"Où la neige ne fond jamais""La plus grande de ces montagnes, nous l'appelons Chomolungma : la déesse mère du monde… On dit qu'elle est si haute que l'oiseau qui la survole devient aveugle… C'est vrai qu'elle ressemble à une déesse… une déesse blanche au pays des dieux !… et là-haut, sur son sommet, quoi qu'il arrive… la neige ne fond jamais."Sanchez nous livre un scénario engagé sur la question Tibétaine. L’album est d’ailleurs préfacé par le Dalaï-Lama. C’est une fiction réaliste qui a pour but de sensibiliser les lecteurs sur ce qui se passe actuellement au Tibet. L’histoire nous fait suivre trois personnages tibétains qui résistent chacun à sa manière à l’occupation chinoise. Une jeune femme, Dolma, qui choisit l’exil ; un vieux moine qui manifeste pacifiquement et se retrouve torturé en prison ; et Norbu, un jeune père de famille qui s’engage dans le militantisme. Il y a des scènes assez émouvantes qui retranscrivent bien ce que ressentent les protagonistes, c’est quelques fois un peu maladroit mais ça part d’une bonne intention. C’est une BD intéressante, qui prend son temps (plus de 60 pages) pour bien nous montrer comment les Chinois tentent de faire disparaître des coutumes, une religion, une langue et un mode de vie, comment ils essaient de formater (effacer) tout un peuple.
Les dessins de Ferra, sont jolis, son trait est fin et léché. Ces couleurs pastelles sont très belles. Mais je trouve les personnages souvent un peu trop figés et ça me donne l’impression sur certaines cases que les personnes sont dans des positions bizarres.
"Aquablue" la planète océanique...
Cailleteau a créé un univers et des histoires à la fois SF et fantastique. Ces personnages sont très attachants, surtout (paradoxalement) le robot Cybot. La série compte actuellement 4 cycles terminés. Le premier (Tomes 1 à 5) est mon préféré car on découvre les personnages et le monde d’Aquablue avec son petit côté écolo très sympa. Le second (Tome 6 et 7) est intéressant car on en apprend plus sur Nao le héros de la série. Le troisième (Tome 8 et 9) renoue avec le côté écolo, mais en mettant les deux pieds dans le plat, de plus l’histoire est un peu bidon, on dirait un remake de Jurassic Park 2. Le quatrième (Tome 10 et 11) se laisse lire, mais ça ne vaut pas les deux premières histoires même si voir évoluer nos héros dans de nouveaux mondes est toujours divertissant.
Côté dessin, jusqu’ici trois auteurs se sont succédés : Vatine (Tome 1 à 4), Tota (Tome 5 à 9) et Siro (Tome 10 et 11). Et je trouve qu’à chaque fois le passage de relais s’est fait en douceur. Les styles semi-réalistes sont très proches sans pour autant tomber dans le piège du sous-plagiat. Je ne suis pas un admirateur de chacun que de ces auteurs mais je trouve leurs planches efficaces.
Pour les couleurs, de nombreux auteurs se sont suppléés, mais pour moi, aucun n’a vraiment été à la hauteur. Les tons utilisés sont trop criards. Attention, ce n’est pas mauvais, c’est juste moyen et c’est dommage. Mes préférées sont les recolorisations du premier cycle.
"Star Wars - L’empire écarlate", quand y en a plus, y en a encore ! ^^
Cet épisode en deux tomes, scénarisé par Richardson et Stradley, se déroule juste après Star Wars - L'Empire des Tenèbres, c'est-à-dire 11 ans après "Un nouvel espoir". La galaxie est enfin débarrassée de Palpatine, l’empire est disloqué mais reste encore très puissant face à la rébellion de la nouvelle république. Et c’est dans ce contexte que Carnor Jax, un ancien garde impérial très puissant et sans scrupule, convoite le trône de l’empire. C’est sans compter sur l’opposition de Kir Kanos, lui aussi ancien garde impérial mais toujours fidèle à l’empereur déchu, qui a bien l’intention de s’attaquer à tous les comploteurs et les usurpateurs.
L’histoire fonctionne toujours sur la bonne base manichéen de Star Wars : le Bien contre le Mal ; même si le personnage de Kanos est assez déroutant, fidèle à l’empereur mais quelque part garant des fondements prôné par la nouvelle république. Les fans seront contents de voir de plus près la garde impériale, et de découvrir plein d’autres personnages de l’univers étendu. C’est du Star Wars sympatoche, avec son lot de rebondissements et de bastons mais il y a mieux dans la saga, surtout du côté des rapports humains, où ici, on reste plutôt dans la caricature.
Les dessins de Gulacy encrés par Emberlin (Tome 1) puis Craig Russell (Tome2), sont plutôt pas mal. Ils sont loin d’égaliser d’autres productions comme Star Wars - Clone Wars mais j’ai déjà vu bien pire. C’est réaliste mais un peu trop épuré à certains moments, surtout sur les gros plans de visages. Les combats sont bien mis en scène et très cohérents, il faut le souligner car ce n’est pas toujours le cas.
Les couleurs de Stewart (aidé de Stamp et Brandt sur le tome 2) sont, disons, moyennes. Elles tombent trop dans la facilité de l’outil informatique, c’est trop parfait, trop brillant, trop clinquant, trop lisse ; ça manque de chaos. Tant pis, si je me répète mais ce n’est pas l’outil qui est à blâmer mais son utilisateur car il est tout a fait possible d’avoir de belles couleurs avec un ordinateur.
"Zéro Absolu", fallait oser comme titre ! ^^
Marazano, nous livre une série science fiction en trois tomes. L’histoire peut se résumer à une adaptation BD d’Alien, en remplaçant la vilaine bête par une sorte d’entité fantôme capable de prendre le contrôle d’un homme en investissant son corps. La trame est quasiment identique au second volet de la saga : « AlienS ». N’ayant plus de nouvelle d’une base, un commando de soldats et de mercenaires est envoyé en mission de secours sur une planète glaciaire, et se retrouve bloqué avec un terrible ennemi qui les décime un par un.
Les caractères des personnages sont assez grossiers, mais les rapports de force qu’ils entretiennent au cours de l’histoire sont intéressants. L’ambiance mise en place est vraiment très efficace, à la fois glauque, morbide et terrifiante. La mise en scène est originale avec des idées plutôt novatrices. Car pour instaurer cette ambiance, les auteurs insèrent carrément au fil de l’histoire des morceaux de scènes d’autres œuvres : les décors d’Alien, une scène du film Mon nom est personne, des cases de la BD Maus etc… Le problème, c’est que ce n’est pas toujours très heureux et ça devient très difficile à suivre pour une histoire qui au départ est vraiment très simple. Mon ressenti après lecture est donc très mitigé : époustouflé par l’atmosphère mis en place et éprouvante dans le suivi de l’intrigue.
Les dessins de Bec sont ultra-réalistes. Ses décors et ses paysages sont somptueux. Pris case par case ses personnages sont aussi réussis, mais le problème, c’est qu’ils sont très changeants, et ça amplifie encore les difficultés de lecture. Plusieurs de ses héros sont des caricatures d’acteurs hollywoodiens (Tom Cruise, Sylvester Stallone…), sur une planche la ressemblance est frappante, une page plus loin, c’est un illustre inconnu, c’est à la fois très déroutant et gênant.
C’est seulement en rédigeant cet avis que je me rends compte qu’il y a eu un coloriste par tome : Reyes, Stamb et Santos. Les couleurs sont donc homogènes et participent grandement à poser l’ambiance dont je vous parlais précédemment avec des tons sombres, et en usant d’effets novateurs et intéressants, avec par exemple la vision de nuit ou la vision infrarouge ; mais encore une fois ça complique la lecture car ce n’est très facile de distinguer les personnages.
Au final, je ne suis pas déçu et je ne regrette pas d’avoir lu cette série, je suis juste contrarié qu’autant de bonnes idées aient été trop ou mal exploitées.
J’ai obtenu cette BD en cadeau car mes amis savaient que je pratiquais le VTT. Franchement, j’ai passé un bon moment de lecture.
Cet album est composé de gags en une ou plusieurs planches, la plupart sont très sympas et m’ont fait de rappeler des souvenirs. Les gags me sont apparus relativement réalistes comme l’histoire sur l’échange entre deux vttistes passionnés de technologie.
Sulpice est à l’aise dans le dessin humoristique, son trait est relativement fin et ses personnages abordent des expressions amusantes. Les décors sont assez pauvres mais ils sont corrects pour ce type de BD.
« On the rock – histoires de VTT » est un album agréable pour les amateurs de vtt qui se rappelleront beaucoup de souvenirs, les gags sont sympas et me sont révélés assez amusantes dans l’ensemble. Mais je ne suis pas du tout convaincu que les non pratiquants de ce sport seront séduits par la thématique de cette BD.
Comme d'autre posteurs, ce one shot m'a déçu. Bien sur les dessins de Tanigushi sont impeccables, comme toujours. Peut être encore meilleurs, car il y a là vraiment de quoi s'exprimer. C’est d'ailleurs lui seul qui motive ma note, car pour le scénario, je n'ai pas du tout accroché.
D'abord, c'est un peu convenu et les personnages sont un peu stéréotypés. Ensuite il y a des évènements, des personnages vraiment inutiles, comme par exemple une petite scène de domination, tout à fait dispensable, à mon sens, ou encore Tanaka et les hommes éprouvettes, dont on ne sait absolument pas ce qu'ils font là...
Pour le reste, on en est un peu réduit à tourner les pages et contempler les dessins...
C’est une bd assez inattendue qui tourne autour du Petit Prince. Comme précisé par l’éditeur, ce n’est ni une adaptation, ni une suite. Il s’agit plutôt de la vision de différents auteurs à propos du conte de St Ex. Une interprétation, un clin d’œil en quelques sortes. Pour celui qui connaît l’histoire du Petit Prince, il trouvera dans ces récits de nombreuses références à son univers (l’aviateur, les roses, le renard, . . . le mouton bien sûr !).
Alors que le conte du Petit Prince inspirant ces histoires est destiné aux enfants, ces dernières sont à réserver à un public adulte. En effet, la vision du Petit Prince retranscrite ici n’est pas exactement celle de St Ex. Certains auteurs représentent le Petit Prince comme un blondinet camé ou violent. Bref, ça peut surprendre, voire en dérouter certains.
Pour illustrer ces récits, cinq jeunes dessinateurs ont apporté leur contribution. Ainsi, on y découvre les premiers pas de Pont et Alary avec leur style qui ont fait leur renommée depuis lors. Les illustrations de Loisel valent toujours autant le coup d’œil. Enfin, une mention spéciale pour Virginie Broquet avec son style très personnel qui m’a séduit.
A découvrir !
Avis sur le tome 9 « les prisonniers du Darshan » :
Je me demande où Arleston est allé chercher ses gags pour ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il est devenu fou et que le ciel est tombé sur sa tête étant donné les gros clins d’œil sur « Astérix » disséminés ça et là.
Pour le scénario des « Prisonniers du Darshan », Arleston s’est hautement inspiré de la société japonaise. Ainsi, les références littéraires, culinaires, cinématographiques, culturelles y sont légions. L’album fourmille d’un nombre incroyable de gags, en fait, je n’en ai jamais vu autant dans un « Trolls de Troy » ! Et franchement, certaines blagues m’ont bien fait marrer notamment lors de la séquence de la « grande traversée ».
L’histoire m’est apparue très classique dans sa trame mais j’avoue que le dénouement de ce tome me fait envie de lire la suite d’autant plus que, contrairement aux dernières BD de la série, le récit complet sera composé de deux albums.
Pour la partie graphique, Mourier assure comme un pro, il a à son actif plus d’une douzaine d’albums de la série maintenant et par conséquent sa « patte » fait désormais partie intégrante aux « Trolls de Troy ». Ses personnages sont vites attachants d’une part parce qu’ils sont très expressifs, d’autre part parce qu’ils sont nombreux et possèdent chacun leur propre personnalité. L’univers de « Trolls de Troy » est très riche. Au fil des albums, je suis à chaque fois étonné que les auteurs puissent avoir autant d’imaginations (bien que des références à « Astérix » soient nombreuses).
« Les prisonniers du Darshan » est une BD très distrayante comme la plupart des albums de la série, les fans de « Trolls de Troy » ne seront donc pas dépaysés. Les gags sont incroyablement nombreux et je me demande bien ce que les auteurs vont encore imaginer au prochain tome qui clôt cette nouvelle aventure ! Divertissant.
Note finale : 3/5
Avis sur le dixième tome : « Les enragés du Darshan » :
Après un neuvième tome « prisonniers du Darshan » très divertissant qui m’avait agréablement surpris par la richesse de ses situations, ce nouvel album « Les enragés du Darshan » m’est apparu… très médiocre !
En fait, autant les gags des « prisonniers du Darshan » m’ont fait rires, autant ceux des « enragés du darshan » m’ont paru très idiots.
Le scénariste a « piqué » des idées sur notre quotidien et surtout, a accumulé les clichés sur la culture japonaise pour concevoir cette histoire.
Ainsi, un peu comme dans « Spirou et Fantasio a Tokyo », le lecteur y découvrira des blagues, péripéties ou gros clichés sur ce pays basés sur les sushis, les geishas, l’enseignement d’un samouraï, les arts martiaux, le fameux monstre issu des profondeurs « Godzilla » et j’en passe ! Ces poncifs disséminés dans tout l’album me sont apparus très ennuyeux et totalement dénués d’intérêts. Et, il est inutile de parler du scénario très linéaire d’une banalité affligeante et exempt de surprises.
Même l’humour m’est apparu plus que douteux : la séquence sur laquelle le lecteur peut apercevoir un des personnages clés de l’histoire punir ses servantes d’une façon décadente aurait pu être bannie ! C’est, à mon avis, exactement ce (mauvais) genre de plaisanterie qui fait rétrograder la gente féminine.
Bon, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé cet album. La banalité de ce scénario et la présence de blagues douteuses ou téléphonées tout au long de cette bd m’ont fait interroger sur la motivation de cet éditeur et cet auteur à réellement concevoir des albums qui font honneur à la bd franco-belge…
Reste le bon coup de patte de Mourier mais ça ne suffit pas pour faire un bon album…
Note finale : 1/5
Avis pour le tome 1 « Escrimes et châtiment »
« Tiffany » est une nouvelle série de Yann avec un dessinateur qui réalise là sa première « vraie » BD. Herval s’était déjà distingué en signant dans un recueil collectif intitulé Drôles de Pin-Up.
Ce premier tome de « Tiffany » présente un scénario policier classique qui fait la part belle aux « talents » du personnage principal. Celui-ci est une belle jeune femme attachante ayant le pouvoir de lire dans les pensées et qui est professeur d’escrime. Elle va par la suite être contrainte de mener une enquête…
« Escrimes et châtiment » possède une belle intrigue, simple et agréable à suivre. Je fus agréablement surpris de voir que le scénariste n’a pas abusé du pouvoir de son personnage principal pour résoudre l’enquête.
En effet, je trouve que Yann a eu l’intelligence d’utiliser le don de son héros principalement pour les dialogues qui sont remplis de jeux de mots bien vus.
J’aime beaucoup le dessin de Herval quoique la mise en couleurs m’ait semblée un peu trop brillante par moments. Les expressions des personnages sont très bien rendues et le trait de Herval est assez dynamique. La mise en page est aérée et le découpage est, à mon avis, exempt de tout reproche. « Tiffany » m’est donc apparue comme une BD très plaisante à contempler.
« Escrimes et châtiment » est une BD sympa et agréable à lire.
Ce premier tome ne possède pas un scénario novateur mais le charme du personnage principal et le dessin de Herval contribuent au plaisir de lecture. En tout cas, « Escrimes et châtiment » m’est apparu comme un bon tome d’introduction qui me donne envie de continuer à lire le prochain.
Une dernière chose à savoir : chaque tome présente une histoire complète, ce qui me semble être une bonne nouvelle pour tous les bédéphiles… A découvrir !
Note finale : 3,5/5
Pas mal, c'est vrai.
Une bonne bande "animalière" qui renouvelle un peu le genre.
Dans un autre style, ça me fait penser au Coyote (de Tex-Avery) qui essaye mille et une idées pour attraper le Bip-Bip (mais pour s'en faire, lui, son repas).
Surtout qu'ici le triangle formé par les personnages principaux est agréablement élargi à quelques "seconds couteaux" plus que sympathiques (Enrico -une taupe qui a fondé un mouvement pacifiste-, Alcide -un cochon intellectuel-,...)
Tout ce petit monde s'agite, s'énerve, gesticule, dans une mise en page certes standardisée mais qui rend une sorte d'hommage à l'Amour difficile causé par les castes, les différences et les lois qui réglementent les "bien-pensants".
Cette série "vient" d'Italie, a une bonne vingtaine d'années et -mon dieu- se laisse lire agréablement (sans plus) ; du moins si vous en trouvez les albums.
Deux opus seulement, parus chez Glénat en 1986 et 1987.
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Où la neige ne fond jamais
"Où la neige ne fond jamais" "La plus grande de ces montagnes, nous l'appelons Chomolungma : la déesse mère du monde… On dit qu'elle est si haute que l'oiseau qui la survole devient aveugle… C'est vrai qu'elle ressemble à une déesse… une déesse blanche au pays des dieux !… et là-haut, sur son sommet, quoi qu'il arrive… la neige ne fond jamais." Sanchez nous livre un scénario engagé sur la question Tibétaine. L’album est d’ailleurs préfacé par le Dalaï-Lama. C’est une fiction réaliste qui a pour but de sensibiliser les lecteurs sur ce qui se passe actuellement au Tibet. L’histoire nous fait suivre trois personnages tibétains qui résistent chacun à sa manière à l’occupation chinoise. Une jeune femme, Dolma, qui choisit l’exil ; un vieux moine qui manifeste pacifiquement et se retrouve torturé en prison ; et Norbu, un jeune père de famille qui s’engage dans le militantisme. Il y a des scènes assez émouvantes qui retranscrivent bien ce que ressentent les protagonistes, c’est quelques fois un peu maladroit mais ça part d’une bonne intention. C’est une BD intéressante, qui prend son temps (plus de 60 pages) pour bien nous montrer comment les Chinois tentent de faire disparaître des coutumes, une religion, une langue et un mode de vie, comment ils essaient de formater (effacer) tout un peuple. Les dessins de Ferra, sont jolis, son trait est fin et léché. Ces couleurs pastelles sont très belles. Mais je trouve les personnages souvent un peu trop figés et ça me donne l’impression sur certaines cases que les personnes sont dans des positions bizarres.
Aquablue
"Aquablue" la planète océanique... Cailleteau a créé un univers et des histoires à la fois SF et fantastique. Ces personnages sont très attachants, surtout (paradoxalement) le robot Cybot. La série compte actuellement 4 cycles terminés. Le premier (Tomes 1 à 5) est mon préféré car on découvre les personnages et le monde d’Aquablue avec son petit côté écolo très sympa. Le second (Tome 6 et 7) est intéressant car on en apprend plus sur Nao le héros de la série. Le troisième (Tome 8 et 9) renoue avec le côté écolo, mais en mettant les deux pieds dans le plat, de plus l’histoire est un peu bidon, on dirait un remake de Jurassic Park 2. Le quatrième (Tome 10 et 11) se laisse lire, mais ça ne vaut pas les deux premières histoires même si voir évoluer nos héros dans de nouveaux mondes est toujours divertissant. Côté dessin, jusqu’ici trois auteurs se sont succédés : Vatine (Tome 1 à 4), Tota (Tome 5 à 9) et Siro (Tome 10 et 11). Et je trouve qu’à chaque fois le passage de relais s’est fait en douceur. Les styles semi-réalistes sont très proches sans pour autant tomber dans le piège du sous-plagiat. Je ne suis pas un admirateur de chacun que de ces auteurs mais je trouve leurs planches efficaces. Pour les couleurs, de nombreux auteurs se sont suppléés, mais pour moi, aucun n’a vraiment été à la hauteur. Les tons utilisés sont trop criards. Attention, ce n’est pas mauvais, c’est juste moyen et c’est dommage. Mes préférées sont les recolorisations du premier cycle.
Star Wars - L'Empire Ecarlate
"Star Wars - L’empire écarlate", quand y en a plus, y en a encore ! ^^ Cet épisode en deux tomes, scénarisé par Richardson et Stradley, se déroule juste après Star Wars - L'Empire des Tenèbres, c'est-à-dire 11 ans après "Un nouvel espoir". La galaxie est enfin débarrassée de Palpatine, l’empire est disloqué mais reste encore très puissant face à la rébellion de la nouvelle république. Et c’est dans ce contexte que Carnor Jax, un ancien garde impérial très puissant et sans scrupule, convoite le trône de l’empire. C’est sans compter sur l’opposition de Kir Kanos, lui aussi ancien garde impérial mais toujours fidèle à l’empereur déchu, qui a bien l’intention de s’attaquer à tous les comploteurs et les usurpateurs. L’histoire fonctionne toujours sur la bonne base manichéen de Star Wars : le Bien contre le Mal ; même si le personnage de Kanos est assez déroutant, fidèle à l’empereur mais quelque part garant des fondements prôné par la nouvelle république. Les fans seront contents de voir de plus près la garde impériale, et de découvrir plein d’autres personnages de l’univers étendu. C’est du Star Wars sympatoche, avec son lot de rebondissements et de bastons mais il y a mieux dans la saga, surtout du côté des rapports humains, où ici, on reste plutôt dans la caricature. Les dessins de Gulacy encrés par Emberlin (Tome 1) puis Craig Russell (Tome2), sont plutôt pas mal. Ils sont loin d’égaliser d’autres productions comme Star Wars - Clone Wars mais j’ai déjà vu bien pire. C’est réaliste mais un peu trop épuré à certains moments, surtout sur les gros plans de visages. Les combats sont bien mis en scène et très cohérents, il faut le souligner car ce n’est pas toujours le cas. Les couleurs de Stewart (aidé de Stamp et Brandt sur le tome 2) sont, disons, moyennes. Elles tombent trop dans la facilité de l’outil informatique, c’est trop parfait, trop brillant, trop clinquant, trop lisse ; ça manque de chaos. Tant pis, si je me répète mais ce n’est pas l’outil qui est à blâmer mais son utilisateur car il est tout a fait possible d’avoir de belles couleurs avec un ordinateur.
Zéro absolu
"Zéro Absolu", fallait oser comme titre ! ^^ Marazano, nous livre une série science fiction en trois tomes. L’histoire peut se résumer à une adaptation BD d’Alien, en remplaçant la vilaine bête par une sorte d’entité fantôme capable de prendre le contrôle d’un homme en investissant son corps. La trame est quasiment identique au second volet de la saga : « AlienS ». N’ayant plus de nouvelle d’une base, un commando de soldats et de mercenaires est envoyé en mission de secours sur une planète glaciaire, et se retrouve bloqué avec un terrible ennemi qui les décime un par un. Les caractères des personnages sont assez grossiers, mais les rapports de force qu’ils entretiennent au cours de l’histoire sont intéressants. L’ambiance mise en place est vraiment très efficace, à la fois glauque, morbide et terrifiante. La mise en scène est originale avec des idées plutôt novatrices. Car pour instaurer cette ambiance, les auteurs insèrent carrément au fil de l’histoire des morceaux de scènes d’autres œuvres : les décors d’Alien, une scène du film Mon nom est personne, des cases de la BD Maus etc… Le problème, c’est que ce n’est pas toujours très heureux et ça devient très difficile à suivre pour une histoire qui au départ est vraiment très simple. Mon ressenti après lecture est donc très mitigé : époustouflé par l’atmosphère mis en place et éprouvante dans le suivi de l’intrigue. Les dessins de Bec sont ultra-réalistes. Ses décors et ses paysages sont somptueux. Pris case par case ses personnages sont aussi réussis, mais le problème, c’est qu’ils sont très changeants, et ça amplifie encore les difficultés de lecture. Plusieurs de ses héros sont des caricatures d’acteurs hollywoodiens (Tom Cruise, Sylvester Stallone…), sur une planche la ressemblance est frappante, une page plus loin, c’est un illustre inconnu, c’est à la fois très déroutant et gênant. C’est seulement en rédigeant cet avis que je me rends compte qu’il y a eu un coloriste par tome : Reyes, Stamb et Santos. Les couleurs sont donc homogènes et participent grandement à poser l’ambiance dont je vous parlais précédemment avec des tons sombres, et en usant d’effets novateurs et intéressants, avec par exemple la vision de nuit ou la vision infrarouge ; mais encore une fois ça complique la lecture car ce n’est très facile de distinguer les personnages. Au final, je ne suis pas déçu et je ne regrette pas d’avoir lu cette série, je suis juste contrarié qu’autant de bonnes idées aient été trop ou mal exploitées.
Histoires de VTT
J’ai obtenu cette BD en cadeau car mes amis savaient que je pratiquais le VTT. Franchement, j’ai passé un bon moment de lecture. Cet album est composé de gags en une ou plusieurs planches, la plupart sont très sympas et m’ont fait de rappeler des souvenirs. Les gags me sont apparus relativement réalistes comme l’histoire sur l’échange entre deux vttistes passionnés de technologie. Sulpice est à l’aise dans le dessin humoristique, son trait est relativement fin et ses personnages abordent des expressions amusantes. Les décors sont assez pauvres mais ils sont corrects pour ce type de BD. « On the rock – histoires de VTT » est un album agréable pour les amateurs de vtt qui se rappelleront beaucoup de souvenirs, les gags sont sympas et me sont révélés assez amusantes dans l’ensemble. Mais je ne suis pas du tout convaincu que les non pratiquants de ce sport seront séduits par la thématique de cette BD.
Icare
Comme d'autre posteurs, ce one shot m'a déçu. Bien sur les dessins de Tanigushi sont impeccables, comme toujours. Peut être encore meilleurs, car il y a là vraiment de quoi s'exprimer. C’est d'ailleurs lui seul qui motive ma note, car pour le scénario, je n'ai pas du tout accroché. D'abord, c'est un peu convenu et les personnages sont un peu stéréotypés. Ensuite il y a des évènements, des personnages vraiment inutiles, comme par exemple une petite scène de domination, tout à fait dispensable, à mon sens, ou encore Tanaka et les hommes éprouvettes, dont on ne sait absolument pas ce qu'ils font là... Pour le reste, on en est un peu réduit à tourner les pages et contempler les dessins...
Les Récits - Les Petits Rêveurs
C’est une bd assez inattendue qui tourne autour du Petit Prince. Comme précisé par l’éditeur, ce n’est ni une adaptation, ni une suite. Il s’agit plutôt de la vision de différents auteurs à propos du conte de St Ex. Une interprétation, un clin d’œil en quelques sortes. Pour celui qui connaît l’histoire du Petit Prince, il trouvera dans ces récits de nombreuses références à son univers (l’aviateur, les roses, le renard, . . . le mouton bien sûr !). Alors que le conte du Petit Prince inspirant ces histoires est destiné aux enfants, ces dernières sont à réserver à un public adulte. En effet, la vision du Petit Prince retranscrite ici n’est pas exactement celle de St Ex. Certains auteurs représentent le Petit Prince comme un blondinet camé ou violent. Bref, ça peut surprendre, voire en dérouter certains. Pour illustrer ces récits, cinq jeunes dessinateurs ont apporté leur contribution. Ainsi, on y découvre les premiers pas de Pont et Alary avec leur style qui ont fait leur renommée depuis lors. Les illustrations de Loisel valent toujours autant le coup d’œil. Enfin, une mention spéciale pour Virginie Broquet avec son style très personnel qui m’a séduit. A découvrir !
Trolls de Troy
Avis sur le tome 9 « les prisonniers du Darshan » : Je me demande où Arleston est allé chercher ses gags pour ce nouvel album, j’ai l’impression qu’il est devenu fou et que le ciel est tombé sur sa tête étant donné les gros clins d’œil sur « Astérix » disséminés ça et là. Pour le scénario des « Prisonniers du Darshan », Arleston s’est hautement inspiré de la société japonaise. Ainsi, les références littéraires, culinaires, cinématographiques, culturelles y sont légions. L’album fourmille d’un nombre incroyable de gags, en fait, je n’en ai jamais vu autant dans un « Trolls de Troy » ! Et franchement, certaines blagues m’ont bien fait marrer notamment lors de la séquence de la « grande traversée ». L’histoire m’est apparue très classique dans sa trame mais j’avoue que le dénouement de ce tome me fait envie de lire la suite d’autant plus que, contrairement aux dernières BD de la série, le récit complet sera composé de deux albums. Pour la partie graphique, Mourier assure comme un pro, il a à son actif plus d’une douzaine d’albums de la série maintenant et par conséquent sa « patte » fait désormais partie intégrante aux « Trolls de Troy ». Ses personnages sont vites attachants d’une part parce qu’ils sont très expressifs, d’autre part parce qu’ils sont nombreux et possèdent chacun leur propre personnalité. L’univers de « Trolls de Troy » est très riche. Au fil des albums, je suis à chaque fois étonné que les auteurs puissent avoir autant d’imaginations (bien que des références à « Astérix » soient nombreuses). « Les prisonniers du Darshan » est une BD très distrayante comme la plupart des albums de la série, les fans de « Trolls de Troy » ne seront donc pas dépaysés. Les gags sont incroyablement nombreux et je me demande bien ce que les auteurs vont encore imaginer au prochain tome qui clôt cette nouvelle aventure ! Divertissant. Note finale : 3/5 Avis sur le dixième tome : « Les enragés du Darshan » : Après un neuvième tome « prisonniers du Darshan » très divertissant qui m’avait agréablement surpris par la richesse de ses situations, ce nouvel album « Les enragés du Darshan » m’est apparu… très médiocre ! En fait, autant les gags des « prisonniers du Darshan » m’ont fait rires, autant ceux des « enragés du darshan » m’ont paru très idiots. Le scénariste a « piqué » des idées sur notre quotidien et surtout, a accumulé les clichés sur la culture japonaise pour concevoir cette histoire. Ainsi, un peu comme dans « Spirou et Fantasio a Tokyo », le lecteur y découvrira des blagues, péripéties ou gros clichés sur ce pays basés sur les sushis, les geishas, l’enseignement d’un samouraï, les arts martiaux, le fameux monstre issu des profondeurs « Godzilla » et j’en passe ! Ces poncifs disséminés dans tout l’album me sont apparus très ennuyeux et totalement dénués d’intérêts. Et, il est inutile de parler du scénario très linéaire d’une banalité affligeante et exempt de surprises. Même l’humour m’est apparu plus que douteux : la séquence sur laquelle le lecteur peut apercevoir un des personnages clés de l’histoire punir ses servantes d’une façon décadente aurait pu être bannie ! C’est, à mon avis, exactement ce (mauvais) genre de plaisanterie qui fait rétrograder la gente féminine. Bon, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé cet album. La banalité de ce scénario et la présence de blagues douteuses ou téléphonées tout au long de cette bd m’ont fait interroger sur la motivation de cet éditeur et cet auteur à réellement concevoir des albums qui font honneur à la bd franco-belge… Reste le bon coup de patte de Mourier mais ça ne suffit pas pour faire un bon album… Note finale : 1/5
Tiffany
Avis pour le tome 1 « Escrimes et châtiment » « Tiffany » est une nouvelle série de Yann avec un dessinateur qui réalise là sa première « vraie » BD. Herval s’était déjà distingué en signant dans un recueil collectif intitulé Drôles de Pin-Up. Ce premier tome de « Tiffany » présente un scénario policier classique qui fait la part belle aux « talents » du personnage principal. Celui-ci est une belle jeune femme attachante ayant le pouvoir de lire dans les pensées et qui est professeur d’escrime. Elle va par la suite être contrainte de mener une enquête… « Escrimes et châtiment » possède une belle intrigue, simple et agréable à suivre. Je fus agréablement surpris de voir que le scénariste n’a pas abusé du pouvoir de son personnage principal pour résoudre l’enquête. En effet, je trouve que Yann a eu l’intelligence d’utiliser le don de son héros principalement pour les dialogues qui sont remplis de jeux de mots bien vus. J’aime beaucoup le dessin de Herval quoique la mise en couleurs m’ait semblée un peu trop brillante par moments. Les expressions des personnages sont très bien rendues et le trait de Herval est assez dynamique. La mise en page est aérée et le découpage est, à mon avis, exempt de tout reproche. « Tiffany » m’est donc apparue comme une BD très plaisante à contempler. « Escrimes et châtiment » est une BD sympa et agréable à lire. Ce premier tome ne possède pas un scénario novateur mais le charme du personnage principal et le dessin de Herval contribuent au plaisir de lecture. En tout cas, « Escrimes et châtiment » m’est apparu comme un bon tome d’introduction qui me donne envie de continuer à lire le prochain. Une dernière chose à savoir : chaque tome présente une histoire complète, ce qui me semble être une bonne nouvelle pour tous les bédéphiles… A découvrir ! Note finale : 3,5/5
Albert le Loup
Pas mal, c'est vrai. Une bonne bande "animalière" qui renouvelle un peu le genre. Dans un autre style, ça me fait penser au Coyote (de Tex-Avery) qui essaye mille et une idées pour attraper le Bip-Bip (mais pour s'en faire, lui, son repas). Surtout qu'ici le triangle formé par les personnages principaux est agréablement élargi à quelques "seconds couteaux" plus que sympathiques (Enrico -une taupe qui a fondé un mouvement pacifiste-, Alcide -un cochon intellectuel-,...) Tout ce petit monde s'agite, s'énerve, gesticule, dans une mise en page certes standardisée mais qui rend une sorte d'hommage à l'Amour difficile causé par les castes, les différences et les lois qui réglementent les "bien-pensants". Cette série "vient" d'Italie, a une bonne vingtaine d'années et -mon dieu- se laisse lire agréablement (sans plus) ; du moins si vous en trouvez les albums. Deux opus seulement, parus chez Glénat en 1986 et 1987.