Un bon premier tome que nous offre là Mangin et Griffo.
Tout d'abord les dessins sont très réussis, les expressions du visage sont notamment très bien réalisées. Les couleurs sont passe partout mais très agréable.
L'histoire de Mangin est drole, très interessante et originale. Le contexte de l'histoire (Revolution Francaise) ajoute un petit plus au scenario. Le fait de voir evoluer des personnages historiques en compagnie de l'enfant sans tête est bien pensé.
Bref à lire pour passer un bon moment
Cet album, malgré les défauts déjà évoqués dans les avis précédents, m'a agréablement surpris. Son originalité graphique y est pour beaucoup. J'ai pourtant eu un peu de mal lorsque j'ai lu la prépublication, mais à vrai dire, le charme a fait effet assez vite une fois les premières barrières des mes défenses tombées.
Maintenant, l'histoire manque certainement de complexité et se résume a un affrontement assez classique. Cependant, on perçoit des subtilités dans les perosnnages et l'univers qui seront, je le souhaite, exploitées plus en profondeur dans les volumes suivants. Je vois cet album comme une introduction à l'univers d'Akameshi, l'avenir me donnera raison ou tort... en tout cas, je surveillerai ça.
Visuellement, "Le silence de Malka" est un très bel album, le dessin est élégant, les couleurs superbes, comme toujours avec Pellejero. L'histoire est originale, par son cadre historique mais également par l'étrange mélange des genres qui s'y opère. J'ai été sous le charme tout le long de l'album, malheureusement la fin n'est pas à la hauteur, sans gâcher non plus l'album, elle ajoute un bémol à mon enthousiasme.
Allez! Elle est pas si mal cette petite bd. En fait j'ai envie de supporter Tello qui commence dans le métier et dont le graphisme me plait beaucoup(influences des mangas certainement).
Sinon pour parler de la série plus précisement, j'attendrai les tomes suivant avant de la condamner. Pour l'instant, je trouve le graphisme plaisant, et même si la narration est parfois brouillonne, l'histoire ne part pas trop mal.
Voilà une BD bien insolite. Petit format de la collection Paquet, Le montreur de fantasmes est un album frais et rempli d'idées séduisantes. L'encrage noir est plutôt bien fichu même s'il ne révolutionne pas le genre. Il permet en tous cas de seconder un dessin de très bonne tenue en offrant des planches curieuses, alambiquées, bref, très axées sur le fantasme et le rêve. On sent peut-être par moments (sur les faciès des personnages secondaires) une influence du côté de chez Tardi, mais ce serait alors un Tardi sous acide qui aurait pu dessiner certaines de ses planches.
Le scénario de ce petit album est lui peu banal, et si la voix du narrateur est l'unique texte qui accompagne la lecture, elle devient parfois un peu trop présente.
Aucun dialogue, pas de phylactère, juste cette voix comme en sourdine, qui se déverse sur toutes les planches, au milieu des pages parfois, partout où cela est possible. L'effet est au rendez-vous, l'efficacité peut-être pas autant que ne l'aurait souhaité l'auteur.
Quoi qu'il en soit, cet album trop vite lu reste très original et très bien ficelé.
Fan de BD belge et de comics, c'est avec une certaine crainte que je me suis plongé dans ce pavé qu'est "Akira". Je n'en suis pas à mon 1er essai avec les mangas, même si ceux que j'ai lus sont assez loin de l'image de violence que renvoit "Akira", puisque j'ai plutôt lu des mangas du genre Quartier lointain.
Cependant, je me suis plongé assez facilement en fait dans cette histoire où j'avais réellement peur que la violence me rebute. Première surprise, je suis tombé sur un scénario plaisant et bien construit, qui du début à la décryogénisation d'Akira m'a séduit par sa solidité et sa cohérence.
La 2° partie de l'histoire (de la décryogénisation au réveil effectif d'Akira et à la destruction de Néo-Tokyo) est vraiment celle où j'ai eu le plus de mal. Beaucoup de violence, et surtout une centaine de page non-stop de guerre, de destruction, de course poursuite qui finirent par me lasser et commencèrent à me faire redouter de nouveau la suite.
Néo-Tokyo détruite, l'entrée dans une nouvelle ère avec ce côté empereur Romain et toute la déchéance de la ville m'a finalement permis de continuer l'histoire avec beaucoup de plaisir. Certes ce fut parfois un peu long, mais globalement l'évolution des personnages est bien décrite.
La 4° partie, que j'appellerais l'évolution de Tetsuo, reste pour moi la meilleure de l'histoire. J'ai vraiment adoré la perte de contrôle de Tetsuo, sa fusion avec son environnement est une excellente trouvaille qui plus est parfaitement décrite. Un excellent moment.
Enfin arrive la conclusion tant attendue qui après plus de 2000 pages nous fait languir. Et bien, grosse déception. Bien sûr, je m'attendais à une conclusion de ce genre, mais je reprocherais à l'auteur de ne pas avoir su arrêter un peu avant, ou de ne pas avoir assez développé son épilogue. C'est dommage, car après tant d'heure de lecture, je trouve la fin un peu bâclée, et cette histoire aurait mérité encore mieux, c'est pour cela qu'après avoir hésité entre 3 et 4, j'ai finalement penché pour 3.
En conclusion, je dois avouer qu'après avoir longtemps repoussé la lecture de ce manga, je fus tout de même captivé par l'histoire, mais aussi et surtout le rythme de cette BD. Alors "Akira" chef-d'oeuvre ou pas, chacun détient sa réponse, mais si comme moi vous êtes fan de BD belge, n'hésitez pas à sortir de votre univers, vous risquez d'être surpris. Personnellement, sans être devenu fan de manga, je vais tout de même me pencher un peu plus sur cette forme de BD que je redoutais jusqu'à présent, et en cela "Akira" a déjà réussi une partie de son pari.
Un scénario original pour une BD de Western, une ambiance différente en tous cas, c'est certain. Le tout est bien servi par le dessin de haut niveau, à la fois réaliste et parfois onirique, de Boucq.
Hélas, le scénario de Jodorowsky, comme dans la quasi totalité de ses BDs récentes, part vite en considérations métaphysiques un peu fumeuses, et on y retrouve comme toujours son thème des rites d'initiation, des relations mère-fils et pas mal d'idées dérangeantes assez typiques chez Jodo.
Bref, un western vraiment spécial que je n'ai pas totalement apprécié.
Un dessin assez moyen et des couleurs plutôt ratées desservent ici un scénario vraiment original dans un décor peu usité. Tout n'est pas passionnant dans cette histoire pas toujours bien racontée. Mais on se prend à s'y intéresser et on veut savoir la suite.
Hélas la série s'arrête au bout de deux tomes alors que le scénario prenait un tournant totalement nouveau.
De beaux dessins, un joli royaume et une belle héroïne, de la fantasy avec une touche de celtisme. Bref, cette série a tout pour plaire et pour me plaire.
Néanmoins, ayant acheté récemment l'intégrale, j'en ai éprouvé une certaine déception.
L'histoire se compose de 2 cycles de 2 tomes chacun. Et chaque cycle est construit de la même manière : au début, un problème apparaît et puis la situation empire, devient de pire en pire, et dans les 10 dernières pages du 2e tome de chaque cycle, hop, tout est réglé, tout va mieux et tout est bien qui finit bien.
Ce que je reproche donc à cette série, c'est que le scénario ne se foule pas trop pour raconter la fin de l'histoire, que tout à coup, presque par miracle, tout va mieux et les méchants ont perdu à la fin de chaque cycle. Bref, des fins d'histoires un peu trop faciles à mon goût.
J'ai lu quelques épisodes de cette série étant enfant et je la confondais à l'époque avec Sibylline, ce qui parait logique puisque le début de cette dernière est dans la droite continuité des aventures de Chlorophylle et Minimum.
A la relecture de nos jours, le public cible de Chlorophylle me semblait néanmoins un peu plus âgé que celui de la gentille Sibylline (du moins des premiers tomes de cette dernière). Les histoires de cette série sont en effet nettement plus tournés vers l'aventure/action, avec un peu de policier, un peu de combats militaires. Macherot y fait parfois preuve d'une cruauté assez surprenante pour un récit jeunesse, rendant aux carnivores de son récit leur vraie nature : quand ils capturent un rongeur ou autres personnages, pourtant humanisés ici, ce dernier passe pour de bon à la casserolle (même si on ne le voit évidemment pas se faire dépiauter dans d'atroces hurlements).
Avec les épisodes sur l'île de Coquefredouille, Macherot n'hésite d'ailleurs pas à sortir complètement Chlorophylle du contexte animal naturel pour lui faire vivre des aventures civilisés, avec voitures, tanks, avions et autres trains dirigés par un peuple animalier.
De bonnes idées, une petite dose d'humour, ce histoires se lisent assez bien. Le tout a cependant un peu vieilli et à quelques exceptions près, les histoires me paraissent un peu plates et convenues de nos jours.
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Petit Miracle
Un bon premier tome que nous offre là Mangin et Griffo. Tout d'abord les dessins sont très réussis, les expressions du visage sont notamment très bien réalisées. Les couleurs sont passe partout mais très agréable. L'histoire de Mangin est drole, très interessante et originale. Le contexte de l'histoire (Revolution Francaise) ajoute un petit plus au scenario. Le fait de voir evoluer des personnages historiques en compagnie de l'enfant sans tête est bien pensé. Bref à lire pour passer un bon moment
Akameshi
Cet album, malgré les défauts déjà évoqués dans les avis précédents, m'a agréablement surpris. Son originalité graphique y est pour beaucoup. J'ai pourtant eu un peu de mal lorsque j'ai lu la prépublication, mais à vrai dire, le charme a fait effet assez vite une fois les premières barrières des mes défenses tombées. Maintenant, l'histoire manque certainement de complexité et se résume a un affrontement assez classique. Cependant, on perçoit des subtilités dans les perosnnages et l'univers qui seront, je le souhaite, exploitées plus en profondeur dans les volumes suivants. Je vois cet album comme une introduction à l'univers d'Akameshi, l'avenir me donnera raison ou tort... en tout cas, je surveillerai ça.
Le Silence de Malka
Visuellement, "Le silence de Malka" est un très bel album, le dessin est élégant, les couleurs superbes, comme toujours avec Pellejero. L'histoire est originale, par son cadre historique mais également par l'étrange mélange des genres qui s'y opère. J'ai été sous le charme tout le long de l'album, malheureusement la fin n'est pas à la hauteur, sans gâcher non plus l'album, elle ajoute un bémol à mon enthousiasme.
Marshall
Allez! Elle est pas si mal cette petite bd. En fait j'ai envie de supporter Tello qui commence dans le métier et dont le graphisme me plait beaucoup(influences des mangas certainement). Sinon pour parler de la série plus précisement, j'attendrai les tomes suivant avant de la condamner. Pour l'instant, je trouve le graphisme plaisant, et même si la narration est parfois brouillonne, l'histoire ne part pas trop mal.
Le montreur de fantasmes
Voilà une BD bien insolite. Petit format de la collection Paquet, Le montreur de fantasmes est un album frais et rempli d'idées séduisantes. L'encrage noir est plutôt bien fichu même s'il ne révolutionne pas le genre. Il permet en tous cas de seconder un dessin de très bonne tenue en offrant des planches curieuses, alambiquées, bref, très axées sur le fantasme et le rêve. On sent peut-être par moments (sur les faciès des personnages secondaires) une influence du côté de chez Tardi, mais ce serait alors un Tardi sous acide qui aurait pu dessiner certaines de ses planches. Le scénario de ce petit album est lui peu banal, et si la voix du narrateur est l'unique texte qui accompagne la lecture, elle devient parfois un peu trop présente. Aucun dialogue, pas de phylactère, juste cette voix comme en sourdine, qui se déverse sur toutes les planches, au milieu des pages parfois, partout où cela est possible. L'effet est au rendez-vous, l'efficacité peut-être pas autant que ne l'aurait souhaité l'auteur. Quoi qu'il en soit, cet album trop vite lu reste très original et très bien ficelé.
Akira
Fan de BD belge et de comics, c'est avec une certaine crainte que je me suis plongé dans ce pavé qu'est "Akira". Je n'en suis pas à mon 1er essai avec les mangas, même si ceux que j'ai lus sont assez loin de l'image de violence que renvoit "Akira", puisque j'ai plutôt lu des mangas du genre Quartier lointain. Cependant, je me suis plongé assez facilement en fait dans cette histoire où j'avais réellement peur que la violence me rebute. Première surprise, je suis tombé sur un scénario plaisant et bien construit, qui du début à la décryogénisation d'Akira m'a séduit par sa solidité et sa cohérence. La 2° partie de l'histoire (de la décryogénisation au réveil effectif d'Akira et à la destruction de Néo-Tokyo) est vraiment celle où j'ai eu le plus de mal. Beaucoup de violence, et surtout une centaine de page non-stop de guerre, de destruction, de course poursuite qui finirent par me lasser et commencèrent à me faire redouter de nouveau la suite. Néo-Tokyo détruite, l'entrée dans une nouvelle ère avec ce côté empereur Romain et toute la déchéance de la ville m'a finalement permis de continuer l'histoire avec beaucoup de plaisir. Certes ce fut parfois un peu long, mais globalement l'évolution des personnages est bien décrite. La 4° partie, que j'appellerais l'évolution de Tetsuo, reste pour moi la meilleure de l'histoire. J'ai vraiment adoré la perte de contrôle de Tetsuo, sa fusion avec son environnement est une excellente trouvaille qui plus est parfaitement décrite. Un excellent moment. Enfin arrive la conclusion tant attendue qui après plus de 2000 pages nous fait languir. Et bien, grosse déception. Bien sûr, je m'attendais à une conclusion de ce genre, mais je reprocherais à l'auteur de ne pas avoir su arrêter un peu avant, ou de ne pas avoir assez développé son épilogue. C'est dommage, car après tant d'heure de lecture, je trouve la fin un peu bâclée, et cette histoire aurait mérité encore mieux, c'est pour cela qu'après avoir hésité entre 3 et 4, j'ai finalement penché pour 3. En conclusion, je dois avouer qu'après avoir longtemps repoussé la lecture de ce manga, je fus tout de même captivé par l'histoire, mais aussi et surtout le rythme de cette BD. Alors "Akira" chef-d'oeuvre ou pas, chacun détient sa réponse, mais si comme moi vous êtes fan de BD belge, n'hésitez pas à sortir de votre univers, vous risquez d'être surpris. Personnellement, sans être devenu fan de manga, je vais tout de même me pencher un peu plus sur cette forme de BD que je redoutais jusqu'à présent, et en cela "Akira" a déjà réussi une partie de son pari.
Bouncer
Un scénario original pour une BD de Western, une ambiance différente en tous cas, c'est certain. Le tout est bien servi par le dessin de haut niveau, à la fois réaliste et parfois onirique, de Boucq. Hélas, le scénario de Jodorowsky, comme dans la quasi totalité de ses BDs récentes, part vite en considérations métaphysiques un peu fumeuses, et on y retrouve comme toujours son thème des rites d'initiation, des relations mère-fils et pas mal d'idées dérangeantes assez typiques chez Jodo. Bref, un western vraiment spécial que je n'ai pas totalement apprécié.
L'Ange
Un dessin assez moyen et des couleurs plutôt ratées desservent ici un scénario vraiment original dans un décor peu usité. Tout n'est pas passionnant dans cette histoire pas toujours bien racontée. Mais on se prend à s'y intéresser et on veut savoir la suite. Hélas la série s'arrête au bout de deux tomes alors que le scénario prenait un tournant totalement nouveau.
Complainte des landes perdues
De beaux dessins, un joli royaume et une belle héroïne, de la fantasy avec une touche de celtisme. Bref, cette série a tout pour plaire et pour me plaire. Néanmoins, ayant acheté récemment l'intégrale, j'en ai éprouvé une certaine déception. L'histoire se compose de 2 cycles de 2 tomes chacun. Et chaque cycle est construit de la même manière : au début, un problème apparaît et puis la situation empire, devient de pire en pire, et dans les 10 dernières pages du 2e tome de chaque cycle, hop, tout est réglé, tout va mieux et tout est bien qui finit bien. Ce que je reproche donc à cette série, c'est que le scénario ne se foule pas trop pour raconter la fin de l'histoire, que tout à coup, presque par miracle, tout va mieux et les méchants ont perdu à la fin de chaque cycle. Bref, des fins d'histoires un peu trop faciles à mon goût.
Chlorophylle
J'ai lu quelques épisodes de cette série étant enfant et je la confondais à l'époque avec Sibylline, ce qui parait logique puisque le début de cette dernière est dans la droite continuité des aventures de Chlorophylle et Minimum. A la relecture de nos jours, le public cible de Chlorophylle me semblait néanmoins un peu plus âgé que celui de la gentille Sibylline (du moins des premiers tomes de cette dernière). Les histoires de cette série sont en effet nettement plus tournés vers l'aventure/action, avec un peu de policier, un peu de combats militaires. Macherot y fait parfois preuve d'une cruauté assez surprenante pour un récit jeunesse, rendant aux carnivores de son récit leur vraie nature : quand ils capturent un rongeur ou autres personnages, pourtant humanisés ici, ce dernier passe pour de bon à la casserolle (même si on ne le voit évidemment pas se faire dépiauter dans d'atroces hurlements). Avec les épisodes sur l'île de Coquefredouille, Macherot n'hésite d'ailleurs pas à sortir complètement Chlorophylle du contexte animal naturel pour lui faire vivre des aventures civilisés, avec voitures, tanks, avions et autres trains dirigés par un peuple animalier. De bonnes idées, une petite dose d'humour, ce histoires se lisent assez bien. Le tout a cependant un peu vieilli et à quelques exceptions près, les histoires me paraissent un peu plates et convenues de nos jours.