On termine la lecture assez satisfait mais ça casse pas des briques. Le dessin est inégal, parfois assez rythmé et parfois affligeant tellement c'est statique. On ressent bien ces années groovie. Le scénario est loin d'être original mais il passe bien. Une petite lecture pour l'été.
Je m'attendais à pire pour être franc, surtout après avoir lu les quelques premières pages dont la couleur me faisait peur.
Mais bon, finalement, ça va à peu près. Je peux pas dire que cette bd révolutionne le genre, loin de là, mais il n'y a pas de grosse erreur à remarquer, ni dans le dessin ni dans le scénario. Même les couleurs passent bien finalement, c'est juste le passage orangé du début qui me paraît un peu raté.
Alors c'est pas une mauvaise bd, mais je n'ai pas pris de réel plaisir à la lire, c'est trop banal dans l'ensemble.
Et puis je trouve les vieilles rengaines sur les différences entre les races assez rédhibitoires.
Je suis tombé dessus par hasard, mais en feuilletant, j'ai tout de suite eu envie de lire ce 1er tome tant j'aime ce style de dessins/couleurs. C'est souvent magnifique, le rendu des planches est impressionnant.
Manque de bol, ce n'est pas le cas de cette histoire beaucoup trop tirée par les cheveux. Y a de l'idée, mais ça part un peu dans tout les sens sans grande spontanéité. Ca manque de fluidité tout ça !
Après un début qui me semblant plutôt prometteur, tout s'enlise rapidement et on finit par s'ennuyer ferme. Dommage dommage...
J'avoue avoir lu quasiment tous les albums, parce que certains crobards sont absolument excellents.
Pourtant, dans l'ensemble, c'est pas de la haute voltige. C'est toujours original, j'ai même envie de dire astucieux, mais ça n'est pas vraiment drôle hein, tout juste si ça arrache une sourire...
Mais bon, c'est nickel en pièce jointe d'un mail de temps en temps. :)
Très bel album à la couverture attirante, "Presque Sarajevo" ne tarde cependant pas à décevoir... Le dessin paraît tout d'abord mignon, mais je dois bien avouer qu'il ne me touche absolument pas et n'éveille en moi aucun sentiment, ni intérêt, ni émotion, ni rejet...
L'histoire, eh bien c'est pire. Ca commence un peu comme un journal, avec ces quatre dessinateurs suisses qui doivent se rendre à Sarajevo, mais ça part très vite n'importe où n'importe comment. Wazem parle de ce qu'il a vu en une semaine, soit rien de très intéressant. Les anecdotes avec Andrej, son homologue de là-bas (je n'ose dire "yougoslave" ou autre...) sont lourdes ; les quelques images représentant la ville sont sympas, mais vraiment sans plus ; le ton général est bordélique au possible, ennuyeux ; en plus, la première partie critique vivement les organisations humanitaires, mais sans expliquer pourquoi, sans donner aucune raison, ça m'a plutôt donné une très mauvaise impression envers l'auteur : soit il est crédule, soit il n'a pas su expliquer pourquoi il a été si vite convaincu...
Après restent encore deux parties, longues et ennuyeuses. 47 pages, certes, mais longues, longues... et on n'apprend rien...
Hasard, hasard. Juste après avoir lu Presque Sarajevo, je tombe sur "Praha" ("Prague", en VO...), chez les Rêveurs.
Même genre de thème, même genre de réaction : c'est très inintéressant. Présenté sous forme de petits chapitres, cet album ne passionne pas. Les récits sont très anecdotiques, avec un côté parfois un peu mythique (l'histoire du golem, les différents monstres...).
Le dessin est plutôt pas mal mais sans plus, avec cependant quelques pages très belles traitant des monstres pragois, qui ne sont pas sans rappeler un certain style de Sfar.
Dans l'ensemble sans intérêt.
Bouh, sacré bordel quand même.
Le vrai problème de cette petite bd, c'est qu'elle transpire les private jokes entre auteurs et membres de l'entourage de J.C. Menu. Alors, à moins d'être un proche de l'auteur, je doute qu'on ne puisse qu'être "étonné" de ce livre, sans vraiment en être amusé.
Bon, un bon point quand même, l'histoire du tirage de peau, que j'ai du lire les sourcils froncés durant l'intégralité du passage tellement le dessin et les descriptions me dégoûtaient. Là, il a fait fort, très fort.
Le dessin est relativement sale, bordélique et complètement destructuré, sans limite propre. Faut s'y faire, moi j'ai beaucoup de mal en tout cas...
Allez, à lire, par curiosité, mais sûrement pas à acheter, c'est évident.
Mon avis rejoindra celui de JBT900 sur bien des points, même si je serai moins dur envers "Sels d'argent" qu'il ne l'a été (quel bourreau ce JBT. Quelle violence dans ses propos. Quel monstre. bouhhh ! :)).
Bon, c'est vrai que le principal défaut de ce livre, c'est qu'on suit le déroulement de l'histoire avec une passivité déconcertante.
C'est bien simple, on laisse le héros, photographe de son état, résoudre sa petite enquête sans rien comprendre jusqu'à ce qu'il nous annonce la conclusion de l'affaire. Ah bon.
Ben c'est bien dommage, tout ça, car cette BD, j'avais bien envie de l'aimer durant les premières pages. Certes, le dessin est sans réel atrait, un peu froid, mais l'ambiance était là, posée. Restait plus qu'à développer dans le bon sens... raté.
Alors, je suis déçu, oui, déçu. (faut pas trop que j'en rajoute quand même).
Présenté sous forme de strips en 2 x 3 petites cases sur chaque planche, ce récit se rapproche de la forme popularisée depuis quelques années par les auteurs des éditions indépendantes. Sur la majorité des cases, un petit texte sert d’orientation au ton que veut donner l’auteur ainsi qu’au message qu’il souhaite faire passer.
Kratochvil est un type qui s’est perdu sur un territoire étrange uniquement constitué d’arbres sans branche. Il était pourtant parti pour aller travailler à l’usine comme chaque jour et au lieu de cela il se retrouve là, sans vraiment savoir pourquoi ni comment. Du reste Mahler ne nous délivrera pas de véritables réponses à ces interrogations. Il se contente de nous narrer une étrange histoire avec quelques pistes pour nous laisser seuls maîtres de ce que l’on veut bien y trouver.
Le dessin est minimaliste à l’extrême, et ne se renouvelle quasiment jamais, laissant à des objets ou à des évènements climatiques le soin d’apporter un élément nouveau à chaque case, ou plutôt à chaque série de cases.
Quelques unes de ces mini-histoires à l’intérieur de l’histoire sont plutôt réussies mais dans l’ensemble, la lecture devient vite répétitive et passé la découverte de la situation et du ton, on retrouve un peu toujours la même chose.
Trondheim au scénario laisse à Le Gall le soin de mettre en image cette courte histoire qui transpire l’exercice de style cher au créateur de Lapinot. Le dessin est donc plus impersonnel que les autres productions de Trondheim nous ont habitué à lire. Il est toutefois clair, et très axé sur les visages des protagonistes puisque c’est justement une histoire de visages qui est à la base de cette petite BD.
Amusant au début, l’histoire devient hélas trop vite jouée d’avance et on devine très rapidement comment tout cela va finir. C’est un peu dommage pour une BD bâtie sur le mode de la nouvelle où justement la chute a une importance prépondérante (avis personnel bien sûr).
Les fans inconditionnels de Trondheim apprécieront certainement, pour ma part, je n’ai pas pris plus de plaisir que cela à lire cet album, et l’exercice de style qui est la raison de sa parution ne m’attire pas plus que ça.
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Chewing Gun
On termine la lecture assez satisfait mais ça casse pas des briques. Le dessin est inégal, parfois assez rythmé et parfois affligeant tellement c'est statique. On ressent bien ces années groovie. Le scénario est loin d'être original mais il passe bien. Une petite lecture pour l'été.
Sheewowkees
Je m'attendais à pire pour être franc, surtout après avoir lu les quelques premières pages dont la couleur me faisait peur. Mais bon, finalement, ça va à peu près. Je peux pas dire que cette bd révolutionne le genre, loin de là, mais il n'y a pas de grosse erreur à remarquer, ni dans le dessin ni dans le scénario. Même les couleurs passent bien finalement, c'est juste le passage orangé du début qui me paraît un peu raté. Alors c'est pas une mauvaise bd, mais je n'ai pas pris de réel plaisir à la lire, c'est trop banal dans l'ensemble. Et puis je trouve les vieilles rengaines sur les différences entre les races assez rédhibitoires.
L'ours de la Spadaccia
Je suis tombé dessus par hasard, mais en feuilletant, j'ai tout de suite eu envie de lire ce 1er tome tant j'aime ce style de dessins/couleurs. C'est souvent magnifique, le rendu des planches est impressionnant. Manque de bol, ce n'est pas le cas de cette histoire beaucoup trop tirée par les cheveux. Y a de l'idée, mais ça part un peu dans tout les sens sans grande spontanéité. Ca manque de fluidité tout ça ! Après un début qui me semblant plutôt prometteur, tout s'enlise rapidement et on finit par s'ennuyer ferme. Dommage dommage...
Serre
J'avoue avoir lu quasiment tous les albums, parce que certains crobards sont absolument excellents. Pourtant, dans l'ensemble, c'est pas de la haute voltige. C'est toujours original, j'ai même envie de dire astucieux, mais ça n'est pas vraiment drôle hein, tout juste si ça arrache une sourire... Mais bon, c'est nickel en pièce jointe d'un mail de temps en temps. :)
Presque Sarajevo
Très bel album à la couverture attirante, "Presque Sarajevo" ne tarde cependant pas à décevoir... Le dessin paraît tout d'abord mignon, mais je dois bien avouer qu'il ne me touche absolument pas et n'éveille en moi aucun sentiment, ni intérêt, ni émotion, ni rejet... L'histoire, eh bien c'est pire. Ca commence un peu comme un journal, avec ces quatre dessinateurs suisses qui doivent se rendre à Sarajevo, mais ça part très vite n'importe où n'importe comment. Wazem parle de ce qu'il a vu en une semaine, soit rien de très intéressant. Les anecdotes avec Andrej, son homologue de là-bas (je n'ose dire "yougoslave" ou autre...) sont lourdes ; les quelques images représentant la ville sont sympas, mais vraiment sans plus ; le ton général est bordélique au possible, ennuyeux ; en plus, la première partie critique vivement les organisations humanitaires, mais sans expliquer pourquoi, sans donner aucune raison, ça m'a plutôt donné une très mauvaise impression envers l'auteur : soit il est crédule, soit il n'a pas su expliquer pourquoi il a été si vite convaincu... Après restent encore deux parties, longues et ennuyeuses. 47 pages, certes, mais longues, longues... et on n'apprend rien...
Praha
Hasard, hasard. Juste après avoir lu Presque Sarajevo, je tombe sur "Praha" ("Prague", en VO...), chez les Rêveurs. Même genre de thème, même genre de réaction : c'est très inintéressant. Présenté sous forme de petits chapitres, cet album ne passionne pas. Les récits sont très anecdotiques, avec un côté parfois un peu mythique (l'histoire du golem, les différents monstres...). Le dessin est plutôt pas mal mais sans plus, avec cependant quelques pages très belles traitant des monstres pragois, qui ne sont pas sans rappeler un certain style de Sfar. Dans l'ensemble sans intérêt.
Minimune Comix
Bouh, sacré bordel quand même. Le vrai problème de cette petite bd, c'est qu'elle transpire les private jokes entre auteurs et membres de l'entourage de J.C. Menu. Alors, à moins d'être un proche de l'auteur, je doute qu'on ne puisse qu'être "étonné" de ce livre, sans vraiment en être amusé. Bon, un bon point quand même, l'histoire du tirage de peau, que j'ai du lire les sourcils froncés durant l'intégralité du passage tellement le dessin et les descriptions me dégoûtaient. Là, il a fait fort, très fort. Le dessin est relativement sale, bordélique et complètement destructuré, sans limite propre. Faut s'y faire, moi j'ai beaucoup de mal en tout cas... Allez, à lire, par curiosité, mais sûrement pas à acheter, c'est évident.
Sels d'argent
Mon avis rejoindra celui de JBT900 sur bien des points, même si je serai moins dur envers "Sels d'argent" qu'il ne l'a été (quel bourreau ce JBT. Quelle violence dans ses propos. Quel monstre. bouhhh ! :)). Bon, c'est vrai que le principal défaut de ce livre, c'est qu'on suit le déroulement de l'histoire avec une passivité déconcertante. C'est bien simple, on laisse le héros, photographe de son état, résoudre sa petite enquête sans rien comprendre jusqu'à ce qu'il nous annonce la conclusion de l'affaire. Ah bon. Ben c'est bien dommage, tout ça, car cette BD, j'avais bien envie de l'aimer durant les premières pages. Certes, le dessin est sans réel atrait, un peu froid, mais l'ambiance était là, posée. Restait plus qu'à développer dans le bon sens... raté. Alors, je suis déçu, oui, déçu. (faut pas trop que j'en rajoute quand même).
Kratochvil
Présenté sous forme de strips en 2 x 3 petites cases sur chaque planche, ce récit se rapproche de la forme popularisée depuis quelques années par les auteurs des éditions indépendantes. Sur la majorité des cases, un petit texte sert d’orientation au ton que veut donner l’auteur ainsi qu’au message qu’il souhaite faire passer. Kratochvil est un type qui s’est perdu sur un territoire étrange uniquement constitué d’arbres sans branche. Il était pourtant parti pour aller travailler à l’usine comme chaque jour et au lieu de cela il se retrouve là, sans vraiment savoir pourquoi ni comment. Du reste Mahler ne nous délivrera pas de véritables réponses à ces interrogations. Il se contente de nous narrer une étrange histoire avec quelques pistes pour nous laisser seuls maîtres de ce que l’on veut bien y trouver. Le dessin est minimaliste à l’extrême, et ne se renouvelle quasiment jamais, laissant à des objets ou à des évènements climatiques le soin d’apporter un élément nouveau à chaque case, ou plutôt à chaque série de cases. Quelques unes de ces mini-histoires à l’intérieur de l’histoire sont plutôt réussies mais dans l’ensemble, la lecture devient vite répétitive et passé la découverte de la situation et du ton, on retrouve un peu toujours la même chose.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Trondheim au scénario laisse à Le Gall le soin de mettre en image cette courte histoire qui transpire l’exercice de style cher au créateur de Lapinot. Le dessin est donc plus impersonnel que les autres productions de Trondheim nous ont habitué à lire. Il est toutefois clair, et très axé sur les visages des protagonistes puisque c’est justement une histoire de visages qui est à la base de cette petite BD. Amusant au début, l’histoire devient hélas trop vite jouée d’avance et on devine très rapidement comment tout cela va finir. C’est un peu dommage pour une BD bâtie sur le mode de la nouvelle où justement la chute a une importance prépondérante (avis personnel bien sûr). Les fans inconditionnels de Trondheim apprécieront certainement, pour ma part, je n’ai pas pris plus de plaisir que cela à lire cet album, et l’exercice de style qui est la raison de sa parution ne m’attire pas plus que ça.