Chlorophylle

Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 11 avis)

Les aventures d'un petit rongeur et de ses amis dans la forêt.


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Chlorophylle est un petit lérot sympathique. Avec tous ses amis Minimum (la souris domestique), Torpille (la loutre), Bitume (l’étourneau), Serpolet (le lapin) et beaucoup d’autres, il vit des aventures amusantes et exaltantes dans la forêt de l’île de Coquefredouille, le pays des animaux. Sa réputation de détective n'est plus à faire dans le petit monde des rongeurs et des oiseaux. Sherlock holmes, c'est lui, mais en plus petit. Dès qu'une bête est en danger, Chlorophylle bat la campagne -ou la ville- pour lui venir en aide. Secondé par Minimum, un souriceau trouillard, râleur mais parfois héroique, Chloro affronte moults dangers pour rétablir l'ordre et la justice.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1956
Statut histoire Une histoire par tome 21 tomes parus

Couverture de la série Chlorophylle © Le Lombard 1956
Les notes
Note: 3.27/5
(3.27/5 pour 11 avis)
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08/10/2003 | Spooky
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L'avatar du posteur bamiléké

J'avais beaucoup apprécié la lecture de la série Witchazel qui reprend beaucoup à l'univers de Macherot dans Chlorophylle. Dans mon enfance je n'étais pas trop lecteur de série animalière et donc je suis passé à côté de Chlorophylle. J'ai emprunté quelques albums mais je n'ai pas été conquis. Les scénarii sont bien construits mais je trouve que les histoires longues manquent de dynamisme et trainent un peu en longueur. Cela a beaucoup vieilli. De plus je trouve que Macherot a introduit beaucoup trop de personnages secondaires. Cela me donne un effet de remplissage qui ralentit la narration et la vivacité du récit. De même le dessin présente les défauts de l'époque. Des personnages assez petits dans le cadre pour les premiers numéros ce qui les fait paraître un peu perdus dans un décor qui prend le dessus sur l'expressivité. La série reste une référence mais je trouve que l'on a beaucoup progressé dans le genre animalier.

05/11/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Les exploits du petit lérot Chlorophylle et de son inséparable compagnon le mulot rouspéteur Minimum, constituent un exemple d'une parfaite réussite d'un univers animalier dans la BD européenne. Créés en 1954 dans le journal Tintin (édition belge, en 1955 dans l'édition française), les ébats de ce monde miniature face au danger humain, sont parfaitement rendus, et font penser un peu au monde des Schtroumpfs de Peyo. De toute évidence, le créateur Macherot se sert de ce microcosme animal pour se livrer à une sorte de satire du monde humain, ce qui ne destine pas la bande qu'aux enfants, mais on y sent l'amour de la nature, de la campagne et des sous-bois, la connaissance des animaux, tout en évitant le piège de faire du Disney, mais en y insufflant humour et poésie. Joliment dessiné, le petit monde de Macherot déborde de charme, de fraîcheur et de drôlerie. Dans les premiers épisodes, les animaux sont proches de la nature en même temps qu'ils doivent lutter contre un ennemi implacable, le rat noir Anthracite. Au fur et à mesure, Macherot habille ses héros et leur adjoint une troupe d'amis comme Torpille la loutre qui joue les costauds, Caquet l'étourneau bavard, Serpolet le lapin, Goupillon, Bitume, Mironton et Mirontaine, Mifasol.... Tous se déplacent ensuite à Coquefredouille, une petite ville imaginaire où les animaux vivent sur le modèle humain. Macherot abandonne cet univers merveilleux en 1963 pour dessiner Clifton. Ce n'est qu'en 1968 que la bande est reprise par Pierre Guilmard avec soi-disant une réussite moindre et qu'il est de bon ton de mépriser; je ne suis pas d'accord, je trouve que le dessin de Guilmard se prête très bien à cet univers coloré, mais il préférait sans doute se consacrer à ses nombreuses créations plutôt que travailler sur une série qui n'était pas de lui. En 1972, Dupa lui succède, sur textes de Greg, et enfin Wally en 1985 sur textes de De Groot. Une petite bande sympathique à offrir aux enfants, que j'ai souvent lue dans Tintin avec plaisir, et que je trouvais bien supérieure à Sibylline (également de Macherot dans Spirou), au ton niais et plus enfantin.

24/06/2013 (modifier)

Série ayant vraisemblablement marqué son époque, j’ai fini par céder à la lecture. J’avais à la maison le fameux Zizanion le terrible et les croquillards que beaucoup considèrent comme les meilleurs et réalisés par Macherot, la reprise de Dupa et de Groot avec les yeux noirs et faits divers, la reprise de Walli avec barrages. La lecture de ces 5 tomes ne m’encourage pas à aller plus avant, voire pire, ces albums vont quitter ma BDthèque. Si Zizanion et les croquillards mettent en scène les personnages dans un monde urbain, les autres albums se placent dans la nature. Les croquillards () est celui qui m’a le moins déplu, l’intrigue reste classique et conventionnelle, mais il y a un je ne sais quoi de sympathique qui rend la BD lisible. Zizanion et barrages () ont quelques passages intéressants mais on finit toujours par s’ennuyer trouver le temps long et la lecture pénible. (que de répétitions dans barrages et que d'attente stérile dans zizanion Yeux noirs et faits divers () me semblent totalement loupés tant l’intrigue ne ressemble à rien de construit, et le dessin ne permet pas de rentrer dans l’histoire. Le dessin justement, se situe dans la pure veine franco-belge, Macherot avait un trait précis appréciable qui se perd ensuite, la colorisation reste primaire sans nuances. J'aurais donc tendance à privilégier les premiers tomes réalisés par le créateur. Au final : grosse déception et sortie de collection pour cette série que seule la nostalgie peut permettre de sauver.

12/03/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C'est un univers manichéen, mais pas niais. De l'action, de l'aventure, la guerre (mais pour de rire). Quoi que, avec Anthracite et quelques autres méchants, les sentiments ne sont pas tous bons, et la guimauve ne coule pas à flot. En effet, si la série est avant tout réservé aux plus jeunes, elle ne sombre pas dans la facilité. Les intrigues, sans trop de surprise quant à l'issu, sont plutôt bien bâties, le dessin est assez dynamique et les bestioles sont attachantes. Et, puisque cette série jeunesse doit avant tout être jugée sur ce critère, il faut reconnaître que Macherot faisait là de la belle ouvrage ! Ce qui n'a pas toujours été le cas de ses successeurs. J'ai, en tout cas, plutôt des bons souvenirs de mes lectures enfantines. A faire découvrir à vos enfants !

13/11/2012 (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5

De la pure BD pour enfants, au trait ligne clair rassurant proche de celui d'un Peyo par sa rondeur, toute une galerie de héros animaliers dans un décor de sous-bois. Mais les scénarios sont bien ficelés et les dialogues ne prennent pas les jeunes lecteurs pour des imbéciles. Bref, de la vraie qualité Tintin. Une BD à lire, relire, rerelire de 6 à 12 ans et qui donnera envie à plus d'un, ensuite, d'aller voir comment Guarnido, Calvo ou Masbou mettent en scène des bestioles anthropomorphes.

02/11/2008 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
L'avatar du posteur JAMES RED

Une BD qui a marqué l'histoire du journal Tintin. D'ailleurs, les trois premiers épisodes sont ressortis dans la collection millémises des 60 ans du Lombard. Cette série était destinée à un public relativement jeune, mais il est vrai que Macherot avait un vrai talent pour développer ses histoires. Il savait tout particulièrement instaurer un univers inquiétant. Les méchants notamment Anthracite sont bien plus sournois que ceux que l'on trouvait dans les autres séries franco-belge de l'époque. Après avoir commencé ses histoires dans un univers champêtre (les trois premiers épisodes), Macherot les fait évoluer ensuite dans une petite cité imaginaire Coquefredouille. Cela donne les deux meilleurs épisodes Chlorophylle et les croquillards et Zizanion le terrible. Si vous les trouvez (ils sont très rares), n'hésitez pas à les acheter, ce sont deux chefs d'oeuvre. Ces deux histoires ont même été censurées pendant plus de 20 ans en album, première édition chez Glénat en 1977. Après le départ de Macherot, la série s'est poursuivie dans Tintin, avec des fortunes diverses. C'est pour cela que je ne conseillerais pas l'achat de toute la série mais juste des albums de Macherot.

05/05/2006 (MAJ le 12/03/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

3.5 Mon avis ne porte que sur les histoires de Macherot car cela fait des années que je n'ai pas lu les albums des repreneurs et du coup je n'ai pas trop de souvenirs. J'adore l'oeuvre de Macherot et Chlorophylle fait parti de ses meilleurs séries quoique je trouves la qualité des histoires un peu inégale. J'adore l'ambiance dans les bois et de Coquefredouille, l’île peuplé uniquement d'animaux qui vivent comme des humains. C'était une bonne idée de varier les décors et j'aime lorsque Macherot fait de la satire sociale. Son dessin est un de mes préférés dans la catégorie franco-belge humoristique. Anthracite est vraiment un grand méchant. Une bonne série pour les petits et les grands.

11/10/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

C'est le 14 Avril 1954 que les lecteurs découvrent les aventures animalières d'un petit lérot dans l'hebdo Tintin n° 15 (9ème année). Son prénom ?... Chlorophylle. Créé par Raymond Macherot, notre petit ami va vivre de palpitantes aventures en compagnie de son copain Minimum, un mulot chanteur. On les découvre d'abord en pleine campagne verdoyante, puis en la bourgade de Coquefredouille. Rapidement nos deux compères vont devoir faire face à une horrible bande de rats noirs aux dents acérées, dirigée par le tortueux Anthracite -et qui deviendra leur ennemi héréditaire-. Comme dans de très nombreuses BD, il y a les gentils et les méchants. Côté "gentils", nos amis vont côtoyer le lapin Serpolet, le hérisson Goupillon, la loutre Torpille, l'oiseau Bitume, l'étourneau Caquet... Côté "méchants", outre les affreux rats, Albinos et Fricandeau, deux furets, donneront également du fils à retordre à ce petit monde. Macherot va mettre en scène cette bien belle série jusqu'en 1963 et 5 albums. Après quelques années de parenthèse elle reprendra, en 1970, -sous le nom de "Chlorophylle et Minimum-, dessinée par Pierre Guilmard sur un scénario de Hubuc. La même année, et la suivante, deux nouveaux opus (7 et 8 ) -de Macherot- suivront. De 1972 à 1996, la série reprendra sous la plume de divers scénaristes (Hubuc, Greg, De Groot, Bom) et dessinateurs (Guilmard, Dupa, Walli). Des "hors-séries", des éditions noir et blanc (de Macherot) seront également éditées. Acheter ? Je vous conseille (mais sans vous imposer aucunement) les albums 1 à 5, 7 et 8. Ca, c'est du Macherot !... Chlorophylle, diront certains, c'est de la BD pour enfants !... Pas trop d'accord !...Macherot utilisait sa créativité et -surtout- ces (ses) personnages pour montrer les nombreux travers des hommes. Lucide, et sous le couvert de "petits dessins", il analysait finement la société de l'époque, tant en matière politique que sociologique. Et Macherot dans tout ça ? Il se porte bien !... Né le 30 Mars 1924 à Verviers (Belgique), il profite d'une retraite bien méritée au sein de sa famille. Un grand monsieur, un peu oublié des "jeunes", à (re)découvrir pourtant... mais ce n'est que mon avis...

19/08/2006 (modifier)
Par Soso
Note: 3/5

Ahhhh c'est excellent cette petite bd ! Au premier abord sans prétention, mais finalement bien plus riche qu'il n'y paraît ! Des dessins tous mignons, des histoires prenantes, à (re)découvrir !

25/10/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai lu quelques épisodes de cette série étant enfant et je la confondais à l'époque avec Sibylline, ce qui parait logique puisque le début de cette dernière est dans la droite continuité des aventures de Chlorophylle et Minimum. A la relecture de nos jours, le public cible de Chlorophylle me semblait néanmoins un peu plus âgé que celui de la gentille Sibylline (du moins des premiers tomes de cette dernière). Les histoires de cette série sont en effet nettement plus tournés vers l'aventure/action, avec un peu de policier, un peu de combats militaires. Macherot y fait parfois preuve d'une cruauté assez surprenante pour un récit jeunesse, rendant aux carnivores de son récit leur vraie nature : quand ils capturent un rongeur ou autres personnages, pourtant humanisés ici, ce dernier passe pour de bon à la casserolle (même si on ne le voit évidemment pas se faire dépiauter dans d'atroces hurlements). Avec les épisodes sur l'île de Coquefredouille, Macherot n'hésite d'ailleurs pas à sortir complètement Chlorophylle du contexte animal naturel pour lui faire vivre des aventures civilisés, avec voitures, tanks, avions et autres trains dirigés par un peuple animalier. De bonnes idées, une petite dose d'humour, ce histoires se lisent assez bien. Le tout a cependant un peu vieilli et à quelques exceptions près, les histoires me paraissent un peu plates et convenues de nos jours.

19/10/2003 (modifier)