J'aime assez le dessin de Defali dans Asphodèle même s'il est ultra-classique. C'est clair, réaliste, la mise en couleur est agréable même si très proche d'un tas de trucs qu'on voit aujourd'hui (on pourait dire dans l'air du temps). Bref rien de révolutionaire sous le soleil mais plutôt de la belle ouvrage.
Ces qualificatifs pouraient également s'appliquer au scénar de Corbeyran, sympatoche dans le premier tome, même si une désagréable sensation de déjà vu en émerge. Parce qu'au final, cette histoire d'amis d'enfance partageant un terrible secret et menacé par un spectre très très méchant n'est pas des plus novatrices.
Malheureusement, s'il parvient à nous tenir en haleine en livrant peu à peu les tenants et les aboutissants de l'intrigue (peut-être en dévoile t-il même un peu trop) dans le premier tome, le second est franchement soporifique comme on pouvait le crainde en découvrant cette histoire des plus classiques.
Bref, ces deux tomes formant un cycle, je pense que je m'arrêterai là. Je lirai la suite si l'occasion se présente même ça ne m'empèchera pas de dormir si cela n'arrive pas.
Pour la première fois le dessin de Tardi me déçoit : mal fini, les détails bâclés, bon je vais relativiser aussitôt pour signaler que j'ai lu la version Librio. Mais quand même, par rapport à Adèle Blanc Sec, le trait m'apparaît nettement moins bon, moins léché, moins fini, à part la vue d'Iron City, ça reste quand même bien en dessous ce que Tardi peut faire.
L'histoire : bof bof… Il se passe plein de choses, souvent tirées par les cheveux, tout le temps amorcées sans réels enchaînements. Bref, ça part dans tous les sens, rien n'est posé, les personnages restent superficiels. Du coup on a bien du mal à entrer dans cette histoire, à y croire, à entrer dans ce monde plein d'incohérences narratives, quand ce n'est pas de situation.
Une bien belle déception donc que la lecture de cette histoire, et ce ne sont pas les pointes d'humour bien lourd qui vont y changer quelque chose.
La deuxième histoire nous montre que Tardi est bien plus à l'aise pour écrire et dessiner la guerre de 14, on sent déjà les capacités de l'auteur qui exploseront plus tard dans "le cri du peuple" sans même parler de "C'était la guerre des tranchées". Une courte histoire plus sympa mais qui manque encore de liant, et qui révèle quelques faiblesses de scénario.
Kirara n'est pas un indispensable...loin de là.
L'idée de départ est pourtant intéressante...Se retrouver 8 ans en arrière en tant que fantôme, face à celui qui est l'ex-futur mari, un adolescent timide, et surtout face à la personne qu'on était à cette époque...
Malheureusement, je trouve que cette série est trop longue, bien qu'elle ne fasse que 6 tomes. Des histoires parallèles completement saugrenues viennent se greffer au récit, par exemple, celle de la fille possédée qui se transforme en "morue"...c'est très moyen et sans importance pour l'histoire. Au lieu de se contenter d'explorer les relations du trio formé par Kompeï et les deux Kirara, l'auteur introduit des anges, des dimensions parallèles, une femme vengeresse...Bof, bof, c'est à mon sens trop superficiel pour être d'un grand intêret. Ainsi, je n'aime pas trop le mélange du fantastique (ni son utilisation...) avec le coté très léger et très déluré de l'histoire. D'ailleurs, en passant, je trouve que faire 6 tomes dans lesquels Kirara (qui pourtant y met plus que de la bonne volonté, qui a des atouts non négligeables, qui multiplie les avances...) se borne a tenter de séduire Kompeï, c'est assez lassant...et finalement elle n'arrivera meme pas à ses fins, à cause de...sa fille-alien-qui-fait-miaou, venue du futur, pour empecher une tragédie...Bref, l'histoire part dans tous les sens, ou trop ou pas assez.
Les illustrations ne me plaisent que moyennement. Certains personnages se ressemblent beaucoup, et je n'aime ni les yeux ni les coupes de cheveux. En revanche, l'utilisation de photographie pour certains lieux ou paysages est une idée originale, et au rendu agréable.
Donc, Kirara, ça se lit...mais sans plus.
Cette série n'a du genre policier que la caricature. Caricatures d'enquêtes, aux résolutions invraisemblables. Caricature de détective, en la personne de ce détective enfant. C'est gentillet et cela pourrait plaire à un public jeune pas trop exigeant en matière de policier. Mais c'est vite lassant et répétitif.
Ma note varie entre 2/5 et 3/5.
En lisant le tome 1 dans le Lanfeust mag jusqu'à la page 30, j'avais envie d'acheter ce tome sans hésiter, mais la suite ma très déçue, le scénario est trop pauvre en rebondissement, la fin est trop facile et ce n'est pas super drôle, je m'attendais à mieux que ça. Le tome 1 se lie rapidement. Les dessins sont simples et marrants (surtout la tête de Zick) les couleurs de même.
Conclusion : je suis très déçue, je m'attendais à mieux. Dommage.
Je ne partage pas l'enthousiasme d'ArzaK même si je rejoins beaucoup de points développés dans sa critique.
Sfar a décidé de nous étonner dans chacune de ses (nombreuses) réalisations. Ici, il reste fidèle à sa réputation. Comme le souligne Nours, les idées foisonnent et le scénario part dans tous les sens même si un fil conducteur semble être vaguement présent. La conséquence de cette foison d'idées est la présence d'une succession d'incohérences qui jalonne le récit sans pour autant trop gêner la lecture.
Le Professeur Asclépios Plubius Plutus ressemble étrangement à Darwin, à la différence près que lui, souhaite traverser les océans pour répertorier de nouvelles espèces d'intelligence égale à l'homme. Bien vite, il va se rendre compte que le petit peuple pascifiste de l'archipel d'Eurysthée n'est pas seul en ce bas monde. Il va découvrir les Potamoks, un peuple opprimé par Impothep, Empereur d'Egypte. En fait, ce sont des créatures robustes avec une face de porc. Le Professeur en compagnie du vieux gourou Silène va pousser ces créatures à l'exode. Quoi de plus normal après tout puisque, tous deux, sont considérés comme des "Moïz", miraculés sauvés des eaux (cf. fin du tome 1). S'en suis alors une série de péripéties plus déjantées les unes que les autres pour libérer les Potamoks du joug des égyptiens d'Alexandrie et d'une pierre aux étranges pouvoir : La roche active.
Cette bd est une curiosité que les inconditionnels de Sfar et Munuera se doivent de lire. Cependant, je regrette que la trame de l'histoire ne possède pas de réelle transition entre les séquences. J'ai l'impression que Sfar couche sur papier ses idées comme elles lui viennent sans prendre le temps de les structurer. De plus, je n'affectionne pas la violence gratuite telle qu'elle est suggérée ici. :(
Quand au dessin de Munuera, il est correct sans être transcendant pour autant. Par contre, sa mise en couleur est tout simplement sublime : un vrai régal ! :)
Si vous voulez vous sortir d'une mauvaise passe, n'oubliez pas la danse Bouclier des langoustes processionnaires : ROMPETIPOMPETIPOM :D
Difficile de donner un avis définitif sur cette série après un tome. Donc faut-il l'acheter ou non ? Disons qu'il faut attendre.
J'ai lu cette BD au travers du magazine Delcourt et je suis assez partagé moi aussi.
Au niveau du dessin, tout d'abord. L'époque incquisition colle parfaitement à ce dessin sombre que l'on trouve sur la couverture. Par contre comme pour l'avis précédent, le dessin de l'époque futuriste est en désaccord totale avec l'époque traitée. Une coupure franche aurait été préférable à mon sens et cela gache un peu l'histoire.
Le scénario maintenant. La grande question est : ou vas-t-on ? La période incquisition la encore est relativement bien, mais la période futuriste est brouillone. Je ne sais pas comment ce la va se conclure mais je dois bien reconnaitre que je ne suis pas très optimiste.
Bref, une déception pour l'instant.
Quelle énorme déception !
Ca fait longtemps que je suis hypnotisé par ces couvertures tout simplement géniales et j'ai fini par acheter ces 2 albums sur lesquelles je me suis jetés.
Je m'attendais à un policier assez classique avec le dessins superbes de "De Metter" d'autant que "Marazano" est un auteur que j'apprécie habituellement. En fait on se retrouve au milieu d'intrigue plutôt malsaine avec 3 "policiers" (?) aux méthodes douteuses, aux relations particulières et qui ne sont pas franchement sympathique.
De Metter ayant abandonné cette série je ne sais pas si on aura un tome 3, mais il faudra vraiment une histoire d'un autre niveau pour que je poursuive l'acaht de cette série.
Premier tome : La Bar-Mitsva
Oups, je ne serai pas aussi enthousiaste que les autres posteurs de ce tome.
Oui, l'idée de cette série est originale, on est d'accord. Et les paroles du chat du rabin font l'effet d'un véritable coup de pied dans la fourmilière judaïque, remettant en cause les préceptes de la religions juive d'une manière assez terre-à-terre, mais qui suffit amplement au récit.
On comprend vite les motivations du chat, amoureux de la belle fille du rabin, et qui pour pouvoir lui parler et l'accompagner devra accomplir sa Bar-Mitsva, fête religieuse juive nécessaire, sorte de communion, en sorte.
Etant moi même un athée de premier ordre, j'ai pris un certain plaisir à lire ce tome, même si subsistent des défauts qui m'ont réellement gênés, hélas...
...en premier ordre, la narration. Bien que les dialogues touchent toujours leur cible, la façon dont certains passages sont décrits sont vraiment... très lourds. "il me dit que blabla... Je lui dis que blabla....". original, certes, mais sur 6 pages de suite, ça plombe l'histoire, hélas.
Enfin, personnellement, j'ai beaucoup de mal avec le style graphique de Sfar... Autant j'adore le trait de Trondheim et Larcenet, autant celui de Sfar et Blain (pour ne citer que les plus grands auteurs de ce que l'on appelle communément la "nouvelle BD") me laisse de marbre...
Je pense qu'il faut avoir lu "Le chat du Rabbin", dans le sens où cette série touchera d'une manière complètement différente l'ensemble des lecteurs tant elle est "personnelle"... Maintenant... je n'ai pas franchement accroché, hélas.
Second tome : le Malka des lions
Tiens, le principal point que je reprochais au premier tome de cette série a pratiquement disparu (à savoir une narration qui plombait l'histoire au point de rendre la lecture gênante). Autant vous dire que ce tome à donc été accueuilli avec beaucoup plus d'enthousiasme de ma part !
L'histoire en elle même prend un tournant et évolue pour nous offrir un scénario bien plus interressant, même si il est beaucoup moins philosophique que le premier opus de la série. Moins de remise en question, moins de regard critique sur la religion : le chat, tout en ayant perdu sa parole, en a aussi perdu la plupart de ses convictions... et ne se limite qu'a commenter le monde qui l'entoure, sans y ajouter sa patte qui donnait l'originalité du premier tome.
Pourtant, sans arriver à expliquer pourquoi, ce tome m'a plu. Du moins, beaucoup plus que le premier. Même si, après tout, le Malka des lions n'a qu'un poid relatif dans le déroulement de cette histoire (pas de quoi donner son nom à l'album, donc), le sujet est à mon sens beaucoup plus interessant (la conversation entre le chat et l'âne sur l'origine du mot Sfar, l'entente entre l'arabe et le juif, etc...) et m'a beaucoup plus parlé que le premier opus de la série.
Le dessin quant à lui n'évolue pas, et ne me séduit que peu... définitivement, impossible d'accrocher au style de Sfar qui pourtant passe beaucoup mieux dans Donjon.
Un album supérieur au premier, mais qui ne me plait que moyennement...
Gags en une page, dessin minimaliste et d'un style assez particulier et simplifié, "Loin de tout" met en scène des thèmes récurrents comme "Rapportez-moi une preuve de la vie sur Mars" ou "La chasse à...".
Honnêtement, je me demande encore ce que cet album fait à L'Association... Parus initialement dans "Psikopat", ces gags sont dignes des strips très classiques qu'on peut trouver dans les journaux... La chute est censée faire rire, ça m'est arrivé une fois dans tout l'album ("le big-bang")... D'une manière générale, les idées sont plutôt bien trouvées, mais pas vraiment drôles...
Bref, dans l'ensemble, je crois que n'importe quel amateur de BD peut se passer de la lecture de cet album. :(
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Asphodèle
J'aime assez le dessin de Defali dans Asphodèle même s'il est ultra-classique. C'est clair, réaliste, la mise en couleur est agréable même si très proche d'un tas de trucs qu'on voit aujourd'hui (on pourait dire dans l'air du temps). Bref rien de révolutionaire sous le soleil mais plutôt de la belle ouvrage. Ces qualificatifs pouraient également s'appliquer au scénar de Corbeyran, sympatoche dans le premier tome, même si une désagréable sensation de déjà vu en émerge. Parce qu'au final, cette histoire d'amis d'enfance partageant un terrible secret et menacé par un spectre très très méchant n'est pas des plus novatrices. Malheureusement, s'il parvient à nous tenir en haleine en livrant peu à peu les tenants et les aboutissants de l'intrigue (peut-être en dévoile t-il même un peu trop) dans le premier tome, le second est franchement soporifique comme on pouvait le crainde en découvrant cette histoire des plus classiques. Bref, ces deux tomes formant un cycle, je pense que je m'arrêterai là. Je lirai la suite si l'occasion se présente même ça ne m'empèchera pas de dormir si cela n'arrive pas.
Adieu Brindavoine
Pour la première fois le dessin de Tardi me déçoit : mal fini, les détails bâclés, bon je vais relativiser aussitôt pour signaler que j'ai lu la version Librio. Mais quand même, par rapport à Adèle Blanc Sec, le trait m'apparaît nettement moins bon, moins léché, moins fini, à part la vue d'Iron City, ça reste quand même bien en dessous ce que Tardi peut faire. L'histoire : bof bof… Il se passe plein de choses, souvent tirées par les cheveux, tout le temps amorcées sans réels enchaînements. Bref, ça part dans tous les sens, rien n'est posé, les personnages restent superficiels. Du coup on a bien du mal à entrer dans cette histoire, à y croire, à entrer dans ce monde plein d'incohérences narratives, quand ce n'est pas de situation. Une bien belle déception donc que la lecture de cette histoire, et ce ne sont pas les pointes d'humour bien lourd qui vont y changer quelque chose. La deuxième histoire nous montre que Tardi est bien plus à l'aise pour écrire et dessiner la guerre de 14, on sent déjà les capacités de l'auteur qui exploseront plus tard dans "le cri du peuple" sans même parler de "C'était la guerre des tranchées". Une courte histoire plus sympa mais qui manque encore de liant, et qui révèle quelques faiblesses de scénario.
Kirara
Kirara n'est pas un indispensable...loin de là. L'idée de départ est pourtant intéressante...Se retrouver 8 ans en arrière en tant que fantôme, face à celui qui est l'ex-futur mari, un adolescent timide, et surtout face à la personne qu'on était à cette époque... Malheureusement, je trouve que cette série est trop longue, bien qu'elle ne fasse que 6 tomes. Des histoires parallèles completement saugrenues viennent se greffer au récit, par exemple, celle de la fille possédée qui se transforme en "morue"...c'est très moyen et sans importance pour l'histoire. Au lieu de se contenter d'explorer les relations du trio formé par Kompeï et les deux Kirara, l'auteur introduit des anges, des dimensions parallèles, une femme vengeresse...Bof, bof, c'est à mon sens trop superficiel pour être d'un grand intêret. Ainsi, je n'aime pas trop le mélange du fantastique (ni son utilisation...) avec le coté très léger et très déluré de l'histoire. D'ailleurs, en passant, je trouve que faire 6 tomes dans lesquels Kirara (qui pourtant y met plus que de la bonne volonté, qui a des atouts non négligeables, qui multiplie les avances...) se borne a tenter de séduire Kompeï, c'est assez lassant...et finalement elle n'arrivera meme pas à ses fins, à cause de...sa fille-alien-qui-fait-miaou, venue du futur, pour empecher une tragédie...Bref, l'histoire part dans tous les sens, ou trop ou pas assez. Les illustrations ne me plaisent que moyennement. Certains personnages se ressemblent beaucoup, et je n'aime ni les yeux ni les coupes de cheveux. En revanche, l'utilisation de photographie pour certains lieux ou paysages est une idée originale, et au rendu agréable. Donc, Kirara, ça se lit...mais sans plus.
Détective Conan
Cette série n'a du genre policier que la caricature. Caricatures d'enquêtes, aux résolutions invraisemblables. Caricature de détective, en la personne de ce détective enfant. C'est gentillet et cela pourrait plaire à un public jeune pas trop exigeant en matière de policier. Mais c'est vite lassant et répétitif.
Monster Allergy
Ma note varie entre 2/5 et 3/5. En lisant le tome 1 dans le Lanfeust mag jusqu'à la page 30, j'avais envie d'acheter ce tome sans hésiter, mais la suite ma très déçue, le scénario est trop pauvre en rebondissement, la fin est trop facile et ce n'est pas super drôle, je m'attendais à mieux que ça. Le tome 1 se lie rapidement. Les dessins sont simples et marrants (surtout la tête de Zick) les couleurs de même. Conclusion : je suis très déçue, je m'attendais à mieux. Dommage.
Les Potamoks
Je ne partage pas l'enthousiasme d'ArzaK même si je rejoins beaucoup de points développés dans sa critique. Sfar a décidé de nous étonner dans chacune de ses (nombreuses) réalisations. Ici, il reste fidèle à sa réputation. Comme le souligne Nours, les idées foisonnent et le scénario part dans tous les sens même si un fil conducteur semble être vaguement présent. La conséquence de cette foison d'idées est la présence d'une succession d'incohérences qui jalonne le récit sans pour autant trop gêner la lecture. Le Professeur Asclépios Plubius Plutus ressemble étrangement à Darwin, à la différence près que lui, souhaite traverser les océans pour répertorier de nouvelles espèces d'intelligence égale à l'homme. Bien vite, il va se rendre compte que le petit peuple pascifiste de l'archipel d'Eurysthée n'est pas seul en ce bas monde. Il va découvrir les Potamoks, un peuple opprimé par Impothep, Empereur d'Egypte. En fait, ce sont des créatures robustes avec une face de porc. Le Professeur en compagnie du vieux gourou Silène va pousser ces créatures à l'exode. Quoi de plus normal après tout puisque, tous deux, sont considérés comme des "Moïz", miraculés sauvés des eaux (cf. fin du tome 1). S'en suis alors une série de péripéties plus déjantées les unes que les autres pour libérer les Potamoks du joug des égyptiens d'Alexandrie et d'une pierre aux étranges pouvoir : La roche active. Cette bd est une curiosité que les inconditionnels de Sfar et Munuera se doivent de lire. Cependant, je regrette que la trame de l'histoire ne possède pas de réelle transition entre les séquences. J'ai l'impression que Sfar couche sur papier ses idées comme elles lui viennent sans prendre le temps de les structurer. De plus, je n'affectionne pas la violence gratuite telle qu'elle est suggérée ici. :( Quand au dessin de Munuera, il est correct sans être transcendant pour autant. Par contre, sa mise en couleur est tout simplement sublime : un vrai régal ! :) Si vous voulez vous sortir d'une mauvaise passe, n'oubliez pas la danse Bouclier des langoustes processionnaires : ROMPETIPOMPETIPOM :D
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Difficile de donner un avis définitif sur cette série après un tome. Donc faut-il l'acheter ou non ? Disons qu'il faut attendre. J'ai lu cette BD au travers du magazine Delcourt et je suis assez partagé moi aussi. Au niveau du dessin, tout d'abord. L'époque incquisition colle parfaitement à ce dessin sombre que l'on trouve sur la couverture. Par contre comme pour l'avis précédent, le dessin de l'époque futuriste est en désaccord totale avec l'époque traitée. Une coupure franche aurait été préférable à mon sens et cela gache un peu l'histoire. Le scénario maintenant. La grande question est : ou vas-t-on ? La période incquisition la encore est relativement bien, mais la période futuriste est brouillone. Je ne sais pas comment ce la va se conclure mais je dois bien reconnaitre que je ne suis pas très optimiste. Bref, une déception pour l'instant.
Dusk
Quelle énorme déception ! Ca fait longtemps que je suis hypnotisé par ces couvertures tout simplement géniales et j'ai fini par acheter ces 2 albums sur lesquelles je me suis jetés. Je m'attendais à un policier assez classique avec le dessins superbes de "De Metter" d'autant que "Marazano" est un auteur que j'apprécie habituellement. En fait on se retrouve au milieu d'intrigue plutôt malsaine avec 3 "policiers" (?) aux méthodes douteuses, aux relations particulières et qui ne sont pas franchement sympathique. De Metter ayant abandonné cette série je ne sais pas si on aura un tome 3, mais il faudra vraiment une histoire d'un autre niveau pour que je poursuive l'acaht de cette série.
Le Chat du Rabbin
Premier tome : La Bar-Mitsva Oups, je ne serai pas aussi enthousiaste que les autres posteurs de ce tome. Oui, l'idée de cette série est originale, on est d'accord. Et les paroles du chat du rabin font l'effet d'un véritable coup de pied dans la fourmilière judaïque, remettant en cause les préceptes de la religions juive d'une manière assez terre-à-terre, mais qui suffit amplement au récit. On comprend vite les motivations du chat, amoureux de la belle fille du rabin, et qui pour pouvoir lui parler et l'accompagner devra accomplir sa Bar-Mitsva, fête religieuse juive nécessaire, sorte de communion, en sorte. Etant moi même un athée de premier ordre, j'ai pris un certain plaisir à lire ce tome, même si subsistent des défauts qui m'ont réellement gênés, hélas... ...en premier ordre, la narration. Bien que les dialogues touchent toujours leur cible, la façon dont certains passages sont décrits sont vraiment... très lourds. "il me dit que blabla... Je lui dis que blabla....". original, certes, mais sur 6 pages de suite, ça plombe l'histoire, hélas. Enfin, personnellement, j'ai beaucoup de mal avec le style graphique de Sfar... Autant j'adore le trait de Trondheim et Larcenet, autant celui de Sfar et Blain (pour ne citer que les plus grands auteurs de ce que l'on appelle communément la "nouvelle BD") me laisse de marbre... Je pense qu'il faut avoir lu "Le chat du Rabbin", dans le sens où cette série touchera d'une manière complètement différente l'ensemble des lecteurs tant elle est "personnelle"... Maintenant... je n'ai pas franchement accroché, hélas. Second tome : le Malka des lions Tiens, le principal point que je reprochais au premier tome de cette série a pratiquement disparu (à savoir une narration qui plombait l'histoire au point de rendre la lecture gênante). Autant vous dire que ce tome à donc été accueuilli avec beaucoup plus d'enthousiasme de ma part ! L'histoire en elle même prend un tournant et évolue pour nous offrir un scénario bien plus interressant, même si il est beaucoup moins philosophique que le premier opus de la série. Moins de remise en question, moins de regard critique sur la religion : le chat, tout en ayant perdu sa parole, en a aussi perdu la plupart de ses convictions... et ne se limite qu'a commenter le monde qui l'entoure, sans y ajouter sa patte qui donnait l'originalité du premier tome. Pourtant, sans arriver à expliquer pourquoi, ce tome m'a plu. Du moins, beaucoup plus que le premier. Même si, après tout, le Malka des lions n'a qu'un poid relatif dans le déroulement de cette histoire (pas de quoi donner son nom à l'album, donc), le sujet est à mon sens beaucoup plus interessant (la conversation entre le chat et l'âne sur l'origine du mot Sfar, l'entente entre l'arabe et le juif, etc...) et m'a beaucoup plus parlé que le premier opus de la série. Le dessin quant à lui n'évolue pas, et ne me séduit que peu... définitivement, impossible d'accrocher au style de Sfar qui pourtant passe beaucoup mieux dans Donjon. Un album supérieur au premier, mais qui ne me plait que moyennement...
Loin de Tout
Gags en une page, dessin minimaliste et d'un style assez particulier et simplifié, "Loin de tout" met en scène des thèmes récurrents comme "Rapportez-moi une preuve de la vie sur Mars" ou "La chasse à...". Honnêtement, je me demande encore ce que cet album fait à L'Association... Parus initialement dans "Psikopat", ces gags sont dignes des strips très classiques qu'on peut trouver dans les journaux... La chute est censée faire rire, ça m'est arrivé une fois dans tout l'album ("le big-bang")... D'une manière générale, les idées sont plutôt bien trouvées, mais pas vraiment drôles... Bref, dans l'ensemble, je crois que n'importe quel amateur de BD peut se passer de la lecture de cet album. :(