Je suis un peu mitigé suite à la lecture de ce manga. D'un côté, j'aime beaucoup, d'un autre je trouve ça un peu fouilli et assez moyen.
Je ne connais pas la série Akira originale, donc je ne peux pas comparer. Le scénario a l'air bien et j'attends avec impatience de connaître la suite au tome 2 pour en voir l'évolution.
Le point faible de ce tome est la présentation graphique. Je m'explique : les couleurs sont belles et le dessin incisif mais je trouve dommage que chaque case soit comme une photo prise pendant le film. [*] Cette sensation photo me dérange car elle laisse une image un peu floue. De plus, s'ajoute à cela que certains passages, de par le choix des photos et l'absence de bulle, sont peu clairs.
Je mets donc un 3/5 mais j'attends de lire la suite de la série pour donner un avis plus complet et peut-être augmenter la note...
10/04/2007
J'ai lu toute la série et l'impression brouillon de la présentation graphique que j'ai eu au départ se confirmant, je descends ma note malheureusement.
Un manga en couleur c'est sympa mais pas des photos floues d'un film...
[*] N.d.Modérateur : les images sont effectivement tirées de l'anime.
Chewing Gun, dont le titre laisse espérer quelque chose de léger et qui se révèle en fait noir et sanglant, surfe sur la vague "seventies" à laquelle on doit les moins bons Tarantino, le retour de Pam Grier, de Shaft ou de Starsky et Hutch, pour se donner des airs cools et ne pas avoir à créer quoi que ce soit de neuf.
Le proverbe idiot dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ; Chewing Gun, c'est surtout une vieille soupe réchauffée dans un pot rétro en toc. La BD a certes le look "polar 70's" (vêtements, coupes de cheveux, décoration des appartements, voitures) qui est redevenu tendance depuis quelques années, mais aucune saveur particulière, son scénario se révélant rapidement banal, poussif et plein de lieux communs.
Les années 70 ne sont ici qu'un décor de pacotille destiné à faire groovy et à titiller la fibre nostalgique de lecteurs qui n'ont pourtant, pour la plupart, presque pas connu cette fameuse décennie qu'on nous vend aujourd'hui comme tellement fun et sympa. Faute de parvenir à installer une véritable ambiance, la sauce ne prend pas du tout : une poursuite en bagnole, un flic avec des rouflaquettes, un canapé en imitation panthère ou une Volkswagen "Coccinelle" ne suffisent pas à établir la "funky attitude" de cette sous-tarantinade médiocre.
Ca se lit vite, ça s'oublie aussi sec sans avoir aucune envie de découvrir la suite de cette histoire, la conclusion du premier tome ayant déjà des airs de cul-de-sac scénaristique. Reste un dessin pas désagréable qui sauve Chewing Gun de la note minimale.
Un comic assez atypique, puisque ça ressemble à un pastiche de BD franco-belge à l'ancienne façon Blake et Mortimer ou Tintin, aussi bien au niveau du dessin que du scénar et des dialogues. Le tout assaisonné d'une pincée de Lovecraft pour le côté "nécromancien immortel au nom à coucher dehors qui invoque d'ignobles dieux-vers venus des profondeurs".
Sans être exceptionnel, c'est assez plaisant à lire, c'est rythmé, il y a une pointe d'humour pince-sans-rire bien appréciable, mais malheureusement le fait que la parution française se soit arrêtée au bout d'un seul tome, juste au moment où l'histoire bifurquait vers ce qui devait être le véritable thème de la série, tempère beaucoup l'enthousiasme que l'on pourrait avoir à son sujet.
Du coup, forcément, on reste sur sa faim et il est assez difficile de conseiller cet album, sauf aux inconditionnels de Mignola ou à ceux prêts à investir dans la version originale de cette série (que je n'ai d'ailleurs jamais vue dans aucune librairie de comics, ce qui laisse craindre qu'elle soit devenue assez difficile à trouver).
Après "Des Villes et des Femmes", Philippe Franck mit en chantier cette série avec la collaboration de Francis Delvaux au scénario. Je suppose qu'à cette époque, le dessinateur était loin de s'imaginer qu'il deviendrait plus tard un des créateurs d'une série à succès, Largo Winch.
Le scénario de Delvaux est très classique. Celui-ci se révèle parfois agréable mais la trame générale du récit reste assez ennuyeuse.
Le dessin de Franck laisse déjà entrevoir ce que l'auteur nous réserve dans Largo Winch. Les villes américaines, les jolies filles et pour finir le héros tout propre et tout beau. D'ailleurs, Léo Tomasini ressemble étrangement à Tom Selleck (Magnum).
Cette série n'a vraiment rien d'enthousiasmant et forcément, j'en déconseille l'achat.
Neil Gaiman a prouvé depuis longtemps qu'il était un auteur de bd accompli ainsi qu'un grand écrivain. Dans cet esprit, je ne pouvais pas hésiter à acquérir "1602". Pourtant, à ma grande surprise, je n'ai pas du tout accroché à ce récit.
La principale cause de mon désintéressement est dûe, je pense, au scénario en lui-même. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire qui, en somme, nous fait croire que nos super-héros existaient déjà à l'époque de la renaissance. Cette variante scénaristique ne m'a pas du tout convaincu. Surtout que dans mon souvenir, les pouvoirs de nos héros sont soit extra-terrestres ou soit dûs à un accident de laboratoire. Je concède que mon jugement n'est peut-être pas objectif, mais je dirais en ma faveur que ma culture comics a de grosses lacunes. De ce fait, certains détails m'ont peut-être échappés. Mais bon, les faits sont là, j'ai trouvé le résultat assez loufoque. Seul point positif : la trame du récit est bien menée et la narration est fluide.
Le dessin de Andy Kubert est réussi. Son graphisme est dans la mouvance actuelle du comics.
En résumé, cette bd est, pour moi, une grosse déception. Malgré cela, je ne la déconseille pas aux puristes mais je pense qu'elle séduira beaucoup moins les lecteurs de comics occasionnels.
A vous de voir !
Moui bof... J'ai lu le tome 1 lorsque j'étais plus jeune... Déjà à l'époque je ne l'ai pas trouvée extraordinaire.
Comme l'a dit le posteur de la bd il s'agit d'un sous Marsupilami, sauf que le gorille n'a rien d'attachant et aucun caractère... Et puis le héros est tellement niais...
Enfin... Peut-être qu'un enfant de 10 ans ou moins serait plus indulgent, en tout cas je ne saurais conseiller l'achat, surtout de tous les tomes disponibles!
Un dessin assez dynamique, assez jeune, à mi-chemin entre le style "humour franco-belge" typique et le dessin façon Fluide Glacial de Clarke par exemple. Mais soyons franc, même si ce dessin n'est pas désagréable, il est loin d'être original et vraiment fameux.
Quant à l'humour lui-même, c'est également assez banal. Une brochette de personnages typiques : Franck, le super commercial BCBG qui vendrait un home cinema à un pygmée sourd-muet, Benoit, le jeune débutant un peu maladroit, Berthier, le commercial chauve timide et gentil, Gina, la commerciale jeune, jolie et féministe... et puis ensuite des gags basés sur des situations cocasses ou bien des exagérations des traits de chacun des persos ou d'acheteurs potentiels.
J'ai moi-même travaillé dans un domaine proche du commercial et je n'ai pas trouvé cette BD franchement drôle. L'ambiance de cette BD n'est pas détestable mais franchement ça fait assez BD... commerciale...
Quand j'ai ouvert cette BD, j'ai aussitôt vérifié si ce n'était pas un Titeuf que je venais d'ouvrir tant le dessin et les personnages m'y ont fait penser. De même, la mise en page des premières planches (avec le texte narratif en haut des cases façon "journal intime d'un enfant") m'a beaucoup rappelé Zep. Ceci étant dit, cela se modifie au fil des pages pour devenir plus classique des BDs modernes d'humour franco-belge (notamment au niveau de la colorisation plus informatique), conservant cependant pour les personnages et surtout pour Al lui-même un style très typé "bande à Tcho!".
Quant aux histoires, elles sont à mi chemin entre Titeuf et Jimmy Neutron. Le personnage de Al est imbu de lui-même, fier de son savoir et de ses petites inventions : je l'en ai trouvé plutôt agaçant à la lecture. Quant aux gags en eux-mêmes, ils sont très basiques, largement déjà-vus pour la plupart. Je n'ai franchement pas rigolé en lisant cette BD mais je suppose que cela peut peut-être plaire davantage à un public jeune.
En ce qui me concerne, c'est du déjà-vu avec presque une impression de pompé par-ci par-là. Bref, bof.
Mouais, "Say Hello To Black Jack" ne m'inspire pas grand chose...
Déjà, on peut dire que l'histoire ne m'emballe pas vraiment : je ne suis pas du tout attiré pour vivre la vie d'un jeune diplômé de médecine au Japon et de ses êtats-d'âme... Va-t-il accepter de faire des gardes de nuit juste pour gagner de l'argent ? Sa conscience en prend un coup à chaque page... Ouahh super.
En tout cas, sur ce 1er tome (le seul sortit actuellement en France), il n'y a rien qui m'a fait accrocher, c'est dommage quand même. Mais peut-être que ça devient ultra méga génial dans le 2e tome, ce que je ne saurais probablement jamais vu que je ne le lirai pas !
Ensuite le dessin n'est pas ce que l'on peut appeler beau, en tout cas c'est pas ce qui se fait de mieux, je le trouve super quelconque, sans saveur...
Apparemment, "Say Hello To Black Jack" fait un tabac au Japon, ça reste un mystère pour moi, il a vraiment rien d'extraordinaire ce manga...
Non non, ce n'est pas un mauvais album... mais presque !
L'idée de départ était plutôt amusante et intéressante (bien que peu crédible) mais la manière dont c'est traité laisse clairement à désirer. Une bonne moitié des textes est de la narration en off, ça alourdit prodigieusement le récit, c'est une horreur.
Et puis... Bilal n'est manifestement pas à l'aise dans un monde réel : ses planches sont parfois trop chargées, d'autres fois très légères avec une couleur presque criarde, mais c'est rarement beau.
J'ai vraiment eu du mal à finir cet album (j'ai même sauté quelques bulles vers la fin tellement ça me saoulait).
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Akira anime comics
Je suis un peu mitigé suite à la lecture de ce manga. D'un côté, j'aime beaucoup, d'un autre je trouve ça un peu fouilli et assez moyen. Je ne connais pas la série Akira originale, donc je ne peux pas comparer. Le scénario a l'air bien et j'attends avec impatience de connaître la suite au tome 2 pour en voir l'évolution. Le point faible de ce tome est la présentation graphique. Je m'explique : les couleurs sont belles et le dessin incisif mais je trouve dommage que chaque case soit comme une photo prise pendant le film. [*] Cette sensation photo me dérange car elle laisse une image un peu floue. De plus, s'ajoute à cela que certains passages, de par le choix des photos et l'absence de bulle, sont peu clairs. Je mets donc un 3/5 mais j'attends de lire la suite de la série pour donner un avis plus complet et peut-être augmenter la note... 10/04/2007 J'ai lu toute la série et l'impression brouillon de la présentation graphique que j'ai eu au départ se confirmant, je descends ma note malheureusement. Un manga en couleur c'est sympa mais pas des photos floues d'un film... [*] N.d.Modérateur : les images sont effectivement tirées de l'anime.
Chewing Gun
Chewing Gun, dont le titre laisse espérer quelque chose de léger et qui se révèle en fait noir et sanglant, surfe sur la vague "seventies" à laquelle on doit les moins bons Tarantino, le retour de Pam Grier, de Shaft ou de Starsky et Hutch, pour se donner des airs cools et ne pas avoir à créer quoi que ce soit de neuf. Le proverbe idiot dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ; Chewing Gun, c'est surtout une vieille soupe réchauffée dans un pot rétro en toc. La BD a certes le look "polar 70's" (vêtements, coupes de cheveux, décoration des appartements, voitures) qui est redevenu tendance depuis quelques années, mais aucune saveur particulière, son scénario se révélant rapidement banal, poussif et plein de lieux communs. Les années 70 ne sont ici qu'un décor de pacotille destiné à faire groovy et à titiller la fibre nostalgique de lecteurs qui n'ont pourtant, pour la plupart, presque pas connu cette fameuse décennie qu'on nous vend aujourd'hui comme tellement fun et sympa. Faute de parvenir à installer une véritable ambiance, la sauce ne prend pas du tout : une poursuite en bagnole, un flic avec des rouflaquettes, un canapé en imitation panthère ou une Volkswagen "Coccinelle" ne suffisent pas à établir la "funky attitude" de cette sous-tarantinade médiocre. Ca se lit vite, ça s'oublie aussi sec sans avoir aucune envie de découvrir la suite de cette histoire, la conclusion du premier tome ayant déjà des airs de cul-de-sac scénaristique. Reste un dessin pas désagréable qui sauve Chewing Gun de la note minimale.
Zombies
Un comic assez atypique, puisque ça ressemble à un pastiche de BD franco-belge à l'ancienne façon Blake et Mortimer ou Tintin, aussi bien au niveau du dessin que du scénar et des dialogues. Le tout assaisonné d'une pincée de Lovecraft pour le côté "nécromancien immortel au nom à coucher dehors qui invoque d'ignobles dieux-vers venus des profondeurs". Sans être exceptionnel, c'est assez plaisant à lire, c'est rythmé, il y a une pointe d'humour pince-sans-rire bien appréciable, mais malheureusement le fait que la parution française se soit arrêtée au bout d'un seul tome, juste au moment où l'histoire bifurquait vers ce qui devait être le véritable thème de la série, tempère beaucoup l'enthousiasme que l'on pourrait avoir à son sujet. Du coup, forcément, on reste sur sa faim et il est assez difficile de conseiller cet album, sauf aux inconditionnels de Mignola ou à ceux prêts à investir dans la version originale de cette série (que je n'ai d'ailleurs jamais vue dans aucune librairie de comics, ce qui laisse craindre qu'elle soit devenue assez difficile à trouver).
Léo Tomasini
Après "Des Villes et des Femmes", Philippe Franck mit en chantier cette série avec la collaboration de Francis Delvaux au scénario. Je suppose qu'à cette époque, le dessinateur était loin de s'imaginer qu'il deviendrait plus tard un des créateurs d'une série à succès, Largo Winch. Le scénario de Delvaux est très classique. Celui-ci se révèle parfois agréable mais la trame générale du récit reste assez ennuyeuse. Le dessin de Franck laisse déjà entrevoir ce que l'auteur nous réserve dans Largo Winch. Les villes américaines, les jolies filles et pour finir le héros tout propre et tout beau. D'ailleurs, Léo Tomasini ressemble étrangement à Tom Selleck (Magnum). Cette série n'a vraiment rien d'enthousiasmant et forcément, j'en déconseille l'achat.
1602
Neil Gaiman a prouvé depuis longtemps qu'il était un auteur de bd accompli ainsi qu'un grand écrivain. Dans cet esprit, je ne pouvais pas hésiter à acquérir "1602". Pourtant, à ma grande surprise, je n'ai pas du tout accroché à ce récit. La principale cause de mon désintéressement est dûe, je pense, au scénario en lui-même. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire qui, en somme, nous fait croire que nos super-héros existaient déjà à l'époque de la renaissance. Cette variante scénaristique ne m'a pas du tout convaincu. Surtout que dans mon souvenir, les pouvoirs de nos héros sont soit extra-terrestres ou soit dûs à un accident de laboratoire. Je concède que mon jugement n'est peut-être pas objectif, mais je dirais en ma faveur que ma culture comics a de grosses lacunes. De ce fait, certains détails m'ont peut-être échappés. Mais bon, les faits sont là, j'ai trouvé le résultat assez loufoque. Seul point positif : la trame du récit est bien menée et la narration est fluide. Le dessin de Andy Kubert est réussi. Son graphisme est dans la mouvance actuelle du comics. En résumé, cette bd est, pour moi, une grosse déception. Malgré cela, je ne la déconseille pas aux puristes mais je pense qu'elle séduira beaucoup moins les lecteurs de comics occasionnels. A vous de voir !
Boulouloum et Guiliguili (Les Jungles Perdues)
Moui bof... J'ai lu le tome 1 lorsque j'étais plus jeune... Déjà à l'époque je ne l'ai pas trouvée extraordinaire. Comme l'a dit le posteur de la bd il s'agit d'un sous Marsupilami, sauf que le gorille n'a rien d'attachant et aucun caractère... Et puis le héros est tellement niais... Enfin... Peut-être qu'un enfant de 10 ans ou moins serait plus indulgent, en tout cas je ne saurais conseiller l'achat, surtout de tous les tomes disponibles!
Les Commerciaux
Un dessin assez dynamique, assez jeune, à mi-chemin entre le style "humour franco-belge" typique et le dessin façon Fluide Glacial de Clarke par exemple. Mais soyons franc, même si ce dessin n'est pas désagréable, il est loin d'être original et vraiment fameux. Quant à l'humour lui-même, c'est également assez banal. Une brochette de personnages typiques : Franck, le super commercial BCBG qui vendrait un home cinema à un pygmée sourd-muet, Benoit, le jeune débutant un peu maladroit, Berthier, le commercial chauve timide et gentil, Gina, la commerciale jeune, jolie et féministe... et puis ensuite des gags basés sur des situations cocasses ou bien des exagérations des traits de chacun des persos ou d'acheteurs potentiels. J'ai moi-même travaillé dans un domaine proche du commercial et je n'ai pas trouvé cette BD franchement drôle. L'ambiance de cette BD n'est pas détestable mais franchement ça fait assez BD... commerciale...
Al ramène sa science
Quand j'ai ouvert cette BD, j'ai aussitôt vérifié si ce n'était pas un Titeuf que je venais d'ouvrir tant le dessin et les personnages m'y ont fait penser. De même, la mise en page des premières planches (avec le texte narratif en haut des cases façon "journal intime d'un enfant") m'a beaucoup rappelé Zep. Ceci étant dit, cela se modifie au fil des pages pour devenir plus classique des BDs modernes d'humour franco-belge (notamment au niveau de la colorisation plus informatique), conservant cependant pour les personnages et surtout pour Al lui-même un style très typé "bande à Tcho!". Quant aux histoires, elles sont à mi chemin entre Titeuf et Jimmy Neutron. Le personnage de Al est imbu de lui-même, fier de son savoir et de ses petites inventions : je l'en ai trouvé plutôt agaçant à la lecture. Quant aux gags en eux-mêmes, ils sont très basiques, largement déjà-vus pour la plupart. Je n'ai franchement pas rigolé en lisant cette BD mais je suppose que cela peut peut-être plaire davantage à un public jeune. En ce qui me concerne, c'est du déjà-vu avec presque une impression de pompé par-ci par-là. Bref, bof.
Say Hello To Black Jack
Mouais, "Say Hello To Black Jack" ne m'inspire pas grand chose... Déjà, on peut dire que l'histoire ne m'emballe pas vraiment : je ne suis pas du tout attiré pour vivre la vie d'un jeune diplômé de médecine au Japon et de ses êtats-d'âme... Va-t-il accepter de faire des gardes de nuit juste pour gagner de l'argent ? Sa conscience en prend un coup à chaque page... Ouahh super. En tout cas, sur ce 1er tome (le seul sortit actuellement en France), il n'y a rien qui m'a fait accrocher, c'est dommage quand même. Mais peut-être que ça devient ultra méga génial dans le 2e tome, ce que je ne saurais probablement jamais vu que je ne le lirai pas ! Ensuite le dessin n'est pas ce que l'on peut appeler beau, en tout cas c'est pas ce qui se fait de mieux, je le trouve super quelconque, sans saveur... Apparemment, "Say Hello To Black Jack" fait un tabac au Japon, ça reste un mystère pour moi, il a vraiment rien d'extraordinaire ce manga...
Les Phalanges de l'ordre noir
Non non, ce n'est pas un mauvais album... mais presque ! L'idée de départ était plutôt amusante et intéressante (bien que peu crédible) mais la manière dont c'est traité laisse clairement à désirer. Une bonne moitié des textes est de la narration en off, ça alourdit prodigieusement le récit, c'est une horreur. Et puis... Bilal n'est manifestement pas à l'aise dans un monde réel : ses planches sont parfois trop chargées, d'autres fois très légères avec une couleur presque criarde, mais c'est rarement beau. J'ai vraiment eu du mal à finir cet album (j'ai même sauté quelques bulles vers la fin tellement ça me saoulait).