Histoires de bite en tout genre et de filles à poil et de jeunes branleurs de banlieue (même si ça pourrait être n’importe où en France). Bref la frustration de l’adolescence dans une certaine misère sociale. En attendant les jours meilleurs où on pourra essayer de s’en dépêtrer, c’est ce dont on rêve, pour ne pas finir comme ses parents qui galèrent.
On retrouve ici les thèmes chers de Baru : la misère, le désir de s'en sortir, etc.
Le nom de Schuiten sur la couverture, je saute dessus. Et même si après coup il s’avère qu’il n’est seulement qu’au dessin, cette histoire vaut le coup d’œil et ne s’écarte pas de l’esprit fantastique qu’on peut retrouver dans « Les cités obscures ». Un homme chargé de réaliser une maquette de maison se rend petit à petit compte de l’impact de son travail et sombre au final dans une certaine folie s’enfermant dans sa construction et nouvelle réalité.
Un récit fantastique de bonne tenue, dessin de même.
Le dessin est pas mal, le scénario est assez alambiqué au départ, on ne comprend pas trop le lien entre 2 récits parallèles dans 2 époques temporelles.
Je viens d'apprendre que c'est basé sur un roman. C'est moins ma tasse de thé ce genre d'histoire. Ca surfe vaguement sur le succès qu'a pu avoir Le Troisième Testament à mon humble avis.
Sujet complètement inattendu, je n’avais pas lu de résumé ni d’avis sur l’album et la quatrième de couverture est muette.
Avec un dessin mélangeant photos et crayonné, Hislaire évoque dans un récit teinté de fantastique et de modernité le début de la guerre en Irak. Avant cette deuxième guerre du golfe, on retrouve quelques heures plus tôt à Bruxelles 2 personnes, un homme et une femme avec un portable T810, qui n’auraient jamais dû se croiser de part leur culture et convictions religieuses. Le sujet est assez brûlant dans le climat actuel de tension entre communautés.
Mais ensuite on trouve ça un peu caricatural. Les premières pages peuvent faire penser à un récit sur les camps de concentration nazis (ouh là là 5 étoiles direct) et en fait la réincarnation / résurrection d’un juif mort (on en a connu un autre) dans un camp vient dépuceler et déshonorer une musulmane intégriste kamikaze embrigadée par sa famille.
J’ai lu ça comme un one shot, apparemment il y aura une suite. On peut se demander comment ça va tourner. Hislaire va ramener la paix sur Terre. Peace guys…
Amateur du travail de Mathieu comme beaucoup d’autres, j’entamai la lecture de cet opus préfacé pompeusement par Thierry Groensten.
Ce n’est pas une histoire complète comme pu l’être un pareil one shot « Mémoire morte » mais une suite de petites histoires. Celle qui donne son nom à l’album s’avère être à mon avis la meilleure car typique de la grandeur et démesure oppressante des autres œuvres de l’auteur. Cette histoire fait également beaucoup penser à l’album « La tour » des Cités obscures par l’immensité et le mystère de l’édifice.
Les autres histoires dont certaines inspirées d’écrits du frère de Mathieu se lisent bien mais sont plus anecdotiques selon moi.
Petite histoire « improvisée » de Davodeau suite à un défi lancé par un élève dans un collège qu’il visitât. C'est très vite lu. Est ce que ça valait l'intérêt d'être publié ? Pour un inconnu ce serait toujours dans son tiroir, pour Davodeau c'est faisable et ça se vend sûrement.
Bref plutôt à réserver aux fans de l'auteur qui veulent avoir sa bibliographie exhaustive dans leurs rayonnages.
Avec un titre qui me fait toujours penser à un porno du Blue Man Group, le trou bleu se trouve être une sorte de passage temporel entre notre terre actuelle et celle de nos ancêtres dinosaures d’il y a 65 millions d’années et quelques.
Et pourtant la nymphette métissée en couverture se balade bien souvent en bikini dans ces 2 volumes, on se dit que… peut-être… l’espoir persiste. Mais non rien de plus qu’un tout petit bisou dans toutes ces pages. Hoshino, l’auteur, se dit lui-même « obsédé par les dinosaures », il s’est inspiré d’un roman pour créer une histoire à ce sujet quand il était encore étudiant. On comprend qu’il prend plaisir à les dessiner, nous les montrer et donner leurs petits noms au lecteur qui les oublie 2 pages plus loin.
Le découpage est assez bizarroïde parfois, on a l’impression qu’il manque des cases tellement l’ellipse temporelle entre 2 cases est grand.
A part ça l’histoire, en plus de n’être pas un tout petit peu crédible, reprend des clichés de gentille fille à l’âme écologiste sentimentaliste envers les dinos, de méchant égoïste prêt à tout, d’armée stupide avec projet top secret.
Mais bon, on ne s’attend pas à des merveilles, ça distrait, je pense après tout que ça pourrait faire un succès à Hollywood, on a bien eu le droit à Jurassic Park – et plusieurs fois en plus…
Hermann fait un western. Enfin c’est ce qu’on peut croire car on n’a aucune information de lieu ni date des faits jusqu’à la fin de l’ouvrage et la lecture de la postface. Une postface qui aurait peut-être été plus éclairée en préface car on y apprend l’origine de l’inspiration de l’auteur mais également un point historique sur l’époque.
A part cela on serait tenté de croire qu’il ne s’agit que d’une banale histoire de vengeance de petites gens, en l’occurrence 2 frères, face à des riches et puissants propriétaires impitoyables. On croise pas mal de personnages qui se ressemblent plus ou moins de faciès si bien qu’on se perd parfois dans les noms. Un dessin très zoli + un intérêt historique et culturel = bd à lire.
Un premier tome qui est ma foi épais en nombre de pages mais plutôt maigre pour l’instant sur son personnage éponyme. On en apprend sur cet homme et le début de sa vie, d’origine juive, lui qui sera un jour prix Nobel de chimie. Mais on a hâte de lire la suite et son implication dans les faits de guerre nazis.
Je ne suis pas super fan du dessin mais il faut avouer qu’il y a une petite ambiance rétro sympathique avec des encarts de texte façon film muet. Cela cadre bien avec l’époque des faits relatés à savoir le début des représentations des frères Lumière.
Bref la suite se fait attendre pour donner un avis plus éclairé. Mais je flaire une bonne suite.
Ce n’est qu’à la fin qu’on comprend le titre de cet album. Il s’agit d’une sorte de monologue puis dialogue et réflexion sur une relation de couple. Or il s’avère qu’une réflexion montre un autre couple au comportement tout différent.
Je ne suis pas certain d’avoir tout saisi la subtilité de ce petit récit à connotation oubapienne, une deuxième relecture doit être bienvenue une fois qu’on a compris de quoi il retourne.
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La Piscine de Micheville
Histoires de bite en tout genre et de filles à poil et de jeunes branleurs de banlieue (même si ça pourrait être n’importe où en France). Bref la frustration de l’adolescence dans une certaine misère sociale. En attendant les jours meilleurs où on pourra essayer de s’en dépêtrer, c’est ce dont on rêve, pour ne pas finir comme ses parents qui galèrent. On retrouve ici les thèmes chers de Baru : la misère, le désir de s'en sortir, etc.
Dolorès
Le nom de Schuiten sur la couverture, je saute dessus. Et même si après coup il s’avère qu’il n’est seulement qu’au dessin, cette histoire vaut le coup d’œil et ne s’écarte pas de l’esprit fantastique qu’on peut retrouver dans « Les cités obscures ». Un homme chargé de réaliser une maquette de maison se rend petit à petit compte de l’impact de son travail et sombre au final dans une certaine folie s’enfermant dans sa construction et nouvelle réalité. Un récit fantastique de bonne tenue, dessin de même.
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Le dessin est pas mal, le scénario est assez alambiqué au départ, on ne comprend pas trop le lien entre 2 récits parallèles dans 2 époques temporelles. Je viens d'apprendre que c'est basé sur un roman. C'est moins ma tasse de thé ce genre d'histoire. Ca surfe vaguement sur le succès qu'a pu avoir Le Troisième Testament à mon humble avis.
Le ciel au-dessus de Bruxelles
Sujet complètement inattendu, je n’avais pas lu de résumé ni d’avis sur l’album et la quatrième de couverture est muette. Avec un dessin mélangeant photos et crayonné, Hislaire évoque dans un récit teinté de fantastique et de modernité le début de la guerre en Irak. Avant cette deuxième guerre du golfe, on retrouve quelques heures plus tôt à Bruxelles 2 personnes, un homme et une femme avec un portable T810, qui n’auraient jamais dû se croiser de part leur culture et convictions religieuses. Le sujet est assez brûlant dans le climat actuel de tension entre communautés. Mais ensuite on trouve ça un peu caricatural. Les premières pages peuvent faire penser à un récit sur les camps de concentration nazis (ouh là là 5 étoiles direct) et en fait la réincarnation / résurrection d’un juif mort (on en a connu un autre) dans un camp vient dépuceler et déshonorer une musulmane intégriste kamikaze embrigadée par sa famille. J’ai lu ça comme un one shot, apparemment il y aura une suite. On peut se demander comment ça va tourner. Hislaire va ramener la paix sur Terre. Peace guys…
L'Ascension et autres récits
Amateur du travail de Mathieu comme beaucoup d’autres, j’entamai la lecture de cet opus préfacé pompeusement par Thierry Groensten. Ce n’est pas une histoire complète comme pu l’être un pareil one shot « Mémoire morte » mais une suite de petites histoires. Celle qui donne son nom à l’album s’avère être à mon avis la meilleure car typique de la grandeur et démesure oppressante des autres œuvres de l’auteur. Cette histoire fait également beaucoup penser à l’album « La tour » des Cités obscures par l’immensité et le mystère de l’édifice. Les autres histoires dont certaines inspirées d’écrits du frère de Mathieu se lisent bien mais sont plus anecdotiques selon moi.
L'Atelier
Petite histoire « improvisée » de Davodeau suite à un défi lancé par un élève dans un collège qu’il visitât. C'est très vite lu. Est ce que ça valait l'intérêt d'être publié ? Pour un inconnu ce serait toujours dans son tiroir, pour Davodeau c'est faisable et ça se vend sûrement. Bref plutôt à réserver aux fans de l'auteur qui veulent avoir sa bibliographie exhaustive dans leurs rayonnages.
Blue Hole (Le Trou bleu)
Avec un titre qui me fait toujours penser à un porno du Blue Man Group, le trou bleu se trouve être une sorte de passage temporel entre notre terre actuelle et celle de nos ancêtres dinosaures d’il y a 65 millions d’années et quelques. Et pourtant la nymphette métissée en couverture se balade bien souvent en bikini dans ces 2 volumes, on se dit que… peut-être… l’espoir persiste. Mais non rien de plus qu’un tout petit bisou dans toutes ces pages. Hoshino, l’auteur, se dit lui-même « obsédé par les dinosaures », il s’est inspiré d’un roman pour créer une histoire à ce sujet quand il était encore étudiant. On comprend qu’il prend plaisir à les dessiner, nous les montrer et donner leurs petits noms au lecteur qui les oublie 2 pages plus loin. Le découpage est assez bizarroïde parfois, on a l’impression qu’il manque des cases tellement l’ellipse temporelle entre 2 cases est grand. A part ça l’histoire, en plus de n’être pas un tout petit peu crédible, reprend des clichés de gentille fille à l’âme écologiste sentimentaliste envers les dinos, de méchant égoïste prêt à tout, d’armée stupide avec projet top secret. Mais bon, on ne s’attend pas à des merveilles, ça distrait, je pense après tout que ça pourrait faire un succès à Hollywood, on a bien eu le droit à Jurassic Park – et plusieurs fois en plus…
Caatinga
Hermann fait un western. Enfin c’est ce qu’on peut croire car on n’a aucune information de lieu ni date des faits jusqu’à la fin de l’ouvrage et la lecture de la postface. Une postface qui aurait peut-être été plus éclairée en préface car on y apprend l’origine de l’inspiration de l’auteur mais également un point historique sur l’époque. A part cela on serait tenté de croire qu’il ne s’agit que d’une banale histoire de vengeance de petites gens, en l’occurrence 2 frères, face à des riches et puissants propriétaires impitoyables. On croise pas mal de personnages qui se ressemblent plus ou moins de faciès si bien qu’on se perd parfois dans les noms. Un dessin très zoli + un intérêt historique et culturel = bd à lire.
Fritz Haber
Un premier tome qui est ma foi épais en nombre de pages mais plutôt maigre pour l’instant sur son personnage éponyme. On en apprend sur cet homme et le début de sa vie, d’origine juive, lui qui sera un jour prix Nobel de chimie. Mais on a hâte de lire la suite et son implication dans les faits de guerre nazis. Je ne suis pas super fan du dessin mais il faut avouer qu’il y a une petite ambiance rétro sympathique avec des encarts de texte façon film muet. Cela cadre bien avec l’époque des faits relatés à savoir le début des représentations des frères Lumière. Bref la suite se fait attendre pour donner un avis plus éclairé. Mais je flaire une bonne suite.
Réflexion
Ce n’est qu’à la fin qu’on comprend le titre de cet album. Il s’agit d’une sorte de monologue puis dialogue et réflexion sur une relation de couple. Or il s’avère qu’une réflexion montre un autre couple au comportement tout différent. Je ne suis pas certain d’avoir tout saisi la subtilité de ce petit récit à connotation oubapienne, une deuxième relecture doit être bienvenue une fois qu’on a compris de quoi il retourne.