Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour.
Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.
J'avais entendu et lu beaucoup de bien à propos de cette BD. Et c'est vrai qu'elle est pas mal. Sans plus, juste pas mal. Le personnage de Lincoln, râleur impénitent et perpétuel, n'est pas vraiment original, mais il a le mérite d'être drôle. Ce sont surtout les dialogues qui font le sel de la série, même si certaines situations sont assez sympathiques. J'ai par exemple bien aimé la passe d'armes des dialogues entre Lincoln et qui vous savez (non, pas Voldemort !) dans le tome 2. Le dessin, sans être du niveau de celui de l'auteur de Kochka, par exemple, est assez plaisant, représentatif d'un "nouvelle-nouvelle" BD, qui avantage l'efficacité du mouvement au détriment d'un réalisme accru.
Lincoln est une croisière de plaisance, pas de luxe.
Une BD qui m'a fortement marquée quand j'étais enfant.
Ce n'était pas tant le message sur le sida qui m'avait marqué, mais surtout l'histoire. Elle est d'une tristesse! Et montre tellement bien le monde tel que nous le connaissons (c'est normal puisque c'est Derib).
Je l'ai relue il y a peu de temps, et je dois avouer que mes impressions de lecture sont plus mitigées. Certes l'histoire est toujours aussi triste, mais les imperfections du déroulement de l'histoire sont plus criantes. De plus, tout paraît "artificiel", peu naturel.
Par contre, le message sur le sida m'a plus marqué. De même, "Jo" est un peu le reflet de la société française du début des années 90: le vocabulaire, les vêtements... Très intéressant.
Bref, une BD qui n'est pas de très grande qualité, mais intéressante pour certains aspects.
Prenez un zeste de Zorro, un zeste de "la tulipe noire (pour l'incipit et la balafre), le tout servi par un dessin assez proche de "Lady oscar" et vous obtenez "la rose écarlate". C'est un manga sous la forme agréable d'un album cartonné et en couleur de 48 pages! (le fameux 48 CC de JC Menu) Même si le scénario ne brille pas par son originalité (un héros masqué, une vengeance), j'ai été agréablement surpris par la lecture : une héroïne attachante, un dessin net (malgré les grimaces assez disgracieuses voire exagérées que l'on retrouve ici, comme dans les mangas), des couleurs à l'ordinateur (mais qui ne desservent pas le dessin). Avouons aussi, que l'histoire est plutôt tournée vers un côté "fleur bleue" mais il ne faut pas s'arrêter à cela. Patricia Lyfoung signe là (pour son premier album, je crois ?) une bd de qualité qui conserve un mystère ( lisez la première page) Je le conseille donc sans réserve aux amateurs de capes et d'épées.
Hausman n'a pas son pareil pour dessiner le monde animal et la nature. Il a vraiment un style et une touche qui se repèrent aussitôt tant dans le trait que dans la colorisation. Ces gags sont donc jolis à regarder.
Mais est-ce qu'ils sont drôles ? Relativement oui, d'autant plus que ce sont de bons humoristes de Fluide Glacial qui ont écrit les scénarios de ces scénettes à l'érotisme très gentillet et à la chute toute aussi gentille la plupart du temps.
Rien de vraiment décapant mais juste des petites planches illustrées qui font naître le sourire ou le petit rire.
Sympathique et joli à regarder, sans casser des briques. Cet album est cependant un peu trop vite lu pour que j'en conseille vraiment l'achat.
J'ai passé un moment très agréable à lire cette BD, même si ce n'est pas d'un haut niveau. C'est truffé de clichés sur la famille maghrébine type vivant en France (10 dans un 2 pièces, les tics de langage, le père qui bat sa femme par amour...). Certains sont intéressants, voire drôles, d'autres sont plutôt déplaisants. Ce recueil reprend les trois albums initialement publiés dans des revues des années 1980, et l'on sent l'évolution de Farid Boudjellal sur la longueur, artistiquement parlant. Il nous brosse le protrait d'une famille aux rapports compliqués, entre les parents qui ne rêvent que de revenir au bled et surcouvent leur nombreuse progéniture, et la nouvelle génération, qui aspire à vivre pleinement dans leur pays d'accueil, voire de naissance pour les plus jeunes, à s'intégrer.
On est assez vite submergé par le flot, le croisement des conversations des différents personnages (une quinzaine en tout), et l'on perd un peu de vue l'intrigue de départ, Nourredine qui cherche sa soeur Nadia... Boudjellal s'en souvient de temps en temps, pour régler le sujet en fin d'album, d'assez jolie manière il est vrai.
A lire sans en attendre beaucoup plus qu'un divertissement et un témoignage tendre des jeunes années d'un jeune (à l'époque) auteur beur.
La rose écarlate joue un peu dans la même cour que Belladonne, soit de l’aventure et du récit de capes et d’épée avec un personnage féminin pour personnage principal.
Historiquement, c’est tout à fait imprécis, les amateurs de bd historique bien documentée reprocheront à l’auteur de ne pas préciser d’époque et de ne pas du tout jouer la carte de la reconstitution. Moi, je m’en fous un peu... mais c’est vrai qu’un petit peu plus d’authenticité aurait donné plus de vraisemblance au récit... Passons, on n’est pas chez Glénat et c’est avant tout un récit d’aventure.
L’intrigue en elle-même use de ficelles bien grosses... Les influences sont très très marquées. Ca fonctionne tout de même, parce que le rythme est bon, mais on ne peut pas dire que l’auteur ait pris le moindre risque... Y’a aussi une certaine simplicité dans la psychologie des personnages qui m’a parfois gêné : certains d’entre eux réagissent de manière parfois très adolescente, d’autres ne sont que des caricatures pas toujours bien dégrossies (le grand-père). Ca gagnerait à mûrir un peu de ce côté-là...
Le dessin est très influencé Manga... plutôt bien foutu pour un premier album, très lisible. Je trouve seulement dommage que certains tics typiquement manga soient utilisés à mauvais escient...Les lignes de force, par exemple, peuvent être utiles pour mettre en scène l’action, mais quand c’est pour souligner des émotions ou une révélation, ça peut vite devenir très lourd. Des exemples : la dernière case de l’album ou encore la dernière case de la planche 15 (numérotation de l’auteur). C’est du surlignage inutile et malvenu... La dessinatrice semble toujours chercher une maximisation de ses effets de mise en scène, au détriment de la finesse.
Bon, j’ai l’air de tout casser, là... je suis juste pointilleux en fait et quand j’arrive à préciser ce qui ne me plait pas dans un album, je le dis... C’est une bd bien mignonne en vérité. Le personnage féminin y est plutôt délicieux et y’a de la légèreté et de l’humour là-dedans.
En résumé : un album tout à fait estimable pour une première oeuvre, qui se laisse lire sans problèmes... malgré un petit manque de maturité (bien excusable). Il en faudrait tout de même un peu plus pour ressortir du paysage bd actuel tout à fait saturé...
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Le Gardien de la tour
Récemment, il n’y a pas très longtemps, il m’a été donné l’occasion de lire cet album. Le dessin de Bast, rudimentaire (voire simplissime), n’a l’air de rien comme ça mais est très efficace. Les planches sont assez dépouillées, montrant presque continuellement la même scène du petit gardien vissé dans sa tour. Matyo use de running gags sans donner l’impression de lassitude (un peu comme avec Kid Paddle), même si force est de reconnaître que le meilleur côtoie le moins bon. J’ai particulièrement apprécié les répliques de la petite souris qui tient compagnie au gardien de la tour. A lire ! ;)
K une jolie comète
Voici une petite bd à laquelle il est difficile de rester indifférent. En effet, le thème abordé, traité très sobrement, ne pouvait que m’interpeller. De plus, il se dégage de cet album beaucoup d’émotion. Toutefois, si j’ai été sensible au sujet traité ainsi qu’à la narration (alternant les flash backs), le passé de la fille m’a moins intéressé. Enfin, j'ai trouvé le final presque aussi fort que "la vie comme elle vient" de Trondheim.
Crevaison
Histoire particulière en effet que celle de ce Patte de Mouche qui est purement descriptive et où il se passe peu de choses. Le dessin renforce cette impression avec des personnages figés dans les décors. Mais la fin cynique est plutôt inattendue . . . à essayer !
Fiesta
Petite bd muette se penchant sur le destin d’un homme venant de se faire larguer par sa compagne, "Fiesta!" se lit non sans intérêt. Les enchaînements sont fluides pour aboutir à une image allégorique et antinomique sur l’amour perdu. De plus, le trait de Jousselin me plaît beaucoup. Petit bémol, cette bd est vite lue, petit format et pages peu nombreuses obligent.
Lincoln
J'avais entendu et lu beaucoup de bien à propos de cette BD. Et c'est vrai qu'elle est pas mal. Sans plus, juste pas mal. Le personnage de Lincoln, râleur impénitent et perpétuel, n'est pas vraiment original, mais il a le mérite d'être drôle. Ce sont surtout les dialogues qui font le sel de la série, même si certaines situations sont assez sympathiques. J'ai par exemple bien aimé la passe d'armes des dialogues entre Lincoln et qui vous savez (non, pas Voldemort !) dans le tome 2. Le dessin, sans être du niveau de celui de l'auteur de Kochka, par exemple, est assez plaisant, représentatif d'un "nouvelle-nouvelle" BD, qui avantage l'efficacité du mouvement au détriment d'un réalisme accru. Lincoln est une croisière de plaisance, pas de luxe.
Jo
Une BD qui m'a fortement marquée quand j'étais enfant. Ce n'était pas tant le message sur le sida qui m'avait marqué, mais surtout l'histoire. Elle est d'une tristesse! Et montre tellement bien le monde tel que nous le connaissons (c'est normal puisque c'est Derib). Je l'ai relue il y a peu de temps, et je dois avouer que mes impressions de lecture sont plus mitigées. Certes l'histoire est toujours aussi triste, mais les imperfections du déroulement de l'histoire sont plus criantes. De plus, tout paraît "artificiel", peu naturel. Par contre, le message sur le sida m'a plus marqué. De même, "Jo" est un peu le reflet de la société française du début des années 90: le vocabulaire, les vêtements... Très intéressant. Bref, une BD qui n'est pas de très grande qualité, mais intéressante pour certains aspects.
La Rose écarlate
Prenez un zeste de Zorro, un zeste de "la tulipe noire (pour l'incipit et la balafre), le tout servi par un dessin assez proche de "Lady oscar" et vous obtenez "la rose écarlate". C'est un manga sous la forme agréable d'un album cartonné et en couleur de 48 pages! (le fameux 48 CC de JC Menu) Même si le scénario ne brille pas par son originalité (un héros masqué, une vengeance), j'ai été agréablement surpris par la lecture : une héroïne attachante, un dessin net (malgré les grimaces assez disgracieuses voire exagérées que l'on retrouve ici, comme dans les mangas), des couleurs à l'ordinateur (mais qui ne desservent pas le dessin). Avouons aussi, que l'histoire est plutôt tournée vers un côté "fleur bleue" mais il ne faut pas s'arrêter à cela. Patricia Lyfoung signe là (pour son premier album, je crois ?) une bd de qualité qui conserve un mystère ( lisez la première page) Je le conseille donc sans réserve aux amateurs de capes et d'épées.
Allez coucher, sales bêtes !
Hausman n'a pas son pareil pour dessiner le monde animal et la nature. Il a vraiment un style et une touche qui se repèrent aussitôt tant dans le trait que dans la colorisation. Ces gags sont donc jolis à regarder. Mais est-ce qu'ils sont drôles ? Relativement oui, d'autant plus que ce sont de bons humoristes de Fluide Glacial qui ont écrit les scénarios de ces scénettes à l'érotisme très gentillet et à la chute toute aussi gentille la plupart du temps. Rien de vraiment décapant mais juste des petites planches illustrées qui font naître le sourire ou le petit rire. Sympathique et joli à regarder, sans casser des briques. Cet album est cependant un peu trop vite lu pour que j'en conseille vraiment l'achat.
L'Oud
J'ai passé un moment très agréable à lire cette BD, même si ce n'est pas d'un haut niveau. C'est truffé de clichés sur la famille maghrébine type vivant en France (10 dans un 2 pièces, les tics de langage, le père qui bat sa femme par amour...). Certains sont intéressants, voire drôles, d'autres sont plutôt déplaisants. Ce recueil reprend les trois albums initialement publiés dans des revues des années 1980, et l'on sent l'évolution de Farid Boudjellal sur la longueur, artistiquement parlant. Il nous brosse le protrait d'une famille aux rapports compliqués, entre les parents qui ne rêvent que de revenir au bled et surcouvent leur nombreuse progéniture, et la nouvelle génération, qui aspire à vivre pleinement dans leur pays d'accueil, voire de naissance pour les plus jeunes, à s'intégrer. On est assez vite submergé par le flot, le croisement des conversations des différents personnages (une quinzaine en tout), et l'on perd un peu de vue l'intrigue de départ, Nourredine qui cherche sa soeur Nadia... Boudjellal s'en souvient de temps en temps, pour régler le sujet en fin d'album, d'assez jolie manière il est vrai. A lire sans en attendre beaucoup plus qu'un divertissement et un témoignage tendre des jeunes années d'un jeune (à l'époque) auteur beur.
La Rose écarlate
La rose écarlate joue un peu dans la même cour que Belladonne, soit de l’aventure et du récit de capes et d’épée avec un personnage féminin pour personnage principal. Historiquement, c’est tout à fait imprécis, les amateurs de bd historique bien documentée reprocheront à l’auteur de ne pas préciser d’époque et de ne pas du tout jouer la carte de la reconstitution. Moi, je m’en fous un peu... mais c’est vrai qu’un petit peu plus d’authenticité aurait donné plus de vraisemblance au récit... Passons, on n’est pas chez Glénat et c’est avant tout un récit d’aventure. L’intrigue en elle-même use de ficelles bien grosses... Les influences sont très très marquées. Ca fonctionne tout de même, parce que le rythme est bon, mais on ne peut pas dire que l’auteur ait pris le moindre risque... Y’a aussi une certaine simplicité dans la psychologie des personnages qui m’a parfois gêné : certains d’entre eux réagissent de manière parfois très adolescente, d’autres ne sont que des caricatures pas toujours bien dégrossies (le grand-père). Ca gagnerait à mûrir un peu de ce côté-là... Le dessin est très influencé Manga... plutôt bien foutu pour un premier album, très lisible. Je trouve seulement dommage que certains tics typiquement manga soient utilisés à mauvais escient...Les lignes de force, par exemple, peuvent être utiles pour mettre en scène l’action, mais quand c’est pour souligner des émotions ou une révélation, ça peut vite devenir très lourd. Des exemples : la dernière case de l’album ou encore la dernière case de la planche 15 (numérotation de l’auteur). C’est du surlignage inutile et malvenu... La dessinatrice semble toujours chercher une maximisation de ses effets de mise en scène, au détriment de la finesse. Bon, j’ai l’air de tout casser, là... je suis juste pointilleux en fait et quand j’arrive à préciser ce qui ne me plait pas dans un album, je le dis... C’est une bd bien mignonne en vérité. Le personnage féminin y est plutôt délicieux et y’a de la légèreté et de l’humour là-dedans. En résumé : un album tout à fait estimable pour une première oeuvre, qui se laisse lire sans problèmes... malgré un petit manque de maturité (bien excusable). Il en faudrait tout de même un peu plus pour ressortir du paysage bd actuel tout à fait saturé...