Les derniers avis (47918 avis)

Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Colin Colas
Colin Colas

Une série peu connue -et c'est dommage- bien mise en images par Eddy Ryssack. Colin est le mousse débrouillard de la Poule d'Eau, un vaisseau pirate commandé par le capitaine Grosgrain. Ensemble, et avec leur équipage hétéroclite, ils vont vivre de multiples aventures maritimes sur les "7 mers". Ces aventures sont placées sous le signe du burlesque ; le joyeux équipage passant le plus clair de son temps à en faire voir de toutes les couleurs aux Anglais et Espagnols. C'est drôle, bondissant, agréablement servi par un dessin tout en courbes, bien qu'à la ligne souvent éclatée pour mieux souligner la gestuelle des personnages. Et ces derniers sont bien typés, du capitaine au mousse en passant par le chirurgien, le cuistot asiatique, le Nordique, etc... Cet équipage d'ailleurs, ressemble fort à celui de la série Barbe-Rouge du tandem Hubinon-Charlier. Sauf qu'ici, personne ne se prend au sérieux. A NOTER : pour une question d'éditeur, une aventure de nos héros a été reprise, en noir et blanc, sous le nom de Brieuc Briand (voir à ce titre) ce pour être lancée sur le marché français. Colin Colas ?... De la bonne BD d'aventures humoristiques servies par un des grands du 9ème art flamand.

08/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série La Clé du mystère
La Clé du mystère

Démasquerez-vous l'auteur?... Une bonne série interactive qui permet au lecteur de tester ses dons d'observation et de déduction. L'originalité du concept tient dans les dernières pages scellées qui révèlent la clé de l'énigme. Pas question de les détacher avant d'avoir essayé de jouer au limier, sous peine de perdre une partie du plaisir. Chaque opus est une sorte de puzzle. Des éléments sont donnés (qu'il vaut essayer de trouver, de deviner) pour résoudre l'énigme posée. Un bon divertissement... Seulement voilà : une fois que -à la fin- j'ai su "qui a fait quoi"... pourquoi voulez-vous que je relise un jour l'album ?... Pas mal pour le concept. Mais c'est tout.

08/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Judge Dredd - Les Affaires classées
Judge Dredd - Les Affaires classées

La série débute en Angleterre, dans l'hebdo "2000 A.D." n° 2 du 5 Mars 1977. En France, on la découvre dès le n° 80 de "Métal Hurlant" d'Octobre 1982. Mais c'est surtout le film, réalisé en 1995 avec Sylvester Stallone, qui fera connaître Dredd du public. Qu'en dire ?... Une série violente. Très violente même ! Qui me rappelle de sacrés flingueurs de bons vieux westerns : "je tire d'abord, on discute ensuite !..." Les aventures de Dredd sont basées sur des scénarios solides, bien élaborés, structurés, mais qui mettent surtout l'action et les rebondissements multiples en évidence. Pas de bla-bla où d'éventuelles histoires à l'eau-de-rose. C'est du pur, du dur, du vrai ! Quand même, la lecture doit en être un tantinet attentive car si on se laisse emporter par le postulat des auteurs, l'idée du mot "fascisme" n'est quand même pas loin. J'ai donc apprécié cette série pour ce qu'elle est : de l'action haute en couleurs (au propre comme au figuré), plus que souvent pétaradante, et dont le héros -"jouet" de la caste dirigeante, et qui se se croit protégé par celle-ci- n'a en réalité que son flingue et le code judiciaire pour toutes armes. Le dessin : mieux vaut parler DES dessins. Divers auteurs, au gré des parutions, vont se succéder. Mais tous y vont d'un trait réaliste, net, bien lisible. Et le tout se passe dans des décors futuristes qui renouvellent un peu le genre. Une bonne série, avec de bons "acteurs de papier", des décors et machineries complexes d'une belle inventivité, aux scénarios bien construits. Une série accrocheuse de par sa créativité, un peu moins -parfois- dans le contexte textuel imaginé par les scénaristes. Les albums : Ed. Humanoïdes Associés : 2 opus brochés en 1982 et 83. Ed. Glénat : 1 cartonné en 1992. Ed. Aredit : 16 tomes brochés, de 1984 à 1986 (mes préférés ; vraiment le style "comics") Ed. La Sirène : 1 cartonné de 1995. Tome spécial -et rare- car les dessins sont de l'Espagnol Carlos Ezquerra, le dessinateur "premier" de Dredd, qui avait rapidement abandonné ce personnage.. A noter : les albums parus aux HUmanoïdes Associés le sont sous le nom francisé du héros.

08/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Angel Sanctuary
Angel Sanctuary

Allez, je me suis fait une longue série manga. J'avoue que j'ai encaissé à grosses doses pas mal d'idées -dont de nombreuses novatrices-, des choses que je n'ai pas très bien comprises, des postulats divers. Et tout cela m'a mené à Assiah, le monde dans lequel vivent les humains ; et celui d'Hadès où errent les âmes des morts. Et puis... et puis... quel scénario de départ tortueux -mais quand même imaginatif- : un ange déchu qui se réincarne dans un étudiant amoureux de sa propre soeur. Mais s'il n'y avait que ça !... Cette bien curieuse histoire va se compliquer avec l'arrivée de magnifiques androgynes à l'âme tourmentée et autres sortes de démons martyrs. C'est complexe, c'est vrai, mais l'auteur a su mettre en place des univers cohérents, nantis d'une certaine hiérarchie, auxquels je me suis attaché ; appréciant ainsi -mais à mon aise- cette longue fresque compliquée. Mais, tout compte fait, ça fait du bien de temps en temps d'être très attentif à la compréhension d'une histoire pensée et dessinée par quelqu'un dont les style graphique et textuel sont à l'opposé de "notre" BD franco-belge.

07/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Louison Cresson
Louison Cresson

Cet astucieux gamin débarque dans l'hebdo Spirou n° 2634 du 5 Octobre 1988. Il y termine sa carrière dans le n° 2947 du 5 Octobre 1994. Pas une "grande" série, c'est vrai, mais néanmoins fort divertissante. Le postulat ?... sur un fond de rock n' roll, et en compagnie de son cousin Gaspard, Louison va résoudre diverses intrigues pseudo-policières. C'est tout ?... ben, à peu près... Qui plus est, le thème général, les personnages même, ne se démarquent pas d'autres séries de ce genre auxquelles celle-ci ressemble par bien des points. Heureusement, et c'est ce que j'aime, il y a le graphisme ! Ce dernier, très précis dans le trait, pointilleux, est l'oeuvre de Beker (qui, au fait, est originaire de l'Uruguay). Et son style est fort original. C'est peut-être ça qui -à l'époque- n'a pas plu aux lecteurs de Spirou. Erreur de parution ?... possible, car cette série qui me parle bellement d'une sorte de France des années 50 est parue dans un magazine belge. Dommage, le style de Louison était peut-être un peu "en avance" sur son temps. Assez courte série donc, mais qui, heureusement, aura fait l'objet de 5 albums. Reverrai-je un jour Louison, Garpard, la chèvre Biquette et consorts ?... pas certain du tout ! Et je pense que, de toute façon, tout le monde s'en fout. Pourtant, c'est bien dommage ! Je parie qu'une nouvelle publication dans un hebdo français à grand tirage lui attirerait un grand lectorat. Une série qu'il faudrait réhabiliter. Vite. Un 3,5/5 bien tassé.

07/02/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Ile Bourbon 1730
Ile Bourbon 1730

Après avoir déclaré qu'il ne voulait plus dessiner, Trondheim nous sort un gros pavé ! Carrément en-dehors de ses sujets habituels, mais carrément en-dedans de ceux d'Appollo (lisez Fantômes blancs pour vous en convaincre), "Ile Bourbon 1730" nous propose en effet un récit d'aventures, mâtiné de légendes pirates propres à l'Ile de la Réunion au XVIIIème siècle. Je ne savais pas trop quoi attendre de cet album. Trondheim est un auteur complet que j'apprécie, Appollo un scénariste que j'aime bien aussi, pour le peu que j'aie lu de sa production. Mais que peut donner leur collaboration ? Cet opus est difficile à cerner. Autant j'ai aimé le souci de donner un maximum de détails intéressants sur l'histoire de la Réunion, autant j'ai eu du mal avec la narration un peu confuse, passant parfois du coq à l'âne par moments. Autant j'apprécie le trait de Trondheim, et le plaisir qu'il a eu à dessiner les détails de décor est évident et fait plaisir, autant par moment cela fait un peu mal aux yeux, et je trouve même que ce cher Lewis a un peu bâclé ses personnages par moments. Rien de grave, donc, rien d'irréversible, mais ma lecture, qui s'est étalée sur deux journées, s'en est trouvée quelque peu perturbée. Peut-être aurait-il mieux valu découper ce one-shot en deux (ou trois) albums d'un plus grand format. Je pense que les lecteurs potentiels, y compris les inconditionnels de Trondheim, n'y auraient rien trouvé à redire.

07/02/2007 (modifier)
Couverture de la série Ile Bourbon 1730
Ile Bourbon 1730

Je n'aime pas le dessin de Trondheim. Mais le thème de cette BD m'a fait sauter le pas. Je ne sais toujours pas si je dois le regretter ou pas : le fond est plutôt intéressant, mais je trouve la narration poussive et le dessin brouillon (du noir et blanc strict, sans variations de gris, rendent les cases très souvent beaucoup trop fouillis : c'est ce que je n'apprécie pas chez Trondheim). L'histoire passe du coq à l'âne à certains moments sans qu'il y ait de code graphique spécifique qui nous permette de nous rendre compte de la chose de suite. C'est dommage : cela brise tellement le rythme de lecture qu'on revient souvent en arrière pour voir si l'on n'a pas loupé de pages ("ah... oui, là il se souvient", ou "ah... oui, là on est passé de l'autre côté de l'île"). Quelques passages sont plutôt palpitants et ce sont eux qui sauvent à mes yeux la BD du naufrage. Quel dommage que tout ne soit pas du même niveau.

07/02/2007 (modifier)
Par Chalybs
Note: 3/5
Couverture de la série Nefesis
Nefesis

Je dois avouer une fois de plus que lors de mon passage de midi dans les rayons BDs des divers magasins m'environnant, je me suis laissé guider par la couverture qui m'attirait le plus sur le moment. La couverture est d'une très bonne qualité, cartonné costaud et surtout, l'atmosphère qui se dégage des couleurs chaudes utilisées m'a hypnotisé. Ajoutons à cela une représentation de Paris étrange, un concept néo rétro tel qu'on aurait pu imaginer le XXème siècle au début du siècle dernier. (vous me suivez ?) Et puis la lecture du quatrième de couv' mentionne l'Egypte... Aaaaah le pays de tous les mystères ! En-dehors d'une introduction complètement inutile qui nous montre une partie de la fin de l'album en gardant tout le mystère, hop, on replonge dans le passé pour découvrir le comment du pourquoi de Margot. Et hop, on replonge dans le présent de l'album afin de commencer la vraie aventure. Bon, cela dit, c'est prenant, avec du mystère, de la suspicion, de l'action et au départ un héroïne toute mignonnette de six ans maxi. On retrouve notre héroïne alors qu'elle a 22 ans et réalise de brillantes études en égyptologie, spécialisation les "inspirés". Mais que sont donc les inspirés ? Ce sont des femmes ou des hommes qui sont habités par des esprits antiques Egyptiens. Et forcément leur personnalité se trouve modifiée en fonction de l'être qui les habite, le caractère de celui-ci déteignant sur eux. Heureusement pour nous, Margot est habité par l'un des plus puissants et des plus gentils. Ensemble, ils vont donc lutter et chasser les esprits mauvais qui peuplent Paris. Pourquoi Paris ? Parce que historiquement, Les français ont joué un grand rôle dans la découverte de sépultures et ont donc forcément libéré un grand nombre d'esprits. Rapidement, nous découvrons un nouveau personnage mystère, Elias, d'origine asiatique, appelé par la police parisienne en renfort contre les mauvais inspirés. Elias a priori n'est pas un inspiré, pas au sens égyptien, mais de toute évidence, il a un secret car il possède les mêmes pouvoirs que Margot. A oui, j'oubliais, le fait d'être inspiré donne quelques avantages non négligeables, tels que l'auto-réparation cellulaire (vous connaissez Wolverine ?) ou encore faire des bonds de 10 mètres de haut de 30 mètres de long... Et bien, l'ensemble est très sympathique, action, mystère, suspicion, amour, amour impossible... Le scénario possède pas mal de rebondissements qui relancent régulièrement et fréquemment l'histoire, beaucoup de réponses sont données, satisfaisant le lecteur, mais beaucoup de nouvelles questions apparaissent au fur et à mesure, gardant le lecteur en alerte. Le tout est cohérent et très agréable. Malgré le sujet ''historique'' et le contexte d'un thriller alignant les corps des personnes assassinées, le ton de l'histoire reste joyeux et guilleret, léger, rendant cette BD accessible relativement jeune. Le désinvolte classique d'une héroïne sexy et n'en faisant qu'à sa tête ôtant toute lourdeur au scénario. Coté dessin, la couverture vous dit tout. Les couleurs sont belles, chaudes, chaleureuses. J'aime beaucoup. Le dessin manganisé est agréable, quoique comportant toujours des imprécisions et imperfections, mais vraiment, le tout est tellement homogène et sympathique qu'il a fallu que je me pose la question pour m'en apercevoir. Une BD a priori sans prétention et qui remplit bien plus que le rôle que je lui demandais.

07/02/2007 (modifier)
Par klechko
Note: 3/5
Couverture de la série Le chat du kimono
Le chat du kimono

Un joli petit conte très poétique dans lequel plusieurs petites histoires formant chacune une pièce du puzzle se rejoignent pour former le dernier acte. Comme une marque de fabrique, l’auteur nous concocte une histoire dans laquelle le vêtement prend une place prépondérante, ce que je trouve par ailleurs très original. Bien que la première lecture fût agréable, je n’ai pas été envoûté par l’histoire comme cela avait été le cas avec La Guilde de la mer pour ne citer que celui-là. Toutefois, je ne regrette pas du tout mon achat puisque j’espère être surpris lors des prochaines relectures et je vous engage à le lire.

07/02/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Arnaud de Casteloup
Arnaud de Casteloup

Un bien bon album composé de six belles histoires. Jadoul a ici concocté six thèmes différents se passant dans un Moyen-Age ou chevaliers, preux, seigneurs, valetaille, truands, routiers et gueux vivent leur vie de tous les jours. L'action est plus centrée sur les personnages que sur les décors, lesquels, pourtant, ne déméritent pas. J'ai pris un vrai plaisir à suivre Arnaud, un chevalier "bien comme il faut", flanqué de Thiburge, un colosse rieur ; une espèce de "Capitaine Haddock" du temps passé. Le développement de chaque histoire est bien mené, structuré, développé jusqu'à la conclusion finale. Le dessin de Derib est classique, de structure claire et lisible, et fait preuve d'un beau trait réaliste ; un trait que j'ai retrouvé -d'une certaine façon- dans le Buddy Longway des dernières années. Plus tard, il déstructurera ses planches et optera pour des espaces plus spectaculaires. N'empêche : cette "ballade" d'Arnaud est rondement menée, attachante, et très agréable de lecture. Cette intégrale reprend les histoires de deux albums précédemment édités (et rares à trouver). Ma cote : un 3,5/5 bien tassé.

06/02/2007 (modifier)