La Foire aux Cochons

Note: 3.37/5
(3.37/5 pour 19 avis)

Réincarnation des plus grands dictateurs de ce monde de Napoléon à Hitler... en cochon...:)


Albin Michel Cochons, Porcs et Cie Dictatures et répression Echo des Savanes Napoléon Bonaparte Réincarnations

1902, Napoleon est réincarné en cochon, il croise Victor Hugo devenu lui même cochon spécialisé dans la reproduction... Les périodes et les années vont passer, de 1902 à nos jours, Napoléon cherche la tranquillité, la réflexion sur lui même pour éviter une nouvelle réincarnation en cochon dès sa mort, car un seul geste ou moment d'égoïsme et c'est reparti pour une réincarnation cochon. Des tas de dictateurs vont suivre la route de cette réincarnation...bien lisible d'ailleur-par le cucul de la Truie il sort le petit cochon... Les années vont défiler, les guerres, les machines, du train vapeur au tgv, la communation les satellites...un avertissement à la malbouffe, un non à la surproduction est dénoncé... Toujours une question d'existentiel pour le personnage principal... Et après tout si on était destiné à être réincarné en Cochon... ?

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2000
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série La Foire aux Cochons © Albin Michel 2000
Les notes
Note: 3.37/5
(3.37/5 pour 19 avis)
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15/08/2001 | ju-pascdm
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L'avatar du posteur Agecanonix

N'ayant plus grand chose à lire en BD, j'ai fini par me plonger dans cette Bd que j'évinçais dans l'Echo des Savanes à chaque numéro en 1999, parce que rien que le fait de voir des cochons pérorer, je trouvais ça idiot. Je m'attendais au résultat , j'en sors indifférent et pas convaincu. Ptiluc récidive dans un univers animalier, après ses rats de Pacush Blues, il donne dans le cochon, sauf que je préférais amplement les rats au ton cruel et cynique qui représentaient un microcosme de la société à ces cochons qui sont des réincarnations de grands hommes ayant marqué l'humanité, et qui passent leur temps à passer à la moulinette les grandes étapes de notre temps. A première vue, c'est une manière amusante de réécrire 2000 ans d'Histoire à travers des portraits décapants, même si je trouve cette idée saugrenue. L'ennui c'est que j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers, j'ai pas adhéré à cette philosophie de cuisine entre groins, ça m'a paru vain et plat, limite prétentieux, et pour une bande animalière, ça parle beaucoup trop, à tel point que ça a fini par me saouler. Il n'y a pas de scénario vraiment construit, c'est une suite de séquences dont les idées partent un peu dans tous les sens et qui évoquent des sujets de façon trop superficielle. En fait, je crois que c'est surtout l'idée d'aborder ces sujets graves par le biais de cochons qui me dérange, ça aurait été d'autres animaux, plus variés, comme dans La Jungle en folie ou dans Chlorophylle, ça serait sans doute mieux passé, ça aurait été surtout plus simple pour les identifier... enfin je sais pas trop comment expliquer ce sentiment, et pourtant je n'ai rien contre les cochons. Au niveau graphique, le dessin est meilleur que sur Pacush Blues mais je trouve que ces cochons sont assez vilains, je n'aime pas leur tête, et le coup du cul de la truie, je trouve pas ça très ragoutant.

07/05/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

L’idée de départ est plutôt amusante : tous les « méchants » de l’histoire (les grands, ceux qui ont sur la conscience un certain nombre de milliers/millions de morts parfois), qu’ils soient politiques – essentiellement, ou simples droits communs, se trouvent réincarnés sans fin en cochons. Leurs dialogues (retrouvailles pour certains contemporains, rencontres improbables pour d’autres), en parallèle du déroulement de l’histoire (je n’ai lu que le premier tome) du XXème siècle, font le sel de cette série. Certaines rencontres, les dialogues, et aussi le dessin font que c’est assez drôle (j’aime bien la tronche des cochons…). Mais rapidement, l’idée de départ me paraît tourner en rond, et j’ai trouvé l’ensemble trop verbeux. Bref, je ne sais pas si je vais lire la série en entier. A feuilleter avant d’acheter !

11/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je n’ai lu que le tome 1, et c’est déjà pas mal. Le dessin aide en grande partie à tenir jusque la fin. Sans être spécialement ma tasse de thé le trait de Ptiluc tout en rondeur est des plus agréable et les couleurs sont superbes (c’est fait à la peinture, non ?), et éclatantes. Pour le reste je rejoints en grande partie l’avis précédent. La narration est assez plate, une fois le bouquin refermé je suis allé boire un coup en me demandant ce que je venais de lire (« qu’est-ce qui s’est passé là, c’est quoi ce bins ? »). Des personnages de l’Histoire tels Napoléon Bonaparte, Victor Hugo, Adolphe Hitler ou bien encore Staline qui se retrouve piégés, réincarnés ad vitam aeternam dans des cochons. Certains noms m’étaient inconnus mais ce n’est pas bien grave, la BD a un côté éducatif pour le coup, j’ai sorti le dico et je me suis couché moins con. Mais ce qui m’a turlupinait c’est le pourquoi du comment de cette réincarnation : en guise de punition ? Comment ? Par qui ? On ne le saura jamais (en tout cas pas dans le tome1). J’ai d’abord cru à une fable politique façon « La ferme des animaux » d’Orwell mais j’ai senti que le propos s’orientait plus vers de la métaphysique et le religieux. Donc euh… pas bien compris où l’auteur cherchait à nous embarquer et j’avoue que je n’ai pas poussé ma réflexion plus loin que ça. On regarde donc ces vaches stoïques et ces porcs, gausser pendant des pages et des pages sans qu’aucune réponse ne nous soit apportée. Une BD pas franchement transcendantale et qui laisse un peu pantois.

26/08/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

J'ai fini par me lasser sérieusement à la moitié du tome 2, pour finir par abandonner ma lecture. La découverte de cette série est en effet assez ardue. Le trait de Ptiluc reste des plus appréciables, avec ses mimiques improbables et de bonnes caricatures porcines. Cependant, la lecture du tome 1 est déjà difficile, car cet opus met en scène des personnages dont je ne maîtrisais pas forcément l'histoire. Citons Jules Bonnot, Raymond Callemin, Isodara Duncan...etc, si vous ne connaissez pas un peu le passé de ces personnages, la lecture sera assez plate, car vous ne comprendrez pas les allusions du texte. J'ai réussi à finir ce tome, car le temps y progresse assez vite, d'avant la première guerre mondiale aux années 60, et que les personnages y sont très variés, parfois trop d'ailleurs, car, étant donné qu'ils ont tous une trogne de cochon, on finit aisément par les confondre... LE gros défaut de cette série, qui a eu raison de ma persévérance, c'est la relative platitude de la narration. Jamais d’événement qui n'a de conséquence notable, jamais de temps mort, du début à la fin de ces gros albums, on n'a que des cochons qui parlent, parlent, et ressassent, sans arrêt, c'est d'un ennui incontournable. La tâche initiale était certes louable, compréhensible, et il y a quelques bonnes répliques, mais ces pépites sont définitivement noyées dans un flots de phylactères indigestes et bien trop nombreux. D'ailleurs, en pensant lire un ouvrage historique, mesquin, et un tantinet philosophique, on finit par se rendre compte que l'on ne regarde que des cochons qui parlent, pour ne rien dire... De plus, alors que les personnages sont très variés dans le tome 1, on a affaire à essentiellement 4-5 personnalité réincarnées dans ce tome là, d'où un ennui encore plus profond... La lecture à petite dose reste cependant acceptable, il me semble d'ailleurs que cette série était d'abord parue en magazine, ce qui me parait en effet plus approprié. L'avis d'hipopom résume bien les choses. Je remarque un peu le même défaut dans les autres séries phares de Ptiluc, Rat's, ou Ni dieu, ni bête dans lesquelles il y parfois plus d'action, mais dont la lecture m'a toujours laissé un sentiment fade, comme si je n'avais pas bien saisi le sens de ce que j'avais lu, comme si je n'avais fait que lire la même chose, album après album... ( 248 )

12/08/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Ça faisait longtemps que je connaissais l'existence de cette série, mais je ne voulais pas la lire car je craignais de tomber sur un truc lourd dont l'Écho des savanes a le secret. Surprise, j'ai bien aimé 'La Foire aux Cochons'. Les dialogues sont fins et cyniques à souhait. Ils ne me font pas souvent rire, mais en revanche ils me font souvent réfléchir sur l'état du monde. Certains moments sont vraiment bien trouvés comme par exemple le dialogue savoureux de Napoléon sur les différences entre les anciennes et les nouvelles guerres. L'auteur va très loin car il va jusqu'à mettre Mère Térésa dans son histoire ! J'adore !

05/10/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Des grandes figures de l’Histoire se sont réincarnés en cochons et se retrouvent à l’intérieur d’une ferme à donner, chacun ou tous ensemble, leur(s) point(s) de vue sur leurs vies antérieures ainsi qu’actuelles. Des albums denses en dialogues et assez surchargés au point de vue graphique. On aime ou pas. J’aime bien. Ptiluc, une fois de plus, passe à sa moulinette acerbe moult faits actuels de notre « belle » société. Son sens aigu, sa finesse, sa perception des événements est une fois de plus servie dans une « cochonnerie » pleine de bon sens. Je me suis amusé, c’est vrai, à revoir ces Staline, Hitler et consorts dialoguer, soliloquer aussi sur certains de ces « charmes » de notre société actuelle. MAIS : petit problème, ces cochons se ressemblent un peu trop et j’ai quelques fois eu peine à les différencier. C’est vrai, ils ont leur accent, certaines caractéristiques qui permettent de les reconnaître mais il faut être fort attentif en cours de lecture. Qui plus est, certains de « nos » cochons interviennent parfois sous plusieurs formes. D’où une certaine difficulté de lecture. Des albums assez « fort de café » mais à lire –avis personnel- en plusieurs fois. Car lire chaque album d’une seule traite, ça peut flirter avec une certaine overdose. Des albums comme un bon café : fort, brûlant ; d’où à boire par petites gorgées…

17/10/2008 (modifier)
Par cac
Note: 4/5
L'avatar du posteur cac

Je n'ai lu que le premier, pensant que c'était un one-shot. Cette suite de saynètes contant le XXème siècle en redonnant vie à de grands meurtriers de l'Histoire sous la forme de cochons est assez hilarante. Les vaches sont quant à elles les sages de la ferme en regardant passer les trains et leur évolution du premier à vapeur au plus récent électrique. Les cochons sont parfois difficiles à distinguer entre eux malgré le fait que Ptiluc les ait affublés d'un élément anthropomorphique tel qu'une barbe, une moustache ou une coupe de cheveux qui les caractérisaient dans leur vie humaine passée. Cela permet de se remémorer ses cours d'Histoire en replaçant chaque célébrité cochonnisée dans son contexte politique de l'époque et les raisons de sa présence au " Purgatoire ". A lire immanquablement.

31/10/2007 (modifier)
L'avatar du posteur carottebio

Le tome 1 est vraiment poilant. La rencontre de ces personnalités historiques sous forme de cochons réincarnés... c'est une idée de génie. Dessins, dialogues, mise en scène, effets comiques, etc, tout est bon. Par contre, le tome 2 est tout simplement un copier/coller du 1er, la dimension comique en moins. C'est raté quoi ! Donc, achetez et lisez le 1er tome mais laissez le 2ème, vous ne perdrez rien de l'essence même de cette histoire.

05/11/2005 (modifier)
Par A.bomba
Note: 4/5

Un must de la critique dithyrambique de notre histoire faite de tyrans! Bon d'accord P'titluc sait se faire comprendre et a des idées sur l'évolution et pas l'ovulation! (quoique :) ) Au-delà d'un oeil sarcastique, l'auteur fait le point sur l'humanité et il frôle le génie en plaçant la vache comme observateur de nos époques. En bref, "La foire au cochon" vaut son pesant de cacahuètes, ou de jambon comme on veut! J'ai adoré la servitude de Victor Hugo, et surtout ce petit Napoléon en pleine crise de conscience métaphysique sur la réincarnation qui est totalement délirant. Voilà une bien belle histoire à lire si vous êtes dégoûté de l'humanité, ou que vous avez des questions en suspens sur le sens de votre vie. Côté dessin, c'est un trait acéré qui convient parfaitement au scénario, les p'tites têtes de cochons sont très ressemblantes et criantes de vérité, et sous leur groin ne se cache pas un coeur d'or, je vous le dis. Bon ok, il faut quelques références historiques pour comprendre les sous-entendus... A vos cahiers d'histoire, les copains. Et pis Desproges à dit : "la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale" ... Bonne foire!

30/12/2003 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

L'idée de départ est bonne, et le contexte marrant. Certaines rencontres entre personnalités historiques et leurs dialogues sont savoureux, mais... J'ai le sentiment qu'il y en a trop. La discussion s'enlise dans des débats souvent lourds et inutiles. Et ça dure durant tant de pages que c'est essoufflant, voire fatiguant. Quant à la fin, elle me fait beaucoup penser à "Variations sur un thème imposé", le tome 7 de Pacush Blues. Bref, un album sympathique, mais trop long et avec trop de parlotte souvent gonflante. Alors quand en plus on repart sur un tome 2 qui reprend cette idée de débat politico-humaniste sans rien ajouter, ça gonfle à la longue.

27/10/2003 (modifier)