Encore une fois Brüno signe là un album très agréable, certes très classique mais plutôt bien fichu.
Sur un rythme tranquille renforcé par une narration qui donne la part belle au temps qui passe, cette petite BD m'a procuré un très bon moment de lecture (dans un métro en plus mais bon...). Les temps d'action se découpent et se recoupent dans des unités de temps et de lieu qui se confondent et donnent à cet album un rythme lénifiant mais curieusement efficace.
En donnant au train du récit un rôle à part entière, Brüno tient là sa meilleure idée de l'album, car pour le reste, même si tout est bien traité, le propos reste peu original et les personnages cent fois vus et revus. Mais qu'importe, j'adore le dessin de Brüno et même s'il n'y a pas la couleur d'un "Nemo", son trait est toujours sûr, plein de fraicheur et de personnalité.
Brüno c'est bien, il faut lire ses albums, surtout que 4€ c'est vraiment pas cher pour ce que c'est.
Roooh, que d'avis cruels sur cette petite bd qui prend son envol...
Il est bien difficile de lui attribuer une note au vu de ce premier tome uniquement.
Le scénario me laisse une bonne impression et semble pouvoir évoluer dans le bon sens, et les dessins du jeune Tello, imprégnés de la culture manga ("Au maitre Hayao, en dédicace sur la page de garde"), sont assez réussis.
LE problème, c'est qu'il y a des scènes où je ne comprends strictement rien. J'entends surtout les scènes de combat et les scènes où l'action s'emballe, les cases s'enchainent confusément et l'action est difficile à suivre.
Ceci est donc un avis d'encouragement, qui évoluera forcément au vu du deuxième tome. En bien...ou en mal (mouah ah ah !).
Vi, moi j'aime bien Mélusine. Il est clair que cette bd se trouve largement au-dessus de la production actuelle de Dupuis, et ce par deux aspects : le très bon dessin et les gags, classiques mais bien menés.
Qualité non négligeable, Mélusine fait aussi partie de ces bd humoristiques qui comportent des pages sans chutes, sans gags, juste pour la tendresse ou la beauté du moment...C'est frais, ça détend et quand on trouve des albums à 3 euros (collection pirate) on saute dessus !
Denayer, ancien décoriste de Tibet et Graton, crée sa série "sports mécaniques" en 1971. Plus réaliste que son illustre devancière Michel Vaillant, plus dynamique aussi, elle ne connaîtra cependant pas son succès. Alliant sport et trame policière, il s'agissait pourtant d'une BD sympathique, du moins sur certains albums.
Le trait de Denayer (Wayne Shelton, Les Casseurs...) est très agréable, servant bien des scenarii bourrés de rebondissements (parfois grotesques).
Une BD au scénario accrocheur par l'auteur du troisième testament...
Cependant, le dessin est un peu déroutant. On ne reconnait pas toujours les personnages principaux et secondaires à travers les planches, et la logique de déroulement est parfois un peu floue... Dommage... C'est pourquoi je vous conseille de relire l'album plusieurs fois pour bien cerner le récit...
Mais bon... le scénario est captivant et nous entraîne vers un western aux frontières du réel...
Comme à son habitude, Dorison (à la demande de Lauffray) livre un 1er tome carré où tout s'imbrique plutôt bien: même si l'on est carrément perdu en suivant les péripéties de Jack Stanton, on sent le fil invisible qui relie toutes ces scènes. A la différence de Sanctuaire, il n'hésite pas à faire apparaître la ou les "créatures", jouant ainsi un peu moins sur le non-dit et la suggestion. C'est peut-être ce qui rend ce tome moins efficace que le premier de Sanctuaire. Au dessin, Lauffray fait du bon boulot: les vues d'ensembles sur les bâtiments, que ce soit ceux de New York ou de la citée oubliée, sont impressionnantes. Je regrette cependant la mise en couleur un peu terne.
Le deuxième tome (sans Dorison) explique pas mal de trous noirs du premier tome. Malheureusement l'ensemble est un peu moins cadré et beaucoup plus classique que le début. Des mutans, des démons, le futur, j'avais l'impression d'avoir vu ça 20 fois avant. Une petite déception donc. Je lirai le 3 avant de l'acheter, va faloir innover un brin pour m'intéresser je pense même si l'ensemble est loin d'être déplaisant.
Oui, bon, le dessin est très particulier, d'une rondeur très enfantine qui m'a fait hésiter au début, mais à laquelle on se fait bien ; les couleurs sont elles aussi un peu spéciales, en particulier la couverture qui est un "chef d'oeuvre" dans le genre : elle attire immédiatement l'oeil de par ses tons roses très Barbie, et le repousse ensuite lorsque l'horreur de la chose atteint le cerveau... Lovecraft n'aurait pu inventer mieux, genre L'indicible rose ou le mythe des grands anciens roses... Hum, je m'égare (du nord, ah ah).
PAF !La régie vous prie de nous excuser de cette interruption momentanée des programmes.
Donc... Oui, donc à part ça l'histoire a quelque chose d'original, mais à vrai dire, les magiciens et la fantasy ça me gave un peu. Alors oui, il s'agit de ce courant de la fantasy qui mélange le monde réel et l'univers magique. Oui, il y a l'idée intéressante (quoique pas très développée ici) que les inventions ne marchent que grâce aux mages. Oui on trouve une (petite) réinterprétation de faits historiques. Oui encore, l'histoire se lit plutôt bien...
Mais bon, ça me laisse finalement un peu froid : ça se lit et ça s'oublie. Et puis pour l'instant je trouve ça rapide par moment... On ne perçoit pas beaucoup d'émotions là où on devrait, les sorcières sont là un peu comme ça, sans grand intérêt ni sans qu'on comprenne trop pourquoi, etc. Il y a plein de petites choses dans cet album qui font qu'il ne m'a pas passionné.
Mais sinon dans l'ensemble ça se lit bien, et ça peut facilement plaire...
Difficile de se prononcer après la lecture d'un seul tome quand 7 sont prévus, mais on va essayer.
Je dois dire que j'ai longtemps hésité avant d'acheter cette BD, tant la couverture me rebute. Ou plutôt me rebutait. Car une fois entré dans l'histoire, on se rend compte que le graphisme de Kas, jusque-là surtout connu pour avoir pris la suite de Rosinski pour Hans, est à la hauteur de l'exigence de réalisme et de coloris qu'imposent à la fois le sujet et l'époque de l'intrigue. En ce qui concerne l'intrigue principale (ou secondaire ? pas évident de donner une hiérarchie selon moi), concernant le héros hanté par le fantôme de son épouse, cela permet d'apporter une profondeur et une sensibilité à cette histoire policière somme toute plutôt classique, mais bien menée.
En ce qui concerne le point qui fait réagir tout le monde, à savoir la prédestination de la série à 7 tomes, pour moi cela ne change pas grand-chose à la perception de l'histoire ; car je n'ai pas envie de me dire "dans 3 tomes ce sera terminé". Il s'agit selon moi d'une stratégie marketing, certes originale, mais pas vraiment d'un argument de vente intéressant...
Je viens de finir le 5e tome en noir et blanc et ça confirme ce que je pensais... c'est sympa mais là, ça dure !! Et puis le noir et blanc ne met pas vraiment en valeur le dessin assez paradoxalement. Je trouve les personnages trop longilignes, ils sont tous beaux et biens foutus, même les méchants ou les vieux !! Le trait est trop filiforme... Enfin moi je n’adhère pas beaucoup, et encore moins à la houppette de Harrison !! La couleur est très bien faite en revanche, je trouve que ça s'accorde bien avec la ville de Golden City mais il aurait fallu changer pour les coins sombres, c'est toujours super clair et lumineux, trop flashy !! Faut s'adapter à l'ambiance !! Le scénario est correct, sans plus. Le suspens entretenu, parfois de façon un peu artificielle. Ca me fait penser à un blockbuster mais bon on s'accroche et je ne me suis pas emmerdé à les relire cet aprèm !!
Il s'agit là à mon goût du meilleur album que j'ai pu lire de Baladi.
L'histoire est en effet un peu ésotérique, un peu étrange, sorte de rêve éveillé et surtout le scénario est construit, les personnages sont bien présents et entiers. L'idée de base est même franchement bonne et en peu de planches, Baladi parvient à faire communiquer une ambiance réussie de mystère et d'inquiétude.
Ses héroïnes sont une sorte de condensé du côté superficiel de notre quotidien où les préoccupations primordiales sont ridicules et où derrière une apparente complicité entre deux êtres, l'isolement intérieur de l'individu n'apparaît que plus fort. Voilà le gros point fort de cette petite histoire.
En point faible je citerai un dessin qui ne me plait vraiment pas mais ceci est tout de même très subjectif et ne doit pas entacher la bonne tenue de cette patte de mouche qui m'a un peu réconcilié avec Baladi.
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Cold Train
Encore une fois Brüno signe là un album très agréable, certes très classique mais plutôt bien fichu. Sur un rythme tranquille renforcé par une narration qui donne la part belle au temps qui passe, cette petite BD m'a procuré un très bon moment de lecture (dans un métro en plus mais bon...). Les temps d'action se découpent et se recoupent dans des unités de temps et de lieu qui se confondent et donnent à cet album un rythme lénifiant mais curieusement efficace. En donnant au train du récit un rôle à part entière, Brüno tient là sa meilleure idée de l'album, car pour le reste, même si tout est bien traité, le propos reste peu original et les personnages cent fois vus et revus. Mais qu'importe, j'adore le dessin de Brüno et même s'il n'y a pas la couleur d'un "Nemo", son trait est toujours sûr, plein de fraicheur et de personnalité. Brüno c'est bien, il faut lire ses albums, surtout que 4€ c'est vraiment pas cher pour ce que c'est.
Marshall
Roooh, que d'avis cruels sur cette petite bd qui prend son envol... Il est bien difficile de lui attribuer une note au vu de ce premier tome uniquement. Le scénario me laisse une bonne impression et semble pouvoir évoluer dans le bon sens, et les dessins du jeune Tello, imprégnés de la culture manga ("Au maitre Hayao, en dédicace sur la page de garde"), sont assez réussis. LE problème, c'est qu'il y a des scènes où je ne comprends strictement rien. J'entends surtout les scènes de combat et les scènes où l'action s'emballe, les cases s'enchainent confusément et l'action est difficile à suivre. Ceci est donc un avis d'encouragement, qui évoluera forcément au vu du deuxième tome. En bien...ou en mal (mouah ah ah !).
Mélusine
Vi, moi j'aime bien Mélusine. Il est clair que cette bd se trouve largement au-dessus de la production actuelle de Dupuis, et ce par deux aspects : le très bon dessin et les gags, classiques mais bien menés. Qualité non négligeable, Mélusine fait aussi partie de ces bd humoristiques qui comportent des pages sans chutes, sans gags, juste pour la tendresse ou la beauté du moment...C'est frais, ça détend et quand on trouve des albums à 3 euros (collection pirate) on saute dessus !
Alain Chevallier
Denayer, ancien décoriste de Tibet et Graton, crée sa série "sports mécaniques" en 1971. Plus réaliste que son illustre devancière Michel Vaillant, plus dynamique aussi, elle ne connaîtra cependant pas son succès. Alliant sport et trame policière, il s'agissait pourtant d'une BD sympathique, du moins sur certains albums. Le trait de Denayer (Wayne Shelton, Les Casseurs...) est très agréable, servant bien des scenarii bourrés de rebondissements (parfois grotesques).
W.E.S.T
Une BD au scénario accrocheur par l'auteur du troisième testament... Cependant, le dessin est un peu déroutant. On ne reconnait pas toujours les personnages principaux et secondaires à travers les planches, et la logique de déroulement est parfois un peu floue... Dommage... C'est pourquoi je vous conseille de relire l'album plusieurs fois pour bien cerner le récit... Mais bon... le scénario est captivant et nous entraîne vers un western aux frontières du réel...
Prophet
Comme à son habitude, Dorison (à la demande de Lauffray) livre un 1er tome carré où tout s'imbrique plutôt bien: même si l'on est carrément perdu en suivant les péripéties de Jack Stanton, on sent le fil invisible qui relie toutes ces scènes. A la différence de Sanctuaire, il n'hésite pas à faire apparaître la ou les "créatures", jouant ainsi un peu moins sur le non-dit et la suggestion. C'est peut-être ce qui rend ce tome moins efficace que le premier de Sanctuaire. Au dessin, Lauffray fait du bon boulot: les vues d'ensembles sur les bâtiments, que ce soit ceux de New York ou de la citée oubliée, sont impressionnantes. Je regrette cependant la mise en couleur un peu terne. Le deuxième tome (sans Dorison) explique pas mal de trous noirs du premier tome. Malheureusement l'ensemble est un peu moins cadré et beaucoup plus classique que le début. Des mutans, des démons, le futur, j'avais l'impression d'avoir vu ça 20 fois avant. Une petite déception donc. Je lirai le 3 avant de l'acheter, va faloir innover un brin pour m'intéresser je pense même si l'ensemble est loin d'être déplaisant.
Le Jour des Magiciens
Oui, bon, le dessin est très particulier, d'une rondeur très enfantine qui m'a fait hésiter au début, mais à laquelle on se fait bien ; les couleurs sont elles aussi un peu spéciales, en particulier la couverture qui est un "chef d'oeuvre" dans le genre : elle attire immédiatement l'oeil de par ses tons roses très Barbie, et le repousse ensuite lorsque l'horreur de la chose atteint le cerveau... Lovecraft n'aurait pu inventer mieux, genre L'indicible rose ou le mythe des grands anciens roses... Hum, je m'égare (du nord, ah ah). PAF ! La régie vous prie de nous excuser de cette interruption momentanée des programmes. Donc... Oui, donc à part ça l'histoire a quelque chose d'original, mais à vrai dire, les magiciens et la fantasy ça me gave un peu. Alors oui, il s'agit de ce courant de la fantasy qui mélange le monde réel et l'univers magique. Oui, il y a l'idée intéressante (quoique pas très développée ici) que les inventions ne marchent que grâce aux mages. Oui on trouve une (petite) réinterprétation de faits historiques. Oui encore, l'histoire se lit plutôt bien... Mais bon, ça me laisse finalement un peu froid : ça se lit et ça s'oublie. Et puis pour l'instant je trouve ça rapide par moment... On ne perçoit pas beaucoup d'émotions là où on devrait, les sorcières sont là un peu comme ça, sans grand intérêt ni sans qu'on comprenne trop pourquoi, etc. Il y a plein de petites choses dans cet album qui font qu'il ne m'a pas passionné. Mais sinon dans l'ensemble ça se lit bien, et ça peut facilement plaire...
Halloween Blues
Difficile de se prononcer après la lecture d'un seul tome quand 7 sont prévus, mais on va essayer. Je dois dire que j'ai longtemps hésité avant d'acheter cette BD, tant la couverture me rebute. Ou plutôt me rebutait. Car une fois entré dans l'histoire, on se rend compte que le graphisme de Kas, jusque-là surtout connu pour avoir pris la suite de Rosinski pour Hans, est à la hauteur de l'exigence de réalisme et de coloris qu'imposent à la fois le sujet et l'époque de l'intrigue. En ce qui concerne l'intrigue principale (ou secondaire ? pas évident de donner une hiérarchie selon moi), concernant le héros hanté par le fantôme de son épouse, cela permet d'apporter une profondeur et une sensibilité à cette histoire policière somme toute plutôt classique, mais bien menée. En ce qui concerne le point qui fait réagir tout le monde, à savoir la prédestination de la série à 7 tomes, pour moi cela ne change pas grand-chose à la perception de l'histoire ; car je n'ai pas envie de me dire "dans 3 tomes ce sera terminé". Il s'agit selon moi d'une stratégie marketing, certes originale, mais pas vraiment d'un argument de vente intéressant...
Golden City
Je viens de finir le 5e tome en noir et blanc et ça confirme ce que je pensais... c'est sympa mais là, ça dure !! Et puis le noir et blanc ne met pas vraiment en valeur le dessin assez paradoxalement. Je trouve les personnages trop longilignes, ils sont tous beaux et biens foutus, même les méchants ou les vieux !! Le trait est trop filiforme... Enfin moi je n’adhère pas beaucoup, et encore moins à la houppette de Harrison !! La couleur est très bien faite en revanche, je trouve que ça s'accorde bien avec la ville de Golden City mais il aurait fallu changer pour les coins sombres, c'est toujours super clair et lumineux, trop flashy !! Faut s'adapter à l'ambiance !! Le scénario est correct, sans plus. Le suspens entretenu, parfois de façon un peu artificielle. Ca me fait penser à un blockbuster mais bon on s'accroche et je ne me suis pas emmerdé à les relire cet aprèm !!
L'irrationnel & un café
Il s'agit là à mon goût du meilleur album que j'ai pu lire de Baladi. L'histoire est en effet un peu ésotérique, un peu étrange, sorte de rêve éveillé et surtout le scénario est construit, les personnages sont bien présents et entiers. L'idée de base est même franchement bonne et en peu de planches, Baladi parvient à faire communiquer une ambiance réussie de mystère et d'inquiétude. Ses héroïnes sont une sorte de condensé du côté superficiel de notre quotidien où les préoccupations primordiales sont ridicules et où derrière une apparente complicité entre deux êtres, l'isolement intérieur de l'individu n'apparaît que plus fort. Voilà le gros point fort de cette petite histoire. En point faible je citerai un dessin qui ne me plait vraiment pas mais ceci est tout de même très subjectif et ne doit pas entacher la bonne tenue de cette patte de mouche qui m'a un peu réconcilié avec Baladi.