Voila une histoire de gangsters somme toute très classique. Certes, la personalité et la réputation de l'Ange relèvent le tout, mais il n'a rien là qui puisse démarquer cette oeuvre par rapport au genre en général. Il y a aussi l'adaptation cinématographique, mais finalement, les personnages sont assez différents de ceux de la bd.
Alors, il reste que cette bd est très bien réalisée, avec des dessins très réussis, un rhytme soutenu et apparament une histoire bien documentée. La lecture est très agréable, prenante même, mais comme beaucoup de productions de ce genre, on ferme la dernière page satisfait, mais on revient rarement à la première.
Alors là, je dois contester : The Patrick, en qualifiant La Fontaine d'auteur soporifique, fait un affront direct au patrimoine culturel français. Bon, ok, c'est pas interdit... N'empêche que si toutes les instits de toutes les écoles de France apprennent La Fontaine à leurs élèves, c'est bien qu'on a là un auteur accessible à tous et dont le sens de la rime et de l'humour sont toujours appréciables. Enfin, nous ne critiquons pas ici ce bon vieux fabuliste, mais l'adaptation de quelques unes de ses fables en bd.
Je suis d'accord avec tout le monde : tous les auteurs se sont dépassés et les dessins sont vraiment très beaux, sans exception. Toutefois, ces bons textes bien illustrés ne sont pas très agréables à lire, car c'est vraiment un tour de force que d'adopter une narration fluide en bd en gardant le texte original (ce qui d'habitude est une mauvaise idée, a part comme ici, dans un but éducatif). De cette gageure, celui qui s'en sort le mieux est Turf à mon goût, les autres pédalent un peu dans la semoule...
Donc pas un album à acheter, mais à feuilleter.
J'avais eu l'occasion de lire cette série il y a quelques années et je dois dire que le contexte historique était assez bien rendu. C'est assez logique car on peut constater que Pierre Dubois ("Laïyna"), le scénariste, est un habitué de ce genre d'ambiance. Et donc, à ce niveau-là, le résultat est plutôt réussi.
Le problème c'est que sur la longueur, l'histoire en elle-même m'a un peu lassé. Et je pense que, malheureusement, c'est un syndrôme courant dans la bd historique.
Le dessin de Lucien Rollin ("Ombres") a déjà acquit une certaine maturité, pourtant cette série marque les vrais débuts de cet auteur. D'ailleurs, on peut constater que son trait fin et précis colle très bien avec ce genre de récit.
En résumé, je dirais que Le Torté est une petite série sympa mais qui n'est pas vraiment indispensable dans votre bibliothèque.
De ce fait, je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes fan de Lucien Rollin ou de Pierre Dubois.
J'adôôôôôre !
C'était une de mes séries préférées dans Pif Gadget (avec les Rigolus et les Tristus) et ça me fait encore marrer, presque honteusement, aujourd'hui.
Oui, le dessin n'est pas la grande force de cette BD, c'est même assez laid, mais c'est tellement barge que finalement, c'est sympa tout plein.
Une réédition, vite !
Note approximative : 2.5/5
Il y a dans cet album des dessins bien crades, tellement que franchement c'est dur de les apprécier. Je n'aime toujours pas le style de dessin de Reiser, et en plus certaines planches de cette Bd contiennent des dessins qui ressemblent plus à des esquisses qu'à autre chose.
En outre, il y a une bonne partie des gags pour lesquels je n'ai vraiment pas ri, trouvant ça assez souvent trop crade ou trop gratuitement cynique pour en rire.
Mais par contre, certains gags sont quand même marrants, même certains des plus trashs (le jus d'enfants pas exemple).
Alors bon, comme j'ai ri à un certain nombre de gags et que j'en ai lu beaucoup d'autres avec le sourire, on va dire que c'est une BD pas trop mal.
Voilà une série purement destinée aux adolescents et ça se sent.
Côté dessin, il est bon. Bon, c'est clairement inspiré du style de Crisse (ce qui n'est pas pour moi une référence) mais il est de bonne qualité et la Bd est globalement belle et agréable à lire.
Côté scénario, c'est là que c'est vraiment adolescent. Aucune originalité ou si peu : un méchant empereur, de gentils rebelles, un des rebelles est en fait le frère jumeau de l'empereur, et puis il y a une prophétie, et... bon, c'est pas mal du déjà-vu, non ? D'autant que l'histoire ensuite se résume en une suite de scènes d'actions, des plans d'infiltrations façon jeunes joueurs de jeux de rôles largement favorisés par leur maître du jeu, etc... En outre, les dialogues sont eux aussi carrément destinés aux ados : référence à Highlander par ci, à plein d'autres séries de Soleil par là, dialogues de djeun's avec des mots cools, etc... Je soupirais de léger agacement à chacun de ces clins d'oeil trop voyants.
Mais pourtant, globalement, ça se lit bien et ce n'est pas désagréable.
Bon dessin et scénario limité mais lisible, alors bon, c'est pas mal, quoi.
Pas mal... Oui oui, pas mal...
Mais alors franchement, c'est loin d'être toujours drôle hein.
Larcenet a fait tellement mieux depuis que je suis même assez déçu.
Et puis j'avoue qu'au départ, je ne suis que modérément amateur de ce système de petits gags.
Perdita Queen fait partie des BDs où le dessin de Crisse m'a le plus agacé : sa façon de dessiner les femmes toujours de la même manière, avec leurs corps de mannequins, leurs grosses lèvres et leurs coiffures géantes, ça ne convient pas du tout à mon goût avec ce scénario un peu sérieux.
Car concernant l'histoire, elle n'est pas mal, avouons-le. Et pour une fois également, la narration de Crisse est bonne, ce qui permet d'apprécier le tout à sa juste valeur.
Un scénario assez bon, un dessin en principe bon mais tellement agaçant à mon goût, ça donne en définitive une BD qui se lit bien mais qui ne m'a pas plus marqué que ça.
Un des ouvrages historiques et sérieux de Dimitri. Voilà encore un aspect de la seconde guerre mondiale qui est largement ignoré des livres d'histoire. Dimitri nous place aux côtés d'un prisonnier allemand, pas un fasciste mais un homme simplement, et nous montre crûment le calvaire qu'il va endurer à partir du moment où l'armée allemande sera écrasée à Stalingrad et où il sera fait prisonnier par des Russes à peine en meilleur état.
Le côté appréciable de cette BD, outre son originalité et son sérieux historique, c'est son humanité. Pas de manichéisme : que ce soit allemand ou russe, ce sont tous des hommes, d'un côté ou de l'autre d'une barrière.
C'est un album assez fort et assez poignant. On peut y reprocher un certain manque d'action et de péripéties, mais c'est le simple témoignage d'un homme défait, pas d'un héros (d'ailleurs, connaissant le passé de Dimitri, je me demande quelle part d'autobiographie il y a là-dedans).
Un peu ennuyeux donc pour ceux qui recherchent de l'action ou de l'amusement, mais très instructif, juste et plein d'émotion.
Eh bien moi aussi j'ai pensé aux Mystères de l'ouest en lisant cette BD. On a là des enquêtes et des personnages décalés. Le dessin sort de l'ordinaire, après on aime ou on n'aime pas. Moi je trouve que ce style se marie bien avec l'ambiance étrange qui se dégage de l'histoire. On se retrouve plongé dans une enquête où les enquêteurs sont des agents spéciaux qui ont un cirque pour couverture, c'est pourquoi il ne faut pas s'étonner de voir une femme à barbe assister le héros (qui se trouve être contorsionniste). Bref c'est vraiment décalé, l'enquête elle-même est décalée mais on reste dans un déroulement assez classique. C'est vrai que cette série fait penser à un feuilleton, mais à un feuilleton plutôt réussi. J'attends de voir ce que donneront les épisodes suivants.
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Les Sentiers de la Perdition
Voila une histoire de gangsters somme toute très classique. Certes, la personalité et la réputation de l'Ange relèvent le tout, mais il n'a rien là qui puisse démarquer cette oeuvre par rapport au genre en général. Il y a aussi l'adaptation cinématographique, mais finalement, les personnages sont assez différents de ceux de la bd. Alors, il reste que cette bd est très bien réalisée, avec des dessins très réussis, un rhytme soutenu et apparament une histoire bien documentée. La lecture est très agréable, prenante même, mais comme beaucoup de productions de ce genre, on ferme la dernière page satisfait, mais on revient rarement à la première.
La Fontaine aux fables
Alors là, je dois contester : The Patrick, en qualifiant La Fontaine d'auteur soporifique, fait un affront direct au patrimoine culturel français. Bon, ok, c'est pas interdit... N'empêche que si toutes les instits de toutes les écoles de France apprennent La Fontaine à leurs élèves, c'est bien qu'on a là un auteur accessible à tous et dont le sens de la rime et de l'humour sont toujours appréciables. Enfin, nous ne critiquons pas ici ce bon vieux fabuliste, mais l'adaptation de quelques unes de ses fables en bd. Je suis d'accord avec tout le monde : tous les auteurs se sont dépassés et les dessins sont vraiment très beaux, sans exception. Toutefois, ces bons textes bien illustrés ne sont pas très agréables à lire, car c'est vraiment un tour de force que d'adopter une narration fluide en bd en gardant le texte original (ce qui d'habitude est une mauvaise idée, a part comme ici, dans un but éducatif). De cette gageure, celui qui s'en sort le mieux est Turf à mon goût, les autres pédalent un peu dans la semoule... Donc pas un album à acheter, mais à feuilleter.
le Torte
J'avais eu l'occasion de lire cette série il y a quelques années et je dois dire que le contexte historique était assez bien rendu. C'est assez logique car on peut constater que Pierre Dubois ("Laïyna"), le scénariste, est un habitué de ce genre d'ambiance. Et donc, à ce niveau-là, le résultat est plutôt réussi. Le problème c'est que sur la longueur, l'histoire en elle-même m'a un peu lassé. Et je pense que, malheureusement, c'est un syndrôme courant dans la bd historique. Le dessin de Lucien Rollin ("Ombres") a déjà acquit une certaine maturité, pourtant cette série marque les vrais débuts de cet auteur. D'ailleurs, on peut constater que son trait fin et précis colle très bien avec ce genre de récit. En résumé, je dirais que Le Torté est une petite série sympa mais qui n'est pas vraiment indispensable dans votre bibliothèque. De ce fait, je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes fan de Lucien Rollin ou de Pierre Dubois.
Horace Cheval de l'Ouest
J'adôôôôôre ! C'était une de mes séries préférées dans Pif Gadget (avec les Rigolus et les Tristus) et ça me fait encore marrer, presque honteusement, aujourd'hui. Oui, le dessin n'est pas la grande force de cette BD, c'est même assez laid, mais c'est tellement barge que finalement, c'est sympa tout plein. Une réédition, vite !
Fous d'amour
Note approximative : 2.5/5 Il y a dans cet album des dessins bien crades, tellement que franchement c'est dur de les apprécier. Je n'aime toujours pas le style de dessin de Reiser, et en plus certaines planches de cette Bd contiennent des dessins qui ressemblent plus à des esquisses qu'à autre chose. En outre, il y a une bonne partie des gags pour lesquels je n'ai vraiment pas ri, trouvant ça assez souvent trop crade ou trop gratuitement cynique pour en rire. Mais par contre, certains gags sont quand même marrants, même certains des plus trashs (le jus d'enfants pas exemple). Alors bon, comme j'ai ri à un certain nombre de gags et que j'en ai lu beaucoup d'autres avec le sourire, on va dire que c'est une BD pas trop mal.
Arkeod
Voilà une série purement destinée aux adolescents et ça se sent. Côté dessin, il est bon. Bon, c'est clairement inspiré du style de Crisse (ce qui n'est pas pour moi une référence) mais il est de bonne qualité et la Bd est globalement belle et agréable à lire. Côté scénario, c'est là que c'est vraiment adolescent. Aucune originalité ou si peu : un méchant empereur, de gentils rebelles, un des rebelles est en fait le frère jumeau de l'empereur, et puis il y a une prophétie, et... bon, c'est pas mal du déjà-vu, non ? D'autant que l'histoire ensuite se résume en une suite de scènes d'actions, des plans d'infiltrations façon jeunes joueurs de jeux de rôles largement favorisés par leur maître du jeu, etc... En outre, les dialogues sont eux aussi carrément destinés aux ados : référence à Highlander par ci, à plein d'autres séries de Soleil par là, dialogues de djeun's avec des mots cools, etc... Je soupirais de léger agacement à chacun de ces clins d'oeil trop voyants. Mais pourtant, globalement, ça se lit bien et ce n'est pas désagréable. Bon dessin et scénario limité mais lisible, alors bon, c'est pas mal, quoi.
La Vie est courte
Pas mal... Oui oui, pas mal... Mais alors franchement, c'est loin d'être toujours drôle hein. Larcenet a fait tellement mieux depuis que je suis même assez déçu. Et puis j'avoue qu'au départ, je ne suis que modérément amateur de ce système de petits gags.
Perdita Queen
Perdita Queen fait partie des BDs où le dessin de Crisse m'a le plus agacé : sa façon de dessiner les femmes toujours de la même manière, avec leurs corps de mannequins, leurs grosses lèvres et leurs coiffures géantes, ça ne convient pas du tout à mon goût avec ce scénario un peu sérieux. Car concernant l'histoire, elle n'est pas mal, avouons-le. Et pour une fois également, la narration de Crisse est bonne, ce qui permet d'apprécier le tout à sa juste valeur. Un scénario assez bon, un dessin en principe bon mais tellement agaçant à mon goût, ça donne en définitive une BD qui se lit bien mais qui ne m'a pas plus marqué que ça.
Raspoutitsa
Un des ouvrages historiques et sérieux de Dimitri. Voilà encore un aspect de la seconde guerre mondiale qui est largement ignoré des livres d'histoire. Dimitri nous place aux côtés d'un prisonnier allemand, pas un fasciste mais un homme simplement, et nous montre crûment le calvaire qu'il va endurer à partir du moment où l'armée allemande sera écrasée à Stalingrad et où il sera fait prisonnier par des Russes à peine en meilleur état. Le côté appréciable de cette BD, outre son originalité et son sérieux historique, c'est son humanité. Pas de manichéisme : que ce soit allemand ou russe, ce sont tous des hommes, d'un côté ou de l'autre d'une barrière. C'est un album assez fort et assez poignant. On peut y reprocher un certain manque d'action et de péripéties, mais c'est le simple témoignage d'un homme défait, pas d'un héros (d'ailleurs, connaissant le passé de Dimitri, je me demande quelle part d'autobiographie il y a là-dedans). Un peu ennuyeux donc pour ceux qui recherchent de l'action ou de l'amusement, mais très instructif, juste et plein d'émotion.
Le Cirque Aléatoire
Eh bien moi aussi j'ai pensé aux Mystères de l'ouest en lisant cette BD. On a là des enquêtes et des personnages décalés. Le dessin sort de l'ordinaire, après on aime ou on n'aime pas. Moi je trouve que ce style se marie bien avec l'ambiance étrange qui se dégage de l'histoire. On se retrouve plongé dans une enquête où les enquêteurs sont des agents spéciaux qui ont un cirque pour couverture, c'est pourquoi il ne faut pas s'étonner de voir une femme à barbe assister le héros (qui se trouve être contorsionniste). Bref c'est vraiment décalé, l'enquête elle-même est décalée mais on reste dans un déroulement assez classique. C'est vrai que cette série fait penser à un feuilleton, mais à un feuilleton plutôt réussi. J'attends de voir ce que donneront les épisodes suivants.