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Par herve
Note: 3/5
Couverture de la série Gabrielle B.
Gabrielle B.

Deuxième et avant dernier épisode de notre Surcouf en jupons, Gabrielle B. Après un premier opus réussi, j'ai été un peu déçu par celui-ci. Non, au niveau du scénario qui reste dans la continuité du précédent- encore qu'après un récit d'intrigues, celui ci fait beaucoup plus place à l'aventure -, mais par le dessin qui m'a semblé beaucoup moins fin, avec un encrage assez raté. Bref, Gabrielle B. a perdu le charme qu'elle avait dans "le guerrier aveugle". Reste une aventure originale d'une femme flibustière sous le consulat. Les fans de Vidocq et de corsaires ne seront certes pas déçus par cette série qui a pour principal atout, et ce n'est pas des moindres, de nous divertir. Décidément Bonaparte a le vent en poupe dans la bande dessinée dernièrement. Il joue, en outre, tout comme dans Double Masque de Jamar et Dufaux, le grand maître des espions et des intrigants. Un épisode plus alerte, plus vif que le précédent, avec des rebondissements, mais un dessin un peu deçà, et je le regrette, que le premier volume paru en mars 2005. Malgré cette imperfection, je serais au rendez-vous pour le prochain et dernier album, car Dominique et Alain Robet nous ont laissé Gabrielle en fort mauvaise posture.

25/12/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série X-Men - Les Enfants de l'atome
X-Men - Les Enfants de l'atome

Moi qui ne connais pas très bien les X-Men, j'ai trouvé plutôt sympathique cette histoire racontant (peut-être une fois de plus) la création du premier groupe d'X-Men, lorsque le professeur Xavier a regroupé les 5 premiers adolescents qui allaient former la première mouture du groupe. Le dessin n'est pas très original mais il est de qualité. La narration est bonne et suffisamment prenante. Les personnages des adolescents qui découvrent ou cachent leurs pouvoirs de mutants sont assez attachants et réussis. Et le décor d'une Amérique qui tourne au fascisme avec ce parti raciste qui s'en prend aux mutants m'a plutôt plu et intéressé. Je lui reprocherais juste sa facilité : tous les Américains "normaux" ont l'air d'une bande de moutons agressifs, hurlant au mutant et lynchant le premier aperçu même si c'était leur ami juste auparavant. Le discours contre la xénophobie et comment il faut prendre garde et respecter la différence me semble assez grossier et amenant quelques sous-intrigues qui manquent de finesse. Le coup du commerçant qui se fait sauver d'un braquage par un mutant et qui plutôt que de le remercier hurle aussitôt "mutos ! mutos !" et s'en prend à lui stupidement, me parait assez représentatif de cela et rabaisse la qualité du scénario à mes yeux. Mais pour le reste, c'est un récit que j'ai lu avec un réel intérêt et un certain plaisir. N'ayant pas encore trouvé d'histoire de X-Men qui me plaise vraiment, c'est peut-être celle-ci que je conseillerais avant tout à tous ceux qui veulent les découvrir.

25/12/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Wolverine - Arme X
Wolverine - Arme X

Note approximative : 2.5/5 J'avais en tête que cette histoire était l'un des épisodes immanquables de la bibliothèque des X-Men, l'histoire à lire absolument. Après lecture, je pense que non. Le dessin de Windsor-Smith est bon quoique très typé années 80 à mes yeux. Son trait me fait étrangement penser à un mélange de Moebius et de Katsuhiro Otomo, avec cependant un encrage un peu fouillis et des ombrages qui masquent trop de détails. Quant aux couleurs, typiques d'une époque heureusement révolue, je les trouve très laides, mélange sans harmonie qui enlaidit des planches qui auraient très bien pu se contenter d'un noir et blanc si c'était pour les coloriser ainsi. La narration est assez confuse, surtout en début d'album où le récit alterne deux ou trois narrations simultanées mal liées par des bulles de dialogues qui apparaissent un peu partout et ne sont pas aisées à suivre. Heureusement les choses s'améliorent au fil des pages et de l'habitude qu'on prend de suivre le texte de en-haut-à-gauche vers en-bas-au-milieu puis en remontant vers en-haut-à-droite. Quant au scénario, c'est une classique revisite du mythe de Frankenstein, avec Wolverine dans le rôle de la créature artificielle. Le récit de sa "création", l'inoculation de l'adamantium dans son squelette, m'était déjà connu donc aucune découverte pour moi. Et seule la fin du récit, avec la rébellion consciente ou non de Logan, m'a suffisamment captivé car le début m'a plutôt ennuyé. Bref, je ne suis pas très convaincu par ce récit qui me semble avoir relativement mal vieilli, qui souffre d'une colorisation et d'une narration moyennes, et qui apporte assez peu au niveau du scénario à mes yeux même s'il reste lisible.

25/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Sundance
Sundance

Une bonne série -sans plus- débutée en 1995 et qui se termine (pour l'instant peut-être) en 1998. Quatre albums scénarisés par Corteggiani. De ce côté-là, pas de problème : c'est du solide. Je me suis baladé dans une sorte de western crépusculaire qui verra la fin des derniers vrais "cow-boys" à l'aube de ces temps modernes. C'est plutôt du côté du dessin que je suis dubitatif. Non pas que Suro dessine mal, non, mais tout cela me semble vraiment du "sous Durango". J'ai l'impression de visionner un western italien de série Z. Je reconnais que la mise en page est de bonne facture, que Suro a le sens du rythme, des découpages ; mais ses personnages et leurs expressions me semblent un -malheureux- dosage de divers styles qu'il aurait "empruntés". Jusqu'au gars de l'agence Pinkerton -James Stringo- qui a tout de l'acteur Lee Van Cleef, bouffarde comprise. Qui plus est, la série me semble se terminer en queue de boudins. Après avoir -avec l'aide d'un vieux chasseur de primes- liquidé une importante bande de voleurs de banques, Sundance s'en va sans une parole. D'après le début du 4ème tome, pourtant, il lui resterait encore une bonne demi douzaine de ses anciens "équipiers" à éliminer... Où est-il passé ?... Que va devenir Emma?... Est-ce Stringo qui doit l'éliminer en dernier ?.. Et d'autres questions encore que je me suis posées. Un vrai goût de "manque" en fin de ce qui peut être considéré comme un premier cycle (mais est-ce un cycle ?)... Cela fait 8 ans que Sundance a disparu. Je ne compte plus trop le retrouver. Un peu dommage... J'ai coté "3". Vraiment pas plus... ou moins pour l'instant.

24/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Starter
Starter

Curieuse, cette série.... Entre 1954 et 1955, certains de mes vieux hebdos Spirou comportent occasionnellement une rubrique consacrée à l'automobile ; rubrique technique, oui, mais réalisée avec humour. Les textes sont signés du pseudo de Starter ; en réalité Jacques Wauters. Cette rubrique serait peut-être restée sans lendemain si... Début 1956, l'éditeur, Dupuis, qui tient à cette rubrique, décide de l'agrémenter de dessins inédits. Il s'adresse alors à André Franquin. Ce dernier va créer le personnage de Starter ; lequel débute "officiellement" dans le Spirou n° 936 du 22 Mars 1956. En 1957, il passe le relais à Jidéhem. Jusque 1975, Starter le mécanicien et son copain Pipette vont ainsi présenter les nouveautés automobiles aux lecteurs ; une sorte d'"Auto-hebdo" avant la lettre. J'aimais bien ces pages. Tel un professeur -pas trop sérieux- Starter "disséquait" ces voitures sous formes de dessins, de tests, de conseils... Mais déjà dès 1959, Jidéhem le fait intervenir en tant que véritable personnage de BD. Il vivra trois histoires, scénarisées par Yvan Delporte. Le début de la fin ?... Curieusement, c'est en 1964. Jidéhem a créé Sophie, une gamine espiègle apparue anecdotiquement au côté de notre "héros". Ce premier album qui la met en scène -l'Oeuf de Karamazout- sera son chant du cygne. Sophie lui sera nettement préférée. Il sera ainsi relégué au rang de personnage secondaire... et disparaîtra. Ce qu'il en reste ?... De très belles planches automobiles ; qui sont pour moi un genre précurseur et dont s'inspireront (peut-être) plus tard les "Pilotorama" et autres "Histoires des armes à feu" (Devos).

24/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Spider-Man - L'intégrale
Spider-Man - L'intégrale

C'est vers la fin des années 60 que j'ai découvert les aventures de l'homme-araignée. J'avoue qu'à l'époque, je n'ai pas trop apprécié. Trop "difficile d'accès" peut-être, pour moi -lecteur- gavé de "Spirou" depuis ma toute jeunesse. Par la suite -heureusement- j'ai connu et apprécié tous ces grands auteurs de comics et la batterie de super-héros qu'ils ont imaginé et dessiné. Qui ne connaît l'histoire de l'étudiant Peter Parker, mordu par une araignée radio-active ?... Ce que j'aime en lui, c'est qu'il n'est pas un "super-héros" au sens propre du terme. C'est un gars névrosé, complexé, timide même, qui doit également se battre contre le public qui s'en fait l'idée d'un dangereux personnage. Il faut dire qu'une campagne de dénigrement, organisée par le patron d'un journal local, va être la source de nombreux problèmes psychologiques. Spider-man ?... C'est d'abord un être humain, révolté par l'assassinat de son oncle, qui va utiliser ses dons exceptionnels pour combattre le crime. C'est en Août 1962 qu'il apparaît pour la première fois dans le magazine US "Amazing Fantasy" n° 15. Succès immédiat pour ce garçon psychologiquement complexé dans lequel le lectorat aime se retrouver... en partie car, tous comptes faits, Spider-man n'est-il pas quelqu'un comme eux ?... C'est à partir de 1968 qu'il va débarquer en France dans diverses publications. Son succès ne se démentira jamais. Il fera l'objet de parutions dans divers périodiques, d'un important merchandising, de dessins animés et de longs métrages cinématographiques. Je pensais mettre "4"... Mais non ; pour ces séries prises à la source -voici bientôt 45 ans- ma cote réelle sera de 3,5/5 ; à changer peut-être car je reconnais ne plus avoir suivi ce personnage depuis le début des années 90.

24/12/2006 (modifier)
Couverture de la série Thorgal
Thorgal

La série qui avait tout pour devenir le nouveau "Prince Vaillant" de la bd et qui s'est vautrée à cause du ronron dans lequel les auteurs sont tombés. Jusqu'au fameux cycle de Qâ, tout est en progression, et la description fabulatoire de cette période de l'histoire est vraiment magistrale, avec des personnages secondaires étudiés, des histoires qui passent du merveilleux au fantastique en passant par les luttes de pouvoirs, plus les aléas de la famille Thorgal avec les dieux, c'est un vrai régal. Le dessin et les couleurs sont à leur maximum d'efficacité. Puis, après "Le maître des montagne", la courbe commence à descendre. L'idée de Shaigan est pas mal mais c'est traité avec une certaine banalité. Puis les scénario s'amincissent, se lisent en 1/4 d'heure, et à partir de "Géants", c'est la chute définitive. Scénarios inconsistants et lamentables, dessins à la limite du foutage de gueule (Mention pour "Le Royaume sous le sable", pire Thorgal jamais dessiné !!!)... et voilà... Et le dernier, c'est vraiment la mise à mort; on a droit à un recyclage écœurant et qui frise l'inconscience des anciens albums. Je suis pas du genre à dire "Ah les premiers albums sont les meilleurs" mais dans ce cas-ci, ce cliché est bien réel à mon sens. Thorgal, une série entre ombre et lumière...

24/12/2006 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Cryozone
Cryozone

Cryozone est une BD de SF sympa. J’ai surtout aimé le premier tome qui met en place les fondations du drame qui se prépare. Le scénario est très bien construit, on nous présente d’abord les personnages et le vaisseau spatial à bord duquel ils ont embarqué. Puis interviennent un à un des évènements qui vont mettre en péril cette mission où tout semblait aller pour le mieux. Les rebondissements sont bien amenés, c’est bien conçu et donc très prenant. Le scénario réserve hélas un peu moins de surprise dans le second tome. C’est beaucoup plus bourrin et ça flingue à tout va. Par contre j’ai bien apprécié l’épilogue. Et il y a quand même quelque chose que je n’ai pas aimé. C’est la manière dont on nous livre les explications sur le pourquoi de la chose. Alors que l’héroïne est capturée par le méchant et que celui-ci s’apprête à la tuer, elle lui lâche un « pourquoi ? ». Et lui au lieu de la buter et on en parle plus, il lui un répond par un « après tout pourquoi pas, de toute façon vous ne pourrez le répéter à personne… ». Ca me dérange à chaque fois que cela se passe comme ça que ce soit dans un film ou dans un bouquin. Malgré ce détail, j’ai bien aimé cette BD qui ravira tous les fans de SF.

24/12/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Tanguy et Laverdure
Tanguy et Laverdure

Cette fameuse équipe débute sa longue carrière dans l'hebdo Pilote n° 1 du 29 Octobre 1959. Charlier est au scénario... Ne voulant pas concurrencer son autre série qu'il scénarise -Buck Danny-, il a décidé de se concentrer au milieu de l'armée de l'air française. Il crée deux pilotes aux caractères aussi disparates que complémentaires : l'un -Tanguy- est sérieux, courageux, réservé- ; l'autre -Laverdure- est un gaffeur né. A la différence de Buck Danny et de ses aventures "mondiales", Charlier va ici privilégier des péripéties qui -pour la plupart d'entre-elles- vont se limiter au territoire européen. J'ai surtout apprécié "l'oubli" de l'esprit cocardier qui aurait pu ternir -je pense- cette série hors de France. Toujours est-il que le succès a été immédiat. Qui plus est, une fausse "guéguerre" entre ces deux séries a été entretenue par le lectorat. C'est alors qu'est arrivé le feuilleton télévisé "Les Chevaliers du Ciel", en 1967, avec Jacques Santi et Christian Marin. Qu'est-ce que j'aimais ça !... J'en possède encore le 45 tours dont le thème principal est interprété par Johnny Halliday ! Ce feuilleton, combiné aux histoires dessinées, va littéralement propulser la série qui -de ce fait- va connaître une très importante notoriété. Les années ont passé. Tout comme pour d'autres séries, j'achète "mon" Tanguy et Laverdure dès l'édition d'un nouvel opus. La série ne m'a pour ainsi dire jamais réellement déçu, devenant même de plus en plus professionnelle au niveau graphique ; et ce de par la très sérieuse documentation aéronautique qui y est utilisée. Tangye et Laverdure auront plusieurs dessinateurs. Mais chacun -dans son style- travaillera sur la saga avec sérieux, esprit et recherche. Du bien bon travail, quoi !... Ma cote réelle : 3,5/5.

23/12/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
Couverture de la série Kid Lucky
Kid Lucky

Bon, je suis le premier à défendre cette série, mais il faut dire que derrière le pseudo de Pearce se cache un des duos les plus corrosifs de la BD Yann et Conrad. Comme souvent, les deux trublions se sont beaucoup amusés avec cette mystification. Conrad a entièrement dessiné les deux albums, Morris n'a fait que les superviser. Cette série partait sur le principe du Petit Spirou, sauf qu'à la différence de celle-ci, elle n'eut qu'un succès très relatif. C'est dommage car le premier album est vraiment très bon. On sent la patte de Yann à chaque page. Les références sont nombreuses comme celle qui est faîte au film la leçon de piano de Jane Campion. Le scénario est fluide, on ne s'ennuie pas. Le petit Lucky montré comme un terrible garnement m'a bien fait rire. Sa relation avec Old Timer est tout à fait sympathique. Le deuxième album est beaucoup moins bon. Le fait de retrouver les Dalton dans la même école que Kid Lucky m'a un peu gêné. J'ai bien senti l'exploitation commerciale des personnages. Le scénario est confus et vraiment très fouillis. Après ces deux albums, les auteurs se sont brouillés avec Morris et sont partis faire une autre série dans la même veine, l'excellent Cotton Kid.

22/12/2006 (modifier)