Fiouf, il est dur à donner cet avis...
Je mettrais bien 2.5, et c'est dur de conseiller l'achat ou non.
Bref, bd originale qui débute très bien avant de ralentir nettement. Le dessin est acceptable sans plus, rien de folichon. Les persos sont sympas, on s'y attache vite (un peu), mais ce qui devait être un bd entre action et polar va tourner à une bd qu'ils devraient faire lire en fac de psycho. Ils nous baratinent pendant des heures sur ses théories fumeuses d'image du père, de complexe dont je n'ai pas même pas essayé de retenir le nom, et au final et bien ça aurait pu être intéressant ces psychochoses mais ça ne doit surtout pas être le centre de son scénar. Là ça ralentit vraiment trop, ce qui fait quand dans les tomes 2 et 3, bah il ne se passe rien.
En écrivant mon avis je me rends compte que 3 c'est beaucoup, hop je mets à 2 en attendant la suite mais à priori et j'espère que ça va monter !
Un scénario signé par le prolifique Garth Ennis pour cette série aujourd'hui aux oubliettes.
Goddess est l'histoire d'une jeune fille en même temps quasiment omnipotente du fait de ses pouvoirs surpuissants et destructeurs, et paumée car elle a du mal à en comprendre les raisons. Un thème assez souvent utilisé pour les histoires de super-héros, quoique ici ce n'est pas une histoire de super-héros traditionnelle, il n'y a pas de costume ni d'identité secrète et aucun côté "super-héroïque" qui pousse le héros a s'investir dans une lutte sacrée au vu de sa condition. Rosie est juste une petite irlandaise exilée et en fuite.
L'histoire est axée action à fond et les scènes de baston, poursuite et fusillade sont légions, les personnages sont des portraits stéréotypés et n'ont pas de vraie personnalité, ils servent juste à soutenir le rythme.
La parallèle que fait Cassidy plus bas entre cette série et Preacher du même Garth Ennis est intéressante et je suis d'accord avec lui: Goddess est une série largement inférieure à Preacher.
Les dessins de Winslade sont dans le pur style du comic qu'apprécient tant les détracteurs de comics: personnages balèzes et grimaçants tous très stylés. Les couleurs sont flashy au possible avec une dominance verte qui symbolise le pouvoir de Rosie. Le rendu du sang (car il coule à profusion, dans Goddess les scènes gore grand-guignolesques et surréalistes sont nombreuses) est bizarre, il a un aspect glissant et aqueux qui le fait ressembler à des bulles de savon peintes en rouge, c'est en accord avec le style clownesque de la série c'est sûr, mais ce n'est pas terrible visuellement.
Goddess est une série qu'il devient difficile de dénicher mais à mon avis ce n'est pas bien grave, c'est une lecture dispensable. En plus les éditions Le Téméraire se voulaient classieuses mais elles contenaient pas mal d'erreurs et la qualité d'impression n'était pas des plus réussies.
"Uderzo croqué par ses amis", je conseille cette BD seulement pour les fans inconditionnels d'Astérix.
Cet album est simplement un hommage à Uderzo, il est composé d'histoires courtes qui ont été mises en planches par les auteurs des éditions Soleil. La qualité des histoires est très variable, et le niveau est plutôt moyen.
Mais je pense que le but de cette BD est seulement de faire un clin d'oeil à l'oeuvre d'Uderzo en revisitant sa série culte : Astérix. Et de ce côté là, c'est plutôt réussi, car c’est intéressant de voir nos irréductibles gaulois dessinés par Janvier, Crisse, Mourier, ...
Alors là, j'ai du mal à comprendre... Devant tant d'éloges, c'est avec une réelle curiosité que j'ai lu cette BD sans connaître le reste de la série mais mis en confiance par une préface de Moore.
Mais franchement, j'ai pas aimé...
Déjà hormis les planches inter-chapitres, je n'aime pas le dessin. Ces visages déformés, ces corps disproportionnés, le trait lui-même, je n'aime pas. Non seulement, je trouve que ce n'est pas beau, mais en plus ça m'empêche de capter l'ambiance tant je trouve certains faciès grotesques.
Ensuite, l'histoire elle-même ne m'a pas plu. Je précise avant tout que c'est là ma première découverte du personnage de Constantine dont je ne connais rien et c'est avec ce récit que j'essaie de comprendre de qui il s'agit. C'est volontairement sombre, ok. Mais si je résume le scénario, c'est un gars qui arrive dans une prison vraiment violente et dangereuse, mais le gars il est super cool et il a des pouvoirs qui font qu'il est plus fort que tout le monde et qu'après une escalade dans la violence dont font preuve ses différents ennemis vaincus, il devient très vite le chef d'une prison qui devient un vrai enfer chaotique. Et puis à la fin, on découvre le crime qui l'a amené là (une histoire pas plus particulière qu'une autre) mais on n'en sait pas plus sur ses pouvoirs, ses visions et comment il en est arrivé là. Et voilà, il s'en va...
Franchement, je n'ai pas accroché. Je déteste la violence gratuite d'autant plus quand elle ne m'apporte rien comme dans cette histoire là. Et là, franchement, cette BD ne m'a rien apporté.
A la décharge de cette BD néanmoins, je peux dire que la narration n'est pas mauvaise (même si les dialogues en argot au début m'ont assez gonflé) et l'ambiance pas mauvaise.
Mais franchement, j'ai trouvé cette BD très moyenne.
Je garde un sentiment mitigé de cette nouvelle BD, je n'arrive pas trop à exprimer un avis clair :-s
Au niveau des dessins cette BD est plus que correcte, des traits tout en clarté, propres et colorés, que je trouve un peu à la Al'Togo quelques fois .
C'est dans le scénario que ça coince, l'histoire en elle-même est assez originale dans le sens où l'ensemble est complètement délirant, et c'est plutôt drôle et agréable à lire, mais la fin gâche un peu parce qu'on manque cruellement d'explications. J'ai l'impression qu'elle a été un peu bâclée en fait :(
Ce scénario me paraît trop bancal, trop inégal, pour être réellement accrocheur, il aurait fallu que le tout soit rondement mené d'un bout à l'autre de l'album, mais il manque une certaine cohésion dans ses éléments pour cela...
Néanmoins je lirai les suivants car les auteurs peuvent nous fournir quelque chose de très intéressant sur ces bases (puis j'aime bien les tournures en dérisions un peu concons) :)
Très décevant. Si l'histoire de base n'est pas mauvaise, en revanche les personnages ne sont ni attachants ni même crédibles, le scénario se révèle vraiment téléphoné, d'une banalité que son apparente complexité ne parvient pas à dissimuler. Il utilise les poncifs du genre sans jamais réussir à les mettre en valeur, et surtout la fin est totalement ratée, d'autant plus que les pages précédentes auront éteint toute trace d'intérêt qu'on aurait pu éprouver. Même le superbe noir et blanc de Risso en pâtit, et on en vient à le trouver sans saveur, un comble !
Bref, ne fonctionne absolument pas. Dommage.
Cette BD ne m’a pas laissé un souvenir grandiose. Comme l’explique très bien Ro dans l’avis ci-dessus, faut vraiment s’accrocher pour rentrer dedans. On ne comprend pas qu’est-ce qui est arrivé à qui, ce que veulent les personnages, et on suit leurs récits avec un peu d’indifférence. Le dessin n’aide pas à sortir de cette confusion ni de ce détachement.
Cela s’améliore un peu, lorsque l’on comprend que l’objectif est la chasse d’un monstre mystérieux et qu’on rentre vraiment dans l’aventure, avec les rapports humains facilement tendus sur un bateau de pêche et les difficultés inhérentes à la navigation au milieu des icebergs. Mais le niveau ne décolle jamais vraiment, et une fois refermée, cette BD est vite oubliée.
Attiré par le graphisme soigné de l'œuvre, comme souvent en BD, je le lis… pour finalement être déçu par la conclusion de ce récit. L’auteur est parti dans un délire biblique incompréhensible (difficile d’en dire plus sans en gâcher la lecture pour un autre). Et c’est d’autant plus navrant que les personnages sont attachants et hors du commun. Nous suivons avec bonheur leurs interactions et leurs évolutions. L’environnement, un château perdu dans la campagne, offre un cadre idéal à l’intrigue.
Mon sentiment principal à la fin de cette lecture est celle d'un gachis alors que l'histoire était prometteuse.
Je n'ai pas lu l'intégralité de cette série et je ne la lirai pas c'est sûr!
Pas que cela soit mauvais, mais bon dans cette BD il y a une ambiance assez vieillotte que je n'apprécie pas forcément.
Les albums sont d'inégale qualité selon les auteurs, du coup c'est à chaque fois une histoire indépendante et certaines sont abracadabrantes. Les personnages sont tous plus ou moins stéréotypés et il y a un côté caricatural parfois un peu poussé.
Ce poulpe ne m'a pas emballé et j'oublierai cette BD sans trop de difficultés. Une série policière mineure.
Ah les années 80. Les poursuites en GS, les coupes de cheveux sages, les bons sentiments... La BD de Violeff reflète bien cette époque. Le héros de toutes ses histoires a toujours la même tête, le même caractère de pigeon, de bonne pâte qui se fait toujours avoir. Les flingues apparaissent vite, les ennuis aussi. Mais, à vouloir plaquer du Burma sur du Tardi mâtiné de Lécroart au dessin, on finit par faire une mauvaise tambouille... Les histoires deiennent vite ennuyeuses, et la prose se veut un peu trop prétentieuse, verbeuse.
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Les Aquanautes
Fiouf, il est dur à donner cet avis... Je mettrais bien 2.5, et c'est dur de conseiller l'achat ou non. Bref, bd originale qui débute très bien avant de ralentir nettement. Le dessin est acceptable sans plus, rien de folichon. Les persos sont sympas, on s'y attache vite (un peu), mais ce qui devait être un bd entre action et polar va tourner à une bd qu'ils devraient faire lire en fac de psycho. Ils nous baratinent pendant des heures sur ses théories fumeuses d'image du père, de complexe dont je n'ai pas même pas essayé de retenir le nom, et au final et bien ça aurait pu être intéressant ces psychochoses mais ça ne doit surtout pas être le centre de son scénar. Là ça ralentit vraiment trop, ce qui fait quand dans les tomes 2 et 3, bah il ne se passe rien. En écrivant mon avis je me rends compte que 3 c'est beaucoup, hop je mets à 2 en attendant la suite mais à priori et j'espère que ça va monter !
Goddess
Un scénario signé par le prolifique Garth Ennis pour cette série aujourd'hui aux oubliettes. Goddess est l'histoire d'une jeune fille en même temps quasiment omnipotente du fait de ses pouvoirs surpuissants et destructeurs, et paumée car elle a du mal à en comprendre les raisons. Un thème assez souvent utilisé pour les histoires de super-héros, quoique ici ce n'est pas une histoire de super-héros traditionnelle, il n'y a pas de costume ni d'identité secrète et aucun côté "super-héroïque" qui pousse le héros a s'investir dans une lutte sacrée au vu de sa condition. Rosie est juste une petite irlandaise exilée et en fuite. L'histoire est axée action à fond et les scènes de baston, poursuite et fusillade sont légions, les personnages sont des portraits stéréotypés et n'ont pas de vraie personnalité, ils servent juste à soutenir le rythme. La parallèle que fait Cassidy plus bas entre cette série et Preacher du même Garth Ennis est intéressante et je suis d'accord avec lui: Goddess est une série largement inférieure à Preacher. Les dessins de Winslade sont dans le pur style du comic qu'apprécient tant les détracteurs de comics: personnages balèzes et grimaçants tous très stylés. Les couleurs sont flashy au possible avec une dominance verte qui symbolise le pouvoir de Rosie. Le rendu du sang (car il coule à profusion, dans Goddess les scènes gore grand-guignolesques et surréalistes sont nombreuses) est bizarre, il a un aspect glissant et aqueux qui le fait ressembler à des bulles de savon peintes en rouge, c'est en accord avec le style clownesque de la série c'est sûr, mais ce n'est pas terrible visuellement. Goddess est une série qu'il devient difficile de dénicher mais à mon avis ce n'est pas bien grave, c'est une lecture dispensable. En plus les éditions Le Téméraire se voulaient classieuses mais elles contenaient pas mal d'erreurs et la qualité d'impression n'était pas des plus réussies.
Uderzo croqué par ses amis
"Uderzo croqué par ses amis", je conseille cette BD seulement pour les fans inconditionnels d'Astérix. Cet album est simplement un hommage à Uderzo, il est composé d'histoires courtes qui ont été mises en planches par les auteurs des éditions Soleil. La qualité des histoires est très variable, et le niveau est plutôt moyen. Mais je pense que le but de cette BD est seulement de faire un clin d'oeil à l'oeuvre d'Uderzo en revisitant sa série culte : Astérix. Et de ce côté là, c'est plutôt réussi, car c’est intéressant de voir nos irréductibles gaulois dessinés par Janvier, Crisse, Mourier, ...
Brian Azzarello présente Hellblazer
Alors là, j'ai du mal à comprendre... Devant tant d'éloges, c'est avec une réelle curiosité que j'ai lu cette BD sans connaître le reste de la série mais mis en confiance par une préface de Moore. Mais franchement, j'ai pas aimé... Déjà hormis les planches inter-chapitres, je n'aime pas le dessin. Ces visages déformés, ces corps disproportionnés, le trait lui-même, je n'aime pas. Non seulement, je trouve que ce n'est pas beau, mais en plus ça m'empêche de capter l'ambiance tant je trouve certains faciès grotesques. Ensuite, l'histoire elle-même ne m'a pas plu. Je précise avant tout que c'est là ma première découverte du personnage de Constantine dont je ne connais rien et c'est avec ce récit que j'essaie de comprendre de qui il s'agit. C'est volontairement sombre, ok. Mais si je résume le scénario, c'est un gars qui arrive dans une prison vraiment violente et dangereuse, mais le gars il est super cool et il a des pouvoirs qui font qu'il est plus fort que tout le monde et qu'après une escalade dans la violence dont font preuve ses différents ennemis vaincus, il devient très vite le chef d'une prison qui devient un vrai enfer chaotique. Et puis à la fin, on découvre le crime qui l'a amené là (une histoire pas plus particulière qu'une autre) mais on n'en sait pas plus sur ses pouvoirs, ses visions et comment il en est arrivé là. Et voilà, il s'en va... Franchement, je n'ai pas accroché. Je déteste la violence gratuite d'autant plus quand elle ne m'apporte rien comme dans cette histoire là. Et là, franchement, cette BD ne m'a rien apporté. A la décharge de cette BD néanmoins, je peux dire que la narration n'est pas mauvaise (même si les dialogues en argot au début m'ont assez gonflé) et l'ambiance pas mauvaise. Mais franchement, j'ai trouvé cette BD très moyenne.
Une enquête des détectives Harley & Davidson
Je garde un sentiment mitigé de cette nouvelle BD, je n'arrive pas trop à exprimer un avis clair :-s Au niveau des dessins cette BD est plus que correcte, des traits tout en clarté, propres et colorés, que je trouve un peu à la Al'Togo quelques fois . C'est dans le scénario que ça coince, l'histoire en elle-même est assez originale dans le sens où l'ensemble est complètement délirant, et c'est plutôt drôle et agréable à lire, mais la fin gâche un peu parce qu'on manque cruellement d'explications. J'ai l'impression qu'elle a été un peu bâclée en fait :( Ce scénario me paraît trop bancal, trop inégal, pour être réellement accrocheur, il aurait fallu que le tout soit rondement mené d'un bout à l'autre de l'album, mais il manque une certaine cohésion dans ses éléments pour cela... Néanmoins je lirai les suivants car les auteurs peuvent nous fournir quelque chose de très intéressant sur ces bases (puis j'aime bien les tournures en dérisions un peu concons) :)
Jonny Double
Très décevant. Si l'histoire de base n'est pas mauvaise, en revanche les personnages ne sont ni attachants ni même crédibles, le scénario se révèle vraiment téléphoné, d'une banalité que son apparente complexité ne parvient pas à dissimuler. Il utilise les poncifs du genre sans jamais réussir à les mettre en valeur, et surtout la fin est totalement ratée, d'autant plus que les pages précédentes auront éteint toute trace d'intérêt qu'on aurait pu éprouver. Même le superbe noir et blanc de Risso en pâtit, et on en vient à le trouver sans saveur, un comble ! Bref, ne fonctionne absolument pas. Dommage.
Haute Mer
Cette BD ne m’a pas laissé un souvenir grandiose. Comme l’explique très bien Ro dans l’avis ci-dessus, faut vraiment s’accrocher pour rentrer dedans. On ne comprend pas qu’est-ce qui est arrivé à qui, ce que veulent les personnages, et on suit leurs récits avec un peu d’indifférence. Le dessin n’aide pas à sortir de cette confusion ni de ce détachement. Cela s’améliore un peu, lorsque l’on comprend que l’objectif est la chasse d’un monstre mystérieux et qu’on rentre vraiment dans l’aventure, avec les rapports humains facilement tendus sur un bateau de pêche et les difficultés inhérentes à la navigation au milieu des icebergs. Mais le niveau ne décolle jamais vraiment, et une fois refermée, cette BD est vite oubliée.
La pension du docteur Eon
Attiré par le graphisme soigné de l'œuvre, comme souvent en BD, je le lis… pour finalement être déçu par la conclusion de ce récit. L’auteur est parti dans un délire biblique incompréhensible (difficile d’en dire plus sans en gâcher la lecture pour un autre). Et c’est d’autant plus navrant que les personnages sont attachants et hors du commun. Nous suivons avec bonheur leurs interactions et leurs évolutions. L’environnement, un château perdu dans la campagne, offre un cadre idéal à l’intrigue. Mon sentiment principal à la fin de cette lecture est celle d'un gachis alors que l'histoire était prometteuse.
Le Poulpe
Je n'ai pas lu l'intégralité de cette série et je ne la lirai pas c'est sûr! Pas que cela soit mauvais, mais bon dans cette BD il y a une ambiance assez vieillotte que je n'apprécie pas forcément. Les albums sont d'inégale qualité selon les auteurs, du coup c'est à chaque fois une histoire indépendante et certaines sont abracadabrantes. Les personnages sont tous plus ou moins stéréotypés et il y a un côté caricatural parfois un peu poussé. Ce poulpe ne m'a pas emballé et j'oublierai cette BD sans trop de difficultés. Une série policière mineure.
Coup sur coup
Ah les années 80. Les poursuites en GS, les coupes de cheveux sages, les bons sentiments... La BD de Violeff reflète bien cette époque. Le héros de toutes ses histoires a toujours la même tête, le même caractère de pigeon, de bonne pâte qui se fait toujours avoir. Les flingues apparaissent vite, les ennuis aussi. Mais, à vouloir plaquer du Burma sur du Tardi mâtiné de Lécroart au dessin, on finit par faire une mauvaise tambouille... Les histoires deiennent vite ennuyeuses, et la prose se veut un peu trop prétentieuse, verbeuse.