C'est avant tout le dessin qui m'a attiré, plus que le nom prestigieux du scénariste. Ce dessin, entièrement fait à l'ordi, est très dynamique, très rond et les couleurs pastelles donne un air de pouponnière à chaque planche.
Trillo se lance dans la BD pour enfants avec un certain succès en donnant à cette BD un ton très frais qui correspond tout à fait au dessin.
J'ai pourtant été assez étonné par la tournure de l'hisoire : j'attendais un happy end, mais ça devient très grave, même si la fin ouverte reste résolument optimiste, du mois naïve.
Reste une grande question : c'est bon les frites au chocolat ???
C'est vrai que c'est très original, comme histoire. Le basculement dans la folie est quelque chose qui peut être facinant, et la façon dont Boyd y accède est quand même bien racontée. J'ai particulièrement apprécié les parallèles entre les personnages...
Mais malheureusement, j'ai du mal avec le dessin, que je trouve relativement laid, bien qu'assez lisible.
Fort sympathique cette série en marge de l'épopée Napoléonienne.
Une histoire prenante, aux parfums de romantisme. Dommage qu'il y ait parfois de lourdes erreurs scenaristiques qui altèrent grandement la compréhension de l'action. Les non-dits ne sont pas accessibles facilement au pauvre lecteur qui comme moi a un QI de moineau (QI QI cuicui hum...).
Les auteurs savent, mais le lecteur non... c'est peut être un peu dérangeant. (Surtout qu'apparemment ils ont eu de nombreuses remarques à ce sujet, je ne suis donc pas le seul... ouf!)
En dehors de ça l'histoire est prenante et l'on suit avec enthousiasme l'épopée de cet anglais emmené bien malgré lui aux confins de l'Empire.
Les dessins sont quant à eux fort agréables malgré quelques écueils dus a la coloration informatique.
Une série à suivre.
Une très bonne introduction pour cette série qu'il faudra à mon avis suivre de près. Les bases sont posées maintenant on peut s'attendre à tout, au meilleur comme au pire.
Une histoire de fantômes qui font peur, mais aussi de gentils fantômes qui les combattent. Dit comme ça c'est sur que ce n'est pas très original, mais l'ambiance est très prenante et le dessin y est pour beaucoup.
Au premier abord j'ai eu un peu de mal avec le dessin très lisse et ses couleurs verdâtres ainsi qu'avec le manque de cohésion entre les planches. Mais on s'y fait très vite et au final c'est même franchement agréable.
Série à suivre, série à surveiller. Delcourt n'en finit décidément pas de dénicher des talents tout autour du monde.
Très peu crédible le coup de l'association Mythe/Technologie/7 Péchés capitaux.
Pour moi c'est juste le gros coté commercial qui soutient la série (sans retirer a la qualité des tomes en soit).
Ca fait un peu « tient Le Décalogue ça a bien marché avec les dix commandements! Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire? Les trois petits cochons ? Trop court… les 101 dalmatiens ? Trop long… les 7 péchés capitaux ? Ça c'est un truc porteur... alors après on va un peu broder autour pour pas que ça se voit et que ça soit encore plus porteur!
Tient les gens aiment ce qui est moderne alors on va faire une technologie (bon la c'est peut être le choix de l'auteur à la base...) et puis y ajouter un Mythe histoire de faire exercice de style... »
Pour ce qui est du mythe je reste quand même perplexe...
Je le dis encore une fois ça ne retire rien a la qualité des albums pris à part mais un peu à la crédibilité sur l'originalité de la série...
Et puis niveau dessin il n'y a rien à redire. Pour ces deux premiers tomes ça se tient et c'est plutôt pas mal.
Le truc qui me laisse quand même perplexe, c'est le prix de la BD en éternelle augmentation. On veut que les gens achètent 8 tomes la même année à 13€. Ok il y a des gens dont je fais partie facilement capables de lâcher 100€ par ans de BD mais je suis loin de penser que ce soit la majorité. Et je suis curieux de voir le succès de cette série auprès du grand public...
Le Chat a ses plus et ses moins, évidemment.
Majoritairement, il est quand même drôle, à force de débiter au fil des pages des bêtises poilantes et exécrablement drôles ! Il faut certes de l'esprit pour arriver à des gags aussi bêtes et amusants, je ne dis rien du contraire. Le Chat est unique, et personnellement, j'aimerais avoir un chat comme ça chez moi...
Seulement, là où il me déçoit un peu, c'est quand il devient vulgaire ou quand des planches sont vraiment bizarres. Ou quand ses c... sont légèrement exagérées, excusez-moi du terme, mais cela n'apporte pas vraiment grand-chose aux gags...
Mais bon, ça reste tout de même mon matou préféré et il est vraiment bien... Longue vie au Chat, donc.
J'ai eu du mal à accrocher au début de cet album. Les premiers textes sont noirs, trop torturés pour moi, comme si Larcenet cherchait sciemment à entretenir et à extirper le plus noir de son esprit pour le déposer devant nous à la manière d'une psychanalyse dont je n'ai pas envie d'être le psychanalyste. Les dessins n'ont plus ne m'ont pas plu, pas esthétiques, pas harmonieux, aussi torturés parfois que les textes.
Mais au fil de l'album, les histoires ont commencé à me toucher un peu plus, jusqu'à "la Momie Inca", que j'ai trouvé forte et prenante.
Et puis il y a la dernière histoire où justement Larcenet exprime exactement ce que je ressentais au début de ma lecture : "pourquoi s'acharner à descendre au fond chercher les trophées macabres que j'exposerai au passant qui, forcément, s'y reconnaitra ? C'est de la branlette". J'aime quand Larcenet redevient simple tout en gardant sa lucidité pessimiste, j'y retrouve la force de son humour.
Mais globalement, cet album n'est vraiment pas du genre que j'achèterais voire que je relirais : trop noir, trop torturé, et il n'a pas suffisamment su me toucher.
La mode des spin-off de séries à succès n'a pas épargné Mortepierre. On ne peut pas dire que celle-ci soit de mauvaise facture, mais il y a quand même un goût de facilité et de peu de créativité.
On passera la pirouette vraiment trop facile qui consiste à dire : Ok, Florie n'était pas au courant de ses pouvoirs dans le tome 1 de Mortepierre, c'est-à-dire à l'âge adulte alors qu'elle s'en sert allègrement en étant enfant ! Mais ça c'est normal, il est bien connu que les sorcières perdent la mémoire de leurs pouvoirs magiques en devenant adultes... Bon si on veut... (Je ne suis quand même pas bien convaincu). Et comment une sorcière qui se sert de ses pouvoirs en public de façon si démonstrative ne finit-elle pas sur un bûcher? On la menace bien, on lui dit de pas le faire, mais au final tout le monde est au courant, mais personne ne semble l'être au final ?!? Ca doit encore être les effets de la perte de mémoire au moyen âge...
En dehors de ces quelques pirouettes scénaristiques peu convaincantes, il s'agit d'un bon petit conte médiéval "sympathique". On regrettera les dessins de Momo mais Verhaeghe s'en sort quand même très bien. Reste à voir ce que deviendra cette série.
Je regrette quand même que cette série soit inspirée de Mortepierre, elle aurait gagné en crédibilité à n'être qu'une nouvelle série anonyme racontant l'enfance d'une petite sorcière. Mais là où elle aurait gagné en crédibilité elle aurait perdu en publicité et en lecteurs... On ne peut pas tout avoir... :(
J'aime beaucoup Renaud, c'est un Homme assez incroyable qui me touche comme peu de musiciens. J'ai donc ouvert cet album avec une certaine fébrilité, espérant y trouver les chansons que je préfère, et espérant aussi qu'elles seront mises en image assez "fidèlement" par cette pléiade d'auteurs.
J'ai fermé l'album avec un sentiment très mitigé. Certaines chansons m'ont emerveillées, d'autres m'ont laissées de marbre (c'est peu dire)
Dans l'ensemble, même pour un fan comme moi, ce n'est pas du tout une BD indispensable. Je crois que certains auteurs ne sont pas assez entrés dans la chanson qu'ils illustraient, et ont gardés leur style général (ce qui a parfois dénaturé la chanson...)
Mais ne boudons pas notre plaisir, il y a de petites merveilles la dedans :)
C'est très étrange comme série, je ne m'attendais pas du tout à ça.
Étrange, c'est le mot. Dérangeant pourrait en être un autre. C'est en marge de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent (je ne suis pas un grand connaisseur de la BD underground) et je crois que c'est ce qui fait que je n'ai pas plus aimé que ça parce que sinon je ne trouve pas de réel défault.
Le dessin est on ne peut plus propre, j'aime beaucoup le style de David B, il réussit à faire des encrages qui paraîssent simples malgré un gros travail et une réelle maîtrise derrière.
En fait, c'est véritablement le fond de l'histoire qui m'a déranger. La mère de David B a l'air complêtement paumée face à la maladie de son fils et ses tentatives pour le guérir ne peuvent pas laisser le lecteur insensible.
Toute une enfance qui tourne autour d'une maladie, ce n'est pas un sujet nouveau, mais c'est bel et bien la manière dont agissent les parents qui est ici étonnante, parfois déroutante, mais finalement boulversante.
De son côté, l'innoncence de David B rend le récit plus léger, sans pour autant le rendre joyeux. Il fait contre-poid en fait, mais c'est bien peu de choses.
Attention cependant, cette oeuvre n'est pas du tout destinée au grand public, certains pourraient très facilement ne pas aimer du tout.
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Des Frites au Chocolat
C'est avant tout le dessin qui m'a attiré, plus que le nom prestigieux du scénariste. Ce dessin, entièrement fait à l'ordi, est très dynamique, très rond et les couleurs pastelles donne un air de pouponnière à chaque planche. Trillo se lance dans la BD pour enfants avec un certain succès en donnant à cette BD un ton très frais qui correspond tout à fait au dessin. J'ai pourtant été assez étonné par la tournure de l'hisoire : j'attendais un happy end, mais ça devient très grave, même si la fin ouverte reste résolument optimiste, du mois naïve. Reste une grande question : c'est bon les frites au chocolat ???
Chère Julia
C'est vrai que c'est très original, comme histoire. Le basculement dans la folie est quelque chose qui peut être facinant, et la façon dont Boyd y accède est quand même bien racontée. J'ai particulièrement apprécié les parallèles entre les personnages... Mais malheureusement, j'ai du mal avec le dessin, que je trouve relativement laid, bien qu'assez lisible.
Shandy, un Anglais dans l'Empire
Fort sympathique cette série en marge de l'épopée Napoléonienne. Une histoire prenante, aux parfums de romantisme. Dommage qu'il y ait parfois de lourdes erreurs scenaristiques qui altèrent grandement la compréhension de l'action. Les non-dits ne sont pas accessibles facilement au pauvre lecteur qui comme moi a un QI de moineau (QI QI cuicui hum...). Les auteurs savent, mais le lecteur non... c'est peut être un peu dérangeant. (Surtout qu'apparemment ils ont eu de nombreuses remarques à ce sujet, je ne suis donc pas le seul... ouf!) En dehors de ça l'histoire est prenante et l'on suit avec enthousiasme l'épopée de cet anglais emmené bien malgré lui aux confins de l'Empire. Les dessins sont quant à eux fort agréables malgré quelques écueils dus a la coloration informatique. Une série à suivre.
100 âmes
Une très bonne introduction pour cette série qu'il faudra à mon avis suivre de près. Les bases sont posées maintenant on peut s'attendre à tout, au meilleur comme au pire. Une histoire de fantômes qui font peur, mais aussi de gentils fantômes qui les combattent. Dit comme ça c'est sur que ce n'est pas très original, mais l'ambiance est très prenante et le dessin y est pour beaucoup. Au premier abord j'ai eu un peu de mal avec le dessin très lisse et ses couleurs verdâtres ainsi qu'avec le manque de cohésion entre les planches. Mais on s'y fait très vite et au final c'est même franchement agréable. Série à suivre, série à surveiller. Delcourt n'en finit décidément pas de dénicher des talents tout autour du monde.
Pandora Box
Très peu crédible le coup de l'association Mythe/Technologie/7 Péchés capitaux. Pour moi c'est juste le gros coté commercial qui soutient la série (sans retirer a la qualité des tomes en soit). Ca fait un peu « tient Le Décalogue ça a bien marché avec les dix commandements! Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire? Les trois petits cochons ? Trop court… les 101 dalmatiens ? Trop long… les 7 péchés capitaux ? Ça c'est un truc porteur... alors après on va un peu broder autour pour pas que ça se voit et que ça soit encore plus porteur! Tient les gens aiment ce qui est moderne alors on va faire une technologie (bon la c'est peut être le choix de l'auteur à la base...) et puis y ajouter un Mythe histoire de faire exercice de style... » Pour ce qui est du mythe je reste quand même perplexe... Je le dis encore une fois ça ne retire rien a la qualité des albums pris à part mais un peu à la crédibilité sur l'originalité de la série... Et puis niveau dessin il n'y a rien à redire. Pour ces deux premiers tomes ça se tient et c'est plutôt pas mal. Le truc qui me laisse quand même perplexe, c'est le prix de la BD en éternelle augmentation. On veut que les gens achètent 8 tomes la même année à 13€. Ok il y a des gens dont je fais partie facilement capables de lâcher 100€ par ans de BD mais je suis loin de penser que ce soit la majorité. Et je suis curieux de voir le succès de cette série auprès du grand public...
Le Chat
Le Chat a ses plus et ses moins, évidemment. Majoritairement, il est quand même drôle, à force de débiter au fil des pages des bêtises poilantes et exécrablement drôles ! Il faut certes de l'esprit pour arriver à des gags aussi bêtes et amusants, je ne dis rien du contraire. Le Chat est unique, et personnellement, j'aimerais avoir un chat comme ça chez moi... Seulement, là où il me déçoit un peu, c'est quand il devient vulgaire ou quand des planches sont vraiment bizarres. Ou quand ses c... sont légèrement exagérées, excusez-moi du terme, mais cela n'apporte pas vraiment grand-chose aux gags... Mais bon, ça reste tout de même mon matou préféré et il est vraiment bien... Longue vie au Chat, donc.
L'artiste de la famille
J'ai eu du mal à accrocher au début de cet album. Les premiers textes sont noirs, trop torturés pour moi, comme si Larcenet cherchait sciemment à entretenir et à extirper le plus noir de son esprit pour le déposer devant nous à la manière d'une psychanalyse dont je n'ai pas envie d'être le psychanalyste. Les dessins n'ont plus ne m'ont pas plu, pas esthétiques, pas harmonieux, aussi torturés parfois que les textes. Mais au fil de l'album, les histoires ont commencé à me toucher un peu plus, jusqu'à "la Momie Inca", que j'ai trouvé forte et prenante. Et puis il y a la dernière histoire où justement Larcenet exprime exactement ce que je ressentais au début de ma lecture : "pourquoi s'acharner à descendre au fond chercher les trophées macabres que j'exposerai au passant qui, forcément, s'y reconnaitra ? C'est de la branlette". J'aime quand Larcenet redevient simple tout en gardant sa lucidité pessimiste, j'y retrouve la force de son humour. Mais globalement, cet album n'est vraiment pas du genre que j'achèterais voire que je relirais : trop noir, trop torturé, et il n'a pas suffisamment su me toucher.
Les Contes de Mortepierre - Florie
La mode des spin-off de séries à succès n'a pas épargné Mortepierre. On ne peut pas dire que celle-ci soit de mauvaise facture, mais il y a quand même un goût de facilité et de peu de créativité. On passera la pirouette vraiment trop facile qui consiste à dire : Ok, Florie n'était pas au courant de ses pouvoirs dans le tome 1 de Mortepierre, c'est-à-dire à l'âge adulte alors qu'elle s'en sert allègrement en étant enfant ! Mais ça c'est normal, il est bien connu que les sorcières perdent la mémoire de leurs pouvoirs magiques en devenant adultes... Bon si on veut... (Je ne suis quand même pas bien convaincu). Et comment une sorcière qui se sert de ses pouvoirs en public de façon si démonstrative ne finit-elle pas sur un bûcher? On la menace bien, on lui dit de pas le faire, mais au final tout le monde est au courant, mais personne ne semble l'être au final ?!? Ca doit encore être les effets de la perte de mémoire au moyen âge... En dehors de ces quelques pirouettes scénaristiques peu convaincantes, il s'agit d'un bon petit conte médiéval "sympathique". On regrettera les dessins de Momo mais Verhaeghe s'en sort quand même très bien. Reste à voir ce que deviendra cette série. Je regrette quand même que cette série soit inspirée de Mortepierre, elle aurait gagné en crédibilité à n'être qu'une nouvelle série anonyme racontant l'enfance d'une petite sorcière. Mais là où elle aurait gagné en crédibilité elle aurait perdu en publicité et en lecteurs... On ne peut pas tout avoir... :(
La Bande à Renaud (Renaud - BD d'enfer)
J'aime beaucoup Renaud, c'est un Homme assez incroyable qui me touche comme peu de musiciens. J'ai donc ouvert cet album avec une certaine fébrilité, espérant y trouver les chansons que je préfère, et espérant aussi qu'elles seront mises en image assez "fidèlement" par cette pléiade d'auteurs. J'ai fermé l'album avec un sentiment très mitigé. Certaines chansons m'ont emerveillées, d'autres m'ont laissées de marbre (c'est peu dire) Dans l'ensemble, même pour un fan comme moi, ce n'est pas du tout une BD indispensable. Je crois que certains auteurs ne sont pas assez entrés dans la chanson qu'ils illustraient, et ont gardés leur style général (ce qui a parfois dénaturé la chanson...) Mais ne boudons pas notre plaisir, il y a de petites merveilles la dedans :)
L'Ascension du Haut Mal
C'est très étrange comme série, je ne m'attendais pas du tout à ça. Étrange, c'est le mot. Dérangeant pourrait en être un autre. C'est en marge de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent (je ne suis pas un grand connaisseur de la BD underground) et je crois que c'est ce qui fait que je n'ai pas plus aimé que ça parce que sinon je ne trouve pas de réel défault. Le dessin est on ne peut plus propre, j'aime beaucoup le style de David B, il réussit à faire des encrages qui paraîssent simples malgré un gros travail et une réelle maîtrise derrière. En fait, c'est véritablement le fond de l'histoire qui m'a déranger. La mère de David B a l'air complêtement paumée face à la maladie de son fils et ses tentatives pour le guérir ne peuvent pas laisser le lecteur insensible. Toute une enfance qui tourne autour d'une maladie, ce n'est pas un sujet nouveau, mais c'est bel et bien la manière dont agissent les parents qui est ici étonnante, parfois déroutante, mais finalement boulversante. De son côté, l'innoncence de David B rend le récit plus léger, sans pour autant le rendre joyeux. Il fait contre-poid en fait, mais c'est bien peu de choses. Attention cependant, cette oeuvre n'est pas du tout destinée au grand public, certains pourraient très facilement ne pas aimer du tout.