Les derniers avis (47169 avis)

Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Bienvenue à Jobourg
Bienvenue à Jobourg

D’abord, je vais apporter une précision concernant ce que dit JBT900, il ne s’agit pas du « premier album de Rabaté en couleurs ». « Ex-voto », bien plus ancien était déjà en couleurs. Mais il est de toute façon vrai que l’auteur nous a plutôt habitué au noir et blanc et que les couleurs particulières de cette album font exception. Il n’y a que trois-quatre couleurs différentes, pas plus. Cela provoque de drôles d’impression. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé… Le dessin, très « gribouillé », procède lui aussi d’un parti-pris formel intéressant. Ce récit de voyage autobiographique est sympathique. C’est sans grande prétention, léger et amusant. Je suppose que vous avez tous connu le supplice des photos de vacances de votre cousin ou des 456 diapositives que la femme de votre patron vous montre en ne négligeant pas de vous raconter une passionnante histoire sur chaque image. Bref... tout ces gens incapables de comprendre que leur photo de vacances ne passionnera jamais les autres autant qu’eux parce qu’ils sont incapables de faire passer ce qu’ils ont vraiment ressenti. Le danger du dessinateur qui décide de faire un album sur un voyage est du même ordre. Il va se baser sur des sensations fugaces et personnelles et va devoir les communiquer à quelqu’un qui n’a jamais été dans le pays concerné… Il se doit d’être meilleur que la femme de votre patron. Et heureusement, c’est le cas. La force de l’album c’est que le personnage ne recherche pas le pittoresque pour le pittoresque… Pas de lieux touristiques célèbres… Il nous explique ses rencontres. Il nous expose la mentalité des gens. Ce qui est en soi beaucoup plus intéressant. Ce que je trouve dommage c’est que l’auteur n’en ait pas profité pour nous apprendre réellement quelque chose sur l’Afrique du sud… Comment a-t-il vu les rapports entre blancs et noirs ? Comment les choses ont-elles évolués depuis la fin de l’apartheid ? Y’a plein de réponses qu’on se pose et auxquelles on aurait voulu des embryons de réponses… Je dois ajouter que dans un genre analogue, j’ai trouvé cet album moins réussi que « Le troisième thé » qui à mon sens allait beaucoup plus loin sur le thème de la découverte d’une certaine mentalité africaine (mais bon... c'était pas le même pays non plus...)

16/05/2004 (modifier)
Par Cixi
Note: 3/5
Couverture de la série Dexter London
Dexter London

Je me suis précipitée sur cette BD lorsque j'ai vu qu'elle était écrite par Léo. Le scénario ne m'a pas déçue mais hélas le dessin n'est pas super, ce qui m'empêche de mettre un 4/5. On retrouve ici tout l'art du scénariste dans l'imagination d'un monde peuplé de créatures farfelues (j'ai adoré le frappeur fou et le gombo). L'évolution du héros au cours de l'histoire rend le personnage attachant et sa relation avec Mc Coy éveille la curiosité. Une remarque cependant, je trouve qu'il y a un peu trop de similitudes avec les mondes d'Aldébaran. Mais cette BD reste bonne malgré tout. Vivement la suite!

16/05/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 3/5
Couverture de la série Les Snorky
Les Snorky

Voilà une bd que je trouve bien faite car elle est intéressante et amusante pour son public, c'est-à-dire les jeunes... Le dessin est assez agréable et original et les histoires bien menées bien que simplistes. Il faut garder à l'esprit qu'il ne s'agit pas d'une bd destinée aux adultes... voilà tout. Bref à conseiller aux plus jeunes lecteurs!

16/05/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 3/5
Couverture de la série Horace Cheval de l'Ouest
Horace Cheval de l'Ouest

Je dois avouer que j'aimais bien ces gags lorsque j'étais plus jeune... Toutefois aujourd'hui ça ne me fait plus rire du tout. Bref je ne conseille pas l'achat (ni la lecture si vous avez dépassé l'âge limite de 12 ans :p ).

16/05/2004 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 3/5
Couverture de la série La Caste des Méta-barons
La Caste des Méta-barons

La caste des Méta-barons... Voici mon avis après lecture des 3 premiers tomes: L'histoire est sympa mais sans plus, et je n'adhère pas trop au mode de récit... J'ai les 2 robots en horreur tellement ils sont ennuyeux. Par contre, pour ce qui est des histoires, elles sont assez originales bien qu'apparemment de plus en plus tournées vers la débauche de puissance. Les dessins sont assez moyens, sans être mauvais. En fait c'est assez irrégulier selon les pages... certaines sublimes et d'autres très moyennes. Malgré tout, ces bd me plaisent et j'aime lire la suite des aventures des Méta-barons. Un avis plus complet après lecture des autres tomes pour bientôt. ;)

16/05/2004 (modifier)
Couverture de la série Le Chat
Le Chat

Bon, je crois que tout le monde aura compris que c'est la BD typique qu'il ne faut lire que dans Télé Magazine. Dans le cadre d'un hebdomadaire, avoir son petit gag de la semaine c'est tout à fait sympa. Par contre, la lecture d'un album entier doit s'avérer lassante. Les gags sont nombreux, des très bons comme des nuls, des bien trouvés comme des faciles. Achat déconseillé.

16/05/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 3/5
Couverture de la série Giacomo C.
Giacomo C.

Ca me semblait bien vieillot mais les réeditions (nouvelle maquette, nouvelles couleurs) m'ont aidé à me lancer, et bien m'en a pris. Alors non, ce n'est pas révolutionnaire, c'est même assez banal dans le principe, seul le cadre étant original. On a Giacomo qu'on pourrait comparer à Largo Winch ou le scorpion dans le schéma. Le tombeur super fort qui arrive toujours à être meilleur que ses adevrsaires pourtant machiavéliques (et n'oublions pas que ce bon petit gars n'a pas forcément le pouvoir politique derrière lui, selon les besoins, les épisodes etc) Bref, ça pourrait paraître assez moyen, mais pas tant que ça si on regarde la série dans son ensemble. Bien sûr, certains albums sont un peu ratés, mais sinon, ça se lit vraiment pas mal. A noter que les nouvelles couleurs sont très réussies.

15/05/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série L'Etat morbide
L'Etat morbide

Je crois l’avoir déjà dit mais je trouve embêtant de devoir toujours donner une note à un album. Non pas que je sois indécis concernant « L’état morbide » mais qui va lire la chronique que je suis en train d’écrire ? Affublée comme elle est d’une note moyenne de trois étoiles auquel a été ajouté le définitif « achat non conseillé »… Vu comme ça, en vitesse, un bdthequien sur deux va s’arrêter là et se dire, ça doit être un truc banal… Et rien n’est moins vrai ! « L’Etat morbide » est tout sauf une bd banale, un truc formaté et standard. C’est une bd originale qui se démarque réellement des autres bd fantastiques. Elle doit sûrement être culte pour certains, on y trouve des choses très rares en bd ! Graphiquement tout d’abord, le trait de Hulet a beau être classique, ses couleurs et sa mise en page éclatée contribuent fortement à donner à cette aventure une atmosphère très particulière. Certains effets s’avèrent un peu gratuit mais la lisibilité reste toujours de mise. Comme l’on dit d’autres avant moi, le point de départ de l’intrigue n’est pas sans rappeler le film de Polanski « Le locataire », lui-même adapté d’un roman de Topor. Un nouveau locataire arrive dans un immeuble un peu glauque et se rend très vite compte que ses voisins ont des attitudes étranges qui confinent au fantastique. La grande différence, c’est que dans le film de Polanski, on ne savait pas très bien si le personnage hallucinait ou si il se passait réellement quelque chose de fantastique dans l’immeuble. Ce double-jeu restait jusqu’au bout un vrai moteur de l’intrigue et permettait au film d’être à la fois une histoire fantastique et une vraie satire sociale. Ici, on n’a pas dépassé la moitié du premier tome qu’on a déjà compris qu’on aurait affaire à du vrai fantastique, baroque qui plus est. Le premier tome procure son effet, c’est certain, le deuxième se perd dans des digressions un peu inutiles face au troisième tome qui propose une fin que je trouve intéressante. Je ne parle pas ici de l’épilogue, somme toute "classique" mais plutôt de la manière dont Hulet arrive à justifier psychologiquement son intrigue, achevant l’étrange quête de son héros en discourant sur son attirance pour cet « état morbide » qui donne le titre à l’œuvre . Il rappelle ainsi à sa manière l’état de grâce inverti, la sublimation noire dont se vantaient Baudelaire ou Lautréamont, l’espèce d’état second, la jouissance dans le morbide … les fameuses « Fleurs du mal »… Chose difficile à décrire que l'auteur arrive à faire ressentir le temps de quelques planches magnifiques... Mais la fin a beau être bonne, l’ensemble est trop disparate, trop d’idées se perdent en chemin et me laissent penser qu’Hulet a voyagé à l’aveugle, trop de pistes et d’idées lancées au détour d’une page ne trouvent pas de suite par après… Cela lui a peut-être permis de rendre les choses vivantes et spontanées mais n’assure en rien une cohérence à toutes épreuves, surtout à la relecture. Le fan pourra me rétorquer que Bilal et David Lynch ne font pas autrement. Chez eux aussi le foisonnement d’idées débouche sur un récit éclaté, plein de cul-de-sacs où tout ne tient pas, où tout n’a pas un sens général. Mais la grande différence, selon moi, c’est que chez Bilal et Lynch, même si certains pans restent obscurs, rien ne semble inutile, tout semble appartenir à une même cohérence mystérieuse, une unité qu’on a la sensation de toucher du bout des doigts. Chez Hulet, ça ne marche pas aussi bien… La maîtrise semble moindre. Tout est moins fini, moins travaillé dans le moindre détail... Ma conclusion : L’état morbide est une bd originale, audacieuse, qui ne manque jamais d’ambition mais qui peine à toucher son vrai but. L’auteur avait peut-être placé la barre trop haut…

15/05/2004 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Calvin et Hobbes
Calvin et Hobbes

Autant le dire de suite : Calvin et sa peluche Hobbes me font "craquer" ! Ce petit garnement, débordant d'imagination, est aussi agaçant pour ses parents qu'attachant pour le lecteur. Le coup de patte de Bill Watterson est tout simplement un de mes préférés dans le genre "strip américain" ... l'auteur réussit à faire passer des expressions pas croyables à ses personnages avec un trait simple, en un mot : chapeau ! :) Les strips sont sympas à lire (le plus souvent), comiques (parfois) et hilarant (très rarement) ! On est dans le running gag à la sauce "ricaine". Les strips fonctionnent le plus souvent par thème réunissant 5 à 6 "gags". Il y a des personnages récurrents réels (Susie) et imaginaires (Spiff le spationaute). L'humour américain est assez "particulier" et j'y accroche difficilement. Ces voisins d’outre atlantique ont l’air d’apprécier les strips construits de la manière suivante : les premières cases mettent en scène le "héros" dans un contexte imaginaire puis il se réveille dans la dernière case qui fait office de "chute". Voici un exemple type : Calvin est dans la peau d’un tyrannosaure dans les premières cases puis on le voit mordre la jambe de sa maman dans la dernière. J’ai déjà vu ce procédé dans les Grimmy et c’est pas plus marrant. :( Ne pas se méprendre, c'est l'achat de la série entière qui ne s'impose pas (environ 230 euros !) car les strips restent trop répétitifs mais la lecture de quelques tomes est agréable et même vivement conseillée ! ;)

15/05/2004 (modifier)
Par Thorn
Note: 3/5
Couverture de la série Les Démons d'Alexia
Les Démons d'Alexia

Une histoire sympathique, même si la sauce ne prend pas assez. C'est probablement dû au nombre de personnages et aux évenements qui démarrent sans beaucoup d'explications (tous les personnages sont très familiarisés avec le surnaturel, mais on ignore d'où cette connaissance leur vient). La suite devrait probablement être réussie, d'autant plus que la fin de ce premier album promet des rebondissements intéressants. Le dessin est un peu trop simple à mon goût pour ce type d'histoire : si les personnages sont vivants et crédibles, l'ambiance fantastique a du mal à s'installer. Enfin, il est quand même très agréable. Disons que l'aspect aventure et humour est bien mieux exploité que le côté mystère et fantastique.

15/05/2004 (modifier)