Le problème avec les BD qui mettent en scène le personnage de Galactus, c'est qu'elles reprennent toujours la même histoire depuis près de 40 ans : Galactus débarque et veut bouffer la Terre, mais un sauveur arrive et, comme il ne peut pas combattre Galactus qui est bien trop puissant, il le convainc d'épargner la Terre avec un beau discours. Alors Galactus repart, mais bien sûr, chaque fois qu'un scénariste du "Surfeur d'Argent" ou des "Quatre Fantastiques" sera en panne d'inspiration, boum, il fera revenir Galactus pour lui faire revivre le même scénario. Il est comme ça, Galactus, il sait pas se décider.
Ici, donc, on a beau avoir deux légendes vivantes de la BD aux commandes, ça ne change pas grand chose : on ressent une terrible impression de déjà vu. La situation de départ, déjà vue. Les scènes de débat sur le thème "l'humanité vaut-elle vraiment la peine qu'on la sauve ?", on connaît aussi. Le beau discours final, "les humains font plein de bêtises, mais il faut garder espoir, il faut croire en eux, leur laisser une chance", déjà lu. Bref, niveau scénar, on dirait une simple resucée de la première apparition de Galactus et du Surfeur en 1966, les Fantastiques et l'Observateur en moins. Restent les dessins, plutôt réussis, de Moebius, même si je ne suis pas un fou de son style. Quoiqu'il en soit, ça ne suffit pas pour mériter plus de deux étoiles sur mon barème.
mouais, pas gégé cet album.
Le fond de l'histoire est intéressant, mais les persos n'ont pas une grande profondeur. C'est étonnant de la part de Davodeau qui pare habituellement ses persos d'une vraie humanité. Ici, c'est un peu superficiel, et c'est bien dommage.
ça reste agréable à lire, mais bon, c'est loin d'être le meilleur Davodeau.
et le dessin... euh... l'est pas terrible hein ? je préfère Davodeau en N&B en plus.
"Le Dernier Czarnien" est la BD qui a vraiment lancé le personnage de Lobo, apparu quelques mois plus tôt, mais qui ne perçait pas vraiment. Bisley redéfinissait ici sa personnalité, son passé et son look (c'est lui qui a eu l'idée de son arme fétiche, la chaîne enroulée autour de l'avant-bras avec le croc de boucher au bout), et le propulsait sur le devant de la scène à une époque où le public avait justement envie de héros "tellement méchants qu'ils en sont cool". Donc, pour les fans de Lobo, en tant que "bible" du personnage, "Le Dernier Czarnien" est quasi indispensable.
Cependant...
Alors qu'il est devenu plus "trash" par la suite, Lobo était ici encore bien gentillet... Certes, il ne respectait ni ne craignait déjà rien ni personne, il aimait la castagne et se foutait des bonnes manières, mais... il veillait à ne pas dépasser les limites qui l'auraient fait interdire au public qu'il visait, c'est-à-dire les moins de 16 ans. Les bastons ne sont pas trop violentes et pas trop sanglantes, tous les "fuck" sont remplacés par des "frag", "frig" ou "freak", et il ne porte même pas encore autour du cou la si politiquement incorrecte "Croix de Fer" (médaille chère aux nostalgiques du Grand Reich, pour ceux qui l'ignoreraient) qu'il arborera par la suite.
Du coup, c'est un peu comme D.R. & Quinch d'Alan Moore : c'est typiquement le genre de BD qu'on trouve hyper cool à 15 ans quand on se la joue "je suis un jeune rebelle", puis finalement pas si marrante en vieillissant... En plus la fin est archi-prévisible.
Je m'attendais à mieux, ça c'est clair.
Le dessin est assez sympa, malgré les nombreuses imperfections. D'ailleurs, j'avoue que ce n'est pas un style qui me plait des masses, surtout au niveau des couleurs.
Et puis l'histoire est pas vraiment géniale. Le coté loufoque et déjanté n'a pas de charmé. Certes, il y a quelques bonnes idées, mais dans l'ensemble, ça ne m'a pas convaincu.
Le 2e tome sera intéressant je pense, pour voir comment évolue cette série. En attendant, ce tome n'est pas indispensable.
Comme quoi, la collec Encrages ne renferme pas que de bons albums...
Ici, c'est tout juste moyen.
Le dessin est passable, même s'il a parfois son petit charme, et le scenar ne rattrape pas vraiment les choses. C'est tres confus tout ça... Dommage, y'avait moyen de faire quelque chose de tellement mieux.
Bref, très loin d'etre un indispensable, meme pour les aficionados d'Encrages.
Lorsque Hermann père et fils allient leurs compétences pour créer un polar noir et inquiétant, l'oeuvre ne peut en être des plus atypiques...
Yves H. a toujours révé de devenir, comme son père, un auteur de BD. Après des débuts dans le cinéma, il rejoint le neuvième art en 1995 en écrivant, dessinant et publiant chez Dupuis "Le secret des Hommes-Chiens", sa première Bande dessinée.
Il nous propose ici un polar des plus noirs (le principe d'un polar, me direz vous !!), magnifiquement mis en image par Hermann.
Le tout aurait pu être assez bon, voire très bon, mais... rien à faire, le tout est vraiment trop complexe.
Après deux lectures assidues, je ne suis toujours pas certain d'avoir compris la trame de l'histoire. (mes amis qui l'ont lu non plus, ca me rassure :)). Tout est vraiment trop confu, embrouillé, à tel point que s'en est énervant durant la lecture. On revient en arrière, on réalise des parrallèles sans queue ni tête, et on parvient à cette conclusion évidente : y a t'il une explication à ce merdier scénaristique évident ?
C'est vraiment dommage, dans le sens ou l'ambiance est assez géniale, parfaite pour ce type de récit. Les personnages sont assez travaillés, les lieux d'action assez originaux, etc...
Le style graphique d'Hermann, par contre, est vraiment très fort !! son trait est toujours aussi précis, et son utilisation de la mise en scène vraiment parfaite.
Sa peinture à l'aquarelle, de grande qualité, joue un très grand rôle dans la mise en place de l'ambiance vraiment particulière de cette BD. Mais, cela ne suffit pas à la rendre plus compréhensible, hélas...
Hermann père et fils nous livrent donc ici un one-shot de grande qualité, certes, mais beaucoup trop personnel pour être facilement compréhensible... dommage !
Certains adorent mais moi cet humour qui en fait des tonnes et tombe sans arrêt dans la vulgarité la plus crasse, ca me désole... Quelque fois il m'arrive d'esquisser un sourire mais la plupart du temps, c'est le contraire qui se produit.
Ça me fait mal de mettre une mauvaise note, parce que j'ai rencontré Kamel Khélif, le dessinateur, et que c'est un mec talentueux, gentil, patient, disponible, très intéressant à écouter, et que ses dessins, bien que très sombres, sont très beaux. Malheureusement, le texte qui les accompagne dans "Les Exilées", signé Nabile Farès, est assez difficile d'accès et, très franchement, je n'ai pas accroché du tout, du tout... Dans ces conditions, mettre plus de 2 étoiles me paraît malhonnête. Pardonnez-moi, M'sieur Khélif !
Un gag, ça vieillit pas toujours bien... Là, en l'occurrence, les 40 ans de cette BD se font un peu sentir.
Les conneries de ces deux bas-du-front étaient peut-être hyper drôle et même un peu provocatrices (vu que ça montrait deux prolos débiles dans un magazine communiste) dans les années 60, mais aujourd'hui, c'est une autre histoire... Oh, ça se lit tranquillement, hein, on sourit même de temps en temps, mais disons qu'il y a beaucoup de choses infiniment plus drôles disponibles aujourd'hui.
Face à Patacrèpe et Couillalère (les VRAIS héros les plus cons de la BD), les facéties bien gentillettes de ces deux benêts ne font pas vraiment le poids...
Ce comic fut l'une des premières BD, si ce n'est la première, entièrement conçue par ordinateur. À l'époque, c'était un événement, même si le scénario assez soporifique, l'univers "futuriste" qui n'était qu'une pâle copie de "Blade Runner" et de "Tron" et les dessins finalement plutôt beuark en ont laissé plus d'un perplexe quant au réel intérêt de la chose... 12 ans plus tard, les progrès énormes réalisés en infographie font qu'un méchant coup de vieux vient s'ajouter à ces défauts... Aujourd'hui, comparé à ceux des "Technopères" et de Mégalex, le graphisme de "Justice Digitale" fait vraiment de la peine. Reste la valeur "historique" de l'objet, d'ailleurs assez difficile à trouver de nos jours.
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Silver Surfer - Parabole (Moebius)
Le problème avec les BD qui mettent en scène le personnage de Galactus, c'est qu'elles reprennent toujours la même histoire depuis près de 40 ans : Galactus débarque et veut bouffer la Terre, mais un sauveur arrive et, comme il ne peut pas combattre Galactus qui est bien trop puissant, il le convainc d'épargner la Terre avec un beau discours. Alors Galactus repart, mais bien sûr, chaque fois qu'un scénariste du "Surfeur d'Argent" ou des "Quatre Fantastiques" sera en panne d'inspiration, boum, il fera revenir Galactus pour lui faire revivre le même scénario. Il est comme ça, Galactus, il sait pas se décider. Ici, donc, on a beau avoir deux légendes vivantes de la BD aux commandes, ça ne change pas grand chose : on ressent une terrible impression de déjà vu. La situation de départ, déjà vue. Les scènes de débat sur le thème "l'humanité vaut-elle vraiment la peine qu'on la sauve ?", on connaît aussi. Le beau discours final, "les humains font plein de bêtises, mais il faut garder espoir, il faut croire en eux, leur laisser une chance", déjà lu. Bref, niveau scénar, on dirait une simple resucée de la première apparition de Galactus et du Surfeur en 1966, les Fantastiques et l'Observateur en moins. Restent les dessins, plutôt réussis, de Moebius, même si je ne suis pas un fou de son style. Quoiqu'il en soit, ça ne suffit pas pour mériter plus de deux étoiles sur mon barème.
Anticyclone
mouais, pas gégé cet album. Le fond de l'histoire est intéressant, mais les persos n'ont pas une grande profondeur. C'est étonnant de la part de Davodeau qui pare habituellement ses persos d'une vraie humanité. Ici, c'est un peu superficiel, et c'est bien dommage. ça reste agréable à lire, mais bon, c'est loin d'être le meilleur Davodeau. et le dessin... euh... l'est pas terrible hein ? je préfère Davodeau en N&B en plus.
La Balade de Lobo (Le Dernier Czarnien)
"Le Dernier Czarnien" est la BD qui a vraiment lancé le personnage de Lobo, apparu quelques mois plus tôt, mais qui ne perçait pas vraiment. Bisley redéfinissait ici sa personnalité, son passé et son look (c'est lui qui a eu l'idée de son arme fétiche, la chaîne enroulée autour de l'avant-bras avec le croc de boucher au bout), et le propulsait sur le devant de la scène à une époque où le public avait justement envie de héros "tellement méchants qu'ils en sont cool". Donc, pour les fans de Lobo, en tant que "bible" du personnage, "Le Dernier Czarnien" est quasi indispensable. Cependant... Alors qu'il est devenu plus "trash" par la suite, Lobo était ici encore bien gentillet... Certes, il ne respectait ni ne craignait déjà rien ni personne, il aimait la castagne et se foutait des bonnes manières, mais... il veillait à ne pas dépasser les limites qui l'auraient fait interdire au public qu'il visait, c'est-à-dire les moins de 16 ans. Les bastons ne sont pas trop violentes et pas trop sanglantes, tous les "fuck" sont remplacés par des "frag", "frig" ou "freak", et il ne porte même pas encore autour du cou la si politiquement incorrecte "Croix de Fer" (médaille chère aux nostalgiques du Grand Reich, pour ceux qui l'ignoreraient) qu'il arborera par la suite. Du coup, c'est un peu comme D.R. & Quinch d'Alan Moore : c'est typiquement le genre de BD qu'on trouve hyper cool à 15 ans quand on se la joue "je suis un jeune rebelle", puis finalement pas si marrante en vieillissant... En plus la fin est archi-prévisible.
Terre mécanique
Je m'attendais à mieux, ça c'est clair. Le dessin est assez sympa, malgré les nombreuses imperfections. D'ailleurs, j'avoue que ce n'est pas un style qui me plait des masses, surtout au niveau des couleurs. Et puis l'histoire est pas vraiment géniale. Le coté loufoque et déjanté n'a pas de charmé. Certes, il y a quelques bonnes idées, mais dans l'ensemble, ça ne m'a pas convaincu. Le 2e tome sera intéressant je pense, pour voir comment évolue cette série. En attendant, ce tome n'est pas indispensable.
La Nuit du Lièvre
Comme quoi, la collec Encrages ne renferme pas que de bons albums... Ici, c'est tout juste moyen. Le dessin est passable, même s'il a parfois son petit charme, et le scenar ne rattrape pas vraiment les choses. C'est tres confus tout ça... Dommage, y'avait moyen de faire quelque chose de tellement mieux. Bref, très loin d'etre un indispensable, meme pour les aficionados d'Encrages.
Liens de Sang
Lorsque Hermann père et fils allient leurs compétences pour créer un polar noir et inquiétant, l'oeuvre ne peut en être des plus atypiques... Yves H. a toujours révé de devenir, comme son père, un auteur de BD. Après des débuts dans le cinéma, il rejoint le neuvième art en 1995 en écrivant, dessinant et publiant chez Dupuis "Le secret des Hommes-Chiens", sa première Bande dessinée. Il nous propose ici un polar des plus noirs (le principe d'un polar, me direz vous !!), magnifiquement mis en image par Hermann. Le tout aurait pu être assez bon, voire très bon, mais... rien à faire, le tout est vraiment trop complexe. Après deux lectures assidues, je ne suis toujours pas certain d'avoir compris la trame de l'histoire. (mes amis qui l'ont lu non plus, ca me rassure :)). Tout est vraiment trop confu, embrouillé, à tel point que s'en est énervant durant la lecture. On revient en arrière, on réalise des parrallèles sans queue ni tête, et on parvient à cette conclusion évidente : y a t'il une explication à ce merdier scénaristique évident ? C'est vraiment dommage, dans le sens ou l'ambiance est assez géniale, parfaite pour ce type de récit. Les personnages sont assez travaillés, les lieux d'action assez originaux, etc... Le style graphique d'Hermann, par contre, est vraiment très fort !! son trait est toujours aussi précis, et son utilisation de la mise en scène vraiment parfaite. Sa peinture à l'aquarelle, de grande qualité, joue un très grand rôle dans la mise en place de l'ambiance vraiment particulière de cette BD. Mais, cela ne suffit pas à la rendre plus compréhensible, hélas... Hermann père et fils nous livrent donc ici un one-shot de grande qualité, certes, mais beaucoup trop personnel pour être facilement compréhensible... dommage !
Obsédé Sexuel
Certains adorent mais moi cet humour qui en fait des tonnes et tombe sans arrêt dans la vulgarité la plus crasse, ca me désole... Quelque fois il m'arrive d'esquisser un sourire mais la plupart du temps, c'est le contraire qui se produit.
Les Exilées, histoires
Ça me fait mal de mettre une mauvaise note, parce que j'ai rencontré Kamel Khélif, le dessinateur, et que c'est un mec talentueux, gentil, patient, disponible, très intéressant à écouter, et que ses dessins, bien que très sombres, sont très beaux. Malheureusement, le texte qui les accompagne dans "Les Exilées", signé Nabile Farès, est assez difficile d'accès et, très franchement, je n'ai pas accroché du tout, du tout... Dans ces conditions, mettre plus de 2 étoiles me paraît malhonnête. Pardonnez-moi, M'sieur Khélif !
Grabadu et Gabaliouchtou
Un gag, ça vieillit pas toujours bien... Là, en l'occurrence, les 40 ans de cette BD se font un peu sentir. Les conneries de ces deux bas-du-front étaient peut-être hyper drôle et même un peu provocatrices (vu que ça montrait deux prolos débiles dans un magazine communiste) dans les années 60, mais aujourd'hui, c'est une autre histoire... Oh, ça se lit tranquillement, hein, on sourit même de temps en temps, mais disons qu'il y a beaucoup de choses infiniment plus drôles disponibles aujourd'hui. Face à Patacrèpe et Couillalère (les VRAIS héros les plus cons de la BD), les facéties bien gentillettes de ces deux benêts ne font pas vraiment le poids...
Batman - Justice Digitale
Ce comic fut l'une des premières BD, si ce n'est la première, entièrement conçue par ordinateur. À l'époque, c'était un événement, même si le scénario assez soporifique, l'univers "futuriste" qui n'était qu'une pâle copie de "Blade Runner" et de "Tron" et les dessins finalement plutôt beuark en ont laissé plus d'un perplexe quant au réel intérêt de la chose... 12 ans plus tard, les progrès énormes réalisés en infographie font qu'un méchant coup de vieux vient s'ajouter à ces défauts... Aujourd'hui, comparé à ceux des "Technopères" et de Mégalex, le graphisme de "Justice Digitale" fait vraiment de la peine. Reste la valeur "historique" de l'objet, d'ailleurs assez difficile à trouver de nos jours.