Quand on n'est pas prévenu, on croit que cet album présente une histoire sous forme de chapitres. C'est l'impression qu'il m'a laissé en lisant ce que j'ai pris pour le premier chapitre, et qui pouvait augurer d'un développement assez intéressant...
Malheureusement, cet album s'avère composé de trois petites histoires... Elles sont donc courtes, et peu développées. A mon avis trop rapides, peu crédibles, peu intéressantes.
Poupon a beau arborer un sens très intéressant de la métaphore, cela ne suffit pas à rattraper l'inintérêt suscité par ces novellettes.
En plus le dessin est très spécial, hyper simplifié, avec des teintes très informatiques et assez flashantes, bref peu plaisant...
Conclusion : appliqué à cet album, le terme "bof, sans plus" prend tout son sens.
J'ai relu mes Quick et Flupke hier. Et force est de constater que cela a terriblement vieilli. Cela fait incontestablement partie de l'histoire de la bd, mais perso, si j'avais un gosse, c'est loin d'être la première bd que je lui paierais. Déjà que moi, cela ne m'a pas laissé de souvenirs marquants...
C'est tellement vieux jeu et certains gags sont devenus tellement éculés...
Un enfant d'aujourd'hui trouvera sans doute plus de similarités avec sa vie et ses préoccupations actuelles dans les albums de Titeuf, Kid Paddle et consort...
J'entends d'ici le fan d'Hergé me dire que dans les années 50-60, cette série était novatrice et que bien des autres séries lui doivent tout. Je répondrai simplement que, n'ayant pas été gosse à cette époque-là, je ne peux pas juger. Je constate simplement que d'autres bd des années 50-60 ont nettement moins vieilli que celle-ci...
Brof...
voilà la première (et dernière) chose qui me vient à l'esprit pour qualifier LDE.
Lanfeust de Troy avait une bonne dynamique dans l'histoire que je n'ai pas retrouvé dans cette série. Le dessin est toujours aussi chouette (si on aime, évidemment), mais le scénar est faiblard, je m'y suis ennuyée sec. Le tome 2 signe le retour des références et des mots cachés, ce qui est sympa, mais ça ne suffit pas à m'intéresser à l'histoire.
Tant pis...
Le "défaut" de cette BD, c'est son âge... mon père lisait ça, moi j'accroche pas du tout, ni aux dessins, ni aux histoires. Un peu cucul-la-praline, un brin d'humour vieillot, je classerais ça dans les curiosités, mais pas urgentes à découvrir.
Sinon Jo-El Azara est super sympa et il croit à fond dans ce qu'il fait (ça vaut mieux, vous me direz), il est très gentil en dédicace et prend soin de ses lecteurs (genre il demande si c'est la première dédicace, et il la fait en fonction de ça, du nombre d'album qu'on possède etc, c'est atypique)
Après la lecture de cet album, je reste sur un sentiment de déception. Sans doute parce que les qualités intrinsèques de cet album sont fameusement contre-balançées par certains défauts majeurs.
Commençons par les qualités. TBC est un dessinateur talentueux, son trait en noir et blanc, quelque part entre Frank Miller et Pratt (si, c'est possible) fait mouche. L'album regorge d'idées géniales de mise en scène, le découpage est incisif. Le lecteur dispose d'un véritable plaisir immédiat au cours de sa lecture. Les dialogues sont très bons, plein d'humour et d'ironie, ils permettent de cerner au mieux le personnage de Lézard.
Tout cela pourrait faire un très bon album si malheureusement l'argument narratif de cet album n'était pas si léger. Cette espèce de chasse à l'homme est trop convenue, trop linéaire et trop floue pour captiver réellement. Le lézard est poursuivi pendant les trois quarts de l'album par des hommes dont on ne sait rien. Et lorsque vient le temps des explications, les révélations s'avèrent assez peu originales. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été mené en bateau par un dessinateur qui voulait avant tout dessiner et mettre en scène mais qui n'avait pas vraiment envie de raconter une histoire.
Le style n'a rien à voir avec celui de Sky Doll... Néanmoins, cela reste agréable à lire, les dessins sont beaux, de très bonne qualité, avec de magnifiques couleurs. L'histoire assez simplette est plutôt amusante, et il y a certains passages bien marrants. Les deux personnages principaux, Zick et Elena (Elena Patate d'ailleurs, et vous moquez pas, cela ne fait pas que l'agacer...) forment un duo efficace que j'imagine très bien en dessin-animé d'ailleurs. Car, effectivement, il s'agit d'une série jeunesse, dont je ne ferais pas l'acquisition, mais que j'offrirai pourquoi pas, à des enfants gentils tout plein ! La lecture de cette BD m'a fait pensé par certains détails à une autre série "Les Krashmonsters" et force est de reconnaitre que dans le meme genre, Monster Allergy se démarque clairement par une originalité et un graphisme beaucoup plus travaillé.
Tiens, j'avais pensé poster ça il y a quelques temps, et je me suis dit qu'un Pat oseur le mettrait sur le site ; pari perdu, c'est un Patatoseur qui s'y est collé... ;)
Eh bien moi, je n'ai jamais aimé le Concombre masqué. Peut-être parce que mon ennemie intime se prend pour Super-Tomate, allez savoir...
Reste que malgré le dessin, sympatoche au demeurant, masque mal (pour un héros masqué, c le comble ) le jemenfoutisme et le n'importe quoi du scénario. Peut-être parce que je n'aime pas ce genre de chose.
Mon avis rejoint un peu celui de sousoune, la posteuse (postière ?) de la BD. Au niveau du graphisme du moins. Car le côté sombre de celui-ci empêche une réelle compréhension de l'histoire, trop de pénombre, une technique trop effacée, bref, cela gêne considérablement la lecture. Sur le plan du scénario, ayant personnellement lu 4 romans des aventures d'Eymerich, je trouve que celui-ci adapte pas trop mal l'esprit très complexe qui règne sur les romans d'Evangelisti...
Mais malheureusement, adapter cela avec un dessin aussi cracra, urgh !
J'insiste pour dire que dans la version couleurs, les planches étrangement colorées sont très belles. Mais mon enthousisame s'arrête là. C'est vrai que côté scénario, c'est assez décevant venant d'un auteur comme Tardi. Il y a bien par-ci par-là des situations et des dialogues qui font sourire et qui sont très proches du ton particulier d'Adèle blanc-sec. Mais de manière générale, l'histoire ne décolle pas, ou pas assez. Un Tardi mineur.
Après Tatiana K, voici une nouvelle aventure avec une mise en scène mettant en évidence une superbe aventurière... Bref, vous aurez compris qu'à part l'aspect visuel du personnage, le scénario et son intrigue ne me surprend pas suffisamment...
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L'escalade de la chute
Quand on n'est pas prévenu, on croit que cet album présente une histoire sous forme de chapitres. C'est l'impression qu'il m'a laissé en lisant ce que j'ai pris pour le premier chapitre, et qui pouvait augurer d'un développement assez intéressant... Malheureusement, cet album s'avère composé de trois petites histoires... Elles sont donc courtes, et peu développées. A mon avis trop rapides, peu crédibles, peu intéressantes. Poupon a beau arborer un sens très intéressant de la métaphore, cela ne suffit pas à rattraper l'inintérêt suscité par ces novellettes. En plus le dessin est très spécial, hyper simplifié, avec des teintes très informatiques et assez flashantes, bref peu plaisant... Conclusion : appliqué à cet album, le terme "bof, sans plus" prend tout son sens.
Quick et Flupke
J'ai relu mes Quick et Flupke hier. Et force est de constater que cela a terriblement vieilli. Cela fait incontestablement partie de l'histoire de la bd, mais perso, si j'avais un gosse, c'est loin d'être la première bd que je lui paierais. Déjà que moi, cela ne m'a pas laissé de souvenirs marquants... C'est tellement vieux jeu et certains gags sont devenus tellement éculés... Un enfant d'aujourd'hui trouvera sans doute plus de similarités avec sa vie et ses préoccupations actuelles dans les albums de Titeuf, Kid Paddle et consort... J'entends d'ici le fan d'Hergé me dire que dans les années 50-60, cette série était novatrice et que bien des autres séries lui doivent tout. Je répondrai simplement que, n'ayant pas été gosse à cette époque-là, je ne peux pas juger. Je constate simplement que d'autres bd des années 50-60 ont nettement moins vieilli que celle-ci...
Lanfeust des Etoiles
Brof... voilà la première (et dernière) chose qui me vient à l'esprit pour qualifier LDE. Lanfeust de Troy avait une bonne dynamique dans l'histoire que je n'ai pas retrouvé dans cette série. Le dessin est toujours aussi chouette (si on aime, évidemment), mais le scénar est faiblard, je m'y suis ennuyée sec. Le tome 2 signe le retour des références et des mots cachés, ce qui est sympa, mais ça ne suffit pas à m'intéresser à l'histoire. Tant pis...
Taka Takata
Le "défaut" de cette BD, c'est son âge... mon père lisait ça, moi j'accroche pas du tout, ni aux dessins, ni aux histoires. Un peu cucul-la-praline, un brin d'humour vieillot, je classerais ça dans les curiosités, mais pas urgentes à découvrir. Sinon Jo-El Azara est super sympa et il croit à fond dans ce qu'il fait (ça vaut mieux, vous me direz), il est très gentil en dédicace et prend soin de ses lecteurs (genre il demande si c'est la première dédicace, et il la fait en fonction de ça, du nombre d'album qu'on possède etc, c'est atypique)
La Cavale de Lézard
Après la lecture de cet album, je reste sur un sentiment de déception. Sans doute parce que les qualités intrinsèques de cet album sont fameusement contre-balançées par certains défauts majeurs. Commençons par les qualités. TBC est un dessinateur talentueux, son trait en noir et blanc, quelque part entre Frank Miller et Pratt (si, c'est possible) fait mouche. L'album regorge d'idées géniales de mise en scène, le découpage est incisif. Le lecteur dispose d'un véritable plaisir immédiat au cours de sa lecture. Les dialogues sont très bons, plein d'humour et d'ironie, ils permettent de cerner au mieux le personnage de Lézard. Tout cela pourrait faire un très bon album si malheureusement l'argument narratif de cet album n'était pas si léger. Cette espèce de chasse à l'homme est trop convenue, trop linéaire et trop floue pour captiver réellement. Le lézard est poursuivi pendant les trois quarts de l'album par des hommes dont on ne sait rien. Et lorsque vient le temps des explications, les révélations s'avèrent assez peu originales. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été mené en bateau par un dessinateur qui voulait avant tout dessiner et mettre en scène mais qui n'avait pas vraiment envie de raconter une histoire.
Monster Allergy
Le style n'a rien à voir avec celui de Sky Doll... Néanmoins, cela reste agréable à lire, les dessins sont beaux, de très bonne qualité, avec de magnifiques couleurs. L'histoire assez simplette est plutôt amusante, et il y a certains passages bien marrants. Les deux personnages principaux, Zick et Elena (Elena Patate d'ailleurs, et vous moquez pas, cela ne fait pas que l'agacer...) forment un duo efficace que j'imagine très bien en dessin-animé d'ailleurs. Car, effectivement, il s'agit d'une série jeunesse, dont je ne ferais pas l'acquisition, mais que j'offrirai pourquoi pas, à des enfants gentils tout plein ! La lecture de cette BD m'a fait pensé par certains détails à une autre série "Les Krashmonsters" et force est de reconnaitre que dans le meme genre, Monster Allergy se démarque clairement par une originalité et un graphisme beaucoup plus travaillé.
Le Concombre Masqué
Tiens, j'avais pensé poster ça il y a quelques temps, et je me suis dit qu'un Pat oseur le mettrait sur le site ; pari perdu, c'est un Patatoseur qui s'y est collé... ;) Eh bien moi, je n'ai jamais aimé le Concombre masqué. Peut-être parce que mon ennemie intime se prend pour Super-Tomate, allez savoir... Reste que malgré le dessin, sympatoche au demeurant, masque mal (pour un héros masqué, c le comble ) le jemenfoutisme et le n'importe quoi du scénario. Peut-être parce que je n'aime pas ce genre de chose.
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Mon avis rejoint un peu celui de sousoune, la posteuse (postière ?) de la BD. Au niveau du graphisme du moins. Car le côté sombre de celui-ci empêche une réelle compréhension de l'histoire, trop de pénombre, une technique trop effacée, bref, cela gêne considérablement la lecture. Sur le plan du scénario, ayant personnellement lu 4 romans des aventures d'Eymerich, je trouve que celui-ci adapte pas trop mal l'esprit très complexe qui règne sur les romans d'Evangelisti... Mais malheureusement, adapter cela avec un dessin aussi cracra, urgh !
Adieu Brindavoine
J'insiste pour dire que dans la version couleurs, les planches étrangement colorées sont très belles. Mais mon enthousisame s'arrête là. C'est vrai que côté scénario, c'est assez décevant venant d'un auteur comme Tardi. Il y a bien par-ci par-là des situations et des dialogues qui font sourire et qui sont très proches du ton particulier d'Adèle blanc-sec. Mais de manière générale, l'histoire ne décolle pas, ou pas assez. Un Tardi mineur.
Les Eternels
Après Tatiana K, voici une nouvelle aventure avec une mise en scène mettant en évidence une superbe aventurière... Bref, vous aurez compris qu'à part l'aspect visuel du personnage, le scénario et son intrigue ne me surprend pas suffisamment... Agréable à lire...