Les derniers avis (47906 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Mélodie au crépuscule
Mélodie au crépuscule

J'avais moyennement apprécié Betty Blues lui trouvant des qualités mais n'étant pas totalement convaincu par le fond et l'histoire. Avec Mélodie au Crépuscule, j'ai un peu le même sentiment même si je ne peux nier avoir ressenti quelques émotions agréables lors de ma lecture. J'aime bien le dessin de Renaud Dillies. Simple et fluide, il dégage une vraie esthétique, notamment sur ces planches où il use de son répétitif gaufrier de 6 cases pour réaliser une mise en page globale et souvent très jolie. Cependant, même si j'aime les teintes de couleur de ses planches dans leur ensemble, je trouve qu'il manque un petit quelque chose à la colorisation de chaque case, comme si des aplats de couleurs aussi unies ne collaient pas tellement à l'ambiance de l'histoire. J'ai eu quelques difficultés à entrer dans le récit de Mélodie au Crépuscule. Les digressions rêveuses du héros surgissent trop vite pour moi dans l'album et ne m'ont pas laissé le temps de m'imprégner de l'ambiance. En effet, j'ai nettement mieux ressenti l'émotion dégagée par le récit à partir du milieu de l'album, et les moments musicaux sur les toits de la ville ou dans le camp tzigane m'ont davantage touché. Ce n'est donc qu'au bout de quelques pages que je me suis laissé bercer par le récit doux et poétique, que j'ai pu apprécier les quelques références à Brazil, Mary Poppins et tout simplement à la recherche de la liberté physique, intellectuelle et musicale, le nomadisme à la tzigane. Comme pour Betty Blues, je trouve la fin du récit un peu en deçà du reste de l'album. Moins abrupte que dans le précédent album, elle manque cependant un peu de force à mes yeux. Je l'ai ressentie presque comme étant un peu artificielle, comme une recherche d'une fin dramatique à un récit que j'aurais aimé voir s'achever sur une note de rêve et de liberté comme pour le reste de son histoire. Une lecture agréable, de jolies planches, de vrais moments pleins d'émotion et d'imagination, un album dont je conseille la lecture.

17/10/2006 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Watch
Watch

Note approximative 2,5/5. J'attendais franchement mieux de cette série lancée à grand renfort de publicité. Si l'idée de départ d'une section de l'ombre de l'ONU type mission impossible peut sembler intéressante, la réalisation elle, est assez décevante. Tout d'abord, le scénario de ces 2 premiers tomes est assez prévisible, tout semble assez facile pour les héros, il n'y a pas de réelles surprises pour le lecteur. Je n'aime pas trop non plus le dessin qui pour l'instant est peu expressif et assez figé. En points positifs, la psychologie des personnages est assez fouillée et c'est assez instructif d'un point de vue géopolitique. On attend une amélioration pour les tomes suivants, mais pour l'instant, c'est pour ma part assez dispensable.

17/10/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5
Couverture de la série Planètes
Planètes

Adepte de SF, c'est avec un certain plaisir que j'ai lu ce manga, original et réaliste sur certains points. J'ai apprécié que les auteurs s'en tiennent à 4 tomes, plutôt que de nous servir du réchauffé sur 15 tomes, comme cela arrive quelque fois sur ce type d’œuvre. Il en résulte une narration assez dense (pour un manga !). Par contre, certains aspects, comme les visages aux expressions démesurées, ou certains raccourcis scénaristiques, comme les attentats des écolos de l'espace, ou encore le discours final du héros, nous rappellent à quel type d’œuvre on a affaire. ha, aussi, Il y a quelque chose qui m'a prodigieusement agacé: lorsque les personnages aparaissent de 3/4 face, l'oeuil du fond n'est pas dessiné, remplacé par une ombre hachurée. Pourquoi ça? choix esthétique discutable ou négligence de la part de l'autuer? Pas mal quand même. Distrayant.

17/10/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5
Couverture de la série La Bulle De Bertold
La Bulle De Bertold

Une belle anticipation, qui n'est pas sans rappeler le style d'un certain Bilal : un hypothétique futur très noir, un style graphique assez sombre également, des personnages machiavéliques, un aspect poétique toujours présent. Enfin, même si, à mon sens, le scénario est un peu léger, l'ensemble reste très correct. Une bd à lire sans hésitation.

17/10/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5
Couverture de la série Quintos
Quintos

Andréas est vraiment un auteur et un dessinateur hors pair, mais j'ai vraiment l'impression que le one shot n'est vraiment pas son format de prédilection. L'histoire est vraiment trop courte pour lasser l'aspect contemplatif de l’œuvre s'installer. On a l'impression que dès que l'émotion commence à naître, ça y est, c'est fini. Triste fin, en plus, comme dirait Tex Avery. C'est sans doute pour insister sur le coté désespéré de l'épopée des brigades internationales pendant la guerre d'Espagne, qui furent un véritable abattoir pour idéalistes venus du monde entier...

17/10/2006 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
Couverture de la série Hurlevent
Hurlevent

Le hasard est curieux. Je relisais la semaine dernière "les mémoires intérieures"de François Mauriac. Celui-ci notait dans ses carnets en 1959, en parlant de "Haute-Painte" (autre traduction pour "Wuthering Heights") : "mais je n'ai jamais douté non plus qu'un grand livre comme celui d'Emily Brontë a été lentement formé par les alluvions d'une vie et qu'il s'est enrichi jour après jour de son désir et de sa douleur". Et voilà que je tombe sur cette bande dessinée "Hurlevent", scénarisé par Yves Leclercq, qui s'inspire d'un épisode de la vie d'Emily Brontë pour expliquer la naissance de ce monument de la littérature mondiale. Si l'histoire se lit bien, un sentiment de malaise s'instaure au cours de la lecture. Deux explications peuvent être données : D'une part il existe bel et bien un côté morbide voire malsain dans ce livre ; et d'autre part le dessin vient accentuer cette étrangeté. Je suis surpris par le parti pris de Jérôme Deleers qui opte ici pour la quadrichromie, ce qui donne un aspect "photo" à ses planches. Mais surtout, j'ai eu du mal à m'habituer aux visages qui semblent avoir été collés sur les corps des personnages. Plus on avance dans l'intrigue, plus les têtes semblent se détacher des corps... Par contre les décors en arrière- plan sont somptueux et ayant été à plusieurs reprises à Bruges, je ne peux que m'incliner devant le travail documentaire effectué par Deleers. Avis mitigé donc mais ce livre se lit avec plaisir.

16/10/2006 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5
Couverture de la série Métal (Guice/Brown)
Métal (Guice/Brown)

Je viens de lire le deuxième tome. Commençons par le premier : Les pouvoirs des nobles, le nom des méchants (les silkes), l'invasion de ce peuple inconnu ou oublié me rappelle indéniablement Star Wars. Et oui, nous avons ici affaire à un 'Space opera' digne de ce nom. La dynastie dirigeante, les Hurons, est en lutte contre un ennemi intérieur, un conte rebelle aussi marginal que violent et une menace extérieure, les Silkes. Ce premier album ne perd pas de temps à mettre en place les pièces. Partant sans doute du principe qu'à notre époque, nous avons l'habitude de lire et voir des ouvrages de ce gabarit, on rentre vite dans les explications, dans l'action. Déjà, les alliances, les caractères se forment et se forgent. Sûrement cela annonce t il de belles trahisons futures… Le scénario coule de source, tout s'enchaîne avec aisance, aucune longueur, on ne s'ennuie pas. Le tome 2 est du même accabit sur le plan narration. Ca bouge, ça explose, c'est vivant, c'est vraiment agréable. Pourtant, la BD n'est pas exempt de défauts. Deux idées m'apparaissent : - Soit les auteurs ont pris le parti de ne pas se lancer dans des débauches et explications technologiques afin de ne pas noyer le lecteur sous des flots immondes et batards de neo technologie. - Soit les auteurs n'ont pas voulu se pencher plus sur les capacités physiques du monde et ont décidé de faire ce qu'ils pouvaient avec ce qu'ils avaient. Dans les deux cas, un fossé se crée entre le monde futuriste hyper technologique (Wouah ! Les armures !) et la simplicité des termes utilisés. Personnellement cela m'a un peu fait sourire par moment…Dommage. Cependant, dans le tome 2, ce défaut ne réapparait pas. Maintenant, le dessin. C'est sans conteste un élément porteur du récit. Les personnages, les corps, sont nets et bien proportionnés, les mouvements sont dynamiques et les positions n'apparaissent jamais étranges. Pourtant, de près, les têtes souffrent d'une certaine grossièreté du trait qui m'a gêné. En y revenant sur le tome 2, je m'aperçois que le trait est en fait très proche du ''brouillon''. Mais un brouillon bien maitrisé :). En revanche, les expressions des visages sont rendues avec une belle subtilité. Le meilleur est sans aucun doute la mise en couleur, mélangeant technique classique et ordinateur. Le rendu est excellent et donne une vraie vie au dessin. De plus, la mise en couleur est une alliée précieuse qui cache les défauts du trait. Bref, au final, le tome 1 est très bon, belle introduction, personnages sympathiques. Mais le tome 2 devient plus classique avec un pensée pour "gunmm" et ses batailles entre cyborg. J'ai aussi une pensée pour le "fléau des dieux" et sont space opéra. Autant le tome 1 m'avait emballé, autant le tome 2 m'a légèrement déçu... Cela ne m'empêchera aucunement de lire le tome 3 ! En plus vous l'aurez remarqué la parution est rapide, puisque le tome1 est sorti en aout et le 2 en novembre !

16/10/2006 (modifier)
Couverture de la série Ascensions
Ascensions

Premier album sympathique d'un tout jeune auteur ("Né approximativement en 1981" nous dit Le Cycliste) qui assume d'emblée scénario, dessin et mise en couleur, pour un résultat plutôt plaisant. On fait rapidement connaissance avec une petite bande de copains assez attachants, hormis peut-être Hubert, le pseudo boute-en-train. En effet, il se donne un mal fou pour être drôle et spirituel, un peu à la façon de Richard de Les formidables aventures de Lapinot. Mais là où Richard est réellement désopilant, Hubert fait invariablement un bide. Même ses amis trouvent qu'il en fait trop, un peu comme si l'auteur se moquait ainsi de lui-même. Cette bande de copains décide d'explorer la mystérieuse et tentaculaire structure architecturale, à la base de laquelle ils vivent. On va donc les suivre dans cette aventure, tout au long de ce premier tome, au rythme qui va crescendo, et qui pose beaucoup de questions sans répondre à aucune. Néanmoins, plus qu'un tome d'exposition, on a affaire à une histoire qui avance avec son lot de surprises. Le mystère s'épaissit, et, parvenu à la dernière page, on a vraiment envie de connaître la suite. Le dessin est quant à lui très abouti en ce qui concerne les représentations de cette structure monde, ou du village dans lequel vivent les personnages. Ces derniers, en revanche, sont assez grossièrement voire même hideusement représentés, au niveau du visage surtout. Mais cela n'a pas entamé le plaisir que j'ai eu à parcourir cet album. La mise en couleur, assez réussie, n'y est sans doute pas étrangère. J'en conseille donc l'achat, et le gratifie d'un 3/5 qui aurait été un 3.5 si c'était possible ;)

16/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Frédéric Joubert
Frédéric Joubert

Frédéric fait ses débuts dans le mensuel "Circus" n° 29 d'Août 1980. Il y disparaîtra -définitivement- dans le n° 63 de Juillet 1983. Une série à laquelle le public n'a pas adhéré. C'est vrai que le postulat de départ est assez simple : un banal chauffeur de taxi découvre un cadavre dans le coffre de sa voiture ; dit cadavre qui va lui attirer moult ennuis. Dommage, car le scénario imaginé par Filippini est ensuite plutôt relevé, bien construit, apportant matière aux histoires. Mais, surtout, il y a le graphisme de Rossi. Alors à ses débuts (mais ça, je ne le savais pas encore) ce dessinateur y va d'un très vif, déjà maîtrisé, fouillé ; bien que j'y ai ressenti une certaine influence de Giraud ou Jijé. Mais il faut bien un début à tout. Rossi -par la suite- magnifiera son dessin dans des séries comme Jim Cutlass, W.E.S.T, Le chariot de Thespis... "Frédéric Joubert" ?... Une bonne série. Pas trop originale mais aux scénarios bien construits et au dessin qui -déjà- annonce un "grand". Courte série aussi, qui fera pourtant l'objet de trois albums édités de 1981 à 1983.

16/10/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Line
Line

Line fait ses débuts dans le périodique du même nom, n° 86 du 1er Novembre 1956. C'est un peu naïf, c'est vrai : une jeune fille franche, honnête, audacieuse aussi qui résoud sans trop de problèmes des situations souvent délicates (cf. "Le piège au diable" où c'est elle qui emmène une cordée de secours -composée de spécialistes- retrouver des personnes dans la montagne). Mais ça se lit. Et bien. Drôle de série quand même. Ses histoires vont paraître pendant quasi 17 ans, pour se terminer dans l'hebdo Tintin n° 6, 27ème année, du 8 Février 1972. Line aura eu plusieurs "papas" également. Les créateurs -Goujon et Bertier- qui composent les histoires paraissant dans l'hebdo "Line", sont remplacés par Cuvelier (Corentin) au dessin et Greg (dois-je vous le présenter ?) au scénario ; ce de 1962 à 1972. Et là, chers lecteurs, c'est autre chose. Notre "charmante héroïne" devient plus sûre d'elle, plus dynamique encore, fait preuve de plus de perspicacité et résoudra nombres d'énigmes policières. Seules, d'ailleurs, les histoires de Cuvelier et Greg feront l'objet d'éditions en albums (de 1966 à 1973). J'aime bien Line. De "nunuche" au départ, les histoires vont s'affermir sous des scénarios bien construits ; qui plus est bien mis en scène graphiquement par la "patte" d'un Cuvelier qui -néanmoins- réalise des mises en pages sans réelle explosivité. Les premiers albums, brochés, sont assez rares à trouver ; qui plus est en bon état. Heureusement pour elle, Bédéscope -de 1979 à 1985- a eu la bonne idée de la faire ressortir des cartons où elle était oubliée ; ce en 5 albums cartonnés. Si vous en trouvez, paginez donc. Vous aurez la bonne surprise de découvrir des histoires bien faites, bien dessinées -qui ne marqueront pas la BD, c'est vrai- et qui vous feront passer un bon moment de lecture.

16/10/2006 (modifier)