La Piscine de Micheville

Note: 3/5
(3/5 pour 7 avis)

Baru évoque son adolescence, les premiers flirts, les blagues cons entre copains...


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide A la piscine Adolescence Autobiographie Banlieue Baru Echo des Savanes Grand Est

On retrouve le jeune héros de Roulez Jeunesse !, Hervé Baruléa. Si le jeune Baru a enfin perdu son pucelage, sa préoccupation majeure, comme celle de tous ses camarades, n'a pas changé: les filles !!!

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1985
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série La Piscine de Micheville © Les Rêveurs 1985
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 7 avis)
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05/08/2004 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

Les petits chapitres qui composent cet album se laissent lire, mais le quasi huis-clos de l’ensemble (tout se passe dans et autour des bassins d’une piscine municipale – et, après les trois/quatre premières histoires, dans le quartier alentour) me paraît moins bien convenir à Baru que les road-movies, les histoires qui prennent le large – quand bien même elles ne font que traverser les banlieues. Alors, c’est sûr, on sort un peu de la piscine, on élargit un peu le périmètre de la visite, et Baru est plutôt bon pour décrire les ambiances populaires, crédibles et humaines, avec des adolescents dragueurs et maladroits (car tout tourne autour de la drague ici, quand même). C’est d’ailleurs le principal attrait de cet album, la « reconstitution » de quartiers populaires, d’une jeunesse disparue (le dossier final dans l’édition des Rêveurs » est intéressant, en présentant l’évolution du quartier et des lieux « visités » par ces histoires). Mais je n’ai pas trouvé dans cet album assez de stimuli pour mon intérêt, cela restait trop à la surface des choses – et le dessin de Baru, pas forcément celui que je préfère, ne me permettait pas de faire abstraction de la relative faiblesse de ces petites histoires (bien souvent trop courtes). Ça se laisse lire, mais je ne pense pas y revenir. Note réelle 2,5/5.

19/05/2020 (modifier)
Par McClure
Note: 2/5
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Le moins agréable de Baru que j'ai lu. Ici il invite ses souvenirs et sa mélancolie de ses jeunes années semble-t-il, dans la cité ouvrière en Lorraine. Nous avons le droit à une suite de courts récits à l'image d'un strip. Mais si j'ai adhéré à cette peinture sociale de l'époque, les personnages et les situations m'ont laissé de marbre. Même si j'ai grandi avec ce type d'iconographie (les polards français des 70/80's), on rentre trop dans le souvenir. Le pire à mes eux, c'est que Baru ne nous présente que des personnages antipathiques, quand ils ne sont pas sans intérêt. Le format ne permet pas de les suivre, du coup on a droit à une assertion sur les soeur Gallus, sur Mémé Bassualdo, le temps d'une boum, d'une sortie piscine...... C'est trop personnel et il y a un mélange de mélancolie mais de distanciation également. Le dessin spécifique de Baru ne rend pas ici service à ses personnages. Son trait "arrondi" qui sied parfaitement aux adultes quarantenaires plutôt costauds rend obèses quasiment tout le monde ici et du coup, la gironde Marie n'est sexy que dans sa tête. Les personnages ne sont donc gâté ni dans la psychologie, ni dans l'intérêt ni dans le dessin. Raté pour moi. Dispensable.

15/11/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Avec les oeuvres de Baru, cela n'a jamais été le grand amour. Pour autant, j'admire son travail car il y a beaucoup d'authenticité dans ces récits. Ici, on revit la nostalgie de l'auteur à travers sa jeunesse dans une petite ville provinciale dont les entreprises ont depuis fermé et donc cette fameuse piscine. On sent bien que c'est une page qui s'est tournée et que plus jamais, on ne pourra refaire marche arrière. Cela laisse toujours un arrière goût dans la bouche et un pincement au coeur. Maintenant, c'est sa vie et son intimité avec sa bande de copains où ils ont pu faire les 400 coups pendant que d'autres étudiaient studieusement. A chacun son époque et ses histoires. C'est un peu personnel. Bref, je n'ai pas très bien perçu le sens de cette démarche. Je n'aime pas trop les trognes des personnages. Par ailleurs, certaines histoires sont tout juste passables. L'accumulation d'anecdotes ne fait pas un roman. Le tout se laisse lire mais pas avec indifférence.

21/08/2010 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
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Mon avis est complètement impartial, je suis voisin de la région de Villerupt d'où Baru raconte sa jeunesse et c'est à l'occasion du festival du film Italien (voir sur gogol pour plus de détails) que j'en ai fait sa rencontre ainsi que cette BD, l'Autoroute du Soleil n'était pas encore installée et proclamée comme sa meilleure oeuvre.... Et c'est un recueil d'images, de souvenirs tout à fait saisissant, rappelant le destin de familles d'origine étrangère sur une terre inconnue et inhospitalière (venez vivre chez moi en Lorraine où il fait bon sentir la sidérurgie !) et ces petites histoires sont tout à fait saisissantes, j'aurais pu vivre les mêmes !!! On sourit, on rit même et on referme le livre, sorte de petit miroir réfléchissant ! Il n'est pas exclu que ce livre plaise à d'autres lecteurs, bien au contraire, à lire sans aucune contrainte !

22/08/2007 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
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Histoires de bite en tout genre et de filles à poil et de jeunes branleurs de banlieue (même si ça pourrait être n’importe où en France). Bref la frustration de l’adolescence dans une certaine misère sociale. En attendant les jours meilleurs où on pourra essayer de s’en dépêtrer, c’est ce dont on rêve, pour ne pas finir comme ses parents qui galèrent. On retrouve ici les thèmes chers de Baru : la misère, le désir de s'en sortir, etc.

14/02/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Suite d'histoires courtes, parfois en une seule planche, La Piscine de Micheville représente une chronique populaire de villes ouvrières telles que vues par un adolescent du coin. Cet adolescent, c'est Baru, qui traîne avec la même bande dans Quéquette blues. Ce sont des décors d'usines bientôt fermées, de cités ouvrières, de piscines populaires, de surboums entre ados sur une musique des années 60. Ce sont des ados un peu blousons noirs, obsédés par l'idée fixe de se "taper une gonzesse", n'hésitant pas à se la jouer s'il le faut pour épater la galerie. Ce sont des chroniques montrant d'un oeil tendre et juste les aspects authentiques de cette vie un peu médiocre mais tellement pleine de vie. Cette suite d'anecdotes ne manque pas d'humour. J'ai été un peu moins touché que lors de ma lecture de Quéquette blues, mais La Piscine de Micheville n'en est pas moins intéressant et agréable à lire. D'autant plus que le dessin est très sympathique, si ce n'est des couleurs un peu moyennes.

27/07/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Les débuts de Baru, la chronique autobiographique de son adolescence. L’évocation est sympathique, fatalement nostalgique et réellement touchante. Il est facile de s’y retrouver (pour les mecs surtout, les filles, je sais pas… à cet âge-là, pour les mecs, toutes les filles sont cons sauf celles qui ont des bons nibards). Mais quel dommage que ces petites histoires se contentent d’être de simples évocations, il manque trop souvent une vraie chute à ces histoires, on en reste certes amusé mais un peu frustré.

05/08/2004 (modifier)