Les derniers avis (47925 avis)

Pas mal du tout cette nouvelle série qui nous vient du Japon. Dans un environnement cyberpunk, entre Miyazaki et Jules Verne, une jeune fille intrépide fait preuve d'une belle inventivité. Elle va saisir la chance qui lui est offerte d'aller explorer le monde d'en haut, et par là même essayer de retrouver son petit ami, disparu depuis un an. Les connaisseurs l'auront constaté, la trame évoque un peu celle de Gunnm, un grand classique nippon et gros succès en nos contrées. Mais la comparaison ne s'arrête pas là, puisque le style de Kasahara, ainsi que son découpage, sont très proches de ceux de Kishiro, sans toutefois atteindre encore la plénitude et la maîtrise du créateur de Gally. De plus le récit, qui fait la part belle aux machines diverses et variées, ménage pas mal de petits moments d'humour gentillet. Le tome 2 est un peu brouillon dans sa narration, mais le tome 3, conclusif, rétablit la qualité à ce niveau. L'histoire prend un virage inattendu avec la révélation de tout ce qui s'est passé "avant". D'un récit d'aventure vernien teinté de cyberpunk, on bascule -provisoirement, c'est un flash-back- dans le planet fantasy et le space opera. Etonnant comme la narration peut ainsi changer de rythme sans pour cela altérer la qualité du récit. Cette partie flash-back est très agréable, assez fluide, et propose, somme toute, une belle conclusion à cette sérié, qui sans être un must, constitue tout de même un petit classique assez sympathique, même si l'on aurait aimé que l'auteur rentre parfois dans les détails.

04/08/2006 (modifier)

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"Le petit Spirou" se rapproche de Titeuf dans son thème, c'est-à-dire principalement la sexualité chez les jeunes enfants. Et pour moi les deux séries se valent à peu près: aucune des deux n'arrivent à me faire vraiment marrer, mais je les conseille pour les enfants... Dans "Le petit Spirou", ce sont Tome et Janry qui ont déjà fait quelques Spirou et Fantasio qui sont aux commandes. Et là où Janry présente un dessin assez réussi, les gags de Tome sont tout de même plutôt orientés pipi-caca et laissent à désirer. De plus, les scénarios se retrouvent au fil des albums et deviennent vite lassants. Néanmoins, quelques tomes passent à la lecture et je le répète, pour les enfants c'est très bien.

04/08/2006 (modifier)

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Pepito est une très bonne BD jeunesse injustement oubliée, d'autant plus qu'elle connut un succès mérité dans les années 50. Luciano Bottaro campe les aventures de son personnage principal dans des caraïbes imaginaires au XVIIème siècle. Qui est donc Pepito? C'est tout d'abord un pirate, et comme tout pirate qui se respecte, Pepito et son équipage ne se privent pas pour envoyer par le fond tous les vaisseaux possibles. Le gouverneur de l'île où ils vivent est le ventripotent gouverneur La Banane, dont les seules et uniques raisons de vivre sont d'amasser le plus d'or possible et d'enfin envoyer au bagne ce maudit Pepito, qui ne perd pas une occasion de faire enrager le gouverneur. Vous l'aurez compris, l'essentiel des histoires peut se résumer à une perpétuelle confrontation entre les deux personnages. Scénario simple à l'extrême, mais qui a l'avantage de permettre la naissance de multiples situations hautement humoristiques. Ce que j'aime dans cette BD, c'est le ton ouvertement impertinent qui y règne. Pepito est une bande-dessinée pour les enfants certes, mais l'absence de scrupules des personnages, leur hypocrisie manifeste en toute occasion, leur lâcheté (même parfois de la part de l'équipage de Pepito) font que cette BD paraît dans bien des cas éloignés des vieux poncifs bien-pensants de la BD jeunesse. Mais ne craignez pas pour vos chères têtes blondes, l'ambiance demeure candide, et si un jour vous voyez un album dans une brocante, n'hésitez pas à l'acheter car c'est une oeuvre rare et précieuse (du point de vue du contenu évidemment) que vous tiendrez entre les mains.

04/08/2006 (modifier)

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"Chien rouge, chien noir" avait été édité une première fois par les éditions PMJ en octobre 1999. Bézian a voulu, dans cet album à nul autre pareil, traiter en bichromie ses planches "pour assumer pleinement le côté artificiel de la BD et réaliser un travail graphique qui ne soit pas de la peinture avec des bulles ou du cinéma sur papier, qui soit quelque chose jouant totalement avec la spécificité de la BD". Le résultat ? Un drôle d'album, ou, toujours d'après l'auteur, le regard du lecteur doit voyager : utilisant à fond la carte de la bichromie, mais aussi les "trous" narratifs, matérialisés par des cases blanches. Chaque chapitre est écrit d'une manière différente avec ces différents outils, et c'est parfois déroutant. Bézian va au bout de son style graphique si reconnaissable, mais cela ne lui permet pas de gagner en clarté. C’est un peu dommage, car une telle histoire de quête d'un ami, sur fond de roman à la Richard Bohringer, aurait pu devenir une classique du genre. A réserver aux fans, mais le grand public se jettera sur Ne touchez à rien, du même auteur.

04/08/2006 (modifier)

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Si je devais classer « Voies off », je dirais que c’est un « polar sympa ». L’album est décomposé en plusieurs histoires courtes, ces dernières présentent à chaque fois une chute assez drôle et souvent surprenante. Les histoires sont assez variées, tantôt elles présentent des enquêtes policières, tantôt elles mettent en place des personnages proches de nous qui vont créer un méfait, tantôt ce sont des règlements de comptes entre bandits… et je n’en dis pas plus car certaines d’entre elles sont réellement très inattendues et la plupart me sont apparues très réussies ! J’ai aussi apprécié la diversité des lieux et des époques parfaitement adaptés aux scénarii. La voix off qui accompagne majoritairement ces histoires ne m’est pas jamais apparue lassante, parfois j’ai senti qu’elle me parlait directement ! Les scénarii ont un parfum de cynisme et un arrière goût humoristique qui m’a fait souvent sourire. La narration est vraiment excellente ! Si je n’ai pas découvert « Voies off » plus tôt, c’est à cause de la mise en couleurs par informatique qui me rebute : je trouve que les aplats et les dégradés sont trop lisses. Je pense qu’un papier plus granuleux ou un traitement se rapprochant de la mise en couleurs de Matz, le dessinateur de « Le tueur », devrait escompter ce rendu graphique trop fluide à mon goût. A part ça, les tons utilisés sont en parfaite adéquation avec l’ambiance de chaque histoire. La mise en page et le découpage sont excellents, tout cela concoure au grand plaisir de lecture que j’ai pu éprouver en découvrant cette BD. Je tiens à saluer la perf’ de Yannick Corboz d’avoir réussi à créer une bonne cinquantaine de personnages différents pour ce recueil ! Chapeau l’artiste ! Avec ce recueil d’histoires courtes « polaristiques », le scénariste de « Ratafia », Nicolas Pothier, change totalement de registre avec, à mon avis, beaucoup de réussites. J’ai apprécié, dans cette BD, l’originalité des scénarii et le petit ton humoristique. Grâce également à un découpage et à une mise en page excellents, j’ai éprouve énormément de plaisir à lire cet album. J’espère bien que les auteurs auront l’idée de sortir une suite à « Voies off ». Etant donné que ces histoires sont courtes et peuvent être réalisées entre albums ou séries aux scénarii longs, je me dis que c’est parfaitement possible même si ça prend des années… En attendant, je pense que j’aurai toujours énormément de plaisir à relire ces histoires courtes !

04/08/2006 (modifier)

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"Kidpaddle" fait partie des bonnes bds d'humour pour enfants. Sans être pour autant transcendante, elle reste plutôt sympa... Personnellement, je n'ai pas rigolé en lisant la bd, mais je pense que pour des garçons d'une dizaine d'années qui aiment les jeux vidéos, c'est très bien. Les dessins sont pas mal non plus, toujours dans l'esprit jeux vidéo... Une bd à offrir pour votre petit neveu ou petit cousin.

04/08/2006 (modifier)

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J'ai lu la totalité de "Battle Royale" chez un ami et je dois dire que pour l'instant, c'est le manga qui m'a le plus passionné (en même temps, j'en ai pas lu beaucoup). En effet, j'ai eu du mal à m'arrêter de lire la bd: d'une part l'histoire est prenante et d'autre part, le dessin est vraiment magnifique. Bah oui, une toute bête histoire de série Z a réussi à me captiver entièrement... Et "toute bête" est vraiment un bon descriptif: en gros, une trentaine de jeunes doivent s'entretuer en 3 jours, et il ne doit y avoir qu'un seul survivant. On a ici du gore à l'état pur, et il faut avouer que c'est très divertissant. Je ne mets néanmoins que 3/5 à cause d'une grosse erreur qu'a fait l'auteur (pour moi): mettre une scène d'amour très hard en plein milieu du tome 3. Je pense qu'une petite scène érotique vite faite, bien faite se serait intégré beaucoup mieux... Comme je l'ai dit plus haut, en plus d'avoir un scénario très divertissant, les dessins sont vraiment une réussite totale. J'ai du mal à dire que même les boyaux sanguinolents sont beaux, mais c'est le cas... Superbe maîtrise graphique de l'auteur. Par ailleurs, j'ai aussi vu le film adapté du manga et j'ai bien aimé. Peut-être un peu moins hard, mais en tout cas, je trouve que les deux se valent.

03/08/2006 (modifier)

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La bande-dessinée, avec cet album collectif, prouve cette fois encore (a t’elle encore besoin de le prouver ?) qu'elle est capable d'aborder des thèmes "sérieux" et graves. "Rire étant le propre de l'homme, peut-on dire que rire du racisme est le propre du sale de l'homme?" nous dit l'introduction, formulation digne d'un sujet de philosophie. Vaste question, sur laquelle j'aurais tort de me risquer. Je préfère apprécier la qualité humoristique des gags et strips proposés. Cet album propose donc quantités de gags de différents auteurs, et certains gags ont même été à l'origine conçus pour la scène, et adaptés par la suite en BD. Il faut bien avouer que la qualité des différents strips est bien inégale, on alterne le médiocre à l'excellentissime. Dans le moyen, j'intégrerais en particulier les gags conçus pour la scène, comme quoi un bon humoriste de cabaret et un bon dessinateur ne font pas forcément un bon strip. Mais certains gags, non seulement en plus d'être hilarants, ont l'extraordinaire faculté de faire prendre conscience, avec une évidence telle, de l'essence même du racisme, à savoir un mélange grossier de peur et d'ignorance. "Rire contre le racisme" est un album citoyen (même si je comprends pas pourquoi les bénéfices de sa vente reviennent en partie à l'Union des Etudiants Juifs de France), et malgré la qualité inégale des strips, je le recommande chaudement à tout un chacun.

03/08/2006 (modifier)

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Cette série plaira beaucoup aux amateurs de l'humour Fluide Glacial. Ici, nous avons droit à une bonne satire de Maester sur les bonnes soeurs... Soeur Marie-Thérèse est une religieuse qui se castagne, qui boit, qui fume un petit joint de temps en temps, en gros le contraire de ce qu'on pourrait penser d'une bonne soeur. Mais je pense que l'auteur en fait parfois un peu trop: un tome passe très bien, mais au bout de plusieurs albums, j'en ai marre de voir soeur Marie-Thérèse faire les mêmes conneries et se faire enguirlander par la mère supérieure... Mais pour moi, c'est dans le dessin que se situe le gros point fort de la série. Le noir et blanc est habilement manié par Maester, et ses traits sont réussis sur tous les personnages. Mais surtout, c'est toujours un plaisir de dénicher le détail qui nous aurait échappé, ce qui encourage la relecture.

03/08/2006 (modifier)

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De l'humour érotique en quelques planches et en noir et blanc. Un graphisme qui va du mignon mais pas hors du commun au franchement réussi selon les strips. Et un humour qui ne se prend pas au sérieux, j'ai bien rigolé en feuilletant cette œuvre. Une œuvre sympathique à feuilleter mais qui ne justifie pas forcément un achat surtout qu'elle est assez inégale.

03/08/2006 (modifier)

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