont nos deux célèbres mais néanmoins modestes amis astérix et obélix ! enfin plutôt istérix et grobélix ! Pour démontrer mon avis je citerais quelques célébrités : « bonjour le dessin, bonjour l’histoire, bonjour les couleurs, bonjour les dialogues. En un mot : bonjour l’album ! » Yves mourousix ou encore : « Colossadossium ! extraordinairemensionnel ! spectagadaculaire ! inimagicable ! je suis fou du chocolat romain ! » Salvador Dalix. Et enfin : « sur le papier couché, l’encre s’est allongée ; Dessous les phrases belles, les mots firent étincelle, Et telle une lueur résonnèrent les couleurs, Pour qu’enfin puisse naître un bel hommage au maître. » Alfred de Vignix Voilà une partie de franche rigolade qui rend honneur au créateur de nos fameux gaulois ! à déguster en buvant un pastiche avec 2 glaçons et beaucoup de soleil ! Maintenant voilà la liste des pasticheurs : Bontemps, Chanteloup, Coyote, Gégé, Grégoire, Jaap, Joop, Merezette, Mysius, Nikolaz, Papec, C.Ray, Rodrigue, Tournaire et Vruble (ouf !) Cet album est un chouette coup de chapeau aux auteurs de notre enfance !
Merlin (Istin/Lambert)
L’histoire des hommes à de tous temps flirté avec le monde féerique. Combien de versions de l’histoire de Merlin existe-t-il ? Il faudrait des années avant de conclure ! Mais peu importe, la légende qui m’a le plus émerveillée est celle écrite par Barjavel, « L’enchanteur ». Un roman sur Merlin, sa vie, son œuvre et sa croisade pour sauver les hommes. Ce qui m’amène à cette bd, est l’inspiration de l’auteur Jean-luc Istin qui rejoint celle de René Barjavel. Il y a bien sûr des faits qui diffèrent mais la même sensibilité s’y trouve. Donc, un scénario classique certes mais bien établi dans la durée, j'espère. Ce premier tome à vu le jour en 2000, il nous raconte la naissance de Merlin et son enfance. Le second, sorti en 2001, je ne sais pas encore et le troisième ??? Nul ne le sait ! Niveau graphisme, un trait précis, bien héroïque fantaisie. Un magnifique dragon trône en page 25, et Elaüm est incorporel! Des couleurs fondues avec soin, des planches harmonieuses et équilibrées, Eric Lambert s’est appliqué et donne un travail soigné. Les couleurs sont réalisées par Stambeco, que je ne connais pas, pas plus que ses 2 acolytes cités ci-dessus! Ils me laissent tous une vive émotion. J’ai vraiment beaucoup aimé cet album et je danse de joie à l’idée de savourer le second tome. A découvrir absolument pour les rêveurs impénitents et tous ceux qui se souviennent du monde occulte !
Sorcières
J’ai découvert Chabouté au salon de la BD de Paris… Bon d’accord, je l’avoue, j’ai toujours aimé les histoires de sorcières ! Cet album est composé d’historiettes bien sympathiques sur nos croyances, nos peurs et notre culture campagnarde ! Rien de bien exceptionnel me direz-vous ! Pourtant le cynisme dont fait preuve l’auteur m’a beaucoup séduit. En effet, la sorcellerie se traduit aussi par l’attitude des gens sans pouvoirs autre que celui d’être plein de méchanceté et d’acidité. En cela Chabouté nous démontre que parfois l’horreur de notre prédateur (nous même!) remplace les monstres paranormaux et autres histoires de sorcières ! Un graphisme acéré et noir qui crée une atmosphère dense et palpitante! Le trait est simple voire parfois grossier, mais se révèle efficace. Bon ce n’est pas du grand art, je vous l’accorde! Mais si on devait lire une bd uniquement pour les dessins, ce serait nier la richesse des scénarii où l’imaginaire est sans limite et la sagesse parfois profonde. Alors amateurs d’insolite et de saugrenu je vous invite cordialement à découvrir Chabouté et ses sorcières…hum…