Ouch, le posteur de la série m’avait pourtant prévenu : c’est une BD difficile d’accès ! Pour être honnête, je n’ai pas compris grand chose. Le scénario jongle avec les ellipses, les rêves, les hallucinations, et il faut vraiment rester concentré pour ne pas décrocher…
En refermant le bouquin j’ai ressenti une grande frustration… j’avais vraiment l’impression d’être passé à coté de quelque chose de grandiose (le roman dont la BD est tirée est quand même un classique de la littérature horreur/fantastique).
Bon, la lecture ne m’a quand même pas été complètement désagréable. J’aime beaucoup le style verbeux (certains dirons prétentieux) des textes, le dessin est vraiment sympa, et l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble est bien noire, bien gothique… A lire, si vous aimez les histoires un peu oniriques et compliquées, à la limite de la compréhension.
Cet opposum débute officiellement -sous forme de strip- dans le quotidien New York Star du 4 Octobre 1948.
Pogo ?... Une fable sociale, politique aussi, sous forme d'une longue fiction.
Politique ?... Ben oui, car on y retrouve -sous forme animale- des personnages fort connus comme Fidel Castro, Nikita Khrouchtchev.
Kelly offre ici sa vision de ce qu'on appelle "l'american way of life" ; vision délirante parfois où "ses" animaux sont la copie du comportement de certains de ses compatriotes : la tortue Cherchy la Femme, Howland Owl -le hibou érudit et sérieux-, Beauregard Bugleboy -un chien policier retraité-, etc...
Pogo est aussi -et surtout pour moi- une attaque énorme contre l'indifférence, l'intolérance des gens et leurs bêtises.
Surprenant : Kelly mêle ses phylactères au dessin ; ces "ballons" devenant ainsi des éléments graphiques et narratifs de l'action.
Le graphisme ?... Un trait simple où Kelly aime faire jouer de la gestuelle et des mimiques par une ligne rapide, qui semble hachée parfois, mais qui met bien en évidence le(s) caractère(s) de ses intervenants.
Pogo ?... Ce n'est ni les Peanuts, ni Mafalda. Pas de névrosés ou de grandes questions existentielles. C'est un simple constat de la société américaine sous un abord humoristique ; mais où les grandes questions -et parfois celles qui dérangent- ont le mérite d'être posées.
Ma cote : 3,5/5
Les albums :
Curieusement, Pogo n'aura les honneurs -en langue française- que de trois opus édités chez Dupuis, en format "gags de poche".
J'avoue que je découvre un peu Jason. Mis à part Je vais te montrer quelque chose, je connais peu son oeuvre.
Pourtant, il semblerait que ce soit un auteur à découvrir, tant son univers, tant graphique que narratif, se démarque du tout-venant. Sauf dans cet album où, comme l'a fait remarquer Ro, l'histoire se révèle au final assez classique.
Adepte du gaufrier (8 cases parfaitement équilibrées), Jason nous permet donc de suivre cette histoire de voyage dans le temps, combinée à une histoire d'amour qui a traversé les époques. Il y a beaucoup de silences chez Jason. Des longs moments de non-dits qui sont un peu... longs, surtout dans la seconde moitié de l'album. Ses personnages, proches de ceux de Trondheim graphiquement, manquent singulièrement d'expression, mais c'est pour mieux te tromper, mon enfant. Derrière ces visages et ces physionomies impavides se cachent des êtres très profonds, qui n'ont pas besoin de beaucoup de mots pour exprimer leurs sentiments.
Au final, cet album est plaisant, mais manque tout de même de punch, et de plus, se lit assez rapidement.
Une bonne série qui mêle aventure, magie et mythes anciens...
Elle débute directement en albums dès Avril 1988.
Le postulat ?... La trame générale en est puisée dans des textes sacrés. Un puissant Lama voit avec effarement l'arrivée de l'année du Dragon. Cela veut dire que dans 20 ans, le Tibet sera sous domination "rouge". Réincarné en un jeune garçon blanc -Gabriel Marpa- un géant le prendra en charge pour son noviciat.
Ce "Lama Blanc" va alors partir en quête de son identité. Mais la route sera semée d'embûches...
Drôle -si l'on peut dire- de scénario !... Tout à fait à part dans la production BD de la fin des années 80. Et c'est tant mieux !...
Le dessin ?.. J'ai cru -au départ- avoir affaire à une sorte d'ersatz de Moebius/Giraud, tant le traitement graphique est proche du style de cet auteur.
Mais Bess fait montre d'un trait talentueux et néanmoins personnel qui m'a fait "digérer" cette appréciation première.
Une bien bonne série, aux nombreuses péripéties, dont le textuel mêle avec bonheur quête spirituelle et grande aventure.
Ma cote : 3,5/5
Nestor fait son apparition BD dans le mensuel "A suivre" n° 40 de Mai 1981.
Tardi, qui apprécie l'oeuvre écrite de Léo Mallet -l'auteur des romans-, met ces derniers en images de manière fort bien réaliste ; plantant un bon décor "made in années 50". Il faut dire que le premier roman date de 1943...
Nestor Burma ?... Une série qui se passe dans un univers assez glauque, avec un "héros" qui l'est tout autant. Du polar "vrai de vrai" pour une adaptation réussie tant au point de vue textuel que graphique.
Je préfère d'ailleurs les ambiances ici rendues que dans celles d'Adèle Blan-Sec (question de goût, d'ailleurs).
J'ai bien aimé ces enquêtes "pas à pas", avec ces personnages bien typés ; ces "gueules" plutôt, bien campées par Tardi.
Pas d'élucubrations éventuelles non plus. Les intrigues de Mallet ne sont pas déflorées ; Tardi respectant quasi à la ligne les histoires originelles.
Nestor Burma ?... C'est comme un bon polar "à la Jean Gabin" ; bien apprécié pendant sa lecture... mais ensuite remisé pour un bon bout de temps sur une étagère.
Si l’idée se départ est assez originale, si les dessins sont sympathiques (même après le changement de dessinateur), je suis assez déçu par la série dans son ensemble.
En effet, après une impression assez enthousiaste et encourageante suite au premier tome, je trouve que les tomes suivants ressemblent beaucoup au premier sans faire vraiment avancer l’histoire et sans procurer le soupçon de surprises (et d’intérêt ?) nécessaire à la rendre suffisamment captivante de façon à donner envie au lecteur d’acheter le prochain volume.
La lecture voire l’achat du premier tome suffit pour se donner une idée de la série dans son ensemble et c’est dommage.
Plutôt un 2,5/5 pour cette série qui bien que distrayante ne brille ni par ses scénarii, ni par la qualité de son graphisme.
Les intrigues ne sont pas très fouillées et même si certaines idées sont intéressantes, je ne me rappelle pas avoir été vaguement passionné par l’histoire après lecture des 8 tomes. J’ai un peu l’impression (et je me trompe sûrement) que chaque volume à été un peu bouclé dans l’urgence, en oubliant de passer au contrôle qualité.
Concernant les dessins, j’ai un peu cette même impression puisque je trouve les visages peu expressifs et les personnages figés.
Au final, IRS est une série qui se lit avec plaisir dans une salle d’attente, mais je n’en conseille pas l’achat et cela n’engage bien entendu que moi.
Sous des couleurs gaies, se cache un récit mélancolique emplit de désespoir.
Jean ne supporte plus son quotidien miséreux. Alors, il boit. Il boit pour oublier qu’il dérange. A de rares moments, il parvient à libérer son esprit et vagabonde sur son passé regretté et sur l’avenir souhaité. Jean est un personnage attachant. Son récit interpelle et engendre compassion de la part du lecteur. Le final allégorique ajoute une intensité émotionnelle au récit. C’est triste mais c’est beau. Le trait fin et faussement hésitant participe grandement à au ressenti de l’histoire. Le style de Girel s’approche d’ailleurs fort de celui de Nicolas De Crécy.
A lire.
Plusieurs lectures m’ont été nécessaires pour approcher ce récit plutôt du genre décousu de prime abord.
Un homme seul soliloque dans sa demeure au milieu de nulle part (un désert ?). Le poids de la solitude lui fait perdre la raison. Les délires se succèdent à des bribes de souvenirs incohérents. L’atmosphère hermétique de cette bd donne l’impression de naviguer entre deux mondes. Mais plus on le lit, plus on s’approprie cet univers de folie qui berce le récit et on finit par l’apprécier. Le point fort de cette bd est incontestablement le traitement au lavis des dessins. Du beau travail !
Bref, cet album représente un délire vu de l’intérieur. Je vous conseille de ne pas s’arrêter à une première lecture . . .
Gunnm aurait été mon premier manga, j'aurais probablement mis 4 ou 5 étoiles.
L'idée de départ et très bonne, et les 2 premiers tomes sont excellents. Puis l'auteur s'embrouille un peu avec des combats de patins à roulettes, simplement pour montrer que Gally est super forte. Heureusement, l'intrigue repart dans le bon sens, et c'est tant mieux. La fin de la série explique trop de choses à la fois, mais pas forcément ce que l'on voulait savoir. Certains adorent, moi ça me frustre. Toujours est-il que ça reste agréable à lire et à regarder. Le dessin est terrible.
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La Maison au Bord du Monde
Ouch, le posteur de la série m’avait pourtant prévenu : c’est une BD difficile d’accès ! Pour être honnête, je n’ai pas compris grand chose. Le scénario jongle avec les ellipses, les rêves, les hallucinations, et il faut vraiment rester concentré pour ne pas décrocher… En refermant le bouquin j’ai ressenti une grande frustration… j’avais vraiment l’impression d’être passé à coté de quelque chose de grandiose (le roman dont la BD est tirée est quand même un classique de la littérature horreur/fantastique). Bon, la lecture ne m’a quand même pas été complètement désagréable. J’aime beaucoup le style verbeux (certains dirons prétentieux) des textes, le dessin est vraiment sympa, et l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble est bien noire, bien gothique… A lire, si vous aimez les histoires un peu oniriques et compliquées, à la limite de la compréhension.
Pogo
Cet opposum débute officiellement -sous forme de strip- dans le quotidien New York Star du 4 Octobre 1948. Pogo ?... Une fable sociale, politique aussi, sous forme d'une longue fiction. Politique ?... Ben oui, car on y retrouve -sous forme animale- des personnages fort connus comme Fidel Castro, Nikita Khrouchtchev. Kelly offre ici sa vision de ce qu'on appelle "l'american way of life" ; vision délirante parfois où "ses" animaux sont la copie du comportement de certains de ses compatriotes : la tortue Cherchy la Femme, Howland Owl -le hibou érudit et sérieux-, Beauregard Bugleboy -un chien policier retraité-, etc... Pogo est aussi -et surtout pour moi- une attaque énorme contre l'indifférence, l'intolérance des gens et leurs bêtises. Surprenant : Kelly mêle ses phylactères au dessin ; ces "ballons" devenant ainsi des éléments graphiques et narratifs de l'action. Le graphisme ?... Un trait simple où Kelly aime faire jouer de la gestuelle et des mimiques par une ligne rapide, qui semble hachée parfois, mais qui met bien en évidence le(s) caractère(s) de ses intervenants. Pogo ?... Ce n'est ni les Peanuts, ni Mafalda. Pas de névrosés ou de grandes questions existentielles. C'est un simple constat de la société américaine sous un abord humoristique ; mais où les grandes questions -et parfois celles qui dérangent- ont le mérite d'être posées. Ma cote : 3,5/5 Les albums : Curieusement, Pogo n'aura les honneurs -en langue française- que de trois opus édités chez Dupuis, en format "gags de poche".
J'ai tué Adolf Hitler
J'avoue que je découvre un peu Jason. Mis à part Je vais te montrer quelque chose, je connais peu son oeuvre. Pourtant, il semblerait que ce soit un auteur à découvrir, tant son univers, tant graphique que narratif, se démarque du tout-venant. Sauf dans cet album où, comme l'a fait remarquer Ro, l'histoire se révèle au final assez classique. Adepte du gaufrier (8 cases parfaitement équilibrées), Jason nous permet donc de suivre cette histoire de voyage dans le temps, combinée à une histoire d'amour qui a traversé les époques. Il y a beaucoup de silences chez Jason. Des longs moments de non-dits qui sont un peu... longs, surtout dans la seconde moitié de l'album. Ses personnages, proches de ceux de Trondheim graphiquement, manquent singulièrement d'expression, mais c'est pour mieux te tromper, mon enfant. Derrière ces visages et ces physionomies impavides se cachent des êtres très profonds, qui n'ont pas besoin de beaucoup de mots pour exprimer leurs sentiments. Au final, cet album est plaisant, mais manque tout de même de punch, et de plus, se lit assez rapidement.
Le Lama blanc
Une bonne série qui mêle aventure, magie et mythes anciens... Elle débute directement en albums dès Avril 1988. Le postulat ?... La trame générale en est puisée dans des textes sacrés. Un puissant Lama voit avec effarement l'arrivée de l'année du Dragon. Cela veut dire que dans 20 ans, le Tibet sera sous domination "rouge". Réincarné en un jeune garçon blanc -Gabriel Marpa- un géant le prendra en charge pour son noviciat. Ce "Lama Blanc" va alors partir en quête de son identité. Mais la route sera semée d'embûches... Drôle -si l'on peut dire- de scénario !... Tout à fait à part dans la production BD de la fin des années 80. Et c'est tant mieux !... Le dessin ?.. J'ai cru -au départ- avoir affaire à une sorte d'ersatz de Moebius/Giraud, tant le traitement graphique est proche du style de cet auteur. Mais Bess fait montre d'un trait talentueux et néanmoins personnel qui m'a fait "digérer" cette appréciation première. Une bien bonne série, aux nombreuses péripéties, dont le textuel mêle avec bonheur quête spirituelle et grande aventure. Ma cote : 3,5/5
Nestor Burma
Nestor fait son apparition BD dans le mensuel "A suivre" n° 40 de Mai 1981. Tardi, qui apprécie l'oeuvre écrite de Léo Mallet -l'auteur des romans-, met ces derniers en images de manière fort bien réaliste ; plantant un bon décor "made in années 50". Il faut dire que le premier roman date de 1943... Nestor Burma ?... Une série qui se passe dans un univers assez glauque, avec un "héros" qui l'est tout autant. Du polar "vrai de vrai" pour une adaptation réussie tant au point de vue textuel que graphique. Je préfère d'ailleurs les ambiances ici rendues que dans celles d'Adèle Blan-Sec (question de goût, d'ailleurs). J'ai bien aimé ces enquêtes "pas à pas", avec ces personnages bien typés ; ces "gueules" plutôt, bien campées par Tardi. Pas d'élucubrations éventuelles non plus. Les intrigues de Mallet ne sont pas déflorées ; Tardi respectant quasi à la ligne les histoires originelles. Nestor Burma ?... C'est comme un bon polar "à la Jean Gabin" ; bien apprécié pendant sa lecture... mais ensuite remisé pour un bon bout de temps sur une étagère.
La Geste des Chevaliers Dragons
Si l’idée se départ est assez originale, si les dessins sont sympathiques (même après le changement de dessinateur), je suis assez déçu par la série dans son ensemble. En effet, après une impression assez enthousiaste et encourageante suite au premier tome, je trouve que les tomes suivants ressemblent beaucoup au premier sans faire vraiment avancer l’histoire et sans procurer le soupçon de surprises (et d’intérêt ?) nécessaire à la rendre suffisamment captivante de façon à donner envie au lecteur d’acheter le prochain volume. La lecture voire l’achat du premier tome suffit pour se donner une idée de la série dans son ensemble et c’est dommage.
I.R.$.
Plutôt un 2,5/5 pour cette série qui bien que distrayante ne brille ni par ses scénarii, ni par la qualité de son graphisme. Les intrigues ne sont pas très fouillées et même si certaines idées sont intéressantes, je ne me rappelle pas avoir été vaguement passionné par l’histoire après lecture des 8 tomes. J’ai un peu l’impression (et je me trompe sûrement) que chaque volume à été un peu bouclé dans l’urgence, en oubliant de passer au contrôle qualité. Concernant les dessins, j’ai un peu cette même impression puisque je trouve les visages peu expressifs et les personnages figés. Au final, IRS est une série qui se lit avec plaisir dans une salle d’attente, mais je n’en conseille pas l’achat et cela n’engage bien entendu que moi.
Vie Privée
Sous des couleurs gaies, se cache un récit mélancolique emplit de désespoir. Jean ne supporte plus son quotidien miséreux. Alors, il boit. Il boit pour oublier qu’il dérange. A de rares moments, il parvient à libérer son esprit et vagabonde sur son passé regretté et sur l’avenir souhaité. Jean est un personnage attachant. Son récit interpelle et engendre compassion de la part du lecteur. Le final allégorique ajoute une intensité émotionnelle au récit. C’est triste mais c’est beau. Le trait fin et faussement hésitant participe grandement à au ressenti de l’histoire. Le style de Girel s’approche d’ailleurs fort de celui de Nicolas De Crécy. A lire.
Blues...
Plusieurs lectures m’ont été nécessaires pour approcher ce récit plutôt du genre décousu de prime abord. Un homme seul soliloque dans sa demeure au milieu de nulle part (un désert ?). Le poids de la solitude lui fait perdre la raison. Les délires se succèdent à des bribes de souvenirs incohérents. L’atmosphère hermétique de cette bd donne l’impression de naviguer entre deux mondes. Mais plus on le lit, plus on s’approprie cet univers de folie qui berce le récit et on finit par l’apprécier. Le point fort de cette bd est incontestablement le traitement au lavis des dessins. Du beau travail ! Bref, cet album représente un délire vu de l’intérieur. Je vous conseille de ne pas s’arrêter à une première lecture . . .
Gunnm
Gunnm aurait été mon premier manga, j'aurais probablement mis 4 ou 5 étoiles. L'idée de départ et très bonne, et les 2 premiers tomes sont excellents. Puis l'auteur s'embrouille un peu avec des combats de patins à roulettes, simplement pour montrer que Gally est super forte. Heureusement, l'intrigue repart dans le bon sens, et c'est tant mieux. La fin de la série explique trop de choses à la fois, mais pas forcément ce que l'on voulait savoir. Certains adorent, moi ça me frustre. Toujours est-il que ça reste agréable à lire et à regarder. Le dessin est terrible.