Mortepierre

Note: 2.85/5
(2.85/5 pour 20 avis)

Une sorcière cherche à se venger du baron local.


Les Roux ! Sorcières

Florie la rousse est considérée comme une sorcière par les habitants du village. Seul Garin, le bûcheron, son amant, ne prête pas attention aux superstitions. Le jour des noces de la soeur de Florie, Bérangère, le cruel Baron Thibaud de Mortepierre se rend au village pour exercer son droit de cuissage. Le fiancé de Bérangère tente de s'y opposer, mais le baron le fait pendre et enlève la jeune femme. Dès lors, Florie n'aura de cesse de tout faire pour retrouver sa soeur et combattre l'immonde seigneur. Elle trouvera sans peine de nombreuses victimes du baron prêtes à l'aider, et elle découvrira aussi qu'elle dispose bel et bien des pouvoirs d'une sorcière.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1995
Statut histoire Série abandonnée (1er cycle de 4 albums terminé) 5 tomes parus

Couverture de la série Mortepierre © Soleil 1995
Les notes
Note: 2.85/5
(2.85/5 pour 20 avis)
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12/10/2001 | Kael
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Une série culte d'Heroic Fantasy (sans aucune volonté d'être historique selon moi) avec sorcière, loup-garou et autres monstres. Florie, jeune et belle sorcière, part à la recherche de sa soeur. Au cours de ses aventures, elle se frottera au seigneur sans pitié de Mortepierre, au frère inquisiteur, aux religieuses d'un couvent, aux monstres des marais,... Le dessin est à couper le souffle. Mohamed Aouamri signe là ses plus belles planches selon moi (loin devant la Quête et Saga Valta)! Un vrai chef-d'oeuvre! J'ai adoré également le scénario et les dialogues: entre "Les Compagnons du crépuscules" et "Justine ou les Malheurs de la vertu" du marquis de Sade. L'ensemble de l'oeuvre est assez érotique. Réserver la lecture à un public averti! A partir du Tome 5, Rafa Garres, inexpérimenté, piteux et malhabile, remplace Mohamed Aouamri au dessin. Garres signera à lui tout seul le naufrage de cette sublime série qui sera abandonnée.

23/02/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Par le corbeau d’Odin ! Dès les premières pages la nullité et le manque de crédibilité du scénario vous prennent à la gorge telle cette meute de loups attaquant la renarde Florie. Je me demande comment il est possible de se planter à ce point-là sur la façon d’écrire une histoire. Les loups n’attaquent pas les hommes, sauf dans des cas exceptionnels où ils crèvent de faim et ils s’en prendraient dans ce cas de figure à des individus isolés sur leur territoire. On est en hiver, il fait très froid, c’est donc une possibilité me direz-vous. D’accord, mais une meute qui s’aventure hors de son territoire pour attaquer l’homme jusque dans son village, c’est n’importe quoi. Et pourquoi Florie est-elle envoyée toute seule par les villageois à l’orée du bois, armée d’un simple bâton comme repoussoir ? Non je vous rassure je ne vais pas dresser la liste des incohérences et éléments scénaristiques complètement invraisemblables parce qu’avec seulement le tome un je pourrai remplir une page Word entière. J’ai également bien conscience de ne pas avoir en face de moi une série purement historique mais un feuilleton médiéval fantaisiste, mais étant donné que ce récit s’encre dans notre réalité et non dans un monde secondaire imaginaire, j’estime qu’il doit y avoir un minimum de crédibilité sur l’aspect factuel, ne serait-ce que pour facilité l’immersion. On est ici dans un Moyen-âge complètement fantasmé qui n’a jamais existé, voir autant d’invraisemblances à la pelle peut inquiéter sur les connaissances du scénariste en la matière. Si encore les maladresses se limitaient à la véracité historique, je n’en ferais pas tout un plat, étant plutôt tolérant et pas tatillon sur ce point. Mais le récit en lui-même… c’est d’une nullité ! Pardon mais appelons un chat, un chat. Brice Tarvel ne sait pas comment conter une histoire, à aucun moment j’ai été embarqué dans l’aventure, je suis resté à quai, effrayé et ébahi devant ce que je lisais. Il n’y a aucun liant, seulement l’impression de scénettes écrites pour servir de prétexte à un étalage de personnages complètement lubriques, du croupion et de la counnette. La partie concernant les chevaliers rouillés est intéressante : mystérieuse, ancestrale, il plane une ambiance glauque et spectrale. Et puis vient l’explication du pourquoi : en fait il s’agit du forgeron qui balance dans la forêt des armures dont il n’est pas satisfait du travail. Je… ce n’est pas du tout complètement foireux comme explication (ironie inside). C’est vrai, se servir des armures comme matière première, les refondre pour faire d’autres armures ne lui serait pas venu à son esprit de vilain pouilleux. À cette époque, le fer ça coûte que dalle, comme les champignons ça pousse partout, suffit de se pencher pour en ramasser. Désolé, j’avais promis de ne pas faire la liste mais il faut en permanence que quelque chose vienne plomber le récit. L’histoire est naze, les dialogues ne sont pas en reste. C’est d’une platitude souvent navrante, en plus d’être très bavard, les réactions et interactions entre les personnages sonnent de manière totalement factice. Ils sont en revanche plutôt rigolos quand ils mélangent cul et langage paillard. La série devrait être recasée dans humour, je pourrai y revoir ma note. Enfin bref, cela s’étend parfois jusqu’à la voix off qui débite plus d’âneries que le nombre de pairs de seins présent dans l’album : « Le gouffre fut bientôt là, sous nos pieds, pareil à la gueule béante d’un dragon. » Purée, mais qu’est-ce que ça veut dire c’te niaiserie ?! Il y en a un qui a abusé de l’hydromel. Franchement, le seul moment où j’ai dû être raccord avec l’esprit de la BD, c’est quand j’ai bouclé le tome cinq. Parce que je dois être un peu maso pour être allé au bout d’une série qui m’a ennuyée dès le premier album. Si le premier diptyque m’a profondément saoulé, je reconnais que le deuxième fut un poil meilleur avec ces gargouilles, ces bonnes sœurs cinglées et les zombies des marécages. Ça ne vole toujours pas bien haut mais j’ai trouvé ça honnête. Si l’inquisition me mettait la main dessus et qu’à la question on me demandait de choisir entre une relecture de Mortepierre ou qu’on me déverse du verre pillé dans l’anus, je choisirai la deuxième option. (…) Bon, peut être pas, mais vous avez saisi l’idée. En fait voilà, je suis surtout déçu parce que j’apprécie le dessin d’Aouamri et je pense qu’il mérite mieux que ce truc. Les deux premiers tomes ne sont pas toujours au niveau, on sent l’œuvre de jeunesse qui demande à s’améliorer. Le trait d’Aoumari n’atteint pas la grâce et la finesse qu’il acquiert sur Saga Valta, les proportions des personnages manque de justesse. Pour exemple la poitrine de Florie qui parfois se confond avec deux obus siliconés d’actrice porno. Et le six-pack de son ami bûcheron semble irréel, impossible. Je trouve en revanche qu’il y a une très nette progression dans le deuxième diptyque où on prend le style d’Aouamri de plein fouet, très beau, fouillé et détaillé. Il ne cesse d'évoluer dans le bon sens. Le tome 5 voit l’arrivée d’un nouveau dessinateur qui n’a, avec tout mon respect, pas le talent de son prédécesseur. Ajouté à cela une histoire qui n’en finit plu de s’enfoncer dans la médiocrité, il était tant qu’elle s’arrête. Même si on pouvait mettre 0 ou des demis points, j’aurai laissé une étoile rien que pour le dessin. Heureusement ça ne suffit pas pour faire une bonne BD.

14/02/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

On ne s'ennuie pas en lisant cette série de médiéval fantastique avec son lot de magie, de sorcière, d'immondes créatures à la Wrightson. Il y a un peu de tout, ainsi une bande de nonnes débauchées, des bucherons dégénérés et même des lépreux en armures. Tout cela est un peu foutraque mais le récit arrive à retomber sur ses pattes. Il est vrai qu'au fil des tomes l'aspect sexe de l'aventure prend de plus en plus de place, alors pas désagréable à voir mais franchement ça n'apporte pas grand chose à l'histoire. L'auteur a complètement lâché la bride à son imagination, Aouamri s'en donne à coeur joie et son dessin rappelle un peu un certain Loisel, à ce propos la couverture du tome 4 devrait vous dire quelque chose. Le tome 5 démarre un nouveau cycle avec un autre dessinateur qui ne m'a pas convaincu, et puis la série a été abandonnée. Encore une!!

21/09/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est une bonne série écrite par Brice Tarvel pour M. Aouamri qui offre ici un dessin vigoureux, très touffu par endroits, qui peut sembler brouillon, mais à y regarder de plus près, on s'aperçoit qu'il est superbe, un peu inspiré de Swolfs, avec une héroïne attachante, une splendide rousse sensuelle dont les formes très avantageuses sont souvent livrées au regard. C'est ce qu'on peut reprocher un peu à cette Bd, trop de sexe racoleur qui plombe un peu l'élément fantastico-médiéval. Cet aspect sensuel est tempéré par la sorcellerie et un peu d'humour, mais le fantastique n'est pas dominant, ce n'est pas de l'heroic fantasy non plus, l'époque est réelle, on est en 1317, avec une violence propre à cette époque. Le dialogue abondant et riche, utilisant de nombreux mots anciens est à la hauteur de la qualité graphique. Le seul regret, c'est les auteurs qui encore une fois se foutent de la gueule des lecteurs en laissant tomber cette série qui avait encore des trucs à dire. En cas d'achat, lire seulement les 4 premiers albums.

11/09/2013 (modifier)
Par Yannis
Note: 1/5
L'avatar du posteur Yannis

Avis très rapide car je n'ai lu que le premier tome et feuilleté les autres. Je n'ai retenu que trois choses : sexe, sang, violence et pas toujours dans cet ordre. Le scénario n'est pas terrible avec une n ième histoire de vengeance par la rousse prise pour une sorcière mais heureusement le bucheron du coin est amoureux d'elle, bref une situation assez habituelle. En plus, le mythique droit de cuissage évoqué dès le début de l'album n'a jamais existé et est une construction des Lumières (pour plus d'infos sans trop se prendre la tête suivez le lien : Droit de Cuissage sur Wiki). Une série à oublier pour moi. Au fait le 1 c'est pour le dessin qui mériterait même un peu plus.

14/08/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 1/5
L'avatar du posteur McClure

Ahhrggg, que j'ai pris du déplaisir sur cette série. Premier cycle prêté par un ami, et ben heureusement, j'ai lâché au 3e tome. J'aime le médiéval historique, j'aime le médiéval fantasy, j'aime le fantastique, j'aime le cul, j'aime la violence bref j'aurais donc du aimer cette série. J'adore également quand tout part en sucette, tous les ingrédients étaient donc réunis. D'autant que le dessin, même s'il manque de précision et que la mise en couleur est parfois mauvaise, reste dans les "standards du pas mauvais" donc vraiment j'aurais dû adhérer. Oui mais voilà, pour faire partir en sucette un scénario, faut être méchamment bon dans l'écriture de celui-ci. C'est encore plus difficile que de pondre une trame dramatique classique. Il faut une colonne vertébrale dans le foutoir, faut que le bordel soit organisé. Il ne suffit pas de pousser les idées les unes derrière les autres. Et c'est malheureusement le cas ici, avec donc une sensation que le cul est gratuit (autant parcourir une BD dédiée), la violence n'a pas de sens, les personnages flottent dans leur environnement et ne nous amènent aucun intérêt, on ne sait jamais où ça va, comment ça y va mais plus grave pourquoi ça y va. Une série qui aurait pu (dû) mais qui s'est plantue.

17/11/2011 (modifier)
Par zébu
Note: 3/5

Après la lecture du premier cycle de 4 tomes. Bienvenue dans un moyen âge pur et dur ; un univers où tout n'est que violence physique, verbale et sexuelle et dans lequel une plantureuse sorcière va devoir retrouver sa sœur enlevée par un baron local qui veut exercer sur cette dernière un droit de cuissage. Mais un long chemin parsemé d'embuches attend notre héroïne sur lequel elle croisera bon nombre de personnages atypiques et autres monstres malfaisants. Un scénario de base, certes, pas folichon mais qui donne l'occasion à l'auteur de se lâcher et d'inventer des situations assez délirantes et au final intéressantes. A noter aussi que la force de cette BD réside dans ses dessins que je trouve tout bonnement superbes grâce à un foisonnement de détails et à un travail colossal. Bref, un premier cycle assez brutal qui vaut vraiment le coup d’œil, ne serait-ce que pour ses graphiques impeccables et qui mérite bien un 3.5/5.

17/11/2011 (modifier)
Par Antoine
Note: 2/5

Quelle déception ! Après avoir vu et apprécié le dessin d'Aouamri pour La Quête de l'Oiseau du Temps, je voulais essayer cette série. Le dessin y est très agréable, du vrai Aouamri, un dessin digne des meilleures séries BD (c'est d'ailleurs pour cela que je donne deux étoiles)... Mais il sert un scénario vraiment pauvre... On ne s'attache pas du tout aux personnages, surtout pas à l'héroïne à qui il arrive tous les malheurs du monde... L'histoire n'avance pas, les personnages se retrouvent dans des situations vraiment pas terribles... Et puis avoir l'avis de Florie tout le temps, c'est très désagréable ! Mais pour couronner le tout, la BD comporte un nombre incalculable de scène érotiques... Le scénariste est incapable de faire une planche sans une allusion érotique, souvent mal venue et vulgaire... C'est tout simplement pervers !

13/03/2009 (modifier)
Par Cormerais
Note: 4/5

Voici une BD très divertissante et qui vaut le coup d'oeil, c'est bien dessiné, les couleurs sont sombres mais vont bien avec la BD et l'histoire se suit bien, certes la fin est un peu rapide mais bon ... moi ça ne me dérange pas. A lire.

05/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Quand j'ai entamé cette BD par les 2 premiers tomes, j'ai eu l'impression de lire du déjà-vu (la Rousse sorcière sans le savoir, le gros chevalier protecteur, etc...). J'y ai vu un scénario facile, quoique fouillis, et surtout un désinterêt total de ma part : aucune attirance pour l'histoire de cette jeune fille et de son entourage, pas envie de suivre ses pensées, ses aventures et ses malheurs. En outre, le dessin ne m'a pas tant plu que ça. A le regarder à nouveau, je ne lui trouve pas vraiment de défauts. Ca tient peut-être à la colorisation ou au fait que certains personnages sont un peu changeants, notamment l'héroïne dont les seins sont parfois plus gros que la tête. En réalité, je le trouve surtout fouillis. Au final, je crois bien que c'est cet aspect fouillis qui fait que je n'aime pas cette BD. Fouillis dans le dessin donc, mais surtout dans l'histoire. Prenons les tomes 3 et 4 : ce sont des accumulations de nouveaux personnages, de nouvelles factions et dangers, sans qu'on comprenne bien le fil conducteur du récit et surtout de l'héroïne qui fait un peu tout et n'importe quoi. Les dialogues et les relations entre personnages sont totalement artificiels, les péripéties elles-mêmes me font le même effet. Et surtout, le côté racoleur de l'héroïne aux seins énormes qu'on voit sans arrêt dénudée, de ces scènes de sexe purement gratuites à droite à gauche, des autres scènes de combats violents, etc... Ca me gonfle rapidement. Globalement, le dessin n'est pas vraiment mauvais, le récit se laisse relativement lire, mais personnellement, je n'aime pas.

18/03/2004 (modifier)