Oh là là ! C’est complètement barré comme BD !
Les auteurs se lâchent, et ne limitent jamais leur imagination. C'est parfois gênant, souvent déstabilisant, mais toujours intéressant à lire.
Même si je n'ai pas vraiment accroché au scénario, je dois avouer que je suis resté scotché 2 albums, curieux de connaître la fin.
Ceci dit, ce n'est pas le meilleur Chauvel que j'ai pu lire, loin de là. Il nous avait habitués à des ambiances moins légères...
Et je dois bien avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec le dessin...
Force est de constater que Civiello est un illustrateur talentueux qui tente de transposer son graphisme au contraintes de la BD. Chacune de ses planches est une toile où les dessins se fondent dans des décors assez sombres. Le rendu est très beau mais l’ensemble reste un peu confus.
Concernant le scénario, Civiello repompe des séquences hyper-stéréotypées qu'il met bout à bout sans prendre le soin de les lier entre-elles. Le tome 1 est toutefois pas trop mal. Le 2 et le 3 sont, par contre, totalement superflu ! Rien de cohérent ne se passe, l'histoire ne bouge pas ! J'imagine que, se rendant à l'évidence qu'il n'avait pas autant la fibre narrative que Igguk (le narrateur elfique), Civello s'est adjoint les services de Mosdi pour conclure cette histoire qui prenait l'eau de tous bords . . . et quelle fin ! Mosdi a su relevé le défi au delà de toute espérance en rassemblant les bribes de l'histoire, éparpillées sur trois tomes, afin de nous présenter une fin originale et cohérente !
Bref, le cycle n'est pas palpitant mais pour celles et ceux qui ont commencé cette série puis baissé les bras devant tant de vide scénaristique, je ne peux que leur conseiller de lire le tome 4 !
Oui, je sais, je vais me faire tuer...
Franchement, en voyant tous les avis, j'étais super motivée pour lire cette BD mais là je me retrouve vachement déçue... L'histoire n'est pas du tout ce que j'attendais et il y a un moment où j'ai même du me forcer pour continuer ma lecture... Déjà, à partir de là, c'est clair que ma note ne peut pas être superbe...
Bon, je ne dis pas que c'est nul à souhait, il y a quand même des passages convenables... Sérieux, y'a des moments où je reprenais espoir mais non, il manque un truc...
Je n'ai pas grand chose à dire sur les dessins, ah oui, je n'ai pas lu la version noir & blanc mais les couleurs pastels ne dérangent aucunement dans la lecture (ce dont j'avais peur) et passent sans difficulté...
Ben voilà, désolée de casser le délire cultissime...
Cette série est franchement inégale... Certains épisodes sont vraiment intéressants (le tome 3 par exemple, m'a laissé une très bonne impression, toute en fraîcheur et en subtilité ironique), d'autres beaucoup moins.
Parfois vulgaire parfois obscène, souvent irrévérencieux et provocateur (intelligemment ou non), Pascin (la série) est vraiment spécial...
C'est un projet auquel Sfar -- que j'aime beaucoup -- tient énormément. Moi pas. :(
Donc, à part le tome 3, je ne vous recommande pas ces albums.
J'ai relu récemment (je suis en pleine période retour dans le temps ;)) quelques BD de Tanguy & Laverdure et le sentiment qu'il m'en restait est toujours là : BOF!
Je dirai pas que c'est mauvais bien sûr mais simplement que même gamin je n'accrochai pas. A l'époque, pour rester dans le même thème je me délectais de Buck Danny (ça m'a passé d'ailleurs) alors que l'escadrille des Cigones, c'était pas ma tasse de thé.
Je trouve les personnages sans relief, les histoires convenues, le dessin pas formidable, bref, aussitôt refermée, on est content de passer à autre chose...
Oui, bon, y'a bien deux-trois trucs sympas, c'est original, graphiquement intéressant, l'album contient quelques trouvailles, mais dans l'ensemble cet album n'est pas le plus relevé de l'auteur, je me souviens d'un autre album autrement plus consistant (j'ai malheureusement oublié son titre). Ici les histoires sont souvent tirées en longueur pour pas grand chose. Ce n’est pas, à mon sens l’album à lire de cet auteur, il est vrai, injustement méconnu.
J'ai connu Yann plus inspiré. D'habitude je suis plutôt client, mais la lecture des trois premiers tomes ne m'a pas donné envie de posséder cette série. Je trouve le scénariste moins inspiré qu'a l'accoutumé, ici la plupart des gags reposent sur des questions religieuses et la série s'apparente plus à de la fausse irrévérence, qu'a de la véritable provocation. Les curés et les milieux ecclésiastiques, c'est un sujet dont je me contrefous, et cela me fait assez peu rire. Côté aventure, j’aime bien l’idée que chaque album se déroule dans un coin différent du globe, mais malheureusement le déroulement même de ses aventures ressemble plus à de l’accumulation de sketches qu’à de la véritable aventure. Ce qui m'agace ici, comme dans « Pin-up », une des rares séries de Yann dont je ne sois pas fan, c'est cette habitude qu'a pris Yann à remplir ses albums d'anecdotes ayant trait à la grande histoire.
Exemple : dans l’album qui s’intitule « Pigalle », on voit défiler bon nombre de personnages historiques appartenant à sa mythique belle époque. C’est plein de clins d’œil. Certaines de ces petits anecdotes sont certes amusantes, y’a un côté Goscinny. Dans Astérix, il y en avait plein, mais cela ne fournissait pas la trame principale du récit, c’était des trucs que l’on remarquait comme cela en passant. Tandis qu'ici, on a parfois l'impression que l'album n'est fait que de ça : des anecdotes mises bout à bout, on ressent alors un certain vide.
le dessin m'a intrigué au premier regard, mais à la lecture, il devient assez lassant, pas tres agreable à lire.
l'histoire en elle meme n'est pas vraiment fouillée, c'est assez decevant puisque l'album parait ambitieux en debut de lecture.
tout semble un peu expedié à la va vite, comme si la BD n'etait pas terminée et que bien des corrections devaient etre encore faites.
et puis, on voit un legere (tres legere hein !) influence de Sasmira dans certaines scenes. C'est assez troublant vu que le theme n'est pas le meme.
un one shot different de ce qu'on peut lire, certes, mais pourtant tout à fait dispensable vu que pas assez creusé.
Vraiment, j'ai du mal avec ce format minimaliste au possible.
3€ pour moins de 5 minutes de lectures, ça fait quand même cher.
L’air de rien, c'est un format difficile pour l'auteur puisqu'il doit réussir à construire une histoire le mieux possible en peu de pages. Ca change toute la manière de faire, mais aussi de lire vu qu'on est directement dans l'histoire, sans véritable intro, et avec une conclusion venant en 2 pages, sans qu'on la voit venir réellement.
Rabaté change radicalement son style me semble t il (je n'ai pour l'instant rien lu d'autre de lui !). Le trait est assez grossier par moment, mais très lisible dans l'ensemble.
Ceci dit, l'album est agréable à lire, mais vraiment, ce format ne me convient pas.
Il faut croire que Pour une poignée de sang ! s’est bien vendu pour qu’Edition USA aille pêcher dans le catalogue de Top Cow cette BD vieille de 2 ans et assez peu mémorable… A première vue, les ingrédients semblent les mêmes : un cocktail nichons/bastons, avec une petite pépée bien carrossée dans le rôle principal, des vampires dans le rôle des méchants.
Mais "The Magdalena" n’a finalement pas grand’chose à voir avec le comic bourrin de Bisley et Eastman. Le produit est un peu plus classe, un peu moins primaire. Beaucoup moins hot (l’héroïne est trop sexy pour une bonne sœur certes, mais ça reste une bonne sœur quand même), beaucoup moins de baston, beaucoup plus de texte (c’est même limite un peu bavard)… Evidemment, ça reste du comic mainstream dans la lignée de ce que fait Top Cow (genre Fathom ou "Tomb Raider") mais ça se veut moins bas du front que les publications de chez Heavy Metal (comme Pour une poignée de sang !, donc). Le problème, c’est qu’en voulant faire un compromis entre BD d’action sexy façon Witchblade et BD un poil plus intelligente, les auteurs produisent quelque chose qui n’est ni suffisamment sexy et rythmé (Magdalena n’est pas Lara Croft), ni suffisamment intelligent (mettre beaucoup de texte et parler de religion ne suffit pas) pour convaincre. Alors, soyons honnête, c’est joliment dessiné (faut aimer le style propre aux titres de chez Top Cow, quand même), ça s’efforce de sortir un peu des sentiers battus en ce qui concerne le vampirisme et la vie de Jésus (sans y parvenir totalement, d’ailleurs), et ça se lit sans bailler, pour peu qu’on ne soit pas totalement réfractaire aux comics de ce genre. Pour 14 euros, c’est quand même assez peu (mais vous pouvez vous procurer "Blood Divine" en petit format souple pour 4.50 euros chez Semic Comics) ; disons que si vous avez l’occasion de lire "The Magdalena" gratos, ça ne peut pas vous faire de mal, mais sinon, vous pouvez largement vous en passer.
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Pretty Little Nightmares (Lili & Winker)
Oh là là ! C’est complètement barré comme BD ! Les auteurs se lâchent, et ne limitent jamais leur imagination. C'est parfois gênant, souvent déstabilisant, mais toujours intéressant à lire. Même si je n'ai pas vraiment accroché au scénario, je dois avouer que je suis resté scotché 2 albums, curieux de connaître la fin. Ceci dit, ce n'est pas le meilleur Chauvel que j'ai pu lire, loin de là. Il nous avait habitués à des ambiances moins légères... Et je dois bien avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec le dessin...
la Graine de Folie
Force est de constater que Civiello est un illustrateur talentueux qui tente de transposer son graphisme au contraintes de la BD. Chacune de ses planches est une toile où les dessins se fondent dans des décors assez sombres. Le rendu est très beau mais l’ensemble reste un peu confus. Concernant le scénario, Civiello repompe des séquences hyper-stéréotypées qu'il met bout à bout sans prendre le soin de les lier entre-elles. Le tome 1 est toutefois pas trop mal. Le 2 et le 3 sont, par contre, totalement superflu ! Rien de cohérent ne se passe, l'histoire ne bouge pas ! J'imagine que, se rendant à l'évidence qu'il n'avait pas autant la fibre narrative que Igguk (le narrateur elfique), Civello s'est adjoint les services de Mosdi pour conclure cette histoire qui prenait l'eau de tous bords . . . et quelle fin ! Mosdi a su relevé le défi au delà de toute espérance en rassemblant les bribes de l'histoire, éparpillées sur trois tomes, afin de nous présenter une fin originale et cohérente ! Bref, le cycle n'est pas palpitant mais pour celles et ceux qui ont commencé cette série puis baissé les bras devant tant de vide scénaristique, je ne peux que leur conseiller de lire le tome 4 !
Silence
Oui, je sais, je vais me faire tuer... Franchement, en voyant tous les avis, j'étais super motivée pour lire cette BD mais là je me retrouve vachement déçue... L'histoire n'est pas du tout ce que j'attendais et il y a un moment où j'ai même du me forcer pour continuer ma lecture... Déjà, à partir de là, c'est clair que ma note ne peut pas être superbe... Bon, je ne dis pas que c'est nul à souhait, il y a quand même des passages convenables... Sérieux, y'a des moments où je reprenais espoir mais non, il manque un truc... Je n'ai pas grand chose à dire sur les dessins, ah oui, je n'ai pas lu la version noir & blanc mais les couleurs pastels ne dérangent aucunement dans la lecture (ce dont j'avais peur) et passent sans difficulté... Ben voilà, désolée de casser le délire cultissime...
Pascin
Cette série est franchement inégale... Certains épisodes sont vraiment intéressants (le tome 3 par exemple, m'a laissé une très bonne impression, toute en fraîcheur et en subtilité ironique), d'autres beaucoup moins. Parfois vulgaire parfois obscène, souvent irrévérencieux et provocateur (intelligemment ou non), Pascin (la série) est vraiment spécial... C'est un projet auquel Sfar -- que j'aime beaucoup -- tient énormément. Moi pas. :( Donc, à part le tome 3, je ne vous recommande pas ces albums.
Tanguy et Laverdure
J'ai relu récemment (je suis en pleine période retour dans le temps ;)) quelques BD de Tanguy & Laverdure et le sentiment qu'il m'en restait est toujours là : BOF! Je dirai pas que c'est mauvais bien sûr mais simplement que même gamin je n'accrochai pas. A l'époque, pour rester dans le même thème je me délectais de Buck Danny (ça m'a passé d'ailleurs) alors que l'escadrille des Cigones, c'était pas ma tasse de thé. Je trouve les personnages sans relief, les histoires convenues, le dessin pas formidable, bref, aussitôt refermée, on est content de passer à autre chose...
Le courseur et autres histoires drôles
Oui, bon, y'a bien deux-trois trucs sympas, c'est original, graphiquement intéressant, l'album contient quelques trouvailles, mais dans l'ensemble cet album n'est pas le plus relevé de l'auteur, je me souviens d'un autre album autrement plus consistant (j'ai malheureusement oublié son titre). Ici les histoires sont souvent tirées en longueur pour pas grand chose. Ce n’est pas, à mon sens l’album à lire de cet auteur, il est vrai, injustement méconnu.
Odilon Verjus
J'ai connu Yann plus inspiré. D'habitude je suis plutôt client, mais la lecture des trois premiers tomes ne m'a pas donné envie de posséder cette série. Je trouve le scénariste moins inspiré qu'a l'accoutumé, ici la plupart des gags reposent sur des questions religieuses et la série s'apparente plus à de la fausse irrévérence, qu'a de la véritable provocation. Les curés et les milieux ecclésiastiques, c'est un sujet dont je me contrefous, et cela me fait assez peu rire. Côté aventure, j’aime bien l’idée que chaque album se déroule dans un coin différent du globe, mais malheureusement le déroulement même de ses aventures ressemble plus à de l’accumulation de sketches qu’à de la véritable aventure. Ce qui m'agace ici, comme dans « Pin-up », une des rares séries de Yann dont je ne sois pas fan, c'est cette habitude qu'a pris Yann à remplir ses albums d'anecdotes ayant trait à la grande histoire. Exemple : dans l’album qui s’intitule « Pigalle », on voit défiler bon nombre de personnages historiques appartenant à sa mythique belle époque. C’est plein de clins d’œil. Certaines de ces petits anecdotes sont certes amusantes, y’a un côté Goscinny. Dans Astérix, il y en avait plein, mais cela ne fournissait pas la trame principale du récit, c’était des trucs que l’on remarquait comme cela en passant. Tandis qu'ici, on a parfois l'impression que l'album n'est fait que de ça : des anecdotes mises bout à bout, on ressent alors un certain vide.
Sangsuc
le dessin m'a intrigué au premier regard, mais à la lecture, il devient assez lassant, pas tres agreable à lire. l'histoire en elle meme n'est pas vraiment fouillée, c'est assez decevant puisque l'album parait ambitieux en debut de lecture. tout semble un peu expedié à la va vite, comme si la BD n'etait pas terminée et que bien des corrections devaient etre encore faites. et puis, on voit un legere (tres legere hein !) influence de Sasmira dans certaines scenes. C'est assez troublant vu que le theme n'est pas le meme. un one shot different de ce qu'on peut lire, certes, mais pourtant tout à fait dispensable vu que pas assez creusé.
Les Cerisiers
Vraiment, j'ai du mal avec ce format minimaliste au possible. 3€ pour moins de 5 minutes de lectures, ça fait quand même cher. L’air de rien, c'est un format difficile pour l'auteur puisqu'il doit réussir à construire une histoire le mieux possible en peu de pages. Ca change toute la manière de faire, mais aussi de lire vu qu'on est directement dans l'histoire, sans véritable intro, et avec une conclusion venant en 2 pages, sans qu'on la voit venir réellement. Rabaté change radicalement son style me semble t il (je n'ai pour l'instant rien lu d'autre de lui !). Le trait est assez grossier par moment, mais très lisible dans l'ensemble. Ceci dit, l'album est agréable à lire, mais vraiment, ce format ne me convient pas.
The Magdalena
Il faut croire que Pour une poignée de sang ! s’est bien vendu pour qu’Edition USA aille pêcher dans le catalogue de Top Cow cette BD vieille de 2 ans et assez peu mémorable… A première vue, les ingrédients semblent les mêmes : un cocktail nichons/bastons, avec une petite pépée bien carrossée dans le rôle principal, des vampires dans le rôle des méchants. Mais "The Magdalena" n’a finalement pas grand’chose à voir avec le comic bourrin de Bisley et Eastman. Le produit est un peu plus classe, un peu moins primaire. Beaucoup moins hot (l’héroïne est trop sexy pour une bonne sœur certes, mais ça reste une bonne sœur quand même), beaucoup moins de baston, beaucoup plus de texte (c’est même limite un peu bavard)… Evidemment, ça reste du comic mainstream dans la lignée de ce que fait Top Cow (genre Fathom ou "Tomb Raider") mais ça se veut moins bas du front que les publications de chez Heavy Metal (comme Pour une poignée de sang !, donc). Le problème, c’est qu’en voulant faire un compromis entre BD d’action sexy façon Witchblade et BD un poil plus intelligente, les auteurs produisent quelque chose qui n’est ni suffisamment sexy et rythmé (Magdalena n’est pas Lara Croft), ni suffisamment intelligent (mettre beaucoup de texte et parler de religion ne suffit pas) pour convaincre. Alors, soyons honnête, c’est joliment dessiné (faut aimer le style propre aux titres de chez Top Cow, quand même), ça s’efforce de sortir un peu des sentiers battus en ce qui concerne le vampirisme et la vie de Jésus (sans y parvenir totalement, d’ailleurs), et ça se lit sans bailler, pour peu qu’on ne soit pas totalement réfractaire aux comics de ce genre. Pour 14 euros, c’est quand même assez peu (mais vous pouvez vous procurer "Blood Divine" en petit format souple pour 4.50 euros chez Semic Comics) ; disons que si vous avez l’occasion de lire "The Magdalena" gratos, ça ne peut pas vous faire de mal, mais sinon, vous pouvez largement vous en passer.