Piranese

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

Manara s'offre une petite ballade SF


Auteurs italiens Manara

Nul ne sait si le Paradis existe. Mais l'Enfer est une réalité. C'est Piranese, la planète prison où sont détenus tous les exclus de l'empire. Personne ne s'en évade et l'espoir de survie y est de plus faibles. Mais voilà que cet ordre est troublé par l'apparition d'une jeune femme qui a échappé au contrôle génétique instauré par les gardiens. Serait-ce la libératrice ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2002
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Piranese © Albin Michel 2002
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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30/11/2002 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

Bizarre cet album. D’abord parce que ça semble être une série abandonnée, en tout cas rien n’est expliqué ni conclu lorsqu’on le referme. Ensuite parce que, dans l’imposante bibliographie de Manara, il se distingue quelque peu. Non pas à cause du thème résolument SF – quoi que. Mais surtout parce que je l’ai trouvé moins bon que d’habitude concernant le dessin (son point fort), et globalement plus intéressant que d’habitude au niveau du scénario. En effet, contrairement à beaucoup de ses séries réalisées en solo, Manara a construit un vrai scénario ici. Scénario pas extraordinaire non plus, et quelque peu léger (et incomplet donc), mais il y a bien une histoire, que j’aurais bien aimé voir développée et conclue. C’est un peu frustrant (même si ça n’est pas l’histoire du siècle), car il y avait là plus d’originalité qu’à l’habitude (univers, créatures diverses). Comme un effet de vases communicants, le dessin est par contre un peu moins réussi qu’ailleurs. Les décors sont souvent sacrifiés, et le dessin des personnages – dans un style toujours aussi réaliste et classique – est très inégal. Du très bon, mais aussi du bâclé parfois. Manara n’a pu s’empêcher de placer quelques scènes vaguement érotiques. Rien de violent, de la suggestion, des postures, mais bon. Un album qui plaira peut-être aux complétistes de l’auteur, mais les autres resteront sans doute sur leur faim (et sur cette fin incomplète). Note réelle 2,5/5.

17/09/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Une incursion de Manara dans la SF qui ne révolutionnera pas le genre. En fait l'homme semble hésité. Doit il faire de la véritable SF? Doit il faire du sexe? Cette hésitation est préjudiciable à l'ensemble qui laisse le lecteur le cul entre deux chaises. Du coup le récit s'en ressent et au final nous avons là une histoire assez légère. A réserver aux aficionados du maitre, les autres peuvent le lire par curiosité. Un pas mal donc qui ne vaut que pour quelques fulgurances dans le dessin.

08/03/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je craignais le pire en voyant ce sujet de SF, terrain inhabituel sur lequel s'aventure le grand dessinateur italien ; déjà qu'il n'arrive pas à signer un scénario potable et bien structuré dans un décor contemporain, en ramenant tout au sexe, je croyais qu'il allait se fourvoyer dans un genre aussi codifié. Finalement, Manara s'en sort pas trop mal, même s'il ne peut s'empêcher de retourner à ses thèmes favoris (érotisme gratuit, délires bizarres, personnages excessifs...) ; l'univers développé est plutôt bien élaboré et imaginatif, avec des créatures étranges. Attention, il ne faut pas s'emballer trop vite non plus et crier au génie, c'est un album honnête, c'est déjà pas si mal, où seul le dessin par endroits ne me semble pas aussi fignolé ; ça vient peut-être du trait qui n'est pas aussi épais que dans ses autres créations, ou peut-être est-ce une fausse impression...je ne sais pas. En tout cas, c'est une lecture de bibliothèque, pas un album à posséder, à moins d'être fan.

28/02/2014 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Une très belle oeuvre graphiquement, comme Manara nous en fait part habituellement. Les femmes sont belles, les trouvailles visuelles sont bonnes, le monde créé n'est pas mauvais bref du pas mal....mais comme d'habitude, on ne va pas au fond des choses. L'histoire n'est pas mauvaise mais trop légère et trop facilement et brièvement amenée, les ficelles sont grosses, et ça s'arrête presque avant d'avoir commencé. Les personnages pourraient être bons, mais là aussi, on boucle le tout en trop peu de pages et de travail pour que ce soit bon. Vraiment dommage, car ici, il a bien démarré et nous laisse sur notre faim.

19/07/2012 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5

Les femmes de Manara sont à elles seules un argument pour lire ses Bds. Ici, c'est de la SF vraiment sans prétention qui se laisse lire sans problème mais qui manque quand même un peu de fond. Si un 2e tome voyait le jour, ça pourrait sûrement rendre cette aventure plus riche. Les couleurs ne sont pas bien originales, elles aussi, mais bizarrement, je les aime bien (alors que je suis d'habitude friand des noir et blanc de Manara), elles soulignent habilement ce trait toujours aussi fin. Cet album s'adresse avant tout aux amoureux de Manara, les fans de SF ne pourront qu'être déçus.

08/07/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5

Je l'ai déjà dit, c'est pas dans le genre sérieux que je préfère Manara. Ceci dit je reconnais que cette histoire de SF se laisse plutôt bien lire grâce à son talent aux pinceaux mais elle s'oublie aussi sec. Je suis pas persuadé que la couleur lui aille si bien que ça.

04/02/2003 (modifier)
Par Cedricval
Note: 3/5

J'ai bien aimé cette soudaine reconversion de la part de Manara. Même s'il continue à se faire plaisirs avec quelques scènes érotiques et même si l'aventure laisse penser à du Jodorowsky et Moebius, cela mérite d'être lu au moins une fois.

01/12/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Manara se lance dans la SF! Voilà qui est nouveau. Evidement le ton qu'il emploie et sa propension à tout ramener au sexe, empêche de prendre cette aventure tout à fait au sérieux, et c'est tant mieux parce que cette histoire n'est qu'un ramassis de clichés. En fait, ce qui plait vraiment, c'est certaines idées tordues comme le fameux extraterrestre masturbateur (voir galerie) et ses bonhommes têtes de b****. Les couleurs ne sont pas terribles et empêchent de s’évader dans un background très peu fourni. Mais ça reste une lecture plaisante. Mais j’ignore s’il s’agit d’un one-shot ou si une suite est prévue. Parce que la fin de cet opus semble supposer une suite, or l’éditeur n’en dit rien. On verra.

30/11/2002 (modifier)