Nestor Burma

Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 29 avis)

On l'appelle Burma. Nestor, de son prénom. Profession : détective privé. On le surnomme "l'homme qui met le mystère K.O.". Ç'est sûr, la formule sonne bien. Mais le plus souvent, c'est lui qui est sonné : les coups de matraque qu'il prend sur le crâne sont aussi célèbres que son air bougon ou son amour de la bouffarde.


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale 1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols Détectives privés Ecole Pivaut, Nantes Les années (A SUIVRE) Paris Tardi

Détective privé parisien, Nestor Burma est l'anti-héros de l'époque : loin des clichés américains qui représentent de super-héros à l'allure hollywoodienne, Nestor Burma enquête pour payer son loyer et financer " Fiat Lux ", sa boîte de détective. Serviable, jovial, bohème, Nestor Burma sait également se montrer féroce envers les criminels. Mais avec les femmes, il fait figure de Don Juan…elles ne lui résistent que très rarement, à voir avec Hélène sa secrétaire…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1982
Statut histoire Une histoire par tome (13 tomes + 1 hors-série) 14 tomes parus

Couverture de la série Nestor Burma © Casterman 1982
Les notes
Note: 3.76/5
(3.76/5 pour 29 avis)
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09/05/2002 | Hô-Behnit
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Par Benjie
Note: 4/5
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Le polar selon Tardi ! Adaptation très réussie des romans de Léo Malet. Une atmosphère sombre et mystérieuse à souhait, des personnages avec des vraies gueules et un passé souvent douteux. Des enquêtes de Nestor Burma rondement menées avec des scénarios qui progressent en suivant méthodiquement les pistes qui finiront par mener au coupable.120 rue de la gare est pour moi le meilleur. Commençant dans un Stalag en 1940, l’histoire se déroule ensuite dans la France occupée entre Lyon et Paris, entre zone sud et zone occupée. Comme dans tous les albums de cette série, l’ambiance est pesante, les personnages aux démarches lourdes arpentent les rues avant de se retrouver dans les bars. Ici, le fil rouge est une banale adresse : 120, rue de la Gare. Chaque indice a de l’importance, si le lecteur ne les voit pas, Nestor Burma, lui, n’en rate aucun et nous devance dans la résolution de l’énigme. Les dessins de Tardi sont puissants, les personnages ont une vraie présence et les décors restituent l'ambiance des années 30 et 40.

22/02/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

Avec cette série, je l’avoue … ce sont mes premières BD que je feuillette, dessinées par ... Tardi. Oui oui je vous parle bien de Jacques Tardi le lauréat au festival d’Angoulême ou encore du prix Eisner. Je sais, il était temps que je m’y mette mais j’avais quelques réticences pour rentrer pleinement dans son univers. Cela fait donc partie de mes résolutions de la nouvelle année, découvrir des auteurs connus, que je ne connais pas. Avec la série Nestor Burma, je me suis régalé. Comme quoi, il faut de temps en temps sortir de sa zone de confort pour apprécier des œuvres que nous rejetions précédemment, sans trop savoir pourquoi. Mon avis ne porte que sur les quatre premiers tomes - sur l'intégrale - . Après un album hors-série reprenant le personnage de Burma sur un scénario original, le flambeau a été repris par Emmanuel Moynot et Nicolas Barral. Nous découvrons les enquêtes du détective privé Nestor Burma. Des enquêtes à l’ancienne. Elles tiennent la route. Le rythme est plutôt mou mais ce n’est pas si mal. L’atmosphère est froide mais je n’y suis pas insensible. Le flegme de Burma me convient bien. Les décors parisiens d’antan sont bien retranscrits. Séquence nostalgie ! C’est efficace et on se laisse rapidement prendre pas le scénario. L’utilisation du noir et blanc donne un parfum suranné. J’ai l’impression que Lino Ventura ou Michel Constantin, acteurs mémorables des films noirs, vont surgir à la page suivante. Les méchants – les gangsters – ont des tronches patibulaires. C’est divin. Nestor Burma, c’était pour moi, la série télé avec Guy Marchand. J’ai des références ! Les BD de Tardi sont … cent fois mieux ! Voilà des petits polars des années 50 comme je les aime.

05/01/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Léo Malet est un auteur intéressant – et, paradoxalement méconnu. Ses « Nestor Burma » marquent une rupture dans sa vie, puisqu’il s’éloigne ainsi du groupe surréaliste, dont il avait été membre actif dans la deuxième moitié des années 1930, puis au sein du groupe La Main A Plume durant la seconde guerre mondiale. Ces petits rappels pour expliquer cet amour des déambulations poétiques dans le vieux Paris, que le poète Malet faisait (il adorait récupérer des lambeaux d’affiches, comme le fera plus tard Villeglé), comme Burma le fera dans ses romans. C’est ce décor, ces déambulations (parfois proches du « Paysan de Paris » d’Aragon), mais aussi les bons mots, l’humour noir, qui resteront de cette période surréaliste. Les romans de Malet (les premiers en tout cas) offrent de chouettes moments de lecture. Et il faut dire que Tardi s’est très bien approprié cet univers (je n’ai pas lu les adaptations suivantes), assez proches de ses préoccupations personnelles. Ses adaptations sont vraiment réussies, et plutôt fidèles aux romans de Malet. Et son trait faussement brouillon et si caractéristique colle parfaitement à l’univers de Léo Malet. De l’humour, du cynisme, le vieux Paris encore vivant, et des intrigues aux petits oignons, voilà 5 albums plus que recommandables ! Pour les autres, à vous de voir.

02/12/2016 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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J'ai la curieuse impression que pour lire et apprécier Nestor Burma adapté et dessiné par Tardi il faut avoir un certain âge. Du moins être adulte confirmé dans le sens où il faut avoir quelques souvenirs ou connaissances pas trop anciennes sur la période où se déroule les actions, d'aimer les romans policiers, d'être aux faits des codes qu'utilisent ces romans dont une grand majorité, quand nous les avons découverts se déroulaient dans les années 50. Sans doute faut-il aussi être français et familiers des codes que Tardi, après Léo Malet, utilise pour adapter ces récits. Très franchouillard d'esprit même si des pointes de modernité s'y profilent. Alors sans porter de jugements de valeur il me semble que ces BD ne concernent pas forcément un large public. Les scénarios sont aux petits oignons, parfaitement maitrisés, un seul reproche peut être, par moment les dialogues ou plus exactement les réflexions de Burma sont un peu envahissantes. Dans le même temps il est vrai qu'elles confèrent à l'ensemble sa justesse de ton qui rend bien compte de l'époque où se situent les intrigues. Nestor Burma est sans doute un peu daté, mais Tardi a fait un très bon travail d'adaptation et même si l'on n'est pas Parisien c'est un plaisir de déambuler dans les quartiers de la capitale.

01/01/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai mis longtemps à me décider pour aborder Tardi et son graphisme, et puis j'étais content finalement de trouver une Bd qui ne ramène pas tout à la guerre de 14 comme il le fait dans beaucoup de ses oeuvres. Auteur incontournable, il est passé maître dans l'exercice difficile de l'adaptation. Avec Burma, il ne fait pas exception à la règle. Initialement né en 1943 sous la plume de Léo Malet, le fameux "détective de choc" va devenir une des figures emblématiques du genre, avec ses enquêtes menées à chaque fois dans un arrondissement différent de la capitale. Apparu dans 120 rue de la Gare, Burma fait une entrée fracassante dans le monde de la littérature policière, car le principal mérite de ce livre fut sa modernité, comparé aux ouvrages du même type qui paraissaient à l'époque; le style a surpris car il annonçait celui des auteurs de la Série Noire. C'est pourquoi, j'ai toujours aimé lire Léo Malet, considéré comme un des maîtres du roman policier français; ces romans populaires avec leur sens de l'intrigue et du rebondissement les rendaient très plaisants à lire, aussi je restais méfiant en abordant la version BD. Car adapter Burma sous cette forme paraissait ardu. Rappelons en plus que le personnage n'avait guère été gâté par ses adaptations cinématographiques, et même télévisées (la série avec Guy Marchand étant bien loin du vrai style Burma). Aussi faut-il saluer Tardi lorsqu'en 1981, il décide de donner une apparence graphique à l'univers de Malet et à son détective vedette. Avec l'approbation de l'auteur, il adapte donc Brouillard au pont de Tolbiac (mon préféré en roman, et reconnu par plusieurs experts comme le meilleur de la collection, écrit en 1956). De l'intrigue assez simple, Tardi conserve le noeud central et s'attache essentiellement à recréer le climat broussailleux du XIIIème arrondissement aujourd'hui disloqué, à l'aide d'un sublime noir et blanc rehaussé de gris. Cette recréation du Paris des années 50 est un coup de maître, car elle retrouve la trace de ceux qui ont constitué la matière vivante du quartier (ouvriers, artisans, petites gens, demi-sels et petites putains sympas...des gens pas très futés mais profondément humains). Cette réussite est suivie de 120 rue de la Gare, récit sombre se déroulant durant l'Occupation. Bref, Tardi se réapproprie totalement à sa façon l'univers de Malet en recréant une véritable atmosphère disparue d'un Paris ancien. Cynique et désinvolte, non-conformiste et individualiste forcené, dur au coeur tendre, avec sa mèche grasse, ses oreilles en feuilles de chou, sa pipe et son imper mité, c'est ainsi que j'ai découvert le portrait du héros dans A Suivre (que j'ai relu en albums), à peu près étrangement conforme à l'image que je m'en faisais, et dont Malet s'est déclaré satisfait du résultat. Ma note ne concerne que les tomes dessinés par Tardi, n'ayant pas vu les travaux de Moynot; Tous les albums sont bons, avec une préférence pour le 1, le 2 et le 4.

19/07/2013 (modifier)

Quand je pense que voilà 15 ans je n’arrivais pas à tenir plus de 3 pages sur un album de Tardi… Nestor Burma est une série qui se déguste plus tard, qui doit se laisser décanter pour en apprécier toutes les saveurs. La série se compose à ce jour de 5 tomes illustrés par Tardi et de 3 autres illustrés par Moynot. Barral (Baker Street) vient de publier un nouvel opus qui fait un large virage graphique. Les récits de Leo Mallet ont été magistralement mis en scène par Tardi. Vrai Parisien, je me reconnais totalement dans chaque scène décrite par Tardi. Je vis Paris, je ressens Paris. Un Paris qui a nettement changé depuis 10 ans et qu’on ne retrouve plus guère hélas, mais un Paris authentique, celui de ma jeunesse entre le 20ème et le 12ème arrondissement, celui de ma grand-mère du côté de Ménilmontant, celui de mon grand-père en péniche du côté des canaux et du port de la Bastille. De ce côté, j’étais gâté avec 'Casse-pipe à la nation' où je retrouvais tous les immeubles de mon enfance, tous ces coins autour de la petite ceinture plus ou moins crado qui disparaissent petit à petit… L’ambiance donc me semble le point fort de Tardi, on vit la rue, on respire presque la pluie légère qui accompagne les ciels gris. Ajoutons à cela une parfaite maîtrise de la narration graphique, vous aurez le tout meilleur de ce que l’on peut trouver en polar. Contrairement à la majorité, je préfère mille fois "Nestor Burma" à Adèle Blanc-Sec pour ce côté traine caverneux des fonds de Paris que la lumière vient rarement visiter. Le premier virage fut un grand pari, confier tout cet environnement à Moynot, quelle difficulté pour le lecteur que j’étais devenu, mais je dois avouer que le charme est resté. Rien n’était perdu et si l’atmosphère semblait moins pesante qu’avec Tardi, l’ambiance restait au rendez-vous. Et puis vient cette dernière nouveauté, qui, si j’ai bien suivi, sera renouvelée avec Barral. Et là pour le coup, rien à voir… L’intrigue est certes là, mais la caméra virtuelle bouge beaucoup plus, elle s’agite pour donner du rythme comme dans ces films contemporains qui agressent le consommateur par un nombre de plans par minute digne des fêtes foraines. Certes le travail est de qualité et la lisibilité graphique et la technique narrative est là, l’intrigue est tout à fait intéressante et le lecteur se prend au jeu. Mais on a perdu un truc important dans l’histoire : l’ambiance, cette apesanteur sordide que Tardi savait si bien traduire, par son trait gras et apparemment brouillon. Nestor Burma est devenu plus net, plus propre, plus consommable. Cette série est culte, culte par ce style et cette ambiance somptueuse créée par Tardi que l’on retrouve pendant 8 tomes. Paris que je ne pourrais jamais quitter définitivement est là, vivant et respirant chaque planche : presque le personnage principal de cette série magistrale. (550)

02/07/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 4/5
L'avatar du posteur McClure

De Tardi jusqu'ici, je n'avais lu que les aventures d'Adèle et je n'ai pas été emballé. C'est donc avec une lueur de crainte que je m'attaquais à 4 tomes des aventures de Burma (et pour moi Burma c'est Guy Marchand donc.... destinée....) sans avoir jamais lu les romans de Malet. J'attaque par "Une gueule de bois en plomb". Et après une lecture fastidieuse, non pas par la complexité mais par le manque d'intérêt donné par cette lecture, je me suis dit, tout ça pour ça. Je mets 1/5 à ce bouquin parce que franchement, c'est du foutage de..... L'auteur nous pond des personnages au dernier moment, rien ne se tient, Burma lui même n'a ni charisme ni intérêt, bref vraiment du grand n'importe quoi. Deuxième lecture, "120 rue de la Gare" et là, au moment où je m'y attends le moins, la bonne claque. Ca vaut son bon 5/5. C'est dense, intéressant, on se prend à dénouer le sac de nœuds avec un Burma enfin comme je l'espérais, cynique, désabusé, mais charismatique. Certes c’est bavard mais on se prend à cette lecture et on en ressort avec une bien belle enquête, aboutie, remplie de personnages truculents……. C’est long mais c’est bon. Suit "Casse pipe à la nation", et, même si l’intrigue est un poil moins intéressante, elle reste de très grande qualité. Avec des dialogues encore ciselés à merveille comme dans les meilleurs films noirs à la française, un vrai régal pour les neurones. 4/5 Enfin, dernière lecture à ce jour, "Brouillard au pont de Tolbiac", qui est d’une qualité équivalente au 120 mais graphiquement un peu moins bon peut être. Malgré tout un bon 5/5. En lisant les avis sur le site puis en découvrant la fiche série, "Une gueule de bois en plomb" semble être un HS, mais que diantre fallait il sortir ça ??? Sinon, je vais me hâter de lire les tomes que je n’ai pas encore lus. Et Burma m’a réconcilié avec Tardi.

20/09/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Les premiers tomes de la série sont tout simplement excellents, et « 120, Rue de la Gare » figure, sans conteste, parmi mes albums préférés, tous styles confondus. J’avais déjà lu quelques romans de Malet avant de découvrir la série, et je craignais un manque de surprise lors de ces relectures. Ce fût le cas, mais très partiellement, car Tardi s’approprie totalement le personnage et réécrit ces récit avec un style unique, situé à mi-chemin entre son univers propre et celui de Léo Malet. Mais, surtout, ces histoires prennent une dimension supplémentaire sous la baguette de l’artiste. Son trait épais, son gras noir et blanc conviennent à merveille à cet univers. C’en est un régal. Le personnage de Nestor Burma plaira à coup sûr aux amateurs de romans policiers noirs. Ce détective cynique, désabusé, cet inconditionnel tombeur, ce fonceur qui se prend finalement plus de coups qu’il n’en donne, ce héros (n’ayons pas peur des mots) synthétise à lui seul bien des aspects du détective privé idéalisé. Les enquêtes imaginées par Léo Malet sont souvent tordues et nous mènent en bateau durant la majeure partie de ces récits, avant des révélations finales à la logique implacable. Le changement de dessinateur ne m’a pas dérangé en matière de trait. Moynot a un style assez comparable à Tardi, reprend assez bien ses personnages et ce genre d’univers sombre lui convient bien. Le passage à la couleur me perturbe autrement, et je trouve que cette colorisation enlève bien plus à la série qu’elle ne lui apporte. Ces adaptations restent cependant d’un bon niveau et plairont toujours aux amateurs. Un indispensable dans son genre, mais les petites faiblesses rencontrées lors des derniers tomes m’empêchent d’attribuer la cote maximale à la série. Franchement bien quand même, et achat chaudement recommandé (surtout pour les premiers tomes).

30/11/2009 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5

Après la lecture de 4 tomes Tome 1 : Second Nestor Burma que je lis et même plaisir de lecture. J'ai le ton du récit. Le dessin de Tardi convient à merveille à ce personnage et ses récits. Je pense qu'aucun autre dessinateur aurait pu offrir une aussi bonne représentation imagée pour cette série de Malet. Note : 4/5 Tome 3 : Casse Pipe a la Nation J'ai adoré cette lecture. Le ton est dynamique et les dialogues truculents. Le dessin de Tardi est superbe et mieux mis en valeur que dans Le Der des ders grâce à une colorisation grisâtre qui offre une meilleure lisibilité des cases. La BD est très bavarde et demande du temps. Le scénario est tordu mais retombe sur ses pattes. Les personnages sont difficiles à cerner, c'est aussi ce qui fait l'intérêt d'une BD de ce style. Je ne compte pas m'arrêter à ce tome puisqu'il y en a 7, je vais me mettre à leur recherche. Note : 4/5 Maj du 26 juillet 2009 Tome 2 : 120 Rue de la Gare Sans conteste le meilleur volume de cette collection. Le fait que cette BD fasse 182 planches n'est pas anodin. Tardi a pu développé le récit avec une rare précision. On retrouve le fameux dessin mis en valeur avec seulement deux nuances de gris. Cette histoire complexe est un régal. Note : 5/5 Tome HS : Une Gueule de Bois en Plomb Le moins bon des tomes lus. Je n'ai pas apprécié la mise en couleurs surtout que que ce récit ne s'y prêtait pas. L'histoire fait bricolage, l'ensemble est partiellement récupéré à la dernière page mais ce récit est trop tiré par les cheveux. Première déception dans cette série. Note : 2/5 Mise à jour du 22/06/2010 Tome 4 : M'as Tu Vu en Cadavre Excellent scénario mais BD très bavarde, certaines pages m'ont parues trop chargées. J'ai malgré tout fortement apprécié ce tome.

07/07/2009 (MAJ le 26/07/2009) (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Tardi est un auteur que j'ai appris à connaître. Quand j'ai commencé ces oeuvres il y a à peine 2 ans, j'étais très dur dans ma notation que j'ai corrigée depuis. Et puis, à force et par comparaison à d'autres titres, j'ai appris à aimer tout doucement. Nestor Burma est la dernière série que je lis pour terminer un cycle sur cet auteur prolifique. Nestor Burma est un détective privée que je ne trouve pas forcément très sympathique avec son côté cynique et désabusé et sûr de lui. C'est bizarre mais j'avais déjà le même sentiment pour son héroïne Adèle Blanc Sec. Nestor Burma, pour revenir à lui, mène ses enquêtes dans le Paris toujours très bien retranscrit des années 50. Certains dénouements de ces enquêtes m'ont paru bien tarasbicottés (notamment "m'as-tu vu en cadavre?"). Cependant, il y a un style et des dialogues qui font mouche. C'est un bon polar avec le respect de toutes les règles du genre. Pour autant, j'avoue avoir plus de passion pour d'autres titres. Pas mal... mais pas excellent.

10/04/2009 (modifier)