On va dire que j'ai moyennement aimé. Déjà le dessin, il faut s'y faire, on le dirait tracé à la règle. Ensuite l'histoire. Comme peut le laisser entendre le titre ça parle des twin towers et l'après 9/11. Je sens qu'on va encore avoir le droit à des tonnes de personnes qui vont faire leur petite psychanalyse de leur 11 septembre et ce que ça a changé dans leur vie. Cet album est au final assez réussi alors que le sujet de base ne me botte pas trop. L'auteur arrive à bien faire passer ses émotions.
Bref dans moins de 20 ans je prédis qu'un petit jeune fera une thèse sur la représentation post traumatique en bande dessinée de cet événement.
Un bon opus du couple Trillo / Risso. On retrouve le dessin très beau, en noir et blanc, qui est leur marque de fabrique. L'album contient différentes histoires à l'humour noir comme le dessin avec chacune une chute cynique. C'est un peu étrange que les différentes histoires ne soient pas « coupées », on passe de l'une à l'autre sans comprendre forcément de suite qu'on vient de changer d'histoire car aucun marqueur ne présente début et fin de chaque récit.
Pas indispensable mais plaira assurément aux amateurs du duo.
Betelgeuse à été une Bd plaisante à lire car j’avais beaucoup aimé Aldébaran et de ce fait j’éprouve un certain attachement aux personnages et à l’univers dans lequel ils évoluent.
Hors mis cela, si les personnages ont gagné en maturité et que l’on en apprend un peu plus sur la Mantrisse, il ne se passe tout de même pas grand chose tout au long de cette histoire ou plutôt, je trouve que 5 albums, c’est beaucoup pour en raconter si peu.
Le message écologique, lui, se fond habilement dans cette histoire et passe très bien.
J’espère vraiment que le troisième cycle sera plus dense.
Déjà je n'aime pas vraiment le dessin, il fait vieillot (sans offense aux amateurs de vieillot de ce site, voire aux vieillots de ce site :)). En même temps pour une histoire qui se passe sur un siècle entier, pourquoi pas... Mais j'ai bien aimé le récit conté à travers le journal intime d'un vieil acariâtre du cinéma. Ce qui m'a surtout plu, c'est le cadre historique plus que la relation entre les deux jeunes souffres-douleur du cinéaste.
La transition et le fait d'avoir les 2 tomes sous la main permet de ne pas perdre le fil. Les petits boni en début d'album sont moyennement intéressants. Ca m'intéresse assez peu de savoir pourquoi les auteurs ont travaillé ensemble, et d'ailleurs je ne les connaissais même pas, alors que Gillon semble être réputé (je dois pas être assez vieillot)
Je ne connaissais pas le travail de Florence Magnin et je dois dire que je suis agréablement surpris par la beauté de ses planches.
Ceci dit, si l’idée de départ du scénario est originale et le style narratif assez poétique, j’ai tout de même été très déçu par la fin de cette histoire que j’ai trouvé assez fade voire un peu mièvre.
Pour cette raison et même si ce diptyque présente de nombreuses qualités, je n’en conseille pas l’achat.
Une série sympathique à lire dont le dessin s’améliore dans le tome 2 et avec une mise en couleur agréable.
L’idée de départ est intéressante avec Nostradamus qui après avoir sauvé 3 personnes de la peste leur fait prêter un serment qui ouvre pas mal de possibilités sur ses prophéties.
Pourtant le déroulement de l’histoire est assez lent et on a l’impression que le second tome sert encore à planter les décors.
Il est je pense encore trop tôt pour se faire un avis sur cette série qui peut toutefois se révéler être une très bonne aventure.
Si le tome 3 ne répond pas à cette impression, l’aventure s’arrêtera pour moi à celui-ci.
3/5 en attendant la suite.
"Lucie" ?... c'est le quotidien d'une femme. Une "30-40" comme j'ai déjà entendu dire....
J'ai assisté ici -mais passivement- aux états d'âme d'une jeune dame à priori comblée, puisque bien mariée et jeune maman.
Mais les vies professionnelle et familiale ne sont jamais faciles à gérer et la lente érosion amoureuse va s'installer.
Spécial comme série. La crise de la trentaine vécue par une femme comme il y en a des centaines de milliers.
"Lucie" ?... ce sont des petites histoires, des récits, dont le charme provient surtout de leur proximité, de situations que beaucoup ont plus ou moins vécues.
C'est finement observé, et la narration mêle habilement passé, présent et avenir.
Le graphisme ?... il paraît simple, linéaire, mais ne l'est pas. En quelques traits personnages, situations et décors sont bien "croqués".
J'ai lu ici une sorte de "quotidien" de la génération 30-40 inspiré, bien "mis en scène" par un tamdem de créatrices. C'est suffisamment rare dans la BD que pour être mentionné.
Pas marrant-marrant mais attachant quand même
L'intrigue générale, bien qu'elle m'ait plongé deux mille ans en arrière sur une terre mythique -Jérusalem, à l'époque du Christ- est traitée de manière résolument moderne, avec des dialogues qui ne manquent ni de mots crus, ni d'humour.
Staf et Guibert se sont ici associés pour une série dont -je pense- on parlera.
Si le graphisme m'a paru étonnamment classique, avec six cases de dimensions identiques par planche, selon la technique dite "du gaufrier", il est d'une efficacité redoutable et particulièrement expressif.
Cette symbiose donne le récit d'une histoire très vivante, à la fois légère et grave.
A mille lieues des versions classiques, j'ai plongé de bon coeur dans cette vision originale, poétique et inédite de l'Histoire.
Elle m'a accroché et charmé. Vraiment.
Un "3,5/5" de bon coeur.
Stratégiquement sortie en librairie -dès la fin 2004- dans la foulée des élections aux Etats-Unis, voici donc une série jouissivement iconoclaste qui m'a présenté une féroce caricature du "maître du monde libre".
Derrière ses airs anodins et anonymes, on identifiera bon nombre d'allusions à "Debeliou" Bush... ainsi qu'à Clinton.
Tous les personnages de l'administration américaine sont affublés de lunettes (vous avez remarqué ?..) ce qui masque leur regard et leur confère un air particulièrement idiot.
A la fois gaffeur, puéril et très con, "Mister President" est la honte de son tandem de conseillers, qui s'évertuent tant bien que mal à réparer ses inconséquences.
Les gags sont d'autant plus efficaces qu'ils reposent sur une documentation rigoureuse concernant les particularités de l'histoire et de la culture du pays.
Bien aimé cette série décapante, animée d'un graphisme "comics pur jus"..
Un album... déroutant.
Le -brillant- scénariste Morvan s'est ici attaqué ici à un classique de la littérature française. Et non des moindres ! Avec une mise en pages de Delestret, il m'a "proposé" une adaptation -libre et originale- de L'Homme qui rit.
Une adaptation qui me semble difficile d'accès, ce -surtout- à cause d'un graphisme qui m'a un peu dérouté. Néanmoins, au fur et à mesure des pages, je suis parvenu à pénétrer dans cet univers inclassable. N'empêche, cette sorte de "mise en place" me paraît fort lente.
Cette série ETAIT normalement prévue en 4 tomes. Ce premier opus date -déjà- de 2003.
Je ne sais si une suite est éventuellement prévue, mais, personnellement, je n'attends pas avec impatience la sortie du tome suivant.
Mais bon, c'est du Victor Hugo quand même. Et bon sang ne saurait mentir...
Note moyenne car j'accorde toujours une seconde chance. Une seule !...
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On va dire que j'ai moyennement aimé. Déjà le dessin, il faut s'y faire, on le dirait tracé à la règle. Ensuite l'histoire. Comme peut le laisser entendre le titre ça parle des twin towers et l'après 9/11. Je sens qu'on va encore avoir le droit à des tonnes de personnes qui vont faire leur petite psychanalyse de leur 11 septembre et ce que ça a changé dans leur vie. Cet album est au final assez réussi alors que le sujet de base ne me botte pas trop. L'auteur arrive à bien faire passer ses émotions. Bref dans moins de 20 ans je prédis qu'un petit jeune fera une thèse sur la représentation post traumatique en bande dessinée de cet événement.
Lectures macabres
Un bon opus du couple Trillo / Risso. On retrouve le dessin très beau, en noir et blanc, qui est leur marque de fabrique. L'album contient différentes histoires à l'humour noir comme le dessin avec chacune une chute cynique. C'est un peu étrange que les différentes histoires ne soient pas « coupées », on passe de l'une à l'autre sans comprendre forcément de suite qu'on vient de changer d'histoire car aucun marqueur ne présente début et fin de chaque récit. Pas indispensable mais plaira assurément aux amateurs du duo.
Bételgeuse
Betelgeuse à été une Bd plaisante à lire car j’avais beaucoup aimé Aldébaran et de ce fait j’éprouve un certain attachement aux personnages et à l’univers dans lequel ils évoluent. Hors mis cela, si les personnages ont gagné en maturité et que l’on en apprend un peu plus sur la Mantrisse, il ne se passe tout de même pas grand chose tout au long de cette histoire ou plutôt, je trouve que 5 albums, c’est beaucoup pour en raconter si peu. Le message écologique, lui, se fond habilement dans cette histoire et passe très bien. J’espère vraiment que le troisième cycle sera plus dense.
La Dernière des Salles Obscures
Déjà je n'aime pas vraiment le dessin, il fait vieillot (sans offense aux amateurs de vieillot de ce site, voire aux vieillots de ce site :)). En même temps pour une histoire qui se passe sur un siècle entier, pourquoi pas... Mais j'ai bien aimé le récit conté à travers le journal intime d'un vieil acariâtre du cinéma. Ce qui m'a surtout plu, c'est le cadre historique plus que la relation entre les deux jeunes souffres-douleur du cinéaste. La transition et le fait d'avoir les 2 tomes sous la main permet de ne pas perdre le fil. Les petits boni en début d'album sont moyennement intéressants. Ca m'intéresse assez peu de savoir pourquoi les auteurs ont travaillé ensemble, et d'ailleurs je ne les connaissais même pas, alors que Gillon semble être réputé (je dois pas être assez vieillot)
L'Autre Monde
Je ne connaissais pas le travail de Florence Magnin et je dois dire que je suis agréablement surpris par la beauté de ses planches. Ceci dit, si l’idée de départ du scénario est originale et le style narratif assez poétique, j’ai tout de même été très déçu par la fin de cette histoire que j’ai trouvé assez fade voire un peu mièvre. Pour cette raison et même si ce diptyque présente de nombreuses qualités, je n’en conseille pas l’achat.
La Conjuration d'Opale
Une série sympathique à lire dont le dessin s’améliore dans le tome 2 et avec une mise en couleur agréable. L’idée de départ est intéressante avec Nostradamus qui après avoir sauvé 3 personnes de la peste leur fait prêter un serment qui ouvre pas mal de possibilités sur ses prophéties. Pourtant le déroulement de l’histoire est assez lent et on a l’impression que le second tome sert encore à planter les décors. Il est je pense encore trop tôt pour se faire un avis sur cette série qui peut toutefois se révéler être une très bonne aventure. Si le tome 3 ne répond pas à cette impression, l’aventure s’arrêtera pour moi à celui-ci. 3/5 en attendant la suite.
Lucie
"Lucie" ?... c'est le quotidien d'une femme. Une "30-40" comme j'ai déjà entendu dire.... J'ai assisté ici -mais passivement- aux états d'âme d'une jeune dame à priori comblée, puisque bien mariée et jeune maman. Mais les vies professionnelle et familiale ne sont jamais faciles à gérer et la lente érosion amoureuse va s'installer. Spécial comme série. La crise de la trentaine vécue par une femme comme il y en a des centaines de milliers. "Lucie" ?... ce sont des petites histoires, des récits, dont le charme provient surtout de leur proximité, de situations que beaucoup ont plus ou moins vécues. C'est finement observé, et la narration mêle habilement passé, présent et avenir. Le graphisme ?... il paraît simple, linéaire, mais ne l'est pas. En quelques traits personnages, situations et décors sont bien "croqués". J'ai lu ici une sorte de "quotidien" de la génération 30-40 inspiré, bien "mis en scène" par un tamdem de créatrices. C'est suffisamment rare dans la BD que pour être mentionné. Pas marrant-marrant mais attachant quand même
Les Olives noires
L'intrigue générale, bien qu'elle m'ait plongé deux mille ans en arrière sur une terre mythique -Jérusalem, à l'époque du Christ- est traitée de manière résolument moderne, avec des dialogues qui ne manquent ni de mots crus, ni d'humour. Staf et Guibert se sont ici associés pour une série dont -je pense- on parlera. Si le graphisme m'a paru étonnamment classique, avec six cases de dimensions identiques par planche, selon la technique dite "du gaufrier", il est d'une efficacité redoutable et particulièrement expressif. Cette symbiose donne le récit d'une histoire très vivante, à la fois légère et grave. A mille lieues des versions classiques, j'ai plongé de bon coeur dans cette vision originale, poétique et inédite de l'Histoire. Elle m'a accroché et charmé. Vraiment. Un "3,5/5" de bon coeur.
Mister President
Stratégiquement sortie en librairie -dès la fin 2004- dans la foulée des élections aux Etats-Unis, voici donc une série jouissivement iconoclaste qui m'a présenté une féroce caricature du "maître du monde libre". Derrière ses airs anodins et anonymes, on identifiera bon nombre d'allusions à "Debeliou" Bush... ainsi qu'à Clinton. Tous les personnages de l'administration américaine sont affublés de lunettes (vous avez remarqué ?..) ce qui masque leur regard et leur confère un air particulièrement idiot. A la fois gaffeur, puéril et très con, "Mister President" est la honte de son tandem de conseillers, qui s'évertuent tant bien que mal à réparer ses inconséquences. Les gags sont d'autant plus efficaces qu'ils reposent sur une documentation rigoureuse concernant les particularités de l'histoire et de la culture du pays. Bien aimé cette série décapante, animée d'un graphisme "comics pur jus"..
L'Homme qui rit (Lord Clancharlie)
Un album... déroutant. Le -brillant- scénariste Morvan s'est ici attaqué ici à un classique de la littérature française. Et non des moindres ! Avec une mise en pages de Delestret, il m'a "proposé" une adaptation -libre et originale- de L'Homme qui rit. Une adaptation qui me semble difficile d'accès, ce -surtout- à cause d'un graphisme qui m'a un peu dérouté. Néanmoins, au fur et à mesure des pages, je suis parvenu à pénétrer dans cet univers inclassable. N'empêche, cette sorte de "mise en place" me paraît fort lente. Cette série ETAIT normalement prévue en 4 tomes. Ce premier opus date -déjà- de 2003. Je ne sais si une suite est éventuellement prévue, mais, personnellement, je n'attends pas avec impatience la sortie du tome suivant. Mais bon, c'est du Victor Hugo quand même. Et bon sang ne saurait mentir... Note moyenne car j'accorde toujours une seconde chance. Une seule !...