Je ne connais pas Rabaté -- même s'il est célèbre et réputé -- mais ce petit album ne doit pas être son meilleur. L'histoire est en effet non seulement courte à cause du format de l'album (ce qui entre parenthèse convient extrêmement bien à Trondheim par exemple, qui arrive à faire des choses très denses), mais aussi de la mise en page (deux cases par page) et de l'histoire racontée, qui ne prête pas vraiment à développement, et qui fait très "petite novellette".
Ni très originale, ni très adaptée au format ni très bien traitée, elle laisse un fort goût de trop peu.
(J'ai hésité entre 2 et 3, mais l'impression qui me reste n'étant pas trop bonne, ce sera 2)
Le sujet (la mémoire) paraît intéressant, et a déjà été abondamment utilisé au cinéma. Ici cela commence par un évènement somme toute banale, le héros voit passer une femme dans la rue et n'arrive pas à savoir qui elle est; et pourtant elle lui rappelle furieusement quelqu'un... Pire, il a des souvenirs très précis la concernant.
Partant de là, les choses s'enchaînent, non pas inéluctablement, mais en montant en intensité, et ce petit goût de déjà vu tourne à l'obsession totale.
Bon, autant le dire tout de suite, je n'aime pas trop le dessin, ce qui a tendance à créer une ambiance défavorable à la lecture. Mais ce que j'aime encore moins, c'est la déchéance du personnage principal, qui devient un vrai chiffon au fil des pages, l'ambiance qui tourne bien vite non pas à la perte de repère -- cela aurait pu être intéressant -- mais plutôt au glauque, à l'absence d'envie, et finalement l'intrigue, à mon avis mal présentée. Car sous couvert d'un thriller, cet album relève bien du fantastique, mais je le trouve assez peu maîtrisé... Et la mémoire n'est qu'un prétexte, elle n'est en fait que très mal exploitée. Ou alors, c'est la façon dont est présentée le livre qui est mauvaise...
Et puis il est vrai que presque tout l'album est centré sur un seul personnage, les autres n'étant que secondaires, mal développés, et donc caricaturaux.
Denayer est un dessinateur de talent qui n’a pas son pareil pour dessiner les camions et bahuts en tout genre. Mais, avec « Génération collège », il s’improvise également scénariste... et de ce côté, je dois dire que c’est un flop monumental ! En effet, la trame de l’histoire est plutôt mince et le dessin, aussi réussi soit-il, ne suffit malheureusement pas à combler cette lacune.
Bref, Denayer déçoit donc avec cette série. Je le préfère lorsqu’il dessinait « les casseurs » ou plus récemment « Wayne Shelton ».
Cette serie me bottait bien, malgré l'espece de moue de mon libraire, ça m'avait l'air vraiment bien.
En fait, je fais la moue moi aussi.
Certes, le dessin est vraiment agréable, puisqu'il est assez personnel mais pas trop original. Ainsi, la lecture ne bloque pas sur le dessin, et on a plaisir à decouvrir chaque page.
En revanche, le scenario est bien plus pénible. Je me suis presque endormi sur le 2e album (en même temps, j'etais au bureau, ça aide pas) et finalement, je n'ai pas réussi à le finir.
Je trouve l'histoire presque sans le moindre intérêt.
Ca se laisse à peine lire au debut, mais ça ne décolle jamais vraiment.
L’album repose sur une idée intéressante mais sa réalisation est un peu plate. Seul le personnage principal a un peu d’épaisseur, le reste n’est qu’artificiel, rempli d’images d’Épinal de la colonisation anglaise. Bien sûr, toute cette artificialité a un sens, que je ne vous révélerais pas ici, mais cela donne un album parfois ennuyeux à lire qui ressemble trop à une accumulation d’anecdotes peu passionnantes. Je pense que ce récit aurait pu faire une bonne histoire courte. Etirer l’idée sur tout un album la dilue inutilement. Le dessin de Goetzinger ne m’emballe pas vraiment, des couleurs trop pastelles, des attitudes figées, qui ne me font pas spécialement rêver.
Lu il y a longtemps, relu cette semaine.
C'est marrant, en cherchant les points positifs et les points négatifs, je me rends compte que certains rentrent dans les deux catégories :
- Crisse sait de toute évidence dessiner les femmes nues, cela n'est pas pour me déplaire et ça va bien un moment mais au bout de 5 tomes ça devient gavant, on a l'impression qu'il dessine des nichons pour dessiner des nichons, ça n'apporte rien à l'histoire.
- Malgré de beaux dessins et des couleurs réussies, j'ai souvent eu un problème de lisibilité. S'arréter sur une image pour la déchiffrer est assez déagréable.
Sinon, tout ça va un peu vite, les enchaînements ne sont pas toujours logiques, j'ai pas toujours tout compris. On sent que l'auteur avait des idées intéressantes mais je trouve que chacune n'est pas assez développée.
Un point positif quand même, la tournure que prend la quête à partir du 3eme tome, les personnalités torturées des protagonistes et la chute.
Sympathique petit essai, mais bien loin des mini-chefs d'oeuvre de Trondheim ! Je n'accroche pas vraiment à cette forme de bd là... je trouve ça un peu léger, un peu vide. Rien de bien méchant, mais rein de sensationnel non plus. À lire si vous avez trente secondes pour se changer les idées.
Mouaif...
La couverture et le dessin de cet album sont très attirants. De plus, Tohu-Bohu nous a plutôt habitué à de bonnes surprises.
Mais là, la déception s'est faite sentir. Histoire certes jolie, on assiste quand même aux rêves éveillés (un peu façon "Henriette", mais en moins bien, et pour le coup moins originaux) et absolument pas intéressants de Thomas. En plus de ça le sujet semble largement emprunté à la veine des "Monsieur Jean"...
Parler de Boris Vian, oui pourquoi pas, mais ça ne suscite chez moi de la profondeur que dans l'inintérêt, presque dès le début, et jusqu'à la fin. :( Ce bouquin comporte une dose de bons sentiments, de pseudo rébellion adolescente mal retranscris et qui laissent le lecteur sur une impression de vide.
Franchement dispensable, non seulement à l'achat, mais aussi à la lecture.
les dessins sont plutot bons dans l'ensemble, meme si le style est pas vraiment original (comme trop souvent... merci soleil) C'est amusant de voir Steve etre plus ou moins musclé selon les plans.
l'histoire semble assez ambitieuse, mais ce premier tome ne nous met pas toutes les cartes en main. C'est pourtant assez bien fait, on a assez envie de comprendre le pourquoi du comment.
ceci dit, j'ai peur que ça s'embourbe dès le T2 tant l'intrigue est sur un fil, avec d'un coté la banalité absolu, et de l'autre une histoire biscornue et incomprehensible
je lirai le T2 à l'occaz pour voir ce que ça donne...
Bon, quand Jodo et Moebius décident de faire du porno, ils n’y vont pas de main morte, la galerie ne le montre pas, mais la plupart des images de cet album créent un malaise certain. Tout y passe : sado-masochisme, scatologie, inceste, torture, mutilation... Que les lecteurs sensibles s'abstiennent.
Cet érotisme complètement débridé ne me dérange pas spécialement, cela reste de la poésie, noire, mais de la poésie, ce qui me dérange plus c'est le caractère franchement obscur de ce conte, j'ai du mal à y entrer. Je vois mal comment de toutes ces horreurs, Jodorowskky en arrive à sa mystique. Je changerais peut-être d'avis après une autre lecture, mais là, ce n'est pas évident.
On regarde l'album autrement lorsque l'on sait que les dessins ont précédé le scénario et non l'inverse. Moebius y a donc exposé ses fantasmes visuels, fantasmes auxquels Jodo est venu greffer les siens, surenchérissant l'horreur de ces images. Les images de Moebius sont belles, c’est indéniable, quel dessinateur ! Mais l’interprétation qu’en fait Jodo ne me captive pas.
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Les Cerisiers
Je ne connais pas Rabaté -- même s'il est célèbre et réputé -- mais ce petit album ne doit pas être son meilleur. L'histoire est en effet non seulement courte à cause du format de l'album (ce qui entre parenthèse convient extrêmement bien à Trondheim par exemple, qui arrive à faire des choses très denses), mais aussi de la mise en page (deux cases par page) et de l'histoire racontée, qui ne prête pas vraiment à développement, et qui fait très "petite novellette". Ni très originale, ni très adaptée au format ni très bien traitée, elle laisse un fort goût de trop peu.
Si j'ai bonne mémoire
(J'ai hésité entre 2 et 3, mais l'impression qui me reste n'étant pas trop bonne, ce sera 2) Le sujet (la mémoire) paraît intéressant, et a déjà été abondamment utilisé au cinéma. Ici cela commence par un évènement somme toute banale, le héros voit passer une femme dans la rue et n'arrive pas à savoir qui elle est; et pourtant elle lui rappelle furieusement quelqu'un... Pire, il a des souvenirs très précis la concernant. Partant de là, les choses s'enchaînent, non pas inéluctablement, mais en montant en intensité, et ce petit goût de déjà vu tourne à l'obsession totale. Bon, autant le dire tout de suite, je n'aime pas trop le dessin, ce qui a tendance à créer une ambiance défavorable à la lecture. Mais ce que j'aime encore moins, c'est la déchéance du personnage principal, qui devient un vrai chiffon au fil des pages, l'ambiance qui tourne bien vite non pas à la perte de repère -- cela aurait pu être intéressant -- mais plutôt au glauque, à l'absence d'envie, et finalement l'intrigue, à mon avis mal présentée. Car sous couvert d'un thriller, cet album relève bien du fantastique, mais je le trouve assez peu maîtrisé... Et la mémoire n'est qu'un prétexte, elle n'est en fait que très mal exploitée. Ou alors, c'est la façon dont est présentée le livre qui est mauvaise... Et puis il est vrai que presque tout l'album est centré sur un seul personnage, les autres n'étant que secondaires, mal développés, et donc caricaturaux.
Génération collège
Denayer est un dessinateur de talent qui n’a pas son pareil pour dessiner les camions et bahuts en tout genre. Mais, avec « Génération collège », il s’improvise également scénariste... et de ce côté, je dois dire que c’est un flop monumental ! En effet, la trame de l’histoire est plutôt mince et le dessin, aussi réussi soit-il, ne suffit malheureusement pas à combler cette lacune. Bref, Denayer déçoit donc avec cette série. Je le préfère lorsqu’il dessinait « les casseurs » ou plus récemment « Wayne Shelton ».
Fol
Cette serie me bottait bien, malgré l'espece de moue de mon libraire, ça m'avait l'air vraiment bien. En fait, je fais la moue moi aussi. Certes, le dessin est vraiment agréable, puisqu'il est assez personnel mais pas trop original. Ainsi, la lecture ne bloque pas sur le dessin, et on a plaisir à decouvrir chaque page. En revanche, le scenario est bien plus pénible. Je me suis presque endormi sur le 2e album (en même temps, j'etais au bureau, ça aide pas) et finalement, je n'ai pas réussi à le finir. Je trouve l'histoire presque sans le moindre intérêt. Ca se laisse à peine lire au debut, mais ça ne décolle jamais vraiment.
La sultane blanche
L’album repose sur une idée intéressante mais sa réalisation est un peu plate. Seul le personnage principal a un peu d’épaisseur, le reste n’est qu’artificiel, rempli d’images d’Épinal de la colonisation anglaise. Bien sûr, toute cette artificialité a un sens, que je ne vous révélerais pas ici, mais cela donne un album parfois ennuyeux à lire qui ressemble trop à une accumulation d’anecdotes peu passionnantes. Je pense que ce récit aurait pu faire une bonne histoire courte. Etirer l’idée sur tout un album la dilue inutilement. Le dessin de Goetzinger ne m’emballe pas vraiment, des couleurs trop pastelles, des attitudes figées, qui ne me font pas spécialement rêver.
L'Epée de Cristal
Lu il y a longtemps, relu cette semaine. C'est marrant, en cherchant les points positifs et les points négatifs, je me rends compte que certains rentrent dans les deux catégories : - Crisse sait de toute évidence dessiner les femmes nues, cela n'est pas pour me déplaire et ça va bien un moment mais au bout de 5 tomes ça devient gavant, on a l'impression qu'il dessine des nichons pour dessiner des nichons, ça n'apporte rien à l'histoire. - Malgré de beaux dessins et des couleurs réussies, j'ai souvent eu un problème de lisibilité. S'arréter sur une image pour la déchiffrer est assez déagréable. Sinon, tout ça va un peu vite, les enchaînements ne sont pas toujours logiques, j'ai pas toujours tout compris. On sent que l'auteur avait des idées intéressantes mais je trouve que chacune n'est pas assez développée. Un point positif quand même, la tournure que prend la quête à partir du 3eme tome, les personnalités torturées des protagonistes et la chute.
La mutation
Sympathique petit essai, mais bien loin des mini-chefs d'oeuvre de Trondheim ! Je n'accroche pas vraiment à cette forme de bd là... je trouve ça un peu léger, un peu vide. Rien de bien méchant, mais rein de sensationnel non plus. À lire si vous avez trente secondes pour se changer les idées.
Thomas ou le Retour du Tabou
Mouaif... La couverture et le dessin de cet album sont très attirants. De plus, Tohu-Bohu nous a plutôt habitué à de bonnes surprises. Mais là, la déception s'est faite sentir. Histoire certes jolie, on assiste quand même aux rêves éveillés (un peu façon "Henriette", mais en moins bien, et pour le coup moins originaux) et absolument pas intéressants de Thomas. En plus de ça le sujet semble largement emprunté à la veine des "Monsieur Jean"... Parler de Boris Vian, oui pourquoi pas, mais ça ne suscite chez moi de la profondeur que dans l'inintérêt, presque dès le début, et jusqu'à la fin. :( Ce bouquin comporte une dose de bons sentiments, de pseudo rébellion adolescente mal retranscris et qui laissent le lecteur sur une impression de vide. Franchement dispensable, non seulement à l'achat, mais aussi à la lecture.
Les Seigneurs d'Agartha
les dessins sont plutot bons dans l'ensemble, meme si le style est pas vraiment original (comme trop souvent... merci soleil) C'est amusant de voir Steve etre plus ou moins musclé selon les plans. l'histoire semble assez ambitieuse, mais ce premier tome ne nous met pas toutes les cartes en main. C'est pourtant assez bien fait, on a assez envie de comprendre le pourquoi du comment. ceci dit, j'ai peur que ça s'embourbe dès le T2 tant l'intrigue est sur un fil, avec d'un coté la banalité absolu, et de l'autre une histoire biscornue et incomprehensible je lirai le T2 à l'occaz pour voir ce que ça donne...
Griffes d'Ange
Bon, quand Jodo et Moebius décident de faire du porno, ils n’y vont pas de main morte, la galerie ne le montre pas, mais la plupart des images de cet album créent un malaise certain. Tout y passe : sado-masochisme, scatologie, inceste, torture, mutilation... Que les lecteurs sensibles s'abstiennent. Cet érotisme complètement débridé ne me dérange pas spécialement, cela reste de la poésie, noire, mais de la poésie, ce qui me dérange plus c'est le caractère franchement obscur de ce conte, j'ai du mal à y entrer. Je vois mal comment de toutes ces horreurs, Jodorowskky en arrive à sa mystique. Je changerais peut-être d'avis après une autre lecture, mais là, ce n'est pas évident. On regarde l'album autrement lorsque l'on sait que les dessins ont précédé le scénario et non l'inverse. Moebius y a donc exposé ses fantasmes visuels, fantasmes auxquels Jodo est venu greffer les siens, surenchérissant l'horreur de ces images. Les images de Moebius sont belles, c’est indéniable, quel dessinateur ! Mais l’interprétation qu’en fait Jodo ne me captive pas.