Edison Fantasy Science

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Mais qu'y a-t-il dans le monde d'en haut ?


Gentosha Seinen

Nostragia est une cité préservée, nichée au fond d'une cuvette seulement reliée au monde d'en haut par une cascade... Mais il est interdit pour les habitants de Nostragia d'aller dans le monde d'en haut, que ce soit en volant ou en escaladant la falaise. Cependant, Milo, la mécanicienne intrépide, est très attirée par le monde d'en haut. Le jour où elle sauve son village de l'attaque d'un monstre venu d'en haut, elle est exceptionnellement autorisée à aller voir ce qu'il y a en haut, mais sans violer la loi. Elle va donc inventer un stratagème...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 2006
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Edison Fantasy Science © Kami 2006
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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04/08/2006 | Spooky
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Par ArzaK
Note: 3/5

Pas mal du tout pour un premier tome. Malgré que les postulats de cette aventure ne soient pas d’une originalité flagrante, j’aime beaucoup l’ambiance qui s’en dégage. Oui, le monde clos sur lui-même et l’héroïne qui en sort pour découvrir le vaste monde, c’est du déjà vu et revu des milliers de fois. Mais ici, il y a le petit quelque chose qui fait la différence : le charme de l’héroïne (même si elle est un peu bizarre avec ses jolis seins rebondis et ses hanches inexistantes), la facture du dessin qui a du caractère avec un côté un peu carré et géométrique. J’aime aussi la manière dont sont exposés les détails techniques des inventions de l’héroïne. Il y a une vraie imagination là-dedans. Et ça, ça apporte une vraie touche d’originalité à la série. Je n’avais jamais vu ça dans une bd, à part dans certains épisodes de Le Mercenaire.

23/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Pas mal du tout cette nouvelle série qui nous vient du Japon. Dans un environnement cyberpunk, entre Miyazaki et Jules Verne, une jeune fille intrépide fait preuve d'une belle inventivité. Elle va saisir la chance qui lui est offerte d'aller explorer le monde d'en haut, et par là même essayer de retrouver son petit ami, disparu depuis un an. Les connaisseurs l'auront constaté, la trame évoque un peu celle de Gunnm, un grand classique nippon et gros succès en nos contrées. Mais la comparaison ne s'arrête pas là, puisque le style de Kasahara, ainsi que son découpage, sont très proches de ceux de Kishiro, sans toutefois atteindre encore la plénitude et la maîtrise du créateur de Gally. De plus le récit, qui fait la part belle aux machines diverses et variées, ménage pas mal de petits moments d'humour gentillet. Le tome 2 est un peu brouillon dans sa narration, mais le tome 3, conclusif, rétablit la qualité à ce niveau. L'histoire prend un virage inattendu avec la révélation de tout ce qui s'est passé "avant". D'un récit d'aventure vernien teinté de cyberpunk, on bascule -provisoirement, c'est un flash-back- dans le planet fantasy et le space opera. Etonnant comme la narration peut ainsi changer de rythme sans pour cela altérer la qualité du récit. Cette partie flash-back est très agréable, assez fluide, et propose, somme toute, une belle conclusion à cette sérié, qui sans être un must, constitue tout de même un petit classique assez sympathique, même si l'on aurait aimé que l'auteur rentre parfois dans les détails.

04/08/2006 (modifier)