Judge Dredd - Les Affaires classées

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Un flic des temps futurs dont le credo se résume à : "Je suis la loi".


2000 AD Auteurs britanniques BDs adaptées en film Super-héros

En 2070, soudain devenu fou, le président des Etats-Unis a déclenché une guerre nucléaire dans son propre pays. Et plus rien ne sera jamais pareil.... Une vingtaine d'années plus tard, les survivants ont réappris à vivre au coeur de deux énormes mégapoles -Mega-City One et Mega-City Two- ; séparées par une zone interdite et de non-droit peuplée de mutants et de pillards... On vit comme on peut car les structures sociales n'existent plus. Toutefois, un semblant d'ordre règne, géré par les "juges". Qui sont-ils ?... des sortes de "super-hommes" choisis en fonction de leurs caractéristiques génétiques. Ils cumulent plusieurs fonctions : policier, juge... et bourreau. L'un d'eux se distingue parmi les autres : Dredd. C'est un être impitoyable et son travail, qu'il mène avec conscience, se résume en une phrase que nul n'ose discuter : "Je suis la loi !". Zélé, ce serviteur du pouvoir en place fait toujours usage de procédés expéditifs. Il ne s'en laisse jamais conter, est inflexible. Et il ne fait pas bon se trouver sur son chemin. Mais Dredd va se trouver mêlé à une sombre intrigue qui lui vaudra d'être démis de ses fonctions...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1984
Statut histoire Histoires courtes (Réédition en intégrale noir et blanc) 8 tomes parus

Couverture de la série Judge Dredd - Les Affaires classées © Delirium 1984
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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08/02/2007 | L'Ymagier
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je connaissais ce personnage depuis longtemps, mais je n'avais jamais lu une bande dessinée du Judge Dredd et j'ai décidé que le meilleur moyen de découvrir le personnage était de lire les intégrales qui regroupent les premières années de la série. J'ai eu droit à un univers futuriste intéressant et à une galerie de personnages hauts en couleurs. C'est intéressant de voir l'évolution du personnage de la série. Ainsi, on commence avec des histoires courtes et ensuite on aura droit à des histoires longues divisées en plusieurs chapitres. C'est rempli de bonnes idées et j'adorais lorsqu'il y avait de l'humour noir. Dommage que plusieurs histoires ne soient pas trop prenantes et que j'ai fini par me lasser un peu. Lire les quatre intégrales d'affilée n'était pas une bonne idée car c'est une série qui se lit mieux à petite dose, du moins pour moi. Les différents dessinateurs de 2000 AD ont des styles réalistes qui me plaisent.

17/06/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce que j'aime dans cette bande, c'est son côté comic book des origines, dessinée par Bolland ou MacMahon, et non les reprises récentes par d'autres auteurs. J'ai découvert Dredd dans les années 80 dans Métal Hurlant, puis dans les pockets Arédit qui m'ont fait aimer cette bande futuriste hyper violente et complètement azimutée. Les nombreux dessinateurs qui vont se succéder, vont cependant apporter chacun par leur style différent, une apparence plus ou moins dure ou plus ou moins soft au personnage. De même que chacun créeront des personnages secondaires évoluant dans la bande-titre ou les bandes annexes que "Judge Dredd" va générer, notamment Missionary Man de Frank Quitely, ou Mean Machine de Mike Macmahon. Parmi les autres dessinateurs, j'aime bien les styles de Brian Bolland, Simon Bisley, Steve Dillon, Ron Smith et Brett Ewins, mais c'est MacMahon qui donnera à Dredd son style le plus percutant. Contrairement à l'idée reçue, la bande n'est pas d'origine U.S., mais anglaise, même si elle adopte un style identique aux super-héros de comic books et le changement incessant de dessinateurs. Elle connaît un grand succès en Angleterre où elle possède sa propre publication, mais peut-être encore plus grand aux States, d'où la confusion sur son origine. On s'étonne d'ailleurs que dans ces pays anglo-saxons, cette bande ait tant de succès malgré sa violence brute, ses carnages en règle et sa critique féroce d'un monde moderne déshumanisé. Aussi, en 1995, le film qui en fut tiré avec Stallone, dut pour échapper à la censure américaine, considérablement édulcorer et élaguer les scènes trop destroy, en misant beaucoup plus sur les gadgets futuristes et l'humour second degré grâce à un festival de répliques lapidaires, d'où son semi-échec. En tout cas, il est sûr qu'avec cet univers construit autour des cités MegaCity One et MegaCity Two, ses criminels déjantés, ses mutants et le personnage de Dredd chevauchant une grosse moto, et vêtu d'un costume de moderne gladiateur, la bande est quasiment devenue mythique, rassemblant des fans du monde entier, bref, Judge Dredd, c'est une vraie claque dans la gueule.

30/06/2013 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

La série débute en Angleterre, dans l'hebdo "2000 A.D." n° 2 du 5 Mars 1977. En France, on la découvre dès le n° 80 de "Métal Hurlant" d'Octobre 1982. Mais c'est surtout le film, réalisé en 1995 avec Sylvester Stallone, qui fera connaître Dredd du public. Qu'en dire ?... Une série violente. Très violente même ! Qui me rappelle de sacrés flingueurs de bons vieux westerns : "je tire d'abord, on discute ensuite !..." Les aventures de Dredd sont basées sur des scénarios solides, bien élaborés, structurés, mais qui mettent surtout l'action et les rebondissements multiples en évidence. Pas de bla-bla où d'éventuelles histoires à l'eau-de-rose. C'est du pur, du dur, du vrai ! Quand même, la lecture doit en être un tantinet attentive car si on se laisse emporter par le postulat des auteurs, l'idée du mot "fascisme" n'est quand même pas loin. J'ai donc apprécié cette série pour ce qu'elle est : de l'action haute en couleurs (au propre comme au figuré), plus que souvent pétaradante, et dont le héros -"jouet" de la caste dirigeante, et qui se se croit protégé par celle-ci- n'a en réalité que son flingue et le code judiciaire pour toutes armes. Le dessin : mieux vaut parler DES dessins. Divers auteurs, au gré des parutions, vont se succéder. Mais tous y vont d'un trait réaliste, net, bien lisible. Et le tout se passe dans des décors futuristes qui renouvellent un peu le genre. Une bonne série, avec de bons "acteurs de papier", des décors et machineries complexes d'une belle inventivité, aux scénarios bien construits. Une série accrocheuse de par sa créativité, un peu moins -parfois- dans le contexte textuel imaginé par les scénaristes. Les albums : Ed. Humanoïdes Associés : 2 opus brochés en 1982 et 83. Ed. Glénat : 1 cartonné en 1992. Ed. Aredit : 16 tomes brochés, de 1984 à 1986 (mes préférés ; vraiment le style "comics") Ed. La Sirène : 1 cartonné de 1995. Tome spécial -et rare- car les dessins sont de l'Espagnol Carlos Ezquerra, le dessinateur "premier" de Dredd, qui avait rapidement abandonné ce personnage.. A noter : les albums parus aux HUmanoïdes Associés le sont sous le nom francisé du héros.

08/02/2007 (modifier)